Re: Destiny still arrives

Après un nouveau trajet, la gueule de nouveau recouverte par un sac à la con les empêchant de voir ce qui se déroulait devant eux, Finan râla légèrement lorsqu'on le força à se poser au sol, sur ses genoux encore mal remis des sévices infligés quelques jours plus tôt par Nathan. Quand on leur tira enfin le sac de la tête, Finan ne put qu'apercevoir un spectacle auquel son odorat l'avait préparé, un champ de bataille, des morts jonchaient les terres des habitants du ranch, partout le sang de putrides avait coloré l'herbe d'un rouge noirâtre.

Tout ça ne lui disait rien qui vaille et il ne lui fallut pas longtemps pour que la grande tige ne confirme que les angoisses qui montaient en lui n'étaient pas abjectes. L'un d'eux allaient mourir ici par la faute d'un de ces connards du ranch. Les faits lui étaient inconnus mais pourtant tout ce qu'il était capable d'offrir aux gens du ranch les dévisageant fut un regard de mépris et de haine, similaire à celle qu'il avait pour leurs geôliers.

Un cliquetis, Finan sentait l'arme pointait sur lui dans son dos, soit, il offrit un dernier regard à la métisse, se montrant souriant une dernière fois, il était prêt à lui faire ses adieux, prêt depuis qu'il avait voulu prendre sa place. Mais alors qu'il s'apprêtait à lui susurer une dernière parole... BLAM... Le visage de Megan explosa sous ses yeux, emplissant le sien de son sang. A cet instant tout s'arrêta, le son, les odeurs, il ne captait plus rien que ce qui venait de se passer.

- Meg ! hurla-t-il essayant de se débattre avec les liens qui lui liaient les mains. Détachez moi ! Putain ! Détachez moi ! s'égosilla-t-il jusqu'à ce que quelqu'un finisse par satisfaire sa demande, probablement conscient qu'il ne souhaitait que rejoindre le corps inerte de son amie.

Non, pas elle, ce n'était pas possible... C'était irréel, le ciel se jouait de lui après ces jours passés en captivité... Elle ne pouvait pas être étendue ici inanimée, vidée de sa vie, vidée de cette humanité qui lui était tant caractéristique et lui avait permis de retrouver un morceau de la sienne... Elle lui avait permis de trouver un foyer, de retrouver un comportement normal. De le pousser vers Aly et lui faire découvrir l'amour pour la première fois de sa minable existence. Elle même, lui avait fait offert une chose, une amitié franche et inébranlable qu'il n'avait jamais connu même avec Sarah. Il avait merdé encore une fois, comme avec Aly. Il n'avait pas eu le temps de lui dire qu'elle était sa meilleure amie, la seule en qui il avait pu compter jusqu'au bout depuis son arrivée dans l'Etat.

Un instant, il eut l'impression d'avoir lui aussi mangé une balle en plein thorax, sa trachée bloquée par le choc de cette vision terrifiante, dramatique mais Finan rejoint le corps de son amie d'une simple glissade sur la gauche, agenouillé, il lui souleva ce qu'il lui restait de visage et le plaça dans le creux de ses deux genoux liées. Des perles salées s'écoulaient en flot continu de ses mirettes, c'était bien l'une des premières fois qu'il pleurait en public mais à cet instant plus rien ne comptait si ce n'était caresser les cheveux de la métisse, capter une dernière fois ce qu'il pouvait capter du reste de son visage, du seul oeil qui restait sur son visage éclaté.

- Je suis désolé Meg... Je suis désolé... Désolé.... Désolé...

