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Declan O'Reilley - Saisir L'instant Présent

Mer 29 Nov 2017 - 13:54


Declan O'Reilley
28 ans Américain Photographe Travelers

i'm the shadow in darkness


Expliquez ici le caractère actuel de votre personnage.

Je ne suis pas quelqu'un de spécial à proprement parler, je ne suis qu'un homme dans la grande ville de Seattle. Je reste humble dans toutes les circonstances, il m'arrive d'être fier de moi quand j'accomplis quelque chose, mais ce n'est pas pour ça que je suis superman. J'ai une qualité qui peut aussi être un défaut, c'est ma curiosité, à propos de tout. Ca peut être des choses insignifiantes comme ça peut être des détails plus importants pour ma survie. Je suis également un maniaque du rangement, toute chose à une place, un accident est si vite arrivé de nos jours qu'il ne vaut mieux pas se blesser en faisant n'importe quoi ou en trébuchant sur n'importe quoi. Quand j'ai un conflit avec quelqu'un même si je suis une personne très sociable, il m'arrive d'être borné, même trop parfois ce qui peut être un problème. Comme tout le monde, j'ai un côté feignant, mais le mien est bien plus développé que les autres et qu'est-ce qui va de paire avec la fainéantise ? La gourmandise. Enfin du moins c'est ce que ma mère ne cessait de me répéter à longueur de temps. Bien que je sois un homme qui aime protéger les gens, je ne suis pas un adepte de la violence, loin de là. La violence attire toujours plus de problèmes qu'autre chose, mais je sais être rancunier quand il le faut et c'est ça l'essentiel. Comme on le dit chez nous, si on te fait du tort, tu peux savoir pardonner, mais jamais tu ne peux oublier. Je suis très habile de mes mains, je bricole depuis que je suis jeune et je sais fabriquer des tas de trucs, en utilisant divers moyens que j'ai appris avec mes professeurs d'art, quand j'étais à la fac. Pour terminer, je suis un éternel optimiste, il n'y a jamais de problème sans solution.



and blood on my hands


Expliquez ici les caractéristiques physiques de votre personnage..

Je suis légèrement au-dessus de la moyenne des hommes niveau morphologie, pas de beaucoup évidemment, je ne fais qu'un mètre quatre-vingt pour soixante-quinze kilos mais je suis relativement sportif. Je garde toutefois un look on ne peut plus basique et je n'aime pas spécialement me démarquer des autres. Je suis légèrement musclé dû au fait que je fais pas mal de sport depuis que je suis jeune, j'ai énormément de tatouages, les yeux bleus et les cheveux châtains foncés.

Avant l'épidémie, j'avais plusieurs styles. Maintenant plus le temps de faire sa diva alors je m'habille uniquement en vêtement streetwear. Je porte des rangers, les seules chaussures valant la peine d'être portées en toute situation selon mon père. C'est pourquoi j'en porte. J'ai aussi un pantalon de survêtement et un haut près du corps avec un pull normal par dessus, sans capuche. Rien qui ne peut être saisi. Un bonnet, des gants, un demi masque en néoprène et des lunettes de ski. J'ai également un sac à dos qui réunit le peu d'affaires auquelles je tiens et je ne sors jamais sans cette batte de baseball que j'ai trouvée dans une maison. Dans mon sac, j'ai aussi un kit de premier secours avec de l'alcool à 90°c, deux bandages et des compresses, une lampe de poche, ainsi qu'une carte de Seattle et des environs et une cartouche de cigarettes avec deux briquets.

Je suis un sportif régulier. Pendant mes études, j'ai été Runningback jusqu'à ce que je me blesse en fin d'année, ce qui a mis un terme à ma carrière. Une fois rétabli, j'ai appris grâce à des amis à faire du parkour ou comme nous l'appelons plus communément l'art du déplacement en milieu urbain. Tout comme le football américain, il mélange l'agilité et la rapidité.

a storm is coming


Expliquez ici l'histoire de votre personnage avant l'épidémie.

