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Re: Collecting keyholders and smiles

Mer 14 Nov 2018 - 21:26

Deaglan avait souri à la réponse de la petite chapelière. Effectivement, les épinards sont de loin le repas le plus plaisant, et encore moins appétissant. Le vieux se demande, comment un gars a pu imaginer qu'un simple homme peut devenir un héros avec des épinards. Il se re-concentre sur l'entrée. Et merde ! La porte est fermée. Eleanor pose la question avant que le quadragénaire put lui demander : Par où, vont ils passer ? Le vieux se dit qu'il pourrait escalader seul à une fenêtre et ouvrir à la rousse de l'intérieur.

Au même moment, qu'il fignole son plan de merde, deux rôdeurs s'avancent vers eux. Deaglan est heureux de voir qu'il ne s'agit pas d'enfants. Aillant un temps de retard, c'est la jeune femme qui se lance à l'assaut la première, tandis que le quadragénaire la suit pour s'attaquer au second avec son couteau de cuisine. Le temps de le sortir, il donne un coup violent sur le mort avec le sac, donne un coup de pied et très vite sort ce fichu couteau. D'un geste précis, plante dans la gorge. Ah merde ! C'était la tête qu'il visait. Tant pis pour le coup précis. Il ressort la lame et vise cette fois ci le crâne du mort qui s'écroule sur le bitume. Il a envie de vomir a voir autant de sang pourrit couler un peu partout. C'est sûr ! Il n'arrivera jamais à s'habituer.
Deaglan se tourne vers la chapelière et voit qu'elle est toujours a s'acharner sur le mort. Il reprend son couteau sur le cadavre inactif et fonce sur le deuxième en visant bien la tête, même si la rouquine l'a bien amoché avec son pied de biche. C'est de la boucherie pure et dure, qu'elle a fait !
- Je suis venu t'aider, mais tu étais au point de le finir. Tu te débrouilles bien avec ton arme.
Le quadragénaire regarde vers le premier étage de la bâtisse, puis la chapelière.
- Je vais monter au premier et t'ouvrir de l'intérieur. Peux tu rester un moment toute seul ?
Il ne doute pas que c'est le cas, mais il le demande par politesse. C'est alors qu'il accroche son couteau à sa ceinture et monte le long de la gouttière, pour atteindre la première fenêtre qui est ouverte.

En haut, il entend des râlements. Et ouais, encore des morts. La fenêtre est ouverte, faut pas trop en demander ! Il lève donc légèrement la tête et voit l'un deux se penche vers Deaglan mais tombe par terre sans le toucher.
- Attention, Crie Deaglan à la rousse. Il l'observe vite fait, car un autre râlement vient dans sa direction.
Il sort son couteau, mord le manche tel un pirate et s'engouffre dans la pièce en frappant violemment le cadavre avec ses pieds. C'est encore un adulte, heureusement. Il empoigne sa lame et le tue pour de bon.
Quant il reprend son souffle, il remarque une montagne de petits cadavres entassé dans un coin. C'est fois il ne peut se retenir et vomit. Bon sang ! Combien de cadavre d'enfants y a t-il ?

Pas le temps de penser. Il faut que Deaglan avance, pour trouver de la nourriture à la chapelière. Dans le couloir, deux autres cadavres lent avancent vers lui, qu'il tue. Et trois de plus au rez de chaussé, mais pas d'enfants. Plus il explore et plus il découvre soit des petits cadavres bloqués dans des salles de classes soit ils sont entassés dans d'autres pièces avec un trou entre les deux yeux. Mais qu'est ce qu'il s'est passé ? Une intervention militaire ? Un groupe ? Si c'est le cas, ça peut expliquer qu'il y a autant d'adultes de tout âge, comme le gamin qui devait avoir à peine dix sept ou dix huit ans.

Dans une pièce vide, il ferme la porte et va à une des fenêtres arracher les planches qui barricadent les ouvertures, pour faire rentrer sa chapelière. Mais la couleur du visage de la rousse, inquiète Deaglan.
- Hey ! Ma belle, ça va ? Tu es à l'air pâle comme la mort. C'est ta blessure ?
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Re: Collecting keyholders and smiles

Dim 18 Nov 2018 - 16:11

Elle se débrouillait bien avec son arme ? Généralement elle se débrouillait mieux, du moins suffisamment pour avoir évité les morsures pendant de longs mois depuis que tout avait commencé, mais là Eleanor était blessée et son bras gauche ne répondait plus aussi bien. Alors du droit, c’était plus difficile de viser juste. Elle en avait la nausée, entre la douleur et la vision d’horreur du crâne du rôdeur qu’elle avait dû frapper à plusieurs reprises. « Merci ? » souffla-t-il à Deaglan sans être sûre de vraiment se débrouiller convenablement. « Ça devrait aller. » Avec un sourire, Eleanor le rassura, elle ne tombera pas dans les pommes, elle ne se ferait pas mordre, elle continuerait de parler trop, beaucoup trop.

Concentrée sur la rue, la rousse laissa Deaglan grimper à la gouttière, elle aurait été incapable de le faire, même sans cette vilaine blessure. L’agilité et Eleanor, cela ne faisait pas loin de quarante-deux, à une vache près. Un gros choc derrière elle la força à se retourner pour voir un rôdeur en morceaux, après une chute de l’étage, tenter de ramper vers elle. « Oh non ! » Cela ne se passerait pas comme ça, la partie pointue de son arme se planta dans l’œil du rôdeur. Le calme revint alors que Deaglan entrait dans l’immeuble pour y faire un brin de ménage.

