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Re: Opération 1 : We're all on the same boat
Lun 19 Mar - 12:49
Selene comptait quasiment vingt rôdeurs encore « vivants ». Dix-neuf, pour être exacte. De quoi définitivement la convaincre de ne pas s’aventurer au milieu de ce charnier sans avoir fait le ménage. Tous les autres semblaient d’accord avec elle, autant Duncan qui ronchonnait que Juliet qui était ailleurs. Avisant les amarres qui tenaient encore le pavillon désaffecté à quai, la musicienne grimaça mais dut se rendre à l’évidence : elle n’avait pas de meilleure idée. Après un hochement de tête pour confirmer au magasinier qu’ils feraient comme ça, elle tira à son tour son glock de son holster, ôta la sécurité et enclencha mécaniquement une balle dans le canon.
-On y va. Prenez votre temps, ils ne se déplacent pas. Alors une balle pour une tête.
Ils devaient être précis, car les munitions n’étaient pas illimitées et outre le bruit, la jeune femme savait que perdre une vingtaine de cartouche juste pour quelques mordeurs épinglés au sol, c’était du gâchis. Encore heureux qu’ils étaient quatre et qu’elle avait de quoi se refaire au moins un chargeur plein. Bras tendus, les jambes légèrement écartées, son regard bleu aligné à son arme, Selene prit une inspiration et…
Chaque tir était légèrement espacé du suivant, pour lui laissant le temps de viser, de respirer, d’être certaine de ne pas rater. Cinq balles, cinq cadavres. Ils cessaient un à un de bouger, comme des marionnettes dont on coupait brusquement les fils. Les autres n’étaient pas en reste et bien vite, ils eurent fait éclaté dans une gerbe de sang la cervelle du dernier des voraces encore mobile. Les oreilles encore vibrantes du son des détonations, la pianiste s’approcha de sa protégée pour lui demander :
-Est-ce que ça va ?
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Ils devaient être précis, car les munitions n’étaient pas illimitées et outre le bruit, la jeune femme savait que perdre une vingtaine de cartouche juste pour quelques mordeurs épinglés au sol, c’était du gâchis. Encore heureux qu’ils étaient quatre et qu’elle avait de quoi se refaire au moins un chargeur plein. Bras tendus, les jambes légèrement écartées, son regard bleu aligné à son arme, Selene prit une inspiration et…
BLAM… BLAM… BLAM… BLAM… BLAM…
Chaque tir était légèrement espacé du suivant, pour lui laissant le temps de viser, de respirer, d’être certaine de ne pas rater. Cinq balles, cinq cadavres. Ils cessaient un à un de bouger, comme des marionnettes dont on coupait brusquement les fils. Les autres n’étaient pas en reste et bien vite, ils eurent fait éclaté dans une gerbe de sang la cervelle du dernier des voraces encore mobile. Les oreilles encore vibrantes du son des détonations, la pianiste s’approcha de sa protégée pour lui demander :
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Re: Opération 1 : We're all on the same boat
Lun 19 Mar - 18:48
Pressés par le temps, la mort aux trousses, vous vous engagez désormais dans cette mélasse malodorante et extrêmement glissante...
____________________________
• Ne vous leurrez pas, traverser cette flaque aux horreurs ne sera guère de tout repos. Amorçant vos premiers pas sur ce tapis de viscères cramoisies, lancez un
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-
-
• /!\ Si vous avez obtenu
- si
- si
• La traversée pénible terminée, il sera temps de vous attaquer aux amarres du navire, le MJ reviendra vers vous une fois le pont atteint.
• Ce tour prendra fin le
• Vos posts doivent faire minimum
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Re: Opération 1 : We're all on the same boat
Lun 19 Mar - 23:48
Après avoir positionné sa hache, correctement, sur son dos, grâce à sa bandoulière, le magasinier se prépara à participer à l'élimination des morts piégés dans le bitume. Et c'est avec précision, qu'il s'employa à tuer, définitivement, une grande partie de ces choses, sans gaspiller de munition supplémentaire. Quoiqu'il en soit, cette fusillade se déroula bien. Oui, qui plus est, elle fut même assez rapide. Rapide mais, malheureusement, bruyante. Trop même car les premiers râles des dépouilles environnantes ne tardèrent pas à résonner aux oreilles des quatre explorateurs.