Je suis né à Seattle et j'y ai toujours vécu. J'ai eu une enfance ordinaire dans une famille stable où j'étais enfant unique. Mon rêve lors de mes jeunes années, c'était de devenir joueur de football américain professionnel. En même temps, qui ne rêvait pas d'être joueur dans une grande équipe comme celle des Seattle Seahawks où ont évoluer Marshawn Lynch, Cam Chancellor, Pete Caroll et tant d'autres talents d'exception qui ont réussit à se hisser champions de la NFL ? Mais ça, c'est une autre histoire et nous y reviendrons plus tard.

J'ai étudié pendant mes années de collège et de lycée à O’Dea High School à Seattle. J'étais le genre de mec prometteur pour son avenir, tout était tracé dès mes années de collège. J'étais le meilleur Runningback de la NCAA et je me donnais toujours à fond dans mes entraînements pour le rester, car j'espérais devenir un grand champion et montrer à mon père que son éducation avait été la meilleure. J'avais une petite amie formidable et des amis en or, tout me réussissait et j'avais tout pour moi. Même si la photographie n'était qu'une passion à cette époque, j'aimais déjà prendre des photos soit de mes amis, soit de paysages, quitte à sortir de la ville pour prendre quelques clichés. Je n'étais pas un enfant à problèmes ou je n'essayais pas d'être ce que je n'étais pas. J'ai toujours été franc et honnête avec tout le monde que ça plaise ou non. J'avais un bon niveau scolaire pour éviter de me faire mettre de coté dans l'équipe de football américain. Ma mère s'appelait Catherine, elle était aide soignante dans un hôpital tandis que mon père s'appelait Conrad, il était un vétéran des Marines, respecté pour son devoir envers l'Amérique. Je voulais lui montrer par mon parcours à quel point il pouvait être fier de moi.

À l'âge de 16 ans, un de mes meilleurs amis Joshua a commencé à m'apprendre à faire du Parkour. Je trouve ça hallucinant de pouvoir se déplacer comme un chat dans une ville. Comme il me l'a toujours dit, ça peut être vraiment pratique dans des mouvements de panique ou autre, en plus du plaisir des sensations que ça procure. Mais c'est bien plus qu'une discipline, c'est quand même un sport à part comparé à d'autres plus classiques. Bien qu'il faille répéter les mouvements encore et encore pour les maîtriser, je me disais que j'aurai le temps de me perfectionner avec le temps. C'est un photographe sur internet qui m'a donné envie de commencer la photo et qui a développé cette passion chez moi. Pour moi, il n'y a rien de plus beau que de figer un souvenir pour l'éternité afin de la garder près de moi. C'est important pour moi. Les photos permettent de se souvenir du bonheur.

À l'âge de 21 ans, j'étais à ma dernière année de Master en Art. Une orientation qui fut longue et difficile, surtout que cette année allait mettre un terme à la carrière dont je rêvais dans le football américain, à cause de ma blessure. Alors que nous étions à six mois du diplôme, je me suis fait percuter par un jeune conducteur alcoolisé, ce qui a totalement ruiné mon genou gauche. Les médecins m'ont dit que jamais je ne pourrai devenir professionnel car mes performances allaient être réduites de moitié à cause de cet accident. Après mon mois passé à l'hôpital, j'ai continué à me focaliser sur mon diplôme. Une fois que je l'ai eu, j'ai attendu un an question de pouvoir mieux consolider ce genou avant de travailler comme photographe indépendant. Les débuts n'étaient pas simple du tout, mais avec de la persévérance, j'ai réussi à faire mon petit nid dans ce milieu.

