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Jay Masen
Dim 19 Nov 2017 - 17:18
23 ≡ AMERICAIN ≡ VENDEUR DE DISQUES ≡ RECOVERY GROVE
Pour comprendre la personnalité de Jay, il suffit de comprendre qu'il a vécu une vie très simple, et que la personne centrale de sa vie a toujours été sa mère. Et il a hérité d'elle ce côté doux, souriant, prêt à faire des sacrifices pour les gens qu'il aime. A force de voir sa mère se tuer au travail, il a apprit la générosité, et dans un sens, le sens des responsabilités. Mais il a toujours eu cette petite voix intérieure qui lui murmurait qu'il n'était pas à sa place et que cette vie était bien trop ennuyante pour en valoir la peine. Avant l'épidémie, il s'était sentit mature, prêt à affronter la vie. Il avait voulu que son monde change radicalement, ne plus avoir de soucier de l'argent, du travail, ou d'un statut social et... il a eu exactement ce qu'il voulait. Tout ça pour réaliser qu'il n'était pas du tout prêt....
Jay est donc un jeune homme qui n'est pas très sûr de lui. Et ce manque de confiance se remarque lorsqu'il est dans une situation de stress, ou qu'il se sent piégé. Il agit parfois sans réfléchir, ou dit la mauvaise chose au mauvais moment. Surtout avec les filles, et surtout lorsqu'il en voit une qui lui plait. Ses professeurs ont souvent dit de lui qu'il était immature, trop impulsif, insolent, dissipé... Mais personne n'a jamais pris le temps de lui parler et de le comprendre. Car Jay est au fond quelqu'un qui ne demande qu'à apprendre des autres, et à se rassurer sur sa valeur. En ce sens, il est facilement influencé, et sensible à tout ce qu'on peut penser de lui. Dès qu'il admire quelqu'un, il a tendance à tout faire pour se faire accepter, ou à trop faire confiance sans poser de questions. Pourtant, Jay est quelqu'un de débrouillard et est tout a fait capable de s'en sortir seul s'il n'a pas le choix. Et c'est ce que le monde actuel lui a apprit.
On peut tout de même dire que c'est un plaisir de traîner avec Jay, en admettant d'être quelqu'un de positif, souriant comme lui, et qui n'est pas dérangé par son côté parfois très, très immature. Parce que oui, c'est toujours lui le premier à faire des blagues en pleine mission de ravitaillement, et à sauter sur toutes les occasions pour faire sourire les autres, ou lui même. Il s'efforce toujours de voir le côté positif des choses. Et même si ça peut parfois énerver les gens trop sérieux, il sait aussi se taire. Enfin... lorsqu'on le lui rappelle. Etant donné qu'il n'as pas eu beaucoup d'expérience de vie, c'est encore un adolescent dans son coeur, et souvent dans son attitude. Il n'as jamais voyagé, jamais eu de vrai petite amie étant donné qu'il était trop maladroit et que ça se finissait toujours avant même d'avoir commencé. Etant donné qu'il n'a pas fait d'études, il est assez naïf et ne connait pas grand chose du monde extérieur. Et ça le frustre beaucoup, car ça lui donne l'impression de ne pas être au même niveau que les autres. Mais bon, tout ça, c'est dans sa tête. Heureusement, Jay n'a pas l'envie ni le tempérament d'être un leader, alors ça ne lui pose pas de problème de faire ce qu'on lui dit, parce qu'il aime bien se sentir utile. Ce n'est pas non plus le plus courageux, mais chaque fois qu'il se trouve sur le terrain, dehors, il fait de son mieux, et en ressort de plus en plus confiant. Par contre, ne comptez pas trop sur lui pour les missions suicidaires, parce que Jay a beau être plein de bonnes volontés, il est loin d'être un héros et fera tout pour rester le plus sécurisé possible !