- « Il ne faut pas perdre de temps ! Il faut avancer ! » Déclara, spontanément, le musicien. - « Je passe devant ! » Continua t'il pour encourager les autres à faire de même. Le viking commença donc à faire le premier pas dans ce résidu visqueux collant et malodorant. A première vue, la progression aurait dû être facile et rapide. Mais en fait, c'était tout le contraire. Oui, et maintenant que Duncan s'embourbait, à son tour, tout en glissant, de temps à autre, dans cette marre de cadavre, de tripes et de goudron, il comprenait mieux pourquoi ces créatures n'arrivaient pas à y en sortir.
C'est donc en voulant prévenir ses amies du danger qu'elles risquaient, qu'il se déconcentra et glissa, malencontreusement, sur un morceau d'os dissimulé sous cet amoncellement de corps en putréfaction. La chute fut rapide. Tellement rapide que le barbu ne prononça aucun mot avant d'avoir touché lourdement le sol. Ce n'est qu'une fois à terre et au beau au milieu de cette horrible marre de boyaux qu'il s'écria haut et fort : - « Putain de merde ! » Duncan souhaita, alors, prévenir ses camarades que tout allait bien mais, il était présomptueux car l'odeur était, véritablement, bien plus répugnante qu'elle le paraissait, une fois le nez dedans. Et, c'est bien malgré lui, qu'il dû se résoudre à vider le contenu de son estomac.
Quand se fut chose faite, il leva, ensuite, la main droite pour faire signe à ses acolytes que tout allait bien. Et puis, il se releva, péniblement. Ce n'est qu'une fois debout, qu'il constata que l'odeur nauséabonde serait, dorénavant, collée à ses vêtements jusqu'à ce qu'ils se sortent de ce trou à rats. Il ne restait plus qu'à espérer que ses amies ne se vautrent pas, lamentablement, comme lui dans cette horrible et répugnante marre de tripes ? Sinon, elles pueraient la mort à plein nez, tout comme lui.
- « Il ne faut pas perdre de temps ! Il faut avancer ! » Déclara, spontanément, le musicien. - « Je passe devant ! » Continua t'il pour encourager les autres à faire de même. Le viking commença donc à faire le premier pas dans ce résidu visqueux collant et malodorant. A première vue, la progression aurait dû être facile et rapide. Mais en fait, c'était tout le contraire. Oui, et maintenant que Duncan s'embourbait, à son tour, tout en glissant, de temps à autre, dans cette marre de cadavre, de tripes et de goudron, il comprenait mieux pourquoi ces créatures n'arrivaient pas à y en sortir.
C'est donc en voulant prévenir ses amies du danger qu'elles risquaient, qu'il se déconcentra et glissa, malencontreusement, sur un morceau d'os dissimulé sous cet amoncellement de corps en putréfaction. La chute fut rapide. Tellement rapide que le barbu ne prononça aucun mot avant d'avoir touché lourdement le sol. Ce n'est qu'une fois à terre et au beau au milieu de cette horrible marre de boyaux qu'il s'écria haut et fort : - « Putain de merde ! » Duncan souhaita, alors, prévenir ses camarades que tout allait bien mais, il était présomptueux car l'odeur était, véritablement, bien plus répugnante qu'elle le paraissait, une fois le nez dedans. Et, c'est bien malgré lui, qu'il dû se résoudre à vider le contenu de son estomac.
Quand se fut chose faite, il leva, ensuite, la main droite pour faire signe à ses acolytes que tout allait bien. Et puis, il se releva, péniblement. Ce n'est qu'une fois debout, qu'il constata que l'odeur nauséabonde serait, dorénavant, collée à ses vêtements jusqu'à ce qu'ils se sortent de ce trou à rats. Il ne restait plus qu'à espérer que ses amies ne se vautrent pas, lamentablement, comme lui dans cette horrible et répugnante marre de tripes ? Sinon, elles pueraient la mort à plein nez, tout comme lui.
