Quand Shawna arriva vers elle pour la serrer dans ses bras, Carmen le lui rendit en l'étreignant du plus fort qu'elle pouvait. Offrant un sourire triste à son amie, elle rajouta tout de même. Merci... Tu prendras soin d'eux hein, et de toi ? Et fais attention à Axel, il est bon à rien quand j'suis pas dans les parages pour lui sauver la peau...

C'était plutôt l'inverse. Mais s'en moquer eut au moins le mérite de la faire sourire alors qu'elle croisait le regard de son meilleur ami. J'suis fière de toi Shawna. souffla t-elle à la métisse avant de la laisser dire ses adieux à Ashley et les autres, attrapant le bras d'Isha pour l'amener à part. Jolan bougea doucement dans ses bras, s'éveillant en douceur. Il faut qu'on parle.Le Cheyenne secoua doucement la tête. Je sais très bien ce que tu vas d-Si les choses tournaient mal ici -Carmen... Ecoutes moi. Si les choses tournaient mal, je veux que tu élèves Jolan. Isha ouvrit un instant la bouche avant de se taire. Tu n'es pas son parrain, mais Axel à déjà son fils, et Ashley reste ici avec moi. Si je suis amenée à mourir... Je veux que tu prenne soin de lui avec Quinn. Dis lui... qu'il avait un père exceptionnel qui l'aimait plus que tout et qui sera toujours fier de ce qu'il deviendra. Fouillant dans la poche de son jean, elle en sortit deux photos de Jasper qu'elle tendit au brun, ainsi que la gourmette en argent de ce dernier. Et tu lui donnera ça. Pour qu'il sache au moins à quoi il ressemblait.Et sa mère dans tout ça ? un rire triste s'échappa de sa gorge alors qu'elle se forçait à ne pas fondre en larmes. Tu lui dira qu'elle l'aimait suffisamment pour ne pas le traumatiser avec des photos d'elle.Mais tu peux toujours lui donner ça, pour pas qu'il oublie d'ou il vient. Retirant son collier en argent ou pendait le pendentif en forme de plume, elle le tendit au Cheyenne. Et essaie pas pour autant d'en faire un guerrier accompli. Le brun hocha à son tour la tête, touché par l'émotion avant de venir la serrer dans ses bras sans mots dire. On se retrouvera. lui promit-il à l'oreille avant de voir Hope qui lui souriait, s'excusant auprès d'elle en assurant revenir vite, profitant de la parenthèse pour sécher ses larmes et venir embrasser son fils qui émergeait enfin de son sommeil. Se rapprochant d'Elena et du reste du groupe, elle hocha la tête à la remarque de cette dernière. Assomme Connor plutôt. Ce type serait capable de revenir sur les mains si tu lui coupais les jambes... Quand à Jon... Elle lui offrit un sourire sincère. Fais attention à toi. Sinon je serai obligée de te casser les dents parce que ça aura fait souffrir Ash. D'ailleurs, elle fit signe à cette dernière d'approcher. Je crois que ton neveu à envie d'être avec toi. fit-elle remarquer à sa meilleure amie en lui tendant son fils, venant embrasser le front de ce dernier avec une infinie douceur.

C'était tellement difficile, de se faire à cette idée... Elle ne voulait pas pleurer. Elle se devait de rester digne et forte, mais la simple idée de ne pas savor quand elle pourrait revoir tout cec beau monde lui arrachait le coeur. Elle alors capta le regard sombre de la Grecque, lui offrant un sourire qui se voulait fier, avant de tomber dans ses bras pour la serrer contre elle de son bras valide. J'en ai besoin. fit-elle en guise d'argument pour éviter une quelconque remarque, avant de rajouter. Merci.

Elle savait sans doute très bien de quoi elle parlait. Tant du fait de la soutenir constamment avec Ashley, que d'avoir été là pour elle tout ce temps. Et d'être encore là maintenant, alors que le pire semblait arriver dans leur vie.