Jay a des cheveux bruns, yeux marrons, et a un look tout a fait simple, pratique et ordinaire: le bon vieux combo Jean et t-shirt. Ou débardeur lorsqu'il fait plus chaud. Il ne s'est jamais trop soucié de son style vestimentaire avant l'épidémie parce qu'il n'avait pas les moyens de se payer grand chose, et il a gardé cet état d'esprit, même si il a tout de même récupéré une veste en cuir noir qu'il adore, et encore plus parce que ça ne lui as rien coûté. Du haut de ses 1m85, il a un physique sportif mais qui ne se remarque pas spécialement au premier coup d'oeil. Il est donc plutôt fin, carré d'épaules, des bras un peu musclé. Il a toujours les cheveux très courts, et une boucle d'oreille (faux petit diamant) à l'oreille gauche. Il a une légère cicatrice discrète sur le côté gauche de son visage, qu'il a depuis qu'il est petit, souvenir d'une mauvaise chute à vélo.
Pour ce qui est de son équipement, il a quasiment toujours un petit couteau à sa cheville, et un couteau de chasse qu'il a récupéré dans un magasin de chasse et pêche et qu'il trouve plutôt cool. Un sac à dos de taille moyenne noir, style Eastpak. Une lampe torche, quelques piles en vrac au fond du sac. Une petite gourde pour l'eau, une petite fiole pour l'alcool lorsqu'il a la chance d'en trouver. Un débardeur, deux t-shirts, un pantalon. Quelques briquets et paquets d'allumettes qu'il récupère dès qu'il en a l'occasion. Une montre cassée depuis longtemps mais qu'il garde par flemme de la jeter. Une carte de Seattle avec des croix sur les endroits déjà visités. Une arme de poing 9mm qu'il a encore un peu de mal à utiliser correctement et qui lui a été donné par les membres de son groupe actuel, et quelques balles en vrac au fond du sac.
Jay est né et a grandit dans le Sud de Seattle, dans un quartier plutôt pauvre et avec une forte criminalité. A cause du climat peu favorable tout autour de lui, sa mère s'est toujours efforcée de lui apprendre des bonnes valeurs, afin qu'il ne devienne pas un énième gosse perdu et écrasé par le système. Malheureusement, elle n'avait pas le choix et devait travailler tout le temps pour payer le loyer de leur petit appartement. Alors Jay avait tendance à traîner dehors, avec des amis, une fois l'école terminée. Soit dans un petit parc non loin, soit carrément sur les marches de son immeuble, ou dans la rue. Malgré le fait qu'il n'y avait souvent pas beaucoup à manger chez lui, Jay savait qu'il était loin d'être le seul dans ce cas. Ce n'était pas non plus le seul à être élevé par une mère célibataire qui avait beaucoup de mal à subvenir aux besoins financiers de la famille. Ce n'est que lorsqu'il commença à aller à l'école et à voir des gosses plus riches que lui qu'il eut conscience que les autres avaient plus de chances que lui. Les autres, ils avaient un père, et une mère. Ils avaient des maisons, des voitures, des téléphones portables. La vie comme on voyait à la télévision. Parfois, il s'imaginait que le père des autres étaient le sien, et se demandait comment sa vie aurait été s'il était né dans une autre famille. Mais malgré une certaine tristesse intérieure, Jay était un petit gars souriant, avec des amis qui étaient là pour lui. Ses souvenirs d'enfance sont tous joyeux, grâce à sa mère qui se sacrifiait toujours pour voir son fils sourire. Il se souvient d'avoir été trop protégé lorsqu'il était enfant, d'avoir été longtemps trop innocent, trop naïf, facilement choqué par la violence dont il avait été témoin dans son quartier, par les voisins qui hurlent, le bruit dans les escaliers à n'importe quelle heure. C'était toujours en observant les autres qu'il comprenait qu'il avait tout de même beaucoup de chance, et que l'argent ne faisait pas le bonheur. Mais tout ça commence à changer une fois adolescent, et il commence vraiment à jalouser les gosses de riches. Ceux qui ont la carte bleu de leur parents pour se payer ce qu'ils veulent, ceux qui peuvent aller dans les boîtes de nuit, et ceux qui arrivent à plaire à toutes les jolies filles qui ne semblent même pas savoir qu'il existe. Il n'as qu'une envie, c'est d'être considéré comme cool. Alors il essaye de traîner avec des personnes différentes, et les imite inconsciemment. Il boit de l'alcool pour la première fois, commence à rentrer tard et à rater les cours. Du coup, il rencontre beaucoup de difficultés à l'école, et lutte pour rattraper le niveau. Sa mère finit par se rendre compte du comportement de Jay, et après une soirée à lui hurler dessus, elle finit par lui faire promettre de ne plus rater les cours. Touché par le fait de la voir autant heurtée par son attitude, Jay s'excuse et revient plus ou moins sur le droit chemin. Il termine enfin le lycée avec beaucoup, beaucoup de travail acharné. Car même en travaillant, ses notes n'ont jamais été très bonnes. Et c'était facile de se laisser démoraliser par ça.
