Re: Destiny still arrives

Caleb regardait tout le monde réagir, armé de son tourne vis et éventuellement de son arme à feu si c’était vraiment important, il était prêt à tirer, si besoin, mais pour le moment, il se contentait de son arme de poing de fortune. Le petit groupe fut rejoint pas Jefferson, il le regardait d’un air sans doute un peu méprisant, le sénateur ne c’était pas expliquer avec Caroline depuis l’épidémie et restait par conséquent réfractaire à la présence des personnes trop proches d’elle. Il ne dit cependant rien de plus pour ne pas troubler l’ordre qui l’était déjà sans doute beaucoup trop.

- Tu es sur qu’il n’y a plus personne du groupe en bas ? J’ai vu Carmen et Elena se diriger vers l’entrée du ranch.

Il avait cru distinguer leurs silhouettes quand il avait regardé par la fenêtre, elles étaient accompagnées de deux autres personnes, c’est vrai, mais il n’approuvait pas cette idée pour autant. Il n’était pas persuadé qu’un fumigène empêcherait les morts de les retrouver, non pas qu’ils étaient malins, loin de là, mais simplement parce qu’ils avaient d’autre sens et qu’à moins d’arrêter totalement tout bruit, ils trouveraient toujours un moyen. Trey qui passait une bonne partie de son temps à insulter tout le monde semblait être d’accord avec l’homme et le fit comprendre tout haut avec un flopée d’insulte, Caleb était épuisé par les manières du "gangsta". Il aurait aimé lui fermé sa bouche, mais pour le moment, il avait d’autre chose à faire.

- On a aucun moyen de sortir, on peut continuer de monter et tenter d’aller sur le toit grâce aux ouverture du grenier. Les morts ne nous rattraperont pas là-bas.

Peut-être que l’un d’eux aurait quelque chose à redire, mais il s’en fichait. Du moment que sa femme était d’accord avec lui, rien d’autre n’avait d’importance, ils pouvaient bien faire ce qu’il voulait, surtout Trey d’ailleurs. Caleb était vraiment trop las de ce type pour se battre maintenant.

Spoiler:

Ca n’en finissait pas, c’était une marée infinie de rôdeurs qui s’écrasait sur le ranch. Ash’ était revenue vers l’intérieur par la force des choses, obligée de reculer pour ne pas se faire bouffer. La blonde était couverte de sang noirci et de boyaux pourris mais pas assez pour que les cadavres la considèrent comme l’une des leurs, ils tentaient encore et toujours de se rapprocher. Elle les repoussa jusqu’à parvenir à l’intérieur.

« Qu’est-ce que … » pesta-t-elle. L’intérieur du ranch ressemblait à une discothèque mais en moins fun, on n’y voyait pas à moins d’un mètre. Les râles des rôdeurs étaient presque son seul indicateur pour savoir qu’ils étaient là, partout autour d’elle. Des voix aussi, qu’elle ne reconnaissait pas. Les inconnus avaient dû se frayer un chemin jusqu’à l’intérieur. Son couteau à la main, Ash’ se décida à avancer, éliminant les quelques rôdeurs sur son chemin, lorsqu’une ombre surgit devant elle.

Surprise, la jeune mère eut le réflexe de lever la lame de son couteau pour se défendre de ce qu’elle pensa être un rôdeur. Fatigue ou panique, son coup ne fut pas aussi décisif que ceux portés précédemment, sa lame plantée à la base du cou de sa cible qu’elle poussa de son poids au sol pour l’achever. Ce n’est que là qu’elle le vit. Ce sang chaud sur le manche de son couteau, sur ses doigts. Au sol, les fumigènes ne lui masquèrent pas la réalité. Ce n’était pas un rôdeur, c’était l’un des inconnus et elle venait de le condamner. Elle croisa son regard, avant de se redresser rapidement.

Devait-elle l’achever avant que les morts n’arrivent ou l’aider pour espérer le sauver ? Ashley fronça les sourcils, ce type était venu là avec la ferme intention de prendre le ranch. Lui et tous les autres se posaient en héros alors qu’ils ne seraient que des oppresseurs. C’était sans doute le risque encouru et il n’avait que ce qu’il méritait. C’était un accident, un bête accident, comme il pouvait désormais en arriver partout, à chaque coin de rue. Un râle se rapprochant d’elle la força à se reculer, le mort se ruant dans la direction de celui qu’elle venait de condamner.