Spoiler:

Spoiler:

La scène ressemblait presque à un moment de deuil pour les parents ayant consciences que la sortie restait extrêmement dangereuse, que ce soit par rapport aux dangers devenus courants, mais aussi et surtout avec l’éventuelle présence de l’autre groupe. Ensemble, ils prirent une décision, celle leur paraissant être la meilleure pour leur progéniture. Si chacun c’était préparé du mieux qu’il le pouvait sur le plan psychologique, vivre la chose était bien plus douloureuse, d’un déchirement extrême. Ressentir cette tristesse ambiante nourrissait celle parcourant le corps entier de Jonathan. Le plus dur pour lui était de garder autant que possible la tête haute pour ne pas inquiéter les enfants, même ceux en bas-âge qui, à n’en pas douter, ressentaient les émotions des adultes. Voir Ashley ainsi lui brisa le cœur et, à cet instant, il s’en voulait d’avoir fait partie de ceux ayant proposé cette idée bien qu’au fond, il restait convaincu que le bon choix fut fait.

« T’as bien pris Barbara hein ? » demanda-t-il d’une petite voix à Hope comme pour l’occuper et éviter qu’elle croise trop le regard triste de sa mère et se sente mal, il n’avait pas envie qu’elle s’imagine être responsable de ça ou qu’elle le voit comme une punition. « Oui, regarde, elle est là ! » répondit-il avec son sourire angélique en brandissant fièrement la poupée juste après l’avoir sortie de son petit sac à dos. « Faudra bien penser à vous attacher dans la voiture hein ! Mais oui papa, je le sais. »

Ashley revint vers eux et attrapa leur fille pour probablement lui offrir le plus gros câlin qu’elle ait connu jusqu’à ce jour. Devant cette scène et les mots si forts de la blonde, l’ancien livreur sentit sa gorge se nouée une nouvelle fois, mais de manière bien plus forte et, forcément douloureuse. Il se pinça alors les lèvres et finit par les mordiller afin de se contenir. « J’arrive. » dit-il d’une voix cassée à Hope au moment où elle grimpa à bord du véhicule.

Passant avec tendresse une main sur la joue de la jeune femme, Jon esquissa un sourire, puis, lorsqu’elle lui dit ces mots, il craqua et des larmes coulèrent. Répondant au baiser, il l’enlaça ensuite « Je t’aime Ashley. J’aurais dû te le dire bien avant. » confessa-t-il en trouvant l’un et l’autre un brin idiot d’avoir attendu ce moment pour le dire, ce moment si douloureux où aucune garantie n’était de mise sur le fait qu’il s’agisse d’un simple au revoir.

Se détachant de la blonde, il passa ses mains sur son visage pour masquer au maximum les larmes, toujours par rapport à Hope. Embrassant une dernière fois la jeune, il eut du mal à libérer la main qu’il venait tout juste d’attraper, mais ils devaient y aller. Regardant chaque personne présente, il leur adressa soit un petit hochement de tête, soit un léger sourire voulant dire que ça irait avant de prendre place à son tour dans la voiture. Était-ce pour les rassurer eux ou bien lui ? Les deux.

avec un peu de retard:

    Tombés d'accords sur la marche à suivre, nous nous étions tous attelés à nos tâches, certains enterrant les armes, d'autres créant des pièges rapides, d'autres encore préparant le départ des enfants et du groupe dont je faisais partie. L'ambiance était lourde, bien plus qu'elle ne l'avait jamais été, et les regards de chacun étaient graves. Loana était partie de nuit avec son frère ; qui savait ce qu'ils étaient devenus ? Étaient-ils parvenus à trouver un abri ? À éviter les salopards qui nous avaient posé un ultimatum ? Peut-être, peut-être pas, qu'importait : ils avaient préféré la fuite plutôt que de se battre pour ce que nous avions, ils scelleraient donc seuls leur destin. Le moment du départ était finalement arrivé et, si savoir Shawna avec moi m'angoissait, j'étais d'un autre côté soulagé de me dire qu'elle serait tout près, que je pourrai la protéger si le besoin s'en faisait ressentir.

    Emportant vers la voiture les derniers sacs qui traînaient dans le hall du ranch, suivi de ma petite-amie qui tenait Liam, je déglutis difficilement, voyant Carmen approcher. Depuis que nous nous étions retrouvés au début de tout ce bordel, nous avions toujours tâché de ne pas nous éloigner trop longtemps, et pourtant le moment était venu pour moi de partir, pour le bien des nôtres, mais au fond de moi je ne me faisais pas d'illusion : quitter ainsi cet endroit, ceux qui étaient devenus une famille, Carmen, m'amputerait d'une partie de ma personne et allait me déstabiliser. Bien désireux cependant de ne pas me laisser envahir par cette angoisse qui pouvait être si dangereuse, j'adressais à la Navajo un sourire sans joie à ses premiers mots. Lui rendant son étreinte, je hochais la tête à sa demande, remontant une main jusqu'à ses cheveux, inspirant profondément à la suite de ses mots. « Pas plus que moi » avais-je soufflé en lui embrassant brièvement la tempe, la laissant se reculer en lui adressant un regard qui témoignait de tout mon attachement.