À l'âge de 24 ans, j'ai pris mon propre appartement, laissant mes créations, qu'elles soient en terme de photographie ou de sculpture d'art moderne, être le centre de mes soucis pour gagner ma vie. J'utilisais tout type de matériaux et tout type d'objets pour pouvoir exercer cet art qui était le mien, et même si la majorité des gens n'étaient pas réceptifs à mes créations, le principal, c'était qu'elles me plaisent à moi et à personne d'autres. Certaines galeries d'art comme celle de Seattle ou de New-York ont exposé les photos que j'ai prises à travers de nombreux voyages, les sculptures ont eus moins de succès, mais j'espérais un jour pouvoir les exposer aux yeux de tous. J'étais régulièrement en contact avec mes parents et je leur rendais visite quand je le pouvais. Même en vivant à Seattle, et même si mon boulot me faisait déjà voyager entre Seattle et New-York, j'espérais pouvoir partir à l'étranger. C'était à cette même époque que j'avais commencé à me faire tatouer, et je n'ai jamais su m'arrêter après ça. Il faut dire que j'aime les tatouages au moins autant que la photo.

À l'âge de 26 ans, je commençais à me faire un nom avec mes photos de guerres ou de paysages. J'ai étais pendant de très courtes durées en Irak, au Brésil, Au Viêt-Nam et au Laos. Des pays que je ne pourrais jamais oubliés, j'y ai fais des rencontres formidable. Et c'est aussi cette année que Meryl c'est installé avec moi.


on the highway to hell


Expliquez ici l'histoire de votre personnage depuis l'épidémie.
Septembre 2015
J'ai une grande exposition aujourd'hui même si ce n'est pas la première exposition que je fais, j'ai toujours une boule au ventre et je ne me sens pas très bien à l'idée de recevoir tous les critiques de la ville qui m'attendent au tournant. Je dois faire attention à tout ce qui se passe aujourd'hui, alors que je suis dans la salle d'exposition. Je me suis levé tôt pour pouvoir tout chapeauter d'un œil critique sur la lumière et le placement de chacun de mes clichés. Je suis habillé de façon classe dans un costard trois pièces pour que je sois un minimum présentable, il faut l'être un minimum pour ne pas se faire incendier, puis je n'allais pas me mettre en survêtement pour une telle occasion. Célèbre, mais pas tant que ça, alors que l'ouverture à lieu, je débats, parle de chaque photo que j'ai faite sur les zones de guerre et celle qui revient le plus souvent, c'est la photo d'une petite fille Syrienne avec les cheveux noirs et les yeux azurs qui dénotent avec les décombres en arrière-plan. Je pense que jamais je n'oublierai cette petite fille qui a hanté mes nuits, suite à cette photo nous l'avons emmené dans un campement de la croix rouge.

Jour 1
J'apprends le décès de mon père d'une crise cardiaque, ce qui me dévaste, je ne sais pas quoi faire, ni comment réagir, je reste isolé chez moi les volets fermés et je me surprends pour la première fois à fumer des cigarettes, en larmes, avec un verre de whisky. Je n'ai pas eu la chance de venir le voir il y a une semaine pour aller lui souhaiter un bon anniversaire, nous devions le fêter dans deux jours. Le soir de cette journée qui était catastrophique pour moi avait aussi était marqué quand j'ai rallumé mon téléphone et que j'ai vu les nombreux appels manqués de ma mère. Pour la rassurer, je lui envoie un message pour lui dire que je ne me suis pas senti bien de la journée et que je me suis endormi.

Jour 2
La journée fut bien plus difficile car marquée par un mal de tête juste ignoble. Je me suis rendu chez ma mère pour la soutenir, elle est restée contre moi à pleurer et je lui ai dit que je contacterai les anciens camarades de la Marine de mon père pour qu'ils puissent assister à son enterrement. Ma mère est quelqu'un de fragile et je décide de rester quelques jours avec elle jusqu'au jour de l'enterrement, car je sais qu'elle a besoin de moi. Je repasse chez moi juste pour récupérer quelques affaires et pendant que je suis sur la route, j'entends que la radio parle d'incidents la veille concernant des cas de violences. Aujourd'hui un nouveau cas avait été signalé dans un lycée. Un jeune aurait agressé le personnel de l'infirmerie alors qu'il y avait été emmené pour une raison de santé. Il fut apparemment maîtrisé par les surveillants.