Elle en ferait sans doute des cauchemars, mais pour l’instant, Ashley ne réalisa pas vraiment. Elle avait juste cherché à se protéger et à protéger les siens.

Spoiler:

♫ ♪ ♫

Swann n’hésita pas une seconde. Suivre son mentor, pulvériser les crânes à coup de 9 mm. A chaque minute qui passait, il était plus éclaboussé de sang putride. L’odeur de la poudre se mêlait à celle de la putréfaction et de la sueur. Avec une fenêtre comme point d’entrée, l’étudiant se faufila à la suite de ses alliés. L’intérieur du ranch devait certainement avoir un charme en temps normal, comme un paradis campagnard préservé de la vermine. Seulement aujourd’hui, il était un champ de bataille. Les dépouilles qui ne jonchaient pas le sol se traînaient à la suite des vivants, muent par un seul et unique instinct. Ordre de Stan : il rangeant son Remington pour dégainer son couteau de chasse. Les rangs dégrossissaient, ils finiraient bien par en venir à bout. Le responsable de formation parvint même à secourir une femme à quelques minutes de se faire dévorer. Parfait, c’était pour ça qu’ils étaient là : pour les sauver et leur prouver qu’il avait besoin de ce deal.

Ce fut à peu près le moment où la situation se gâta. Non pas uniquement à cause des mordeurs qui se pressaient dans les pièces intérieures, mais aussi à cause des locaux qui avaient recours à des stratagèmes parfaitement stupides. Le meuble balancé dans l’escalier manqua de condamner au passage deux membres de Bainbridge Island et ce qui empêcha le cadet Blackmore de faire une remarque au responsable, ce fut les rôdeurs encore plus excités qui se ruèrent sur lui. Les muscles tendus, il trépanait encore, encore, encore et encore.

- Qu’est-ce que…

De la fumée ? Ces attardés congénitaux venaient de balancer des fumigènes entre leurs murs ? Swann avait toujours émit des doutes sur les capacités intellectuelles des sauvages qui survivaient en dehors de chez lui mais là… on atteignait des sommets. Les morts se repéraient à l’ouïe et à l’odeur, pas à la vue. Quels sombres abrutis…

Les silhouettes se mêlaient les unes aux autres. Dans le feu de l’action, les charognes étaient parfois difficiles à distinguer des alliés couverts de sang. Le jeune homme avait perdu Stan depuis qu’il avait secouru une vieille, il avait brièvement croisé quelques-uns de leurs partenaires – Nathan, Zack – avant de se retrouver isolé dans un nuage de fumée. Entre ça et les fragrances de décomposition, il fut pris d’une quinte de toux incontrôlable. Quand il retrouva ses moyens, une ombre se dressa devant lui. Une ombre plus rapide que lui.

- Que…

Seule syllabe qu’il avait pu articuler avant que la lame ne se plante violemment dans sa gorge. Sa bouche s’ouvrit en vain pour ne produire que des gargouillis inintelligibles, un flot de sang lui remontait sur la langue. Entêtant goût de fer. Ses yeux gris s’écarquillèrent : il la voyait. Une blonde, à peine de l’âge de sa grande sœur. Est-ce qu’elle était… putain. Ça faisait mal. Et… son couteau lui échappa, ses mains se pressèrent sur la blessure béante. Un flot écarlate coula sur le menton décoloré de l’étudiante alors qu’il tentait de parler. Encore. Sa vue se brouilla, il tituba en arrière.

L’image de la jeune femme fut remplacée par la dernière chose qui lui fut donneéde voir. Indistinctement. La face décharnée d’un rôdeur qui se jetait sur lui… pour lui arracher sauvagement la chair du cou.

Spoiler:

Caleb avait été vers l’avant un moment avant de se retourner pour vérifier si les autres étaient en train de le suivre. Il remarquait alors que ce n’était pas le cas de toute le monde. Ludwig devait sans doute avoir du mal à reprendre ses esprits et il comprenait bien que ce n’était pas facile pour l’homme qui avait déjà temps perdu. Il se retourna donc vers la pièce d’où il venait. Il fallait qu’il garde espoir.

