Re: Destiny still arrives

Suite à son annonce de garder Hope, les supplications fusèrent. D'abord Ashley qui supplia de ne pas garder sa fille, son père qui voulait rester à sa place, Ela qui n'écopa que d'un coup d’œil qui signifiait que le moment était mal choisi pour une telle discussion, puis les deux rednecks de l'île. Se découvraient-ils d'un seul coup une conscience ou la Petite Cheffe lui avait-elle menti en affirmant l'entourer de survivants fiables ? Qu'importait. Il avait dardé un regard sombre sur eux. Quels imbéciles ils faisaient de hausser le ton envers ceux qui étaient censés être des alliés, crédibilité zéro, à croire que le meurtre de l'un des leurs les laissaient indifférents. Et après c'était lui le connard ? À bien y penser il aurait presque pu en rire, presque, parce-que jamais, ô grand jamais, il ne se détournerait de l'un des siens de la sorte, même s'ils avaient des différends, il perdrait la vie s'il pouvait permettre à l'un des siens d'avancer un jour de plus.

Quelques personnes du camp d'en face se désignèrent alors volontaires pour les suivre en l'échange des gamins et le trentenaire les regarda approcher sans mot dire. Un type presque aussi grand que lui qui semblait relativement effacé lui lança un regard presque implorant mais, sans se laisser atteindre, Zack continua de le toiser de cet air froid. Et finalement, contre toute attente, le rouquin à la grande gueule se proposa de les suivre. Savait-il seulement à quoi il s'exposait à venir après les avoir provoqués de la sorte ? Sans doute pas. L'ancien homme d'affaires ne lui ferait rien s'il se tenait à carreaux, mais rien n'était moins sûr. Il arriva d'ailleurs jusqu'à lui pour lui prendre le bras, lui balançant une menace franchement pas légitime au vu de sa position. Se contentant d'arquer un sourcil, il l'avait toisé d'un air condescendant. Il ne laisserait pas faire tuer Ashley, oh que non, elle devrait vivre encore et porter le poids de l'absence de sa fille, tout cela pour se rappeler qu'ils s'en étaient pris aux mauvaises personnes.

Les deux rednecks furent finalement mis au coin par un type, Floyd, appuyé par Amrani. Bien, au moins un qui comprenait les enjeu de toute cette histoire, et le blond savait qu'il y en avaient d'autres. Reportant alors son attention sur les paysans, il reprit d'une voix forte. « Vous savez ce qu'il vous reste à faire pour que tout ce petit monde se porte bien. » Ses paroles faisaient écho à celles que Nathan avait adressé à Ashley avant que les paroles d'Aodhan ne lui arrachent un bref sourire. Se détournant, il tapota brièvement le bras du prof soufflant un « on se tire » avant de récupérer Hope, amenée en arrière par Morgan, dans ses bras. Il adressa un regard presque soulagé à la rouquine, heureux de la voir en vie, avant de se retourner pour qu'Ashley puisse voir une dernière fois sa fille. La blondinette avait les joues rouges et les yeux larmoyant, sans doute choquée de voir sa mère de la sorte. Zack leva une main jusqu'au visage de la petite, lui replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille en lui soufflant que sa maman se porterait au mieux. Il reporta ses orbes froids sur Ashley, levant alors sa main en agitant les doigts pour la saluer, le tout agrémenté d'un fin sourire qui signifiait bien des choses : si elle tenait à sa fille, mieux valait qu'elle ne joue pas à la conne.

Il s'était ensuite détourné pour rejoindre les véhicules. Les pécores avaient voulu jouer aux plus forts, s'en était terminé désormais.

Spoiler:

Le choc fut immense. Une horrible douleur lançinante la dévorait de l'interieur. Comme si son monde s'éteignait. Les échanges avaient été fait. Et même si tout le monde comptait pour Caroline, le seul pour qui elle pleura fut Jeff. Mais aussi pour tout ce qui s'était passé depuis des jours et la manière horrible dont faisait preuve les traîtres devant eux. Ils détenaient leur force. Ils avaient gagné. Et pour Caroline, cette perte lui était chère. Peut-être aurait-elle du mourir en fonçant comme une malade dans les morts ... Cela lui aurait évité de souffrir de nouveau.

Captant le coup d'oeil de Ludwig, elle ne put s'empêcher de croire en un espoir mêlée à un sentiment de perte. Chacun faisait ses adieux. Ash était séparée de sa fille. Epouvantable. Eileen de Caleb etc. Elle ne put faire un pas en avant, la lourde peine qu'elle portait ne l'aidait pas à se déplacer. Pourtant, de voir Jeff faire un pas vers elle fut l'élément déclencheur. Elle s'approcha de lui, les larmes se mêlant au sang du à la rude bataille. Les yeux humides et lèvres tremblantes, sa voix elle, était claire malgré la gorge nouée "Je t'en supplie n'y va pas" elle repris sa respiration serrant les lèvres dans un nouveau sanglot "T'es pas obligé de faire ça, on peut pas être séparé Jeff, t'as pas le droit de me laisser" elle mis ses mains sur ses joues "Regarde qui ils sont, regarde ce qu'ils ont fait à ... Meg ..." nouveau sanglot "Si tu y vas on va ... c'est pas ... j'ai peur de plus jamais te revoir". Elle le lâcha, la force l'abandonnant peu à peu.

"Tu es une force pour moi, sans toi je suis rien. Je suis devenue meilleure grâce à toi. Tu .... si tu savais tout ce qui a changé depuis que j'ai croisé ta route" les yeux rouges entre désespoir, colère et peine, elle continua "Je te retrouverais. Par tout les moyens, je vous retrouverais même si je dois y laisser la vie. J'abandonnerais pas. Tu es tout pour moi tu sais pas ce que je suis prête à faire pour toi. Je te demanderais qu'une chose. Reste en vie. Je t'en supplie reste en vie" elle l'embrassa tout en tremblant avant de le serrer fort contre elle. Sentir son odeur, le goût de ses lèvres, sa chaleur humaine ... une dernière fois. Dans un chuchotement audible elle termina "Je t'aime Jefferson".

Spoiler:

Depuis que j’étais sortie du fourgon je savais que nous allions gagner. Que nous allions les mettre à genoux et réclamer ce que nous étions venus chercher. Tout du long, j’avais eu le mérite de rester digne, légèrement en retrait et de ne pas me laisser dévorer par les provocations de ses types en face. Peut-être que c’était dû au môme que j’avais dans les bras. Je n’en savais trop rien. Pour moi, les fermiers n’étaient pas intéressants. On les avait. On les tenait et c’était jouissif.

Arrivant sur les lieux, je vis les corps sans vie de nos collègues. Lorsque je compris que l’un d’eux était Swann j’aurais pu jeter le gosse, crier victoire et rire pour le malheur de ce gros con manipulateur. En arrière-pensée, je vis Joann qui risquait sûrement de venir ici pour tuer toute la population. Swann mort… Une chose en plus qui me donnait le sourire. Je fêterais ça plus tard. Ce mec ne méritait même pas d’exister et plus jamais je verrais sa sale gueule de morveux. Et plus jamais … il ne touchera à Evy.

Alors que les choses devenaient intéressantes, elles l’étaient d’autant plus après le coup de feu dans le crâne d’un otage. Voyant cette action comme plaisante, je fus cependant déconcerté avec le recul et jeta un coup d’œil vers Bella pour connaître son ressentit C’était une action barbare. Mes coups étaient portés sur ceux qui levaient la main sur moi ou ceux qui me provoquait. En aucun cas je le faisais par pur plaisir ou mise en garde. On me cherchait, on me trouvait, point barre. Leur méthode était radicale. Efficace mais radicale. La foule en face pouvait nous manger dans la main mais cette pratique ne me plaisait guère sur le moment …

Merl était furax, les paysans étaient à cran et les échanges se réalisaient dans la plus grande paranoïa. Je pus me débarrasser de l’enfant que je tenais depuis une heure dans mes bras, n’étant pas à l’aise dans ce genre de situation. Mon regard se porta vers les familles détruites et même si j’étais le plus grand des connards, je ne pouvais sourire face à ce genre d’émotions. Avec cette impression de faire quelque chose de bien mais en faisant le mal. Des couples se déchirèrent par les nouvelles prises d’otages. Certains étaient volontaires. Et dans cet élan de compassion minime, je saisis la main de Jenna tendrement avant de quitter les lieux, suivant le mouvement.

Spoiler:

Il avait suffit qu'il croise le regard apeuré et larmoyant de la petite Amy pour le calmer, il avait cessé de se débattre, jetant un dernier coup d'oeil à la dépouille de son amie avant de nettoyer la bouillie de cervelet qui imprégnait sa main droite en la frottant sur l'arrière de son jean et de saisir la petite de la main gauche.

- Ca va aller, on retourne auprès de papa et de mamie d'accord ? fit-il mine de lui susurrer sur un ton rassurant, la voix mélodieuse pour lui donner l'impression que rien ne s'était passé, que tout allait pour le mieux, pour Meg, il devait le faire, c'est ce qu'elle aurait fait. Son visage ensanglantée disait le contraire, la petite avait sûrement tout vu mais il devait le faire

Il n'avait pas entendu les remarques, il n'avait pas réellement compris ce qui se passait et ce n'est que lorsqu'il finit enfin par stopper sa marche devant Nathaniel qu'il réalisa en plongeant son regard dans le sien. C'était fini, elle était bien morte et la rage puissante qu'il lisait dans ses yeux était au moins aussi forte que le vide intersidéral qui le traversait. Sans dire un mot il fit volte face et assista à la suite des opérations, l'esprit ailleurs, il remarquait à peine qu'il s'agissait d'un échange d'otage en somme. Il s'en fichait bien. Tout ce qui importait était le cadavre de son amie au loin, il ne souhaitait qu'une chose en cet instant, que ces trous du cul s'en aillent et qu'il puisse lui préparer les funérailles qu'elle méritait.

- Je promets que je tuerais Victoria à ta place, je te promets de veiller sur tout le monde, même les gros cons qui m'insupportent... Promis patronne. chuchota-t-il en levant les yeux au ciel durant la continuité de l'échange d'otages, persuadé que sa bonté avait déjà conduit son âme au paradis, auprès des siens, auprès de ses frères, de ses parents, elle allait faire leur connaissance et un sourire presque gai s'il n'était pas noyé par les larmes qui ne cessait de lui recouvrir la face. Attendez moi, s'il vous plaît.

Pour finir, les dégénérés avaient fini par partir après maintes et maintes retournement de situation qu'il avait suivit, l'attitude éteinte, n'ayant même pas la force de jeter un regard à la pétasse brune et son assassin de chef et lorsque le calme fut revenu sur les restes du ranch, à ce jour, un ignoble champ de bataille où il avait vu mourir la meilleure amie qu'il n'aurait jamais, lui et Nathaniel allèrent récupérer le corps de la métisse pour le nettoyer décemment à l'intérieur du ranch, ravagé.

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C'était un putain de cauchemar. Ils étaient la a se la jouer mafieux avec cette nana qui se prenait pour une diva post apocalypse a tenter de gérer une situation qui lui échappait totalement. Pas Hope putain, pas elle ! Elle n'eut même pas le loisir de dire oui ou non que déjà les otages se proposaient, Caleb lui donnant presque l'ordre de rester ici aloes quelle allait observer Nola de dévouer. Un grand type s'avanca vers elle pour lui rendre son fils alors qu'elle se remettait péniblement debout, un genou encore au sol tandis que les frères Rogers étaient rappelés par leur boss. C'est le mien. la voix cassée d'Isha résonna a ses côtés alors qu'il récupérait Jolan en se faisant passer pour son père, aidant la Navajo a se relever de son bras libre tandis qu'elle observait impuissante les otages désignés. Avisant les trois otages, elle murmura a leur égard. On se retrouvera.

C'était une promesse qu'ils tiendraient cette fois ci. Son regard crois celui d'Ashley qui suppliant pour conserver Hope avant que le connards d'en face ne fasse le signe de la retraite les laissant sur cette étendue désolée qui avait été un temps leur sanctuaire. Isha lui murmura de reprendre ses esprits alorsque Quinn lui sautait déjà au cou en fondant en larme, amérindienne récupérant une Shawna en mauvais état. Serrant la métisse contre elle de toute ses forces pour tenter de calmer ses sanglots, la navajo serra les dents pour contenir sa colère devant leur impuissance. On va trouver une solution, je te le promets. Caressant ses cheveux avant de réaliser ce qu'elle venait de dire. Axel.
Axel qui visiblement ne tenait plus tellement debout et qu'ellereculera d'extrême justesse quand le militaire qui le tenait le lacha pour retourner vers chez lui.

Axel ! Hé, hé regarde moi ! Son regard se tourna vers Shawna avec détresse. Va chercher Caroline ! Se forçant à ignorer la douleur qui irradiait de son bras, elle tenta de retenir le poids mort qu'était devenu son meilleur ami en passant son bras contre son épaule. Ça va aller. Tu te rappelles ce qu'on s'est promis ? C'est nous deux contre le monde entier. Qui c'est le connards qui t'as fait ça, qu'on aille lui casser les dents une fois que tu sera remis ?
Il ne pouvait pas mourir. C'était impossible. Tout mais pas lui.

Autour d’elle, les négociations continuaient. Mais tout ce qu’elle voyait c’était le regard de sa fille, dans les bras de Caleb désormais. Elle n’appréciait pas le sénateur mais en cet instant, elle n’aurait su dire combien elle lui était redevable, combien elle lui était reconnaissante de faire ce sacrifice et de veiller sur Hope. Elle le savait, tous ceux qui suivraient Zack et Ela veilleraient les uns sur les autres, ils veilleraient sur Hope. C’était une maigre consolation, mais la blonde se devait de la trouver quelque part pour ne pas dépérir sur place.

On l’avait rendue aux siens, ceux qui resteraient. Elle échangea un regard désolé avec Caroline, Eileen qui voyaient partir leur moitié, avec Elena qui voyait partir un ami. L’heure était aux adieux. La jeune mère fit quelques pas dans la direction des otages, un discret « merci » se lisant sur ses lèvres pâles. Merci. S’approchant de Ludwig, la blonde tendit les bras à sa fille. Qui sait quand elle pourrait à nouveau la serrer dans ses bras. « Je veux pas y aller maman … » pleurnicha la blondinette, arrachant un sanglot à sa mère. « Tu seras pas toute seule ma puce, Ludwig est là, et Jeff et Caleb et James est là aussi avec Nola et Edward. Ils veilleront sur toi. Et moi » commença-t-elle avant de reprendre à voix basse, murmurée à l’oreille de sa fille « Ton père et moi, on s’arrêtera pas avant de t’avoir ramenée près de nous. Je ne t’abandonnerai jamais Hope, jamais. Je t’aime … Et j’ai besoin que tu sois forte, tu peux faire ça ma puce ? »

Ash’ parvint à forcer un sourire pour rassurer sa fille avant qu’on ne lui arrache de force pour l’amener. Son regard bleu se posa sur Morgan et sur Zack. Elle voyait les larmes de la blondinette à côté, elle avait envie de hurler, elle avait envie de leur sauter à la gorge pour la récupérer. Mais elle savait que ce n’était pas la chose la plus intelligente à faire désormais, trop de vies dans la balance. « Tout va bien se passer Hope … » souffla-t-elle alors que sa fille s’éloignait. Son cœur se brisait, la jeune mère eut à nouveau cette impression que tout lui échappait, que le sol se dérobait sous ses pieds. Ils le paieraient. Alors qu’ils s’éloignaient, Ash’ posa son regard sur Jon, blessé. Elle entendait la voie de Carmen derrière, de Shawna. Axel était blessé. Le temps filait avec une infinie lenteur, son monde s’écroulait. La colère n’était pas retombée mais à cet instant-là, ce fut le chagrin qui prit le dessus, immobile Ash’ ne put contenir davantage les larmes. Pour Meg, pour Bateson, pour Trey, pour toutes les personnes qu’ils avaient amenées.

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Le réveil s'opéra enfin, le jeune homme retrouva possession de son corps. Serrant aussi fort que possible ses poings, l'envie de s'emporter était extrêmement forte, mais sachant pertinemment qu'un faux pas serait synonyme d'une cruelle vengeance, il se contenta d'enfoncer ses ongles dans ses paumes. Ces connards finiraient par le payer, pas aujourd'hui ou demain, mais ils paieraient, Jonathan n'avait aucun doute là-dessus. L'intérêt de garder en permanence des otages était logique, cela serait un excellent moyen de pression pour les habitants du ranch, il suffisait de voir la pauvre Megan gisant au sol... Voir ainsi les gens se livrer aussi naturellement le toucha autant positivement que négativement. Caleb, Jeff et Ludwig étaient les personnes, en dehors de sa fille et d'Ashley, avec qui l'ancien livreur aimait passer du temps. Tous les trois différents et pourtant ô combien des Hommes bien. Preuve en était ce dévouement. Il leur adressa à chacun un un sourire plein de gratitude et de tristesse, tout comme à Nola et Edward.

Il s'était proposé en échange de sa fille, mais non, l'autre grand blondinet s'en moquait, tout ce que ce connard désirait était de garder Hope pour faire souffrir Ashley. Ashley... Le regard de Jon se porta sur elle qui était en train d'enlacer leur fille. Elle tentait de la rassurer au maximum, aussi bien par des mots que par des sourires. Alors, il se força à son tour à afficher la même expression sur son visage. Le cœur serré, il croisa le regard de la petite tête blonde et accentua son sourire en sentant les larmes monter. « Ca ira Hope, t'en fais pas. » parvint-il à dire d'une voix cassée. Impossible en revanche de prononcer un mot de plus sous peine de totalement craquer, il ne le fallait pas, l'enfant devait être rassurée et si elle voyait ses parents en larmes, cela n'aiderait pas.

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