Re: Destiny still arrives

Les gars qui avaient la plus grosse. Ben voyons. Une seconde à peine elle jeta un regard désespéré à Elena. Ils étaient peut-être pas les plus fut'fut' de la bande, mais elle devait bien admettre que leur têtes lui revenait d'avantage que les autres qu'elle avait vu jusque lors. Pour le moment seulement. promit-elle avant de bousculer le cow boy fluidement, venant enfoncer sa lame dans la tempe du mort qui s'était dressé derrière lui. Vive, elle retira la lame avant que le cadavre ne s'écroule au sol avant de lancer un regard à Elena. Il te reste combien de balles ?

Vu la grimace de la Grecque, plus beaucoup. Bon. Texas Ranger et John Smith étaient de mise, avec leur bonne tête de Yankee comme elle les aimait tiens. Et si l'espace d'une seconde elle allait leur dire merci, la sute de ses paroles la fit tiquer. Oh, les hommes de la situation. Elle prit même le temps de hausser un sourcil étonné en reprenant ses termes. C'est marrant c'est exactement ce qu'ils disaient quelques siècles en arrière avant d'aller massacrer des Cherokees et des Apaches pour leur voler des terres... Mais eux au moins ils faisaient pas d'otages. Le message était clair. Ils étaient les envahisseurs, ils tentaient de défendre leur territoire contre des gars qui se faisaient passer pour les gendarmes du monde.
Mais au moins lui avec son sourire niais, semblait moins mauvais que les autres. Presque sympathique à son égard. Et puis il avait au moins eu la décence de les protéger Elena et elle alors que leur vie était relativement proche du danger. Il faut qu'on aille en direction du ranch. fit-elle remarquer au grand blond avant d'amener Elena vers elle, pas forcément sereine à l'idée que l'une d'entre elles se retrouve seule avec ces gars. Attention !

A nouveau, des morts arrivaient alors qu'ils étaient près du ranch. C'était le moment de voir si le grand blond était réellement digne de jouer les Superman tiens...

Spoiler:

Le plan, je m’en foutais bien… Tout ce qui avait de l’importance, c’était de passer un bon moment et avancer au milieu des rôdeurs parés à la guerre, il n’y avait que ça de vrai. Un sourire apparaissait sur mon visage alors que j’étais en train d’en dézingué autour de moi en soutient à mon frère, sans doute qu’il en avait tué plus que moi, mais je n’allais pas en faire toute une histoire, je ne restais pas en reste et c’était tout ce qui comptait. J’étais là pour en défoncer et c’était ce que j’étais en train de faire. Il se dirigeait dans une direction et je me contentais simplement de le suivre. C’était absolument parfait comme ça.

Finalement, il vint en aide à une femme et j’avais envie de dire que c’était son truc de venir en aide aux demoiselles en détresse, mais je n’étais pas certain qu’un commentaire comme celui-ci soit vraiment apprécié. Alors je me contentais simplement de continuer de tirer alors qu’il était une fois de plus en train de faire un commentaire sur la taille de son armement. Mon regard se tournait vers lui une seconde avant d’ajouter d’un air entendu et bien trop habituer.

- Je t’ai déjà dit de ne pas sortir en public ce qu’il y a dans ton pantalon.

Je ne dis rien de plus, c’était suffisant à mon gout. La remarque de la femme concernant les Indiens était logique, mais totalement fausse nous concernant, Jason avait eu une tonne de potes qui l’était, moi j’étais sans doute trop asociale pour ça, mais je ne m’en étais jamais vraiment caché. Elle parlait d’aller en direction du ranch et si c’était ce qu’elle voulait, et bien on ferait en sorte que ce soit possible.

- Il suffit de demander ma petite Dame.

Je rechargeais mon arme sans réfléchir avant de commencer à tirer dans le tas pour faire un passage jusqu’au bâtiment, j’étais déjà recouvert de sang de monstre puisque j’avais essuyé les explosions de crâne de connard, il était sans doute temps de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Spoiler:

Caleb avait eu une réaction bien humaine quand il avait tiré sa femme par son bras pour l’inviter à monter à l’étage. Ils ne pouvaient pas rester en bas pour se défendre, ils n’avaient que des armes à feu et ils ne pourraient pas faire grand-chose. Il faudrait sans doute se barricader quelques parts même s’il n’avait pour le moment aucune idée de quoi faire. Il faudrait trouver une chose à faire et pour ça, il avait besoin de prendre de la hauteur et de voir ce qui se passait dehors.

- Il faut monter. Peut-être même, cherchez un accès au toit…

Il continuait de faire fonctionner ses méninges, il devait trouver une solution, mais il n’y en avait malheureusement pas, en passant devant une fenêtre, il eut confirmation qu’il se passait des trucs en plus dehors et pour le coup, il trouvait sa louche. Cette horde n’était pas arrivée ici toute seule, il en avait l’intime conviction et ce qu’il voyait n’engager rien de bon. Tout en réfléchissant, il entendait du bruit un peu plus en retrait dans le couloir. Il se retourna et trouva alors Ludwig et une grosse caisse qui semblait avoir du mal à la transporter. Sans hésiter plus que ça et pour le coup, heureux de voir Ludwig, il s’avançait dans sa direction pour lui prendre des mains.