Blood for blood
- Duncan Donhadams
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Re: Opération 1 : We're all on the same boat
Mar 20 Mar - 1:03
Plusieurs balles furent tirées par les trois personnes armées, sans se précipiter afin d'en gâcher le moins possible. Si quelques unes des dépouilles avaient arrêté de bouger, il ne fallait néanmoins pas qu'ils perdent plus de temps ici, parce que d'autres arriveraient, ce n'était plus qu'une question de temps. Ils ne le voulaient pas vraiment, mais tous les quatre allaient devoir désormais traverser ce fleuve de la mort, si ils voulaient accéder à ce qui était leur but dés le départ. Et encore, ce n'était que le début, la jeune femme espérait sincèrement qu'ils auraient un peu de chance en inspectant ce vieux bâteau rouillé. Duncan s'était proposé pour passer en premier et commença donc à traverser, suivi par Sarah, et juste derrière Selene et Juliet, qui n'étaient guère plus à l'aise que l'actrice... Qui le serait ?
Les premiers pas se firent avec aisance, piétinant les corps collés au bitume, bien que l'odeur était atroce, et les problèmes arrivèrent très vite quand le premier à s'être lancé perdit l'équilibre et chuta lourdement " Non, Duncan ! " bien qu'inquiète, elle ne pouvait toutefois arrêter sa traversée, de risque de gêner ses coéquipières et dut se résoudre à avancer, en essayant de rester stable, sa main lui couvrant le nez, qu'elle se pinçait pour ne plus sentir la mort qui les entourait.
Ce n'est qu'après quelques secondes, qu'elle fut rassurée de voir son compagnon, sain et sauf, et sur ses pieds, bien qu'il avait rendu le contenu de son estomac. " Fais attention ! " elle-même avait d'ailleurs manqué de tomber à son tour, mais eut plus de chance que Selene qui avait glissé mais qui s'était stabilisé de justesse. L'actrice réussit toutefois à atteindre l'autre côté sans encombres, désormais prête à aider les autres pour qu'ils puissent en faire autant.
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Re: Opération 1 : We're all on the same boat
Mar 20 Mar - 19:45
Une ébauche de moue désolée s’esquissa sur les traits ivoirins de Selene. Leur doyen avait raison : ils n’avaient pas de temps à perdre, ils devaient bouger. Des râles se faisaient entendre, des rôdeurs tirés de leur stase par les déflagrations, mais une fois à bord, ils auraient l’occasion de se faire oublier et de trouver un moyen de repartir. La jeune femme l’espérait en tout cas. Restant à proximité de Juliet pour la soutenir en cas de besoin, la pianiste emboîta le pas à Sarah, qui elle-même suivait Duncan.
Il n’y avait pas de mots pour décrire à quel point c’était écœurant. Les semelles de ses rangers produisaient un bruit spongieux significatif, chaque fois qu’elles se posaient au milieu des mares de tripes gorgées d’eau de pluie. La musicienne avait beau essayer de repérer les endroits les plus praticables, ça ne changeait pas grande chose et d’ailleurs, le viking chuta le premier. Une large éclaboussure rougeâtre l’auréola dans les airs et il ne put visiblement faire autrement que rendre son déjeuner.
Quelques pas après, Selene n’eut pas plus de chance : glissant sur un os – littéralement – elle manqua de tomber et se rattrapa, honte à elle, à Juliet. Sauf que si elle tenait encore sur ses jambes, elle avait sur l'instant pris une grande inspiration surprise qui avait fait monter jusqu’à son cerveau l’odeur nauséabonde du charnier. Tout juste le temps de se pencher sur le côté qu’elle crachait ses remontés acides sur un cadavre inanimé et défiguré. Putain… au moins, elle se félicitait d’avoir abattu avant ceux qui étaient encore mobiles. C’était le genre d’inconvénient qui aurait pu leur compter la vie.
-Merde, merde, merde… , souffla la jeune maman en se délestant d’un énième jet de salive mélangée à la bile.