Quelques minutes passèrent alors, Eleanor scrutant les alentours, la fenêtre, anxieuse. Et si finalement, il la laissait là ? Elle aurait l’air maline, son bras en écharpe, sa plaie qui allait sans doute s’infecter. Ci-gît Eleanor Charlotte Hopper, elle a bien vécu en dépit de sa naïveté. Non, non, non, elle devait survivre, rentrer chez elle, retrouver Corey. Oui elle avait trop à faire pour mourir ici, que Deaglan vienne ou non ouvrir cette porte.

Fort heureusement, le quarantenaire vint bien ouvrir la porte. Ou plutôt une fenêtre, par laquelle elle se hâta de rentrer. « Ça tire un peu … j’ai peur … que ça s’infecte, je vais pas mourir hein ? Enfin c’est-à-dire que j’ai quand même beaucoup de choses à faire, et je préfèrerais éviter de mourir et je commence à parler beaucoup trop c’est le stress. Je pense que j’aimerais me reposer et peut-être boire un verre d’eau, manger un morceau et est-ce que tu penses qu’il y a de quoi désinfecter cette plaie ici ? » Son regard était presque implorant, elle en oubliait où ils étaient, Eleanor avait juste mal et peur à l’instant présent.
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Re: Collecting keyholders and smiles

Sam 9 Fév 2019 - 17:07

Au début, Deaglan était inquiet de la voir aussi blanche, mais elle se met à parler plus vite de la lumière. Un sourire lui tire le visage, car ça signifie qu'elle va plus ou moins bien. Ce pendant, il l'écoute avec attention et prend son bras, soulève le tissu et regarde la plaie de la chapelière.
- Non, ne t’inquiètes. C'est pas très jolie certes, mais ça ira si on la nettoie. Pour ce qu'il s'agit de trouver, malheureusement j'ai aucune garantie. On va aller à l'infirmerie, cependant tu vas boire un peu avant et grignoter un truc. Deaglan sort sa bouteille d'eau et la dernière barre de céréale qui lui reste. Tiens.
Une fois la chapelière restauré... un peu, le quadragénaire lui demande si elle est prête a reprendre la route, enfin le chemin vers l'infirmerie. D'un signe de tête, il annonce qu'il va ouvrir la porte.

Dans le couloir, pas un mort. Génial, Deaglan observe le panneau qui indique le plan de l'établissement.
- C'est... au fond du couloir à droite, puis à gauche à côté de l'administration. Bon c'est pas compliqué !
Le vieux regarde la chapelière, furtivement, si elle tient toujours le coup. Elle a une meilleure mine, mais c'est pas encore ça.

Dans le dédale de couloir, on peut entendre dans certaines classes des râlements de petits cadavres ambulants. Le cœur lourd, Deaglan avance en essayant de se concentrer sur son objectif et non de leurs présence.
La porte de l'infirmerie est entre ouverte et bien évidemment des morts y sont. Ça serait bien trop facile sinon, déjà qu'ils n'ont pas croisé un seul dans les couloirs, faut pas demander la lune quand même.
-Deux. Je m'en occupe. Reste ici. D'un geste bien trop quotidien à son goût, Deaglan les élimine. Viens ma belle, la voie est libre.
Sans attendre, il pose son arme sur une table et ouvre la première armoire qui est à côté de lui. Rien. Le second deux bandages et un petit ciseau. Dans les tiroirs sur la droite, un flacon. Il lit, mais c'est pas ce qu'il recherche. Au bout de X tiroirs, il trouve enfin de l'anti-septique.
- J'ai ! Assis toi sur la table, je vais m'occuper de ta plaie.
Délicatement, il retire le bandage de fortune qu'il avait fait un peu plus tôt.
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Re: Collecting keyholders and smiles

Dim 10 Fév 2019 - 20:01

Pas rassurée. Voilà ce qui décrivait le mieux Eleanor, la rousse avait peur et elle avait mal. Elle grimaça lorsque Deaglan vérifia l’état de la plaie, pas jolie mais ça irait si on la nettoyait ? Mais alors il fallait la nettoyer, et vite, parce que la rousse n’avait pas prévu de mourir là, aujourd’hui, elle devait retrouver sa mère et une infection ça n’irait pas du tout, pas du tout du tout ! Elle saisit d’une main fébrile la barre de céréales avec un faible remerciement d’un hochement de tête. Difficilement, Ely avala cette friandise avant de boire une ou deux gorgées d’eau, la chaleur couplée à la douleur ce n’était pas la meilleure situation du monde, et finalement le quadragénaire avait eu raison de lui donner cela pour se restaurer, sinon le malaise n’était pas loin. « Allons-y … » souffla-t-elle faiblement, le laissant volontiers mener la marche.

Silencieuse, fait plutôt rare, Eleanor le laissa étudier le plan, scrutant pour sa part les alentours en espérant ne pas voir surgir de horde ou de vivants mal intentionnés. Au fond du couloir à droite puis à gauche à côté de l’administration, elle tâcherait de s’en rappeler au cas où ils se retrouveraient séparés, ce qu’elle n’espérait pas car elle ne se sentait pas en état de se battre. Trop enfermée dans la douleur et dans l’angoisse, Eleanor ne prêta pas attention aux râles de l’autre côté des portes qu’ils passèrent, sans doute pour le meilleur.

L’infirmerie devant eux, l’ancienne assistante hocha la tête, gardant tout de même son pied de biche en main, la droite donc elle ne serait pas des plus utiles, mais il fallait bien qu’elle fasse comme si. Au moins pour ne pas tomber dans les pommes. Que lui disait sa mère quand elle se faisait mal pour la distraire de