Malgré tous ses efforts pour faire plaisir à sa mère, Jay sait qu'il n'arrivera jamais à faire quelque chose d'important dans sa vie. Il ne connait personne pour l'aider à trouver sa voie, personne pour l'inspirer, et cela a incontestablement un impact sur sa façon de voir le monde. Car il a besoin de quelqu'un à admirer, parce qu'il cherche inconsciemment un père de substitution. Pour Jay, les cours n'étaient qu'une perte de temps, et il sait qu'il finira par faire un boulot minable qu'il détestera, quoiqu'il arrive. Et c'est pour cela qu'après le lycée, il passe des mois à traîner avec ses amis, boire, faire la fête, et expérimenter avec les filles lorsque sa mère n'était pas la. Parce que oui, il est quand même assez mignon, et l'alcool l'aide enfin à prendre confiance en lui et à aller vers la gente féminine. Même si ce sont souvent des histoires d'une nuit et qu'elles ne semblent jamais vouloir rester avec lui. Mais Jay est jeune et immature, alors il se satisfait de peu. Sa mère finit par en avoir marre de son attitude qui redevient trop immature et laxiste à son goût. Elle veut inspirer son fils pour qu'il devienne un homme, et refuse de le laisser traîner chez elle à attendre que le temps passe. Elle réussit donc à lui décrocher un travail en tant que vendeur dans un petit magasin de disques et vinyls, pensant que cela allait au moins l'intéresser un minimum. Et sur le coup, elle n'avait pas tort. Difficile de ne pas aimer la musique. Et être payé à en écouter toute la journée, assis sur un tabouret, c'était tout a fait tolérable. Encore une fois, Jay accepte uniquement pour faire plaisir à sa mère et parce qu'il veut l'aider. Cela lui brise le coeur de la voir se tuer au travail depuis toujours, il est donc temps de grandir et de lui rendre la pareille.
Alors, chaque jour, il se réveille, marche jusqu'au magasin de disques, et se prépare pour une longue journée à conseiller les clients, et a essayant de ne pas péter un câble sur les connaisseurs de musique qui ont l'art de vouloir rentrer dans des débats interminables histoire de montrer leur supériorité culturelle. Chose que Jay déteste, parce qu'il n'as jamais été le plus intelligent, ou qu'il soit. Mais c'est un bon exercice de self control que d'écouter tous les clients qui viennent raconter leur vie, ou qui essayent de lui prouver qu'ils ont raison. Lui, il ne pense qu'a l'argent qu'il aura à la fin du mois. Et au fait qu'il peut écouter de la bonne musique. Mais tout ça c'est loin, très loin, d'être une vie satisfaisante pour Jay, à en croire son nombre de soupirs quotidien. S'il avait pu prévoir que sa petite routine ne serait bientôt qu'un lointain souvenir, il en aurait bien plus profité. Car au final, ce n'était pas si mal d'être entouré de personnes vivantes qui n'essayent pas de vous tuer.