- Qu’est-ce que tu fais avec ça dans les mains. Je vais t’aider.

Sans réfléchir vraiment il fit presque ensuite volteface pour reprendre la route qu’il empruntait un peu plus tôt pour aller se cacher au fond du couloir éventuellement dans une chambre ça pourrait être bien. Il fallait tout de même transmettre à l’homme qu’il appréciait ce qu’il avait vu dehors.

- Visiblement, il y a des gens bien vivants dehors qui aident à tuer les monstres. Je ne sais pas quoi en penser, mais je pense que si on arrive à rester en vie suffisamment longtemps, on devrait s’en sortir.

Caleb avait toujours l’impression qu’il devait rassurer Ludwig, il n’avait pas d’explication concernant cette sensation, mais il continuait simplement de faire avec. Il n’avait pas de raison de paniquer, si aujourd’hui signait sa fin, il en était prêt à l’affronter d’une certaine façon.

Spoiler:

Le regard un peu fou, il se redressa subitement à l'arrivée de Caleb, un peu surpris sur le coup, prêt à mordre s'il le fallait.

- Je … c'est … c'est …

Incapable de faire une phrase correcte, il choisit de se taire et laissa son ami l'aider à transporter sa précieuse caisse.
Un regard en arrière lui signifia qu'ils disposaient d'un peu de temps pour trouver une autre solution.
Ils s'engouffrèrent dans une chambre, la plus éloignée des escaliers. Pendant que Caleb lui expliquait ce qu'il avait vu, le libraire plongea dans sa caisse et en sortit divers accessoires. Il tendit à Eileen un blouson de cuir renforcé, à Trey des épaulières, à Caleb des protèges tibias. Qu'avait-il donc dans sa caverne d'Ali Baba ? De son point de vu, vraiment pas assez pour se protéger. Des bombes au sucre ?

- Est-ce que les rôdeurs pourraient être aveuglés par des fumigènes ? Demanda-t-il avec une certaine hâte.

Il secoua la tête, fit une grimace de mécontentement, et laissa tomber au fond de la caisse l'une des fameuses bombes.

- Non j'pense pas. J'pense qu'ils s'en fichent de la fumée. Ça marcherait s'ils étaient vivants mais ils le sont pas. Ils sont morts. Les morts ne voient pas. J'crois pas.

Totalement surmené, il continua à fouiner. Il se parlait plus à lui-même qu'à quelqu'un d'autre. Jefferson avait récupéré une partie des armes de fortune. Il put trouver quelques stupides outils. Marteau, tournevis, scie … C'était pas grand chose.

- Même une mine à capsule ça servirait à rien. À moins que les capsules se logent directement dans leur cerveau.

Il toucha le centre de son propre front.

- Mais ça n'arrivera pas, ça.

Un soupir pleins de tensions jaillit d'entre ses lèvres. Il se laissa retomber sur les fesses et prit sa tête entre ses mains.

- J'en ai assez de revivre ça … On est jamais prêtbaragouina-t-il.

Spoiler:

Ludwig était fidèle à lui-même, toujours aussi inquiet apeuré et avec ce besoin de se sentir rassuré. Du moins, c’était comme ça que le sénateur le voyait, il se demandait même comment ça se faisait que Trey était avec lui. En tout cas, il ne dit rien à ce sujet et se contenta de le remercier quand il fut question de prendre une arme de fortune.

- Merci d’avoir pris tout ça, c’est vraiment ce qui pourra faire la différence.

Comment avait-il pu être aussi stupide et ne pas garder sa machette ? Il n’en savait rien et ça lui faisait mal. En tout cas, il continuait de se dire qu’une sortie était possible, ils étaient peu nombreux face à la horde, mais c’était tout de même gérable. Il sentait son ami perdre totalement son courage et ça le peina au fond de lui quand même un peu. Il comprenait ce qu’il voulait dire, il avait eu vent de tout ce qui c’était passé dans le groupe. Sans réfléchir plus que ça, il posa son regard vers Ludwig avant de regarder la porte et d’ajouter simplement sur un ton sincère qu’il n’avait pratiquement jamais employé.

- Sauf que cette fois si, ce n’est pas comme toutes les autres. T’en fais pas, tout ira bien pour toi. Je te le promets.