Respirer par la bouche. Il ne fallait pas oublier. Ce truc était infect. De l’autre côté de ce champ de boyaux, leurs pas laissaient des empreintes rouges lentement balayées par l’averse. Elle était plus pâle qu’à l’accoutumée et pourtant, ses prunelles avaient déjà emprisonné de sacrées horreurs. S’approchant des amarres, non sans se racler la gorge pour se débarrasser d'un désagréable arrière-goût, Selene tira dessus, pour déjà s’assurer qu’elles étaient bien attachées.
Il n’y avait pas de mots pour décrire à quel point c’était écœurant. Les semelles de ses rangers produisaient un bruit spongieux significatif, chaque fois qu’elles se posaient au milieu des mares de tripes gorgées d’eau de pluie. La musicienne avait beau essayer de repérer les endroits les plus praticables, ça ne changeait pas grande chose et d’ailleurs, le viking chuta le premier. Une large éclaboussure rougeâtre l’auréola dans les airs et il ne put visiblement faire autrement que rendre son déjeuner.
Quelques pas après, Selene n’eut pas plus de chance : glissant sur un os – littéralement – elle manqua de tomber et se rattrapa, honte à elle, à Juliet. Sauf que si elle tenait encore sur ses jambes, elle avait sur l'instant pris une grande inspiration surprise qui avait fait monter jusqu’à son cerveau l’odeur nauséabonde du charnier. Tout juste le temps de se pencher sur le côté qu’elle crachait ses remontés acides sur un cadavre inanimé et défiguré. Putain… au moins, elle se félicitait d’avoir abattu avant ceux qui étaient encore mobiles. C’était le genre d’inconvénient qui aurait pu leur compter la vie.
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Respirer par la bouche. Il ne fallait pas oublier. Ce truc était infect. De l’autre côté de ce champ de boyaux, leurs pas laissaient des empreintes rouges lentement balayées par l’averse. Elle était plus pâle qu’à l’accoutumée et pourtant, ses prunelles avaient déjà emprisonné de sacrées horreurs. S’approchant des amarres, non sans se racler la gorge pour se débarrasser d'un désagréable arrière-goût, Selene tira dessus, pour déjà s’assurer qu’elles étaient bien attachées.
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Re: Opération 1 : We're all on the same boat
Jeu 22 Mar - 22:44
L’étendue visqueuse lui donnait envie de se recroqueviller au plus profond d’elle même. Dans un endroit où personne ne pourrait la trouver. Elle entoura instinctivement ses bras autour de son buste, comme pour protéger son enveloppe charnelle de l’immonde chaos. Chacun s'était engagé plus au moins brillamment sur le chemin dangereux, le tour de Juliet arriva. Elle était restée près de Selene, certaine que rien de grave ne pourrait lui arriver auprès de la pianiste. Toutefois, cette dernière se rattrapa à elle en perdant l’équilibre. La poigne de leur leader, s’accrochant subitement à son épaule, déstabilisa l'étudiante. Elle tendit les bras dans une tentation vaine de restaurer son équilibre perdu. Brassant inutilement l’air quelques secondes alors que la bataille était déjà perdue. Sa rencontre avec le sol aurait probablement suffit à réveiller son estomac mécontent. La blonde essaya de se convaincre avec force que cette odeur de putréfaction se rapprochait de celle de l’humus. Elle tenta de se projeter dans une autre dimension sans succès.