Lors des premiers jours de l'épidémie, rien, ou presque, ne semblait avoir changé pour Jay. Il ne s'inquiéta pas des histoires qu'il entendait, parce que la violence, c'était plutôt commun dans son quartier. Alors que ça arrive ailleurs, ça n'allait pas le surprendre. Lorsque les premières vidéos firent leur apparition sur internet, il se dit que c'était sûrement des montages exagérés ou des canulars pour avoir des vues et surfer sur la vague de la peur. Ce n'est que lorsqu'il commença à y avoir une présence militaire dans les rues qu'il sentit le climat changer. Comme beaucoup de monde, il essayait de se renseigner sur internet, ne pouvant pas se contenter des informations qui répétaient la même chose en boucle. Il avait de plus en plus l'impression que chaque bruit dehors devenait louche, qu'il entendait plus de hurlements que d'habitude, et que l'inquiétude des citoyens de Seattle montait rapidement et de façon alarmante. Et si les vidéos n'étaient pas truquées?
11ème jour. Le quartier populaire dans lequel Jay habite est de plus en plus animé et dangereux. Beaucoup de monde commence à profiter de la situation pour aller voler dans les magasins, sentant que les policiers sont déjà trop débordés pour faire quoique ce soit. La boutique dans laquelle Jay travaille ferme ses portes par peur des pilleurs, et il choisit de rester chez lui, essayant de comprendre ce qui se passe et surtout, quoi faire. Sa mère elle, choisit tout de même d'aller travailler et de prendre le risque, car il faut bien payer le loyer et mettre de la nourriture sur la table. Jay, inquiet, essaye de convaincre sa mère de changer d'avis, mais rien n'y fait. Les heures passent, et passent, et passent. Jay finit par s'endormir après avoir passé des heures à regarder par la fenêtre, regardant le début de chaos qui s'éveillait dans sa rue alors que la loi martiale venait d'être déclarée.
12ème jour. Aucun signe de sa mère, qui aurait pourtant du rentrer la veille au soir. Jay passe des heures à essayer de la joindre sur son portable, sans succès. Son lieu de travail ne répond pas, et personne ne semble avoir de ses nouvelles. Mort d'inquiétude, il fait de son mieux pour ne pas paniquer et ne pas penser au pire.
13ème jour. Toujours aucun signe de sa mère. Jay passe maintenant toutes ses journées scotché à la télévision, à manger des céréales, et à regarder les mêmes images qu'il a maintenant vu des centaines de fois. Et a écouter les mêmes conseils: restez chez vous, ne paniquez pas, restez chez vous, ne paniquez pas...
14ème-17ème jour.
Toujours aucun signe de sa mère. Les habitants de l'immeuble se mobilisent pour s'entraider et partager la nourriture, mais aussi pour se tenir compagnie. Le bâtiment devient presque une petite ville, et tout le monde s'organise: répartition des tâches, désigner quelques personnes pour aller chercher de quoi survivre quelques semaines, etc. Jay est évidemment inquiet de la disparition de sa mère, mais s'occupe l'esprit en aidant le plus possible. Au fur et à mesure que les jours passent, de plus en plus de monde se retrouve dans le même cas que lui, à attendre qu'un proche revienne, ou n'arrivant plus à les joindre par téléphone.