    Me reprenant en faisant au mieux pour chasser toutes les inquiétudes qui m'habitaient en cet instant, je plaçait Liam dans la voiture avant de me retourner vers les nôtres. Adressant un bref sourire de circonstances à Caroline, je vis Elena arriver vers nous. Écoutant ses paroles, je hochais la tête, déposant une main sur son bras autant pour lui montrer qu'elle pouvait compter sur moi que pour lui témoigner du fait qu'elle était devenue elle aussi précieuse à mes yeux. Qui l'aurait cru au départ ? Pas moi. Mais les faits étaient là : je n'hésitais pas une seconde à laisser les miens sous sa protection. Et arriva cette autre personne en qui je plaçais toute ma confiance : Ashley. Serrant les dents en la voyant aussi émue, je répondis sans mal à son étreinte. « Je reviens dès qu'ils sont en sécurité, tenez le coup d'ici là » avais-je soufflé avant de la relâcher et d'inspirer à nouveau profondément. Ne pas se laisser envahir par toute cette peine, ne pas prendre le risque de changer d'avis, c'était le mieux à faire. Ou pas. Mais y avait-il une bonne décision ? Au moins nous aurions le mérite de ne pas attendre que le ciel nous tombe dessus, si tant est que les risques sur le trajet plus gérable que l'optique d'asservissement.

    Ayant salué toutes les personnes présentes, j'avais à mon tour rejoint le véhicule, me plaçant sur le siège passager tandis qu'Isha prenait le volant. Tournant la tête, j'adressais un regard anxieux à Shawna qui avait pris Liam sur les genoux, tendant ma main vers l'arrière pour prendre la sienne avant de jeter un dernier regard au dehors. L'idée que je voyais les visages de ma famille pour la dernière fois effleura mon esprit et, sans trop m'en rendre compte, mes yeux s'embuèrent brièvement avant que je ne ferme les yeux en soupirant, laissant retomber ma tête contre l'appui-tête.

Spoiler:

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Le groupe d'Axel était finalement parti, les laissant seuls avec une angoisse dans le ventre. Sans aucun moyen de savoir si tout allait bien, et forcée d'attendre, Carmen avait la désagréable sensation d'être un loup en cage avec pour seule solution que de faire les cents pas pour s'empêcher de trop penser.
Et encore. Ça ne marchait qu'à moitié.

Elle s'était débarrassée du berceau de son fils rapidement pour empêcher d'éveiller les soupçons, peu après avoir enterré son tomahawk et son 9mm, se contentant de récupérer les armes de Jasper: une machette, et un automatique qui a son soulagement était encore en état de fonctionnement.
Alors quand elle entendit le cri d'Ashley alors qu'elle était occupée à s'entraîner avec sa nouvelle arme blanche jusqu'à l'utiliser assez épuisement, il lui sembla que son coeur ratait un battement. Putain... pesta t-elle en voyant sa meilleure amie arriver en panique, retrouvant rapidement Elena dans la mêlée avant d'aller sur l'entrée du ranch pour remarquer la horde immense. Son teint blanchit, tout comme ses phalanges qui se crispaient sur le manche de son arme. Ok, va falloir faire vite.  fuir était risquée. Rester encore plus. Avisant ses deux amies a ses côtés alors que certains commençaient à céder à la panique elle proposa. On peut essayer de les attirer avec les voitures pour les faire passer a côté? Si tout le monde restait silencieux et que le bruit des moteurs resonnaient, est ce que cela pouvait fonctionner ? J'garantis pas qu'ils suivront tous le mouvement mais au moins les  autres peuvent soit rester cachés ici, soit s'enfuir en direction d'un point de rendez vous.

C'était bien la technique qui leur avait sauvé la mise là première fois a l'époque de sanctuary Hills. Dans le doute  la Navajo se saisit des clés de sa moto, prête à agir si besoin. Avisant Elena elle rajouté en lui jetant les clés Tu conduis, j'vais en passagère.