Et il ne s'arrêtait pas de lui répéter, la voix pleine de sanglots qu'il peinait à retenir, agrippant au passage une dernière fois sa main qu'il porta près de son coeur. Ce qui se passait autour de lui l'importait peu, il n'entendait plus rien d'ailleurs, il ne voyait que cet unique oeil vide, ce reste de ce qu'elle était, inondé de sang... Il n'entendit pas le coup de feu d'Ashley, ne remarqua même pas les enfants Wright aux côtés de Cléopâtre.
Elle avait bien quitté ce monde... C'est tout ce qu'il voyait dans le voile de pleurs qui humectait ses cils. Le reste ne comptait plus alors qu'il déposait un doux baiser sur son front.
Il ne saurait dire combien de temps il était resté là auprès d'elle, une heure peut-être deux alors que seuls quelques minutes étaient passés mais il se débattit lorsqu'on l'arracha au cadavre de son amie avant de finalement relâcher ses muscles tendus à vif à la vue de la petite Amy, terrifiée.

Spoiler:

C'était pas possible ça, que venait-il de dire putain d'merde ? De se la fermer non ? Soit Roger Rabbit était vraiment très très con, soit il aimait pas sa copine blonde là. Allez savoir mais quand il le vit l'asticoter encore, et rien à foutre que Ela parlait, le journaliste haussa les épaules puis arma le bras pour coller la tige d'acier dans le bras gauche de sa nouvelle copine. Sérieux, cet abruti de rouquin le prenait pour qui ? Une grande gueule ? Manque de bol non, ça faisait déjà trois fois que ce connard lui cherchait des noises, et compter jusqu'à trois n'était pas dans les options du trentenaire. Il avait prévenu une fois, assez fort d'ailleurs, c'était bien suffisant. Néanmoins, l'un d'eux, un p'tit maigrichon tout sec qui payait clairement pas de mine, l'ouvrit pour servir un truc intelligent à son copain limité.

- Écoutez le, parce que clairement j'me demande si t'aime ta copine toi, l'rouquin. Sourit-il en fixant ce débile profond. J'compte pas jusqu'à trois comme vous l'faites avec vos mioches, vous êtes des adultes il m'semble, j'ai supposé que vous comprendriez mais visiblement toi non.

Au moins le pécore qui venait de faire se manger un coup à la petite gueule d'ange blonde était prévenu, qu'il l'ouvre une fois encore et ça ne serait plus le bras mais le visage....

- T'as du bol j'ai dit la gueule, mais sérieux, Il fixa sa victime en lui redressant le menton entre ses doigts gantés de mitaine. C'serait trop con elle est craquante.

Oh cocotte pouvait bien lui cracher à la gueule, si elle avait envie de partager ses fluides avec lui, néanmoins elle se frotterait à sa matraque, mais quand elle donna de la voix, Fuller se contenta de lui sourire, c'était pas à elle qu'il avait dit de fermer sa mouille mais à ses potes les fermiers.

- T'as raison chérie, t'plus sage qu'Poil de Carotte visiblement. Zack reprit donc.

Maintenant se tenait l'heure des choix et pour le moment le journaliste ne lâchait pas la jeune femme. Ses yeux allaient et venaient sur cette foule, pas un instant il ne fixa les siens pour être certain d'anticiper la moindre connerie ou si, une seconde, pour fixer l'autre tâche qui s’épanchait sur le sort de sa copine. C'était triste oui, pourtant s'ils l'avaient joué autrement elle serait sans doute encore en vie. On survivait pas dans c'monde en enfilant des perles, ni en comptant jusqu'à trois avant de mettre une sentence à l'oeuvre quand elle avait été dite et répétée.

Spoiler:

Son intervention calma le jeu, et malgré certaines protestations véhémentes, tout le monde se rangea. En voyant le rouquin la condamner de ses paroles, l’israélienne se disait qu’il ne devait pas faire partie des parents. L’enjeu le dépassait très certainement. Un à un, ils capitulaient, même la blonde prête à tuer Atkins l’instant plutôt. Son enfant devait très certainement se trouver dans leurs rangs. L’homme d’affaire reprit la parole, annonçant l’échange final. Jusqu’à émettre une exception qui surprit l’israélienne autant que les autres, et la choqua profondément.