20ème jour. L'immeuble est évacué et soit disant mis en quarantaine d'urgence par des militaires, ou du moins, des mecs qui y ressemblent. Chaos tout autour. Beaucoup refusent de partir mais personne n'as le choix. On ne leur pose aucune question, on leur dit simplement de sortir. Quelques coups de feu se font entendre, mais Jay ne sait pas pourquoi, ni ce qui se passe. Il essaye d'expliquer aux hommes qu'il doit rester là, qu'il attend que sa mère revienne, mais c'est comme s'il parlait dans le vide. Il se retrouve donc avec beaucoup d'autres personnes à être redirigé vers un lieu 'plus sécurisé' d'après ce qu'on leur dit. Mais dans son quartier, il y a un bon nombre de familles qui n'aiment pas l'autorité, la police, et tout ce qui s'y rapproche de près ou de loin. Alors, quelques voix s'élèvent. Des insultes, des esprits qui s'échauffent, un semblant d'émeute. Jay lui, n'est pas un rebelle, et il aurait sûrement suivit tranquillement les hommes s'il n'avait pas croisé des jeunes de son quartier qui eux, avaient leur propre idée: se tirer de là. Ils ne faisaient pas confiance au gouvernement, blah blah blah. Jay se fichait bien de leurs raisons et n'était pas branché sur les théories du complot, mais c'était bien plus tentant d'être libre et avec des gens de son âge, plutôt que de se retrouver dans un vieux gymnase avec 300 personnes et un sac de couchage. Alors, profitant du fait que la moitié du quartier était en train de hurler sur les militaires qui venaient, à priori, les sauver... Jay et ses petits camarades prirent la poudre d'escampette.
Les semaines qui suivent semblent presque normales grâce au fait qu'ils sont trois mecs jeunes et immatures qui ne réalisent pas l'importance de la situation. Ils parlent beaucoup mais ne font rien. Ils se contentent de regarder par la fenêtre, cachés derrière des volets entrouverts, et se sentent intouchables, spectateurs, et non acteurs. Ils sont bien au chaud dans un appartement qui appartient au cousin d'un de ses amis. Ils ont à manger, à boire, et c'est l'essentiel. Tout ce qu'il faut pour ne pas se sentir concerné par le monde du dehors. Le premier incident à les faire revenir à la réalité, c'est une bande de gens menaçants qui viennent tambouriner à la porte et qui ne semblent pas vouloir partir. Premier sentiment d'insécurité réelle. Puis, un soir, Jay et ses amis voient leur premier rôdeur attaquer quelqu'un dehors. Choc, dégoût, tant d'émotions se mélangent pour enfin leur faire comprendre que non, tout ne vas pas bien se passer. Et ce genre d'image devient petit à petit le quotidien, le sang est visible dans la rue, même de loin. Les hurlements qui appellent à l'aide à tout heure, et eux, qui restent là, à faire semblant de ne pas exister...
Après quelques mois à aller voler des provisions chez les voisins absents, à observer dehors, à attendre et à mourir d'ennui, Jay et ses amis remarquent que des rôdeurs commencent à essayer de rentrer dans l'immeuble. N'ayant pas de vrai arme à portée de main, et n'ayant jamais approché aucune de ces... choses en face à face, tout le monde est complètement flippé. Certes, ces rôdeurs ne peuvent pas rentrer dans l'appartement. Mais ils risquent aussi de les empêcher d'en sortir, et ça... c'est un problème. Armés de couteaux ridicules et d'une crosse de hockey, les trois amis sortent, hésitants. Se retrouver face à des rôdeurs pour la première fois est bien plus difficile que prévu, ils paniquent. Un de ses amis se fait mordre. Ils parviennent tant bien que mal à retourner dans l'appartement. Après quelques heures à débattre sur la bonne décision, ils décident de prendre le risque de sortir pour trouver de l'aide. En chemin, ils croisent une bande de survivants et pensent naïvement qu'ils vont pouvoir faire quelque chose. Ils ont eu tort. Les survivants sortent des armes, des vrais, et forcent Jay et ses amis à leur donner leurs sacs et tout ce qu'ils ont sur eux. Altercation. Son ami essaye de se battre et de ne pas se laisser faire. Il se prend une balle tirée par l'un des survivants, devenu trop nerveux. Les survivants partent tous rapidement, laissant Jay avec son ami blessé, et l'autre mort, gisant au sol. Crise de panique intérieure. Jay n'a jamais vu un mort d'aussi près, et ne sait pas quoi faire. Il aide son ami blessé jusqu'à un hall d'immeuble le temps de reprendre ses esprits. Larmes aux yeux, regards dans le vide. Son ami qui répète en boucle qu'ils sont foutus et qu'ils vont mourir. Le monde n'a plus aucun sens. Quelques heures s'écoulent, et le besoin humain de survivre prend le dessus. Ils ne peuvent pas rester ici, sans défense, sans eau, sans support médical. Jay va explorer l'immeuble dans l'espoir de trouver quelqu'un qui ait encore un semblant d'humanité, sans succès. Alors qu'il est en train de redescendre pour s'occuper de son ami, il entend des voix, et reste caché a l'étage. Les voix semblent parler de son ami, il les entend dire qu'il a été mordu, qu'il est dangereux, ou quelque chose du style. Difficile d'entendre correctement là ou il se trouve. Alors qu'il hésitait à se montrer, il entend son ami dire quelque chose, suivit d'un coup de feu. Immédiatement, cela lui fait remonter la mort de son autre ami quelques heures plus tôt. Et il comprend qu'il est maintenant seul. Par peur, il reste là, priant pour disparaître et ne pas devoir se battre pour sa vie. Parce que dans son esprit, ils viennent de tuer son ami sans raison valable. Et même s'il a tort, il ne le sait pas encore. Alors lorsque ce nouveau groupe de survivants monte les escaliers et le trouvent, il se dit qu'il va mourir la, tout de suite. Il leur dit qu'il n'a rien à leur donner, qu'un autre groupe leur a tout volé, et que ça ne sert à rien de le tuer aussi. Ils lui expliquent que s'il n'a pas été mordu, il n'a rien à craindre d'eux. Il ne comprend pas toutes les informations qu'on lui donne tant tout se passe rapidement. Des survivants vérifient qu'il n'a aucune blessure, et vu qu'il est encore sous le choc des dernières heures, il se laisse faire. On lui explique qu'il ne pouvait rien faire pour sauver son ami, et que ce n'est pas le moment de déprimer ou de trop réfléchir: il faut avancer. Une partie du groupe fouille l'immeuble à la recherche de choses utiles pendant que d'autres restent avec lui pour lui expliquer la situation et ce qui se passe au dehors. Ils lui remontent le moral, jouent un peu les parents inquiets, et lui proposent de les suivre. Il hésite un instant, mais fini par se dire qu'il est clairement plus en sécurité avec des personnes qui ont accès à des armes et qui ont l'air de savoir ce qu'ils font.
Mars 2016
Cela fait maintenant un mois que Jay a rejoint ce nouveau groupe. Pour la première fois de sa vie, il est entouré essentiellement de gens plus vieux que lui. On lui dit quoi faire, et il obéit. Et ça lui vas très bien de ne pas avoir à se soucier de trop de choses. Il apprend doucement à se servir d'une arme pour pouvoir un jour aller sur le terrain et aider à trouver des ressources. Mais il redoute ce jour plus que tout, car il est toujours traumatisé de ce qui est arrivé à ses amis, qu'il connaissait depuis qu'il était enfant.
Avril 2016
Jay commence à prendre confiance en lui, mais est toujours le dernier à se porter volontaire pour les missions dangereuses. Il y a de plus en plus de rôdeurs dehors, et la civilisation semble réellement vouée à disparaître. Des membres du groupe se décident à partir loin de la ville, mais Jay préfère rester dans l'espoir, un jour, de retrouver sa mère.
Juin 2016
Les ressources tout autour de leur repère se font de plus en plus rare, et le groupe décide de trouver un lieu différent. Après quelques jours à passer d'immeuble en immeuble, à jouer à cache cache avec les rôdeurs, et à se faire le plus discret possible, ils trouvent enfin un lieu habitable. Ils ne sont qu'une dizaine de personnes, mais cela reste beaucoup de monde qu'il faut nourrir.