Il se sentait obligé de le préciser à Ludwig et c’était vraiment assez particulier pour lui de réagir comme ça. Il avait entre les mains une arme de fortune que l’homme lui avait donnée alors qu’il posa une main sur sa tête avant de ressortir de la pièce. Il devait protéger le couloir et la porte et pour le coup, il était vraiment décidé à le faire. Il ne ce n’était pas rendu compte à quel point le groupe comptait pour lui, il avait fait des choses petites à petit, mais maintenant, il faisait partie des murs et certain comptait véritablement pour lui, pas autant que sa femme, c’était vrai, mais ils avaient une importance certaine.

Spoiler:

Entrer à l’intérieur du ranch n’était pas complètement anodin. Mettre un pied dans le refuge de ces gens, c’était en apprendre encore un peu plus sur eux. Sur leur mode de vie, mais surtout leurs moyens de défense ou leur nombre. Comme une assurance pour maitriser davantage la situation pour la suite. Encore que sur l’instant, nos intrus n’étaient pas franchement dans une optique d’étude ou de contemplation ! Stan n’analysa effectivement pas grand-chose, alors qu’il évoluait dans le salon. Trop de rôdeurs avaient réussi à arriver jusqu’ici et même les silhouettes de Jeff et Arleen lui parurent sur l’instant inaccessibles. En compagnie de ses acolytes, et rapidement secondé aussi par Nate et Jefferson, ils s'attaquèrent à ces charognes une par une.

Ils vinrent ainsi finalement à bout de tous les morts présents au rez-de-chaussée. Il avisa alors l'escalier, sacrément encombrée où aucun rodeur n'avait finalement réussi à grimper et alors que la menace était également contenue à l'entrée, ils purent tous souffler une seconde. Il échangea ainsi un regard avec Swann d'abord, puis Nathan, avec lequel il avait rapidement sympathisé l'avant-veille. Puis il remarqua la présence d'Arleen, comme pétrifiée dans un coin de de la cuisine. Le jeune homme s'approcha d'elle et planta ses yeux, le visage strié de sang de macchabées, sur la quadragénaire.

- Ça va ? Lui demanda-t-il, ne lâchant pas son regard avant qu'elle n'aie acquiescé. C'était dans ce type de circonstances qu'il se rappelait ce pourquoi il avait été engagé à Brainbridge Island à l'origine : protéger les civils, les plus faibles. Et cela procurait une sensation de complétude absolue ! Bandant ! Seulement il n'oubliait pas non plus pourquoi il était ici aujourd'hui...

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Comment avaient-t-ils pu en arriver là ? C'était pas en retenant le sang qui coulait de sa main crispée, n'osant essuyer les autres éclaboussures de sang qu'il s'imaginait une issue plus positive : Le genre ou tout le monde se tape dans le dos... Au lieu de ça, il devait se coltiner ce foutu demeuré qui essayait de lui apprendre la vie dans cet enfer bien trop réel.

Jeff ne répondit pas à sa première remarque, le flot de morts ne tarissant pas, c'était pas trop le moment de régler des comptes. Nathan ne semblait pourtant pas vouloir en rester là.
" Tu la boucles un jour ? Petit gratte papier de mes deux, même à genoux et les yeux fermés, j'enlève ce sourire de ton visage quand je veux. " attaqua-t-il à son tour, son pistolet prêt à se lever dans sa direction, mais le rouquin le perdit des yeux, obligé de bouger sur le champ pour ne pas se retrouver au choix, encerclé par des rôdeurs ou écrasé par un meuble qui descendait à toute vitesse du premier étage... Il devait d'abord retrouver les autres et prendre de la distance avec le bâtiment, préférant fausser compagnie à leurs bienfaiteurs, dont un qui s'approchait de Arleen, dommage pour Nate, si il n'y avait eu que lui...

Gagner la cage d'escalier s'avéra plus compliqué que prévu, le Ranch était plongé dans l'obscurité et le chaos ambiant n'arrangeait rien. Repoussant les rôdeurs qui s'approchaient de trop, il escalada avec prudence les marches des escaliers, enduites de savon noir, se fiant aux voix et bruits qui venaient du bout du couloir jusqu'à ce qu'il croise Caleb, qui sécurisait le périmètre, équipé par les soins de Ludwig, se trouvant dans la chambre, avec Eileen et Trey.
" Mais oui, tu l'as gardée ! " s'exclama-t-il en tapant sur l'épaule du norvégien, cette caisse, le précieux arsenal, toutes ces heures de préparation qui n'avaient d'ailleurs pas suffi...

Inutile de tergiverser, le rouquin se saisit de deux des fumigènes qu'il avait fabriqué, ainsi que d'un briquet " Le plus important, c'est de sortir d'ici, mais il vaut mieux prendre de la hauteur... Je vais les gêner au maximum. " il ne faisait pas confiance à ces étrangers, et puis il fallait qu'ils sortent d'ici ! Le geek alluma alors les deux balles recouvertes d’aluminium, qu'il balança vers l'autre côté du couloir, peu à peu, la fumée commença à s'échapper par la petite cheminée en métal malléable, il valait mieux ne pas respirer ça. " On monte ! "

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