L’architecte jeta un coup d’œil à l’enfant, avant de comprendre qu’il s’agissait d’une vengeance personnelle. Le visage d’Ela se durcit et avant de remettre le petit Liam à l’otage, elle s’avança auprès d’Atkins en le fusillant du regard. « Ce n’est pas ce qui était convenu. Qu’est-ce qui vous prend ?! » Dit-elle sur un ton sec. L’échange ne fut entendu que par l’homme et Morgan, encore assez proche. Mais sa demande fut balayée d’un revers de la main et de quelques paroles aussi sèches que tranchantes. Et parce qu’ils étaient en public, Ela choisit de ne pas insister. Ils en reparleraient plus tard. L’israélienne dû se détourner pour aller remettre le petit Liam à l’un des otages. Son geste fut hésitant, car bien qu’elle savait que ce qu’elle faisait était juste, se séparer du petit garçon fut un déchirement pour son cœur blessé. L’enfant qu’elle avait perdu lui manquait encore. Captant le regard de Merl plus loin, l’israélienne détacha les bras du petit garçon passés autour de son cou et le posa au sol. Cela ne manquait peut-être pas d’un certain culot pour ceux d’en face mais, la jeune femme offrit un sourire au garçon, et embrassa son front avant d’articuler : « J’ai été ravie de te connaitre, Liam. Je suis désolée pour tout ça. » Ce n’était pas sa faute si les adultes n’avaient pas su faire les bons choix. Si ce monde était tel qu’il était aujourd’hui. Et elle n’avait pas le droit de le priver de ses parents. Zack non plus. Les jumeaux retrouvèrent les otages, et Ela se redressa pour rejoindre Atkins sans lui épargner un regard désapprobateur sur ce qu’il venait de décider pour lui-même.

Spoiler:

Le regard de Zack était impressionnant, si bien que malgré toute sa bonne volonté, celui de Ludwig se déroba une fraction de secondes. Il baissa les yeux et courba presque l'échine, portant ses prunelles sur Ashley. Écoutant les mots du leader de l'autre groupe.

Il voulait procéder à un échange. Un échange de vies, contre d'autres vies.
Une mine écoeuré se dessina sur le visage du libraire. Il secoua lentement la tête, dégoûté. Dégoûté que les hommes puissent se pervertir de la sorte. Ce n'était même plus de la survie. C'était de la pure méchanceté.

- Espèce de … grinça-t-il, ravalant cependant sa haine en serrant les poings.

Soufflant lentement par la bouche, il se pinça les lèvres et considéra une seconde les membres de sa famille. Les enfants. Les parents. Axel, qui avait besoin de soins urgents. Finn et sa détresse qui manquait de faire pleurer le libraire. Une seconde, il songea à sa propre vie, à sa propre existence. Au final, il n'avait rien à perdre. Il n'avait pas d'enfant, n'était pas en couple, n'avait plus de vraie famille. Et si finalement, il pouvait se rendre utile autrement ?

- Okay … okay. C'est bon.

Il tenta un sourire peu convaincant à Elena et capitula d'un hochement de tête. Pour une fois, il devait se montrer fort. Utile.
Malgré cette pensée, ce fut la tête partiellement baissée qu'il s'avança vers Zack. Il savait qu'il se condamnait d'une certaine manière, mais … tant pis.

La gorge nouée et les mains tremblantes, il prit place de l'autre côté, là où il avait tout le loisir de pouvoir regarder sa famille et ce qui fut, il y a quelques heures encore, sa maison. Pas de parole. Pas d'aurevoir. Pas de regard appuyé. Pour ne pas craquer. Déglutissant, il s'autorisa à prendre une longue et douloureuse inspiration, avant de lentement souffler par le nez.

Très vite, il essuya ses yeux et se força à se redresser de tout son mètre quatre-vingt douze, pour paraître fort.