Jour 3
J'avais passé la journée à nettoyer la maison et j'ai aider ma mère pour faire le repas, même si elle n'avait pas faim, ce que je pouvais comprendre. Je me disais que je devais réussir à la remotiver même si c'était plus difficile qu'autre chose. Mais malgré tous mes mots, finit par craquer tous les deux, à pleurer l'un contre l'autre et à se raconter des souvenirs merveilleux de quand mon père était encore là. J'en profitais pour lui dire que j'avais rencontré quelqu'un il y a un mois et que j'espérais que ce serait du sérieux avec elle. Nous avions dévié sur ce sujet pour lui faire changer les idées jusqu'à ce qu'elle s'endorme sur le canapé du salon.

Jour 4
Une journée assez étrange, ma mère avait un peu récupéré, tout comme moi, même si c'était toujours douloureux. La journée fut marquée par un événement que je n'attendais pas, canular ou histoire vrai, je ne pouvais pas le dire, mais sur internet des informations auraient était révélée comme quoi les corps qui avaient été emmenés dans un hôpital se seraient relevés. Au même moment, des informations à la télé disaient des choses totalement différentes, je ne comprenais pas du tout ce qui se passait. Je finissais par éteindre la télévision et mon téléphone pour éviter que ce genre de chose fasse peur à ma mère.

Jour 5
Alors que je partais pour l'enterrement de mon père, mes meilleurs amis Marc et Joshua étaient venus me rejoindre ainsi que toute ma famille des deux cotés de mes parents. C'était un moment douloureux pour tout le monde et Meryl, la fille que je fréquentais depuis un mois, était elle aussi présente pour me soutenir dans ce moment difficile. J'étais heureux d'avoir réussi à faire venir les anciens camarades de mon père, ça me tenait beaucoup à cœur. C'est en sortant de l'enterrement et en allumant la radio dans ma voiture que j'entendis qu'un virus avait touché Seattle. Il était 17 heures, par réflexe, et après avoir raccompagnée Meryl chez elle, je me rendais dans un supermarché pour prendre de la nourriture non-périssable et un stock d'eau assez conséquent juste au cas où. J'étais prévoyant, on ne savait pas si le gouvernement allait nous imposer un couvre-feu ou quoi que ce soit dans les prochains jours. Une fois rentré, je prenais le temps de tout ranger, j'en profitais pour dire à ma mère d'aller faire des courses rapidement avant de rentrer. J'avais appris par mon père qu'il était toujours nécessaire de faire un stock de nourriture non périssable et d'eau en cas de pandémie. Merci papa pour tes conseils.

Jour 6 à 10
Des militaires étaient sur les zones les plus dangereuses, c'était l'occasion. Je me saisissais de mon appareil photo pour me rendre sur les lieux et pour prendre quelques photos. Je mettais en même temps mes écouteurs pour écouter les informations. Si j'arrivais à saisir de tels moments, je pourrais enfin me faire un nom dans le monde de la photographie et ça me changerait des clichés que j'avais pu prendre des modèles photos de ce matin. Sur la route, je prenais le temps de prévenir mon agence que je ne prendrais pas de modèle aujourd'hui pour des raisons personnelles. Au même moment, j'entendais que des violences policières avaient été faites contre des innocents, des informations qui étaient relayés vraisemblablement par des émeutiers. Après des difficultés à me déplacer dans les ralentissements sur la route, j'avais enfin pu prendre quelques clichés de soldats postés à certains endroits avant de rentrer chez moi. Ces quatre jours commençaient à m'inquiéter un peu et j'appellais ma mère pour pouvoir prendre des nouvelles. Elle avait pris un billet pour partir au Canada le 17. Pour ma part, j'essayerai de la rejoindre à partir du 19 octobre.

Jour 11 à 16
Ces jours-là, je pensais pouvoir partir de Seattle comme ma mère l'avait fait en avion, mais en arrivant j'apprenais que la loi martiale était déclarée. La boule au ventre, je tentait de rester optimiste à me dire que tout allait s'arranger et que j'allais pouvoir rejoindre ma mère au Canada. Mais alors que je pensais pouvoir rentrer chez moi, je fus dans les premiers à être envoyé dans des camps militaires. Je m’apercevais d'ailleurs que je n'étais pas le seul à être reconnu, il y avait cette jeune femme qui avait fait ce parfum qui cartonnait aux Etats-Unis, Olavia Antondottir mais dont je ne connaissais que le surnom, Liv. Voilà l'Islandaise ! Je décidais de me joindre à elle pour pouvoir la rassurer, la décontracter ou tout simplement lui tenir compagnie vu que la plupart des autres personnes étaient en famille ou entre amis. Alors je décidais de discuter avec elle, mais les prochains jours allaient être plus compliqués que ce que je pouvais imaginer.

Jour 17 à 19
CenturyLink Field, hasard du destin que je sois guidé dans ce camp militaire ? Bordel de merde, le destin était bien cruel quand même, pile dans le stade où je rêvais de jouer. Il fallait que la seule fois où je m'y trouvais en dehors d'un match en tant que supporter, ce soit comme réfugié. Et alors que j'essayais de prévenir ma mère que je ne pourrais pas la rejoindre, mon téléphone n'eut plus de batteries. Je ne savais pas ce que j'allais pouvoir faire pour être franc, je n'avais pas envie qu'elle se fasse un sang d'encre à imaginer tout et n'importe quoi. Vu le chaos ambiant que j'arrivais à avoir via des informations de personnes qui étaient présents, et cette boucle d'informations qui tournait sans cesse comme ces disques rayés qui vous repassent la même chanson tout le temps, je sentais que j'allais devenir fou. Je voulais juste quitter cet endroit et retrouver ma famille. J'avais réussi à retrouver la jeune femme avec qui j'avais discuté, c'était déjà ça. J'étais habillé d'un pantalon de survêtement noir, d'un pull noir et à mes pieds des rangers, bien pratiques pour ne pas avoir froid, merci papa pour le conseil de toujours avoir une paire de rangers. Elles sont pratiques pour toutes les circonstances. J'avais mon sac à dos avec un bonnet et des gants, car il fallait bien avouer que le mois de novembre à Seattle n'était pas toujours le meilleur, surtout avec le temps qui changeait constamment.

Décembre 2015
J'avais perdu la notion du temps dans ce foutu camp. Les jours se ressemblaient et se suivaient dans une similarité qui me faisait froid dans le dos. Combien de temps allions nous rester ici bordel ?! Apparemment, il n'y avait plus de moyens de communication de ce que j'avais pu entendre par ici et par là. Je gardais toujours mon sac à dos sur moi, mon bonnet et mes gants, dommage que je n'avais pas pris d'écharpe pour me protéger de ce froid qui me mordait en pleins visage. Quelques semaines qu'on nous disait, tu parles, on se retrouvait dans cet endroit que je détestais maintenant et que pourtant, j'adorais tellement à une certaine époque. Mais bon, je n'avais pas à me plaindre, je n'étais pas dans les pires situations de vie, si ça se trouvait d'autres personnes n'avaient pas été prises en charge par les militaires.

10 Janvier 2016
Je vous ai déjà dit que j'avais beaucoup de chance ? Et bien la chance ce jour-là quitté tout ceux qui étaient au CenturyLink Field. Une brèche? Une personne porteuse du virus ? Non, la brèche était la situation la plus logique. Vent de panique et de morts, ni une ni deux en essayant de rester calme malgré la peur qui me prenais au corps, je cherchais du regard rapidement ce qui pourrait être utile. J'attrapais une lampe torche, une carte et un kit de premier secours, je mettais tout dans mon sac à la va-vite et je fuyais sans demander mon reste. Aller Declan, toutes ces années d'entraînement allaient te servir aujourd'hui, au moins un point positif. Je savais comment sortir de cette ville. Après cinq cent ou six cent mètres de courses en direction de la route 90 qui menait vers la 405, je prendrai en direction de Bellevue puis direction le Nord-est vers Duvall, et si j'y arrivais, dans plusieurs jours ou dans une semaine, j'irai vers Monroe au Nord. Mais pour le moment, je gardais la lampe torche à la main. Après vingt minutes de courses, je me rendais seulement compte que je n'avais pas emmené Liv. Je me mordis les lèvres en me disant que c'était dommage, mais que bon, je n'avais pas l'esprit à ça. Ma vie avant tout, tout le monde agirait comme ça.

Année 2016
Le chaos. Comment vous voulez que je vous résume la situation ? Je m'étais infiltré dans des maisons pour trouver des affaires, question de ne pas attraper froid pendant les deux premiers mois, tout en restant aussi agile que possible. Entre les rôdeurs et tout ce qui passait un peu partout, avec la violence entre les gens, les groupes qui se forment et qui se font décimer, j'étais resté seul pendant un moment, pour une simple raison. Une seule raison à ce choix, être moins entendu et du coup détectable, que ce soit par des vivants ou par des infectés comme j'aime à les appeler. Je restais toujours en mouvement, jamais plus d'une nuit dans la même maison, je regardais et marquais sur ma carte les endroits que j'avais déjà visité ou ceux qui avaient déjà été pillés autour de Seattle. Le meilleur moyen de savoir où chercher, c'était de pouvoir marquer ce que l'on avait déjà visité. L'organisation que j'avais était peut-être un toc, mais c'est quelque chose qui me rassurait. Évidemment, je n'avais pas eu la belle vie, entre les fuites pour ne pas me faire mordre ou les détraqués en liberté qui savaient maintenant qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, j'étais loin d'être en sécurité. Je n'aimais pas la violence, mais si votre vie était vraiment en danger, que feriez vous ? J'ai trouvé une batte de baseball dans une maison ravagée, où les habitants s'étaient fait dévorer par des rôdeurs. Je me suis dis qu'ils n'en auraient plus besoin après tout... Alors je l'ai prise. C'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai affronté mes premiers rôdeurs.

Fin janvier, je me suis arrêter à Bellevue. J'étais tombé sur un homme, la quarantaine, alors que l'hiver était bien là. Il fut aussi surpris que moi quand il rentra dans la maison où j'étais caché. Heureusement pour moi ce n'étais pas un malade ou un dégénéré. Nous avions établi un contrat, nous allions fouiller des zones en se séparant et en restant les plus discrets possible pour amasser le plus de nourriture possible et se faire de bonnes réserves. C'était un ancien Marines, apparemment le destin depuis cette épidémie avait un humour que je ne comprenais pas du tout, ou alors dieu s'était décidé à devenir comique. Nous discutions de tout et de rien, les seuls feux que nous faisions, c'était les soirs et on avait occulté les fenêtres avec des bombes de peinture noire, question qu'aucune lumière extérieure provenant du rez-de-chaussée n'aille vers l'extérieur. Un moyen comme un autre pour éviter de se faire surprendre par des vivants, ou des morts.

Les mois passèrent et nous changions de secteur ou de ville de temps en temps. Le groupe se faisait de plus en plus important avec des solitaires qui avaient peur de tomber sur de mauvaises personnes. Mais vu l'ambiance qu'on dégageait, c'était ce genre de situation qui détendait les personnes. Une ancienne danseuse classique, un garagiste et une infirmière à domicile nous avaient rejoint. Miracle, l'infirmière qui ne fumait pas mais qui avait trouvé et gardé une cartouche de cigarettes me la donna. Vu que j'étais le seul fumeur ici, je savais que ça allait me durer pas mal de temps vu que je ne fumais pas beaucoup, et c'était fortement agréable. Mais nous avions pris une habitude, pas plus de deux personnes par pièce pour éviter les nuisances sonores surtout dans un espace clos. Ce que nous avions établis, c'était que de chaque côté au premier étage, une personne, chaque soir, regardait ce qui se passait dehors avant de dormir. Ce qui était bien, c'était que le garagiste et le marines avaient une paire de jumelles nocturne chacun, ce qui nous permettait d'avoir au moins une vision de chaque angle des maisons pour pouvoir dormir "confortablement". Chaque fois nous faisions le même rituel dans notre abri de fortune pour la nuit.

La fin de l'année 2016 était marquée par un fort hiver et heureusement pour nous, nous avions assez de réserves et de maisons à visiter non loin de là. Nous avions planifié de visiter un quartier adjacent à celui-ci, ce qui nous fît nous séparer en deux groupes dans la petite ville de Duvall. Le Marines, la danseuse et l'infirmière dans le premier groupe et moi ainsi que le garagiste dans le second. Tout se passait bien pour le moment mais le garagiste, pour une raison que j'ignore, s'était séparé de moi. Peut être que j'avais fait des erreurs après tout, mais les faits étaient là, je l'avais perdu de vue et je ne pouvais pas crier car on ne sait jamais qui ou quoi pouvait se trouver ici. Après une heure de recherche en toute discrétion, j'entendis des bruits de moteur. Une idée me fit frissonner tout du long de mon échine. Un autre groupe. Alors que je prenais les jumelles que le Marines m'avait confiées, trois tirent se firent entendre. Dans les lunettes de mes jumelles, le marines, l'infirmière et la danseuse se faisaient froidement abattre par un homme massif. Je regardais à côté de lui et remarquait le fameux garagiste qui avait disparu. Il fallait que je parte et maintenant. Je sortis par l'arrière de la maison et je décidais de partir rejoindre notre planque pour prendre le plus de nourriture et d'eau possible avant d'aller chercher une maison plus loin, un peu plus isolée. Je n'avais pas d'armes à feu, rien pour me défendre qui soit aussi utile qu'un fusil pour faire face à ça. Je me posais dans cette maison froide, je montais dans les étages pour aller chercher des draps, j'installais un matelas dans une des chambres et je faisais de la place le plus discrètement possible. Je glissais une armoire sur la porte d'entrée pour vraiment bloquer l'accès le plus possible en cas d'une possible invasion par des survivants comme moi. Cet hiver, je ne laisserai personne me piller, voir me tuer.

Année 2017
Fin Janvier, ça faisait un mois que j'étais avec une femme au doux nom de Guinevere, nous avions une amitié assez ambiguë. Alors que je partais de nuit pour aller fouiller une maison à une rue de là que j'avais repéré en pleine journée, je fus pris à part par des rôdeurs, j'en ai tué quelques-uns avant de fuir car d'autres venaient et je me devais de les semés. J'ai passé une demi-journée à esquiver les rôdeurs que j'avais à ma suite, ou sur ceux que j'ai rencontrés lors de mon chemin de retour. À mon arrivée, elle n'était plus là, elle a dû penser que j'étais mort ou tout simplement partis.

En Juin de cette année, j'ai fait une rencontre que je n'espérais pas faire. J'ai croisé un rôdeur, mais pas n'importe lequel, celui de mon meilleur ami Josha. Celui qui m'a apprit à faire du parkour, j'ai fondus en larmes face à lui. Une fenêtre nous séparer alors que j'étais à Alki Point, c'était là où nous avions fait nos débuts dans le Parkour. J'ai étais faible... Je n'ai pas pu me résoudre à le tuer, c'était mon meilleur ami, je lui dois tout. Alors je l'ai laissé là et je suis parti ailleurs, loin de lui en priant pour ne jamais avoir à tomber sur lui à nouveau.

Début Aout, alors que je venais à peine d'ouvrir mes yeux suite à une longue nuit de sommeil. Mais malheureusement, je fus surpris par un jeune homme, je dirais le début de la vingtaine. Il était arrivé ici et me braquer de son fusil, j'ai tendu mes mains devant moi en lui demandant de me laisser la vie sauve. Il baissa son fusil et me fit signe de me taire avant de sortir de la maison et de signaler qu'il n'y a rien dans la maison. Je soupire de soulagement, je partirais, mais j'attends que le fameux groupe parte de Sunset Hill.

Une année dur et vraiment pénible. Rejoindre un groupe n'était pas pour moi, pas pour le moment et pas après ce que j'avais vu. Ils massacrent, pillent et tuent sans vergogne, je ne suis pas prêt à rejoindre toute une communauté. Mais je pouvais me débrouiller, je le sais, si j'avais survécu à l'hiver, je pouvais bien survivre à tout ce qui se passait autour de moi. Dans l'ombre, je me faisais parfois passer pour un mort en étant allongé sur le sol. Je nettoyais une pièce de ses rôdeurs et si des gens vérifiaient s'il y avait des survivants, je faisais le mort. Je me faisais discret, tel un écureuil en recherche de nourriture. Le peu de nourriture que je pouvais trouver et qui appartenaient déjà à quelqu'un, je le prenais. J'en avais besoin aussi. Dans une civilisation comme celle que nous avions avant tout ça, ça aurait été qualifié de vol, mais j'en avais besoin pour survivre. Peut-être que ça me pourchassera toute ma vie, mais je ne vois pas d'autres solutions. Le Parkour m'est utile pour fuir quand je me fais repérer par plusieurs rôdeurs ou par des survivants, tant qu'ils ne sont pas munis d'armes à feu. Je fais de mon mieux pour pouvoir rester discret, loin des conflits entre les vivants qui pourraient, pour les gens saints d'esprit, s'unir pour survivre, et ceux qui répandent le chaos. Mais peut-être que la sélection naturelle fera son travail. Quand je repasse à Seattle, devant la galerie d'art, je peux encore voir mes photographies pour la plupart totalement ravagées. Je me dis que j'aurais dû profiter plus de la vie et de l'argent que j'avais pour voyager encore plus. Mais qui sait, peut-être que je trouverai un endroit tranquille où vivre, loin des rôdeurs et des psychopathes.




time to meet the devil

• pseudo › Zelos
• âge › 26 ans

• comment avez-vous découvert le forum ? › Via Olavia
• et vous le trouvez comment ? › Complet et sympa !
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• personnage › Personnage Inventé

• code du règlement › Ok.Morgan.
• crédit › Tumblr
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Declan O'Reilley - Saisir L'instant Présent

Mer 29 Nov 2017 - 14:02



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue Declan ! Bonne courage pour la fin de ta fiche (si elle n'est pas déjà terminée :MisterGreen: )
Si tu as des questions, n'hésite pas à nous envoyer un MP Smile
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Re: Declan O'Reilley - Saisir L'instant Présent

Mer 29 Nov 2017 - 14:05

Et bien Olavia ramène déjà des copains ?! Razz

Sois le bienvenu chez nuit et bonne suite d'écriture de fiche si, comme l'a souligné Hernando, elle n'est pas déjà terminée^^
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Re: Declan O'Reilley - Saisir L'instant Présent

Mer 29 Nov 2017 - 14:15

Bienvenue parmi nous !!
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Re: Declan O'Reilley - Saisir L'instant Présent

Mer 29 Nov 2017 - 14:27

Bienvenuuuue !





So high
ANAPHORE
Casey Maverick-Summer
Casey Maverick-Summer
The Rogues
Administratrice
Casier judiciaire
Feuille de personnage

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Re: Declan O'Reilley - Saisir L'instant Présent

Mer 29 Nov 2017 - 14:40

Bienvenue parmis nous, j'aime beaucoup ton vava, je le connaissais pas, mais sa bouille est vraiment cool!
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Re: Declan O'Reilley - Saisir L'instant Présent

Mer 29 Nov 2017 - 14:41

April E. Hamilton a écrit:Et bien Olavia ramène déjà des copains ?! Razz
Encore des copains même comme il y a déjà Adam :MisterGreen:
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Re: Declan O'Reilley - Saisir L'instant Présent

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