- Ludwig, viens avec nous. Il ne faut pas que tu restes ici. On cherche une solution, reste avec nous.

En bas, il y avait toujours la fumée, il y avait les des personnes sans doute, ses dernières n’étaient sans doute plus aptes à les rejoindre vu ce qui était en train de se passer, mais il remarqua tout de même une tête blonde qu’il connaissait et qui faisait partie du groupe. Il ne pouvait pas laisser Ashley en proie à un groupe de mort. Il remarqua Eileen non loin de lui et se tourna vers elle. Il avait décidément besoin de son aide pour la tirer de cet endroit. Il devait faire un passage à travers le barrage.

- Eileen, j’ai besoin de toi ! Il faut que tu me couvres pour qu’on arrive à faire un passage à Ashley.

Il avait parlé à voix haute et forte pour être sûr de se faire entendre alors qu’il descendait un peu les marches et commençait à retirer ce qu’il avait au niveau de ses pieds. Pendant qu’il faisait ça, il essayait d’interpeller Ashley espérant par la même occasion que les autres avaient suivie l’idée d’aller sur le toit, mais c’était sans compter sur le côté tête bruler de Trey qui était déjà en train de foncer en direction d’Ashley en se coinçant dans le rempart d’objet créé un peu plus tôt par Ludwig.

Spoiler:

Eileen s'était demandée au moins vingt fois pourquoi elle n'avait pas gardé une arme blanche depuis que les morts avaient déferlé sur le ranch. Toute cette histoire sentait le roussi, avec cette horde qui tombait trop bien pour leurs ennemis. Mais il n'était pas temps d'y penser. L'essentiel c'était de survivre, et la jeune femme s'y appliquait en ne quittant pas Caleb d'une semelle. Ils n'étaient pas seuls, réfugiés à l'étage du ranch. Ils avaient le déplaisir d'avoir Trey avec eux, mais il y avait également Ludwig et Jeff. Si la brune ne comprit pas exactement l'utilité des fumigènes, elle se concentra plutôt sur le plan de son mari. Le grenier pourrait être une bonne alternative, si personne n'avait l'idée de bouter le feu au ranch pour purifier les lieux, bien entendu. Toutefois, avant de songer à atteindre leur refuge, il leur fallait encore aider Ashley. Entendant la demande du sénateur, elle acquiesça d'un signe de tête.

« D'accord, je te couvre. Mais Caleb... pas de folies, s'il-te-plaît. »

Elle lui adressa un sourire un peu tendu et se permit de lui effleurer doucement la main d'une caresse, juste avant de sortir son Glock. Les leçons de tir de son mari ne lui avaient jamais été aussi utiles qu'en ce jour. Certes, cela avait été une bénédiction dans son quotidien de survivante, mais ils n'avaient jamais affronté autant de rôdeurs d'un coup. Alors que Caleb était en train de s'employer à créer un passage pour Ashley, Eileen visa un premier mort-vivant qui prenait de l'assurance. Il s'écroula, une balle logée en pleine tête. Mine de rien, le temps pressait.

Spoiler:

Toujours dehors tandis que des troupes entraient à l'intérieur du bâtiment pour prêter main forte aux pécores, le trentenaire poursuivait son ménage aux alentours du ranch. Les alliés n'étaient pas loin et chacun savait parfaitement quel était son but, ce qu'il avait à faire. Prouver à ces paysans qu'ils avaient besoin de leur protection, mais le blond avait un sérieux doute de les voir capituler, ils avaient l'air d'être de vraies tête de mule et, en un sens, Zack pouvait les comprendre. Il serait le premier à ne pas lâcher l'affaire, se battre pour ce qu'il avait, pour les siens. Sauf que, pour le coup, il était du bon côté de la barrière, et heureusement. Réarmant son Desert Eagle, l'ancien homme d'affaires capte le regard de Neil, pas vraiment rassuré dans toute cette cohue. Ne pouvant s'empêcher de lever les yeux au ciel, il lui lance un simple « on va à l'intérieur » relativement directif et légèrement blasé. Mieux valait ne pas laisser le métis seul s'il espérait le retrouver en vie et ce malgré tous les différends qu'ils avaient pu avoir. Neil était un petit con, Morgan le haïssait, mais il n'en restait pas moins un membre de leur groupe, de cette famille recomposée et foutrement bancale.

À peine eut-il fait quelques pas dans le ranch ce pendant qu'une masse de fumée compacte envahi le lieu. Un feu ? Non, ça ne sentait pas le feu. Un fumigène, un foutu fumigène. Ces pecnots étaient-ils cons au point de croire que ça allait les aider avec les putrides ? « Imbéciles » avait-il sifflé entre ses dents serrées, tirant de justesse dans le crâne d'un putréfié pour le mettre hors d'état de nuire. Neil était toujours non loin de lui mais du mouvement sur sa droite attira son attention. Malgré la fumée, il cru reconnaître l'un de leurs alliés, un dénommé Swann avec qui il n'avait pas eu l'occasion de discuter plus que cela, puis une tête blonde qui se pencha devant lui. Fronçant les sourcils, il n'eut pas de mal à comprendre ce qu'il venait de se passer : la salope lui avait tranché la gorge. Et le corps de l'homme tomba au sol, rapidement surplombé par un putréfié avide de sa chair.

S'avançant d'un air mauvais, prêt à rendre à cette conne la monnaie de sa pièce, il fut tiré de son action par un cri derrière lui. Celui de Neil. Se retournant vivement, il aperçut le jeune homme aux prises avec un putréfié. Trop tard. Le mort lui avait déjà déchiqueté une partie de l'épaule. Ni une ni deux, le blond tira de sa poche son poing américain, éloignant le putride de son cadet pour lui assener plusieurs coups jusqu'à ce qu'il soit définitivement mort, et même après. Se retournant alors vers Neil, son regard clair était lourd de colère, de rage, d'impuissance aussi. Indéniablement, il se remémora cet instant où il avait perdu Stew, où les morts avaient plantés leurs dents dans sa chair, où il avait été incapable de le sauver. « C'est con de crever comme ça... putain ! » avait marmonné le métis alors que Zack l'air à la fois fermé et peiné avait calé son regard dans le sien. « M'laisse pas comme... ça, Zack... » Hochant brièvement la tête, le blond avait relevé la main tenant son magnum, le plantant sur le front du plus jeune. « Retrouve Molly là-haut » avait-il simplement soufflé avant de presser la détente.

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Secouée par ce qu’il venait de se passer, elle ne savait plus où donner de la tête. Le nombre de rôdeurs diminuaient et les coups de feu se firent entendre d’un peu partout. C’était le chaos. La seule chose qu’ils redoutaient le plus. Malgré sa main invalide que la vétérinaire avait remarquée, Jeff avait l’air en bonne santé mais en courant direction le Ranch, leurs mains se séparèrent alors que les gros bras voulaient prendre les choses en mains. Comme si les habitants du Ranch ne savaient pas se défendre. Pour Caro, ils en faisaient un peu trop pourtant elle ne cracha pas sur leur aide à ce moment alors que les deux hommes dont l’un qui l’avait aidé se battait avec le reste des morts. Son compagnon était rentré mais Carmen et Elena étaient toujours dehors.

Maintenant qu’elle était rassurée concernant son bien aimé, elle prit son courage à deux mains pour continuer le ménage. Mais elle n’eut pas le temps de réfléchir à un plan pour essayer de retrouver les filles que deux rôdeurs se présentèrent à elle. D’un coup de pied dans l’estomac la trentenaire en fait chuter un pour lui tirer en plein dans l’œil droit avant de défigurer son copain à côté. Elle fit le tour des bâtiments en terminant son chargeur se retrouvant devant le Ranch. Elle aperçut deux silhouettes rentrer dans la maison. Fronçant les sourcils, elle vit de la fumée s’échapper de la barraque « Merde … ». Qu'est-ce qu'il se passait ? Elle prit alors son couteau seule arme qu'il lui restait pour se défendre lorsqu’elle vit au loin des silhouettes s’approcher. Elle reconnut Carmen ce qui la rassura. Rentrer voir ce qui se tramait ou aider les filles ? A l’extérieur, le danger subsistait toujours et les détonations pleuraient.

Alors elle courut vers les filles pour leur prêter main forte.

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