Spoiler:

Où devait-t-il tourner les yeux pour trouver un peu de réconfort ? Il s'était posé la question, jusqu'à renoncer. Autour de lui ne résonnaient que le désespoir. Des personnes qui comme lui, erraient dans ce monde, en quête d'un but. Comme cette fameuse Sarah, actrice déchue qui faisait la pluie et le beau temps des Messiah... Ils n'étaient pas là : Ils n'avaient jamais pu entrer en contact avec eux pour qu'ils viennent les épauler, malgré les efforts du groupe mené par Isha et Axel, qui affichaient une mine si décomposée qu'il ne pouvait les regarder. Irrécupérables, comme Finan qui pleurait Megan, ou bien encore Ashley qui accusait à peine ses coups...

La seule personne qui représentait encore à ses yeux, l'accès à l'Eden, le seul Paradis sur terre, sa chère et tendre Caroline, courbait l'échine sous les menaces de Nathan, qui ne faisait que répondre à ses provocations. Jefferson préférant taire tout le mal qu'il pensait de ce merdeux, tellement c'était inhumain. Convaincu en son fort intérieur qu'il le payerait, un jour. Et quand bien même le norvégien, son compagnon d'infortune depuis Maple Grove l'avisait d'en rester là, qu'ils n'étaient pas en position de force, que ça ne servait à rien, lui, n'en ferait rien.

Jeff était au delà de toute raison. Quand les ténèbres croisent votre route, ils vous influencent, petit à petit. Et quand vous vous en rendez compte, ils ne marchandent pas, ils corrompent... La vérité l'avait rattrapé, comme tous les autres. Il avait été l'acteur, le provocateur, la cause même, comme tous les autres, de tout ceci. C'était évident. Ela se fit voix de la raison, démontrant un peu d'humanité sous le chalpe de cette armure blindée, remettant Liam à Isha, amenant Zack Atkins lui-même à s'avérer conciliant... Un otage pour eux par enfants du groupe. C'était équitable, selon leurs règles.

Le geek était prêt à jouer. Ce soir-là, il s'était préparé à l'idée de mourir, ou pire, être damné... " Alors j'en suis, j'échange ma place contre un des enfants... " il attrapa l'avant-bras de Zack, première interaction physique qu'il avait avec cet homme, sans animosité toutefois, il lui déclara " Je vous suis, je suis prêt à prendre le temps qu'il faut pour ... Discuter. " finit-t-il par souffler à son attention, ses yeux marron captant l'attention des prunelles grises du blond. " Mais lui là, il la lâche, sinon je le réduis en bouillie, sur le champ. " prévint Jeff, vis-à-vis de Nathan bien que conscient que les deux confrontaient leur zone de confort, il se décala, avant d'imiter le geste de Ludwig, et de prendre place, à ses côtés, dans le camp ennemi. Là alors, il regarda Caroline avec intensité quand son regard croisa le sien. Il l'aimait tellement, l'interdisant du regard de s'opposer à son choix, lui disant en silence qu'il la retrouverait... Plus rien ne serait pareil, il était noir de corruption. La mort et les ténèbres n'avaient de toute façon jamais été une option.

Spoiler:

Jon était bien présent, ça oui, physiquement, impossible de le dire le contraire, mais pour le reste, il n'était que l'ombre de lui-même. D'ordinaire, il ne s'imposait déjà pas car cela n'était pas dans sa nature, mais là, aucun mot, aucun bruit, aucune réaction sur son visage. Il voyait et comprenait tant bien que mal tout ce qui se jouait, la barbarie des autres, leur vision des choses, la mort de Megan. Il entendait parfaitement les menaces à tout va, la haine dans les voix des habitants du ranch, la supériorité annoncée par les autres. Pourtant, rien. Seuls sa tête et son regard réagissaient et bougeaient, mais pour le reste, on pourrait penser qu'il avait subit une lobotomie.