Quelques gouttes mouchetèrent son visage pâle, elle se mit à genoux en hâte avant de recracher le peu de bile qui lui restait. Elle resta quelques secondes qui lui parurent s’allonger en longues heures au dessus de la boue verdâtre. L’échine courbée, ses mains sur ses cuisses, elle avait envie de renoncer. Le temps suspendu par son amas de pensées rapides, elle sentit une boule se former au creux de sa poitrine. Elle avait envie de pleurer. Elle se mordit les lèvres éloignant les perles salées de ses pensées. Elle se releva avec peine, tout le poids du monde semblait avoir glissé sur ses épaules et le long de sa colonne vertébrale pour se loger confortablement dans ses reins. Sa respiration était rapide, se rapprochant du sanglot. Elle effaça les premières larmes qui s’étaient formées au coin de ses paupières. Elle essuya ses paumes poisseuses contre son jeans. Tout semblait vouloir l’empêcher d’avancer. Juliet était fragile, elle ne savait pas bien quand elle atteindrait sa limite. Elle n’osait pas encore être honnête avec elle même pour envisager qu’elle l’avait peut être déjà atteinte. Après tout, il lui restait encore ces amarres hostiles à affronter. Elle fronça les sourcils et prononça silencieusement les quelques mots d’une musique dont elle se remémora les paroles sur l’instant
Rien ne sert de courir
Plus rapide est l'instant
Je suis ma propre frontière
Mon propre monument
Quand le corps s'affaiblit
La sagesse, elle, s'étend
Nous finirons grandi
Laissons sécher le temps
Elle venait de décider qu’elle n’avait pas atteint ses limites pour cette fois. Elle se retourna avec détermination vers Selene pour répondre à la question qu'elle lui avait posé bien auparavant
Ça va
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Re: Opération 1 : We're all on the same boat
Jeu 22 Mar - 23:48
- Désolée… , souffla Selene suite à l’approche déterminée de sa cadette.
Les doigts encore resserrés sur la corde de l’amarre, elle adressa une légère moue sincèrement navrée à Juliet. C’était de sa faute si elle était tombée aussi. Posant ensuite les yeux sur Sarah et Duncan, la musicienne constata silencieusement qu’il y avait eu plus de peur que de mal. Puisqu’ils avaient eu la – très – bonne idée de se débarrasser des charognes avant, ils ne laissaient derrière eux que leur amour propre. Rien de très grave quand on pouvait penser qu’ils auraient pu perdre la vie. Sans demander à haute voix comment allaient ses aînés – car la réponse serait difficilement oui et qu’elle ne leur proposerait pas autre chose que continuer quand même – la pianiste se hissa la première sur le cordage. Elle n’imaginait pas faire autrement : ils ne savaient pas ce qui les attendait, elle devait préserver les membres de son groupe et faire l’éclaireur.
Sac bien serrée sur ses épaules, tête à l’envers, les jambes remontées pour croiser les chevilles sur l’amarre, elle ne voyait pas de meilleure position. L’exercice était physique, éprouvant pour les muscles de son corps qui se tendirent douloureusement. Selene avait beau être légère, ce n’était pas une pratique courante et elle une fois sur le pont de l’épave, elle souffla longuement, le visage rougit par l’effort. La sueur perlait sur son front, se mêlait à la pluie qui n’avait rendu l’ascension que plus difficile. Étirant ses bras et ses dorsaux endoloris, la jeune femme fit ensuite un signe aux autres pour qu’ils la rejoignent.
Les doigts encore resserrés sur la corde de l’amarre, elle adressa une légère moue sincèrement navrée à Juliet. C’était de sa faute si elle était tombée aussi. Posant ensuite les yeux sur Sarah et Duncan, la musicienne constata silencieusement qu’il y avait eu plus de peur que de mal. Puisqu’ils avaient eu la – très – bonne idée de se débarrasser des charognes avant, ils ne laissaient derrière eux que leur amour propre. Rien de très grave quand on pouvait penser qu’ils auraient pu perdre la vie. Sans demander à haute voix comment allaient ses aînés – car la réponse serait difficilement oui et qu’elle ne leur proposerait pas autre chose que continuer quand même – la pianiste se hissa la première sur le cordage. Elle n’imaginait pas faire autrement : ils ne savaient pas ce qui les attendait, elle devait préserver les membres de son groupe et faire l’éclaireur.
Sac bien serrée sur ses épaules, tête à l’envers, les jambes remontées pour croiser les chevilles sur l’amarre, elle ne voyait pas de meilleure position. L’exercice était physique, éprouvant pour les muscles de son corps qui se tendirent douloureusement. Selene avait beau être légère, ce n’était pas une pratique courante et elle une fois sur le pont de l’épave, elle souffla longuement, le visage rougit par l’effort. La sueur perlait sur son front, se mêlait à la pluie qui n’avait rendu l’ascension que plus difficile. Étirant ses bras et ses dorsaux endoloris, la jeune femme fit ensuite un signe aux autres pour qu’ils la rejoignent.
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