Juillet 2016
Malgré le nouvel habitat, des conflits éclatent entre les membres du groupe entre les différentes personnes qui veulent prendre le contrôle. Jay essaye de calmer le jeu, mais personne ne l'écoute. Plus les jours passent, plus la situation devient instable. Il semble toujours y avoir un nouveau problème stupide, des gens qui se hurlent dessus... Et Jay commence fortement à avoir envie de ne plus les entendre à chaque fois qu'il se réveille.
Aout 2016
Lors d'une mission de ravitaillement habituelle, Jay laisse entendre à deux autres survivants qu'il en a marre de cette ambiance et que rien ne les empêche de partir et de former leur propre groupe, sans ces "vieux" qui veulent toujours avoir raison et leur donner des ordres. Il leur dit qu'au fond, il suffisait juste de prendre quelques conserves et de l'eau, partir lorsque tout le monde dors, et ne plus avoir à supporter ces gens. Mais quelques heures après leur retour, Jay comprend qu'il aurait du se taire et ne pas faire confiance à n'importe qui. Les deux survivants n'ont rien trouvé de mieux que d'aller tout raconter aux chefs du groupe. Du coup, Jay se retrouve sous une pluie d'insultes, de hurlements, de menaces... On lui dit que le stock de nourriture appartient à tout le monde, que s'il veut partir, c'est à lui de se débrouiller au lieu d'aller dans leur dos, etc. Les gens autour de lui sont tellement fatigués que leur énervement prend une ampleur exagérée. Il ne peut rien dire sans que cela empire la situation. Il en vient presque aux mains avec l'un d'entre eux, et se sent vraiment bête, piégé, et surtout, incompris. On le traite comme un voleur avant même qu'il ait fait quoique ce soit, tout ça pour avoir osé exprimer son mécontentement. Et c'est la qu'encore une fois, son chemin change de direction: le groupe lui demande de partir officiellement. Sans nourriture, sans aide, sans un regard compatissant ou inquiet. "T'es venu dans ce groupe sans rien, tu partiras sans rien". Difficile d'accepter la situation et de se sentir rejeté sans avoir rien fait, mais il n'a pas le choix: il doit partir, et pour la première fois depuis le début de l'épidémie, il vas devoir survivre seul.
Septembre 2016
Après des semaines à chercher l'appartement idéal, il le trouve enfin. Dans un quartier riche de Seattle, il tombe sur un petit bout de paradis. Rien n'as été pillé, et c'est un sacré miracle. Lui qui avait toujours vécu dans un taudis, il avait l'impression d'un coup, de se retrouver dans un véritable chateau. Et surtout, surtout: il y avait des tonnes de bouteille de vin. Et pour Jay, c'était mieux que toute la nourriture du monde. Le sens des priorités, vous voyez. Il se sent enfin adulte, et ne regrette pas de se retrouver seul, même s'il regrette les circonstances dans lesquelles ça c'est fait. Il peut chanter, hurler, sauter sur les canapés, boire et oublier qu'il ne vas sûrement plus avoir de contact humain pendant longtemps. Et vu ce que le monde est devenu, ce n'est pas plus mal. Les gens sont devenus fous, ou trop dangereux, et il ne risque pas de l'oublier. Jay a prit ses marques et vit sa petite routine. Car affronter le vrai monde dehors, ce n'est vraiment pas son fort. Sa quête permanente c'est de trouver de l'alcool, non pas par alcoolisme, mais parce que c'est la seule chose à faire quand on est tout seul avec personne à qui parler. Il a même essayé de fumer des cigarettes qu'il a trouvé, mais ça ne faisait pas l'effet qu'il attendait. Il tourne beaucoup en rond. Il s'allonge par terre et regarde le plafond en s'imaginant comment sa vie aurait été si il avait grandit dans un appartement aussi cool. Il pense à sa mère, il pense à ses amis, à tous les gens qu'il ne reverrait jamais. Il se demande qui est mort, et comment ils sont morts. Il s'invente des petites histoires, parle tout seul, fais des pompes pour passer le temps. Et il commence presque à regretter d'entendre une voix autre que la sienne.
Octobre 2016
Jay repère une bande de survivants dans les rues en face de son immeuble. Lui qui n'a vu personne à part des rôdeurs depuis des mois, pense au début halluciner. Il commençait à avoir l'impression d'être la seule personne vivante de cette foutue ville, et n'avait pas parlé à quelqu'un depuis tellement longtemps... Il resta un moment collé à la fenêtre, les regardant entrer et sortir de différents bâtiments. Et là, grande hésitation. Son coeur battait vite, beaucoup de pensées traversaient son esprit. D'un côté, il avait envie de courir les voir, de leur parler, de leur demander de rester avec eux. De l'autre côté, il avait le souvenir du dernier groupe avec qui il avait été, et comment tout ça s'était terminé. Il ne voyait pas grand chose de loin, et c'était impossible de dire si les survivants avaient l'air disons, sympathiques, ou s'il valait mieux rester caché. A force de trop réfléchir et d'hésiter, il finit par les perdre de vue. Sans trop réfléchir, il descend dans la rue, regarde autour, mais plus personne en vue. Trop tard. Etant donné que quelques rôdeurs traînent dans la rue en question, il décide de revenir dans son petit repère, un peu déçu de ne pas avoir osé établir le contact.
Environ une semaine après, un bruit sourd retentit dehors. Coups de feu. Jay court à la fenêtre et voit de nouveau des survivants dehors, qui viennent visiblement de tuer un Rôdeur. C'est maintenant ou jamais. Lassé au plus haut point de sa solitude, il se dit qu'après tout, il n'as rien à perdre. Il court attraper son sac à dos, mets l'essentiel dedans, et descend de l'immeuble en courant avant de s'arrêter devant la porte. Il reste quelques secondes derrière la porte, hésitant tout de même un peu. Puis il se lance. Il ouvre la porte sur le monde, s'avance de quelques mètres avant d'interpeller les survivants et d'annoncer sa présence.
Présent
Jay se retrouve membre de ce nouveau groupe et le reste, c'est de l'histoire ancienne. Il retrouve le bonheur des interactions humaines, et un semblant de normalité. Difficile de se retenir de trop parler et de leur poser des milliers de questions au début, mais le groupe reste patient avec lui et il finit par calmer son excitation de ne plus être seul. Mais il lui reste encore beaucoup de choses à apprendre, car jusqu'a présent, sa technique de survie c'était surtout la fuite et le faire de rester caché !
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Rafi Gavron • <bott>Jay Masen</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
• Jay
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
• Masen
≡ recensement du métier. - Code:
• Vendeur de disques
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Re: Jay Masen
Dim 19 Nov 2017 - 18:28
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Bienvenue ici Jay !
Emile Hirsch est déjà pris comme tu peux le voir dans le bottin, il te faudra donc changer de célébrité
Bon courage dans la rédaction de ta fiche en tout cas, et si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous MP.
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- Casey Maverick-Summer
The Rogues
Administratrice
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Re: Jay Masen
Dim 19 Nov 2017 - 18:37
Woops j'ai halluciné j'étais sûre de pas l'avoir vu dans le bottin, désolée !!
J'avais pas vu la deuxième partie haha
Sinon merciiii
J'avais pas vu la deuxième partie haha
Sinon merciiii
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- Invité
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Re: Jay Masen
Dim 19 Nov 2017 - 18:54
Bienvenue parmi nous !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche
Si tu as des questions, n'hésites pas à contacter quelqu'un du staff
Bon courage pour la rédaction de ta fiche
Si tu as des questions, n'hésites pas à contacter quelqu'un du staff
- Invité
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