Pourtant, ce n'était pas le cas, il était prisonnier de son propre corps et de son esprit qui l'empêchait de dire ou faire quoi que ce soit. Que ce soit ses hurlements ou ses pleurs, rien n'était extériorisé. Même lorsqu'on le mit à genou, il voulait opposer une résistance, mais non, aucune ne pointa le bout de son nez. Même lorsqu'il vit Ashley se prendre un coup, seule une larme parvint à s'échapper de son œil droit tandis qu'intérieurement il bouillonnait de rage. Le seul moment où enfin il put se faire entendre en prenant le dessus sur lui-même fut lorsque l'autre grand blondinet annonça garder leur fille où un faible « Laisse la, prends moi à sa place. » se fraya un chemin alors qu'il avait l'impression de hurler à la mort.

La situation était en train de partir beaucoup trop loin ce n’était pas ce qui avait été prévu à l’origine tout de même. Le regard de l’homme politique se posa sur Zack avec tout le mépris dont il était capable avant de se tourner vers Ashley qui était à présent dans un sale état à cause des conneries des membres de son groupe, certains d’entre eux devaient décidément apprendre la discipline et la façon d’agir dans des moments comme celui-ci. Une chose était certaine, il savait la douleur que ça faisait d’être séparé d’un être cher. Le blond avait appris qu’Ashley était la mère de Hope et évidemment, il ne voulait plus la rendre.

- Carmen, Elena, Ashley, pour moi vous devez rester ici, il faut que vous organisiez les troupes, que vous motiviez les personnes et que vous arriviez à faire les choses convenablement. Vous devez rester ici. Cependant, il faut des personnes pour se constituer otage et je ne peux pas décemment laisser Ludwig et Jeff tout seul. Je suis certain que chacun est prêt à donner du sien pour que les parents puissent retrouver leurs enfants alors je suis bien prêt à prendre une place d’otage.

Caleb savait qu’il devait se rapprocher d’eux, savoir de quoi il en retournait. Il ne saurait sans doute pas tout, mais il pourrait tenter de les manipuler, jouer dans la cour des grands comme il ne l’avait jamais fait à présent. Il s’était approché de Carmen qui était toujours maintenue par le moustachu au chapeau, il n’y avait pas à dire, ce type n’avait pas l’air très intelligent, mais au moins, il avait compris que la Navajo pouvait faire des dégâts si on la relâchait.

- Je vais aller là-bas et tu peux compter sur moi pour emmagasiner un maximum de chose. Je m’occuperais de garder le moral des troupes. Je m’occupe d’eux.

La tête haute, la démarche droite, il s’avançait en direction de Zack sans aucune hésitation, il ne s’attendait pas à être épaulé par le redneck qui avait suivi le mouvement et qui était en train d’insulter Zack de tous les noms. Il en profita pour lui sortir Hope des pattes sans aucune hésitation. Ils étaient les otages, ça lui faisait mal au cœur, mais il n’avait le choix. Il posa son regard sur Ashley puis Jonathan, il protègerait cette fille de sa vie s’il le fallait, il savait la douleur que c’était d’être séparé d’un enfant. Il n’était peut-être pas très proche d’Ashley, mais il connaissait bien le père de Hope et il espérait qu’il aurait suffisamment confiance en lui pour comprendre de quoi il était capable pour cette enfant, mais surtout pour le groupe. Il ne savait pas dans quoi il s’engageait, mais il savait qu’ils auraient besoin d’une tête pensante là-bas et même si ce rôle impliquait beaucoup de responsabilités, il était prêt à le tenir.

Finalement, il lança un regard à sa femme plein d’émotion, si elle voulait le rejoindre, il n’en dirait rien, sinon il le comprendrait également, il avait la chance d’avoir une différence d’âge assez grande pour que leurs tortionnaires ne se doute de rien.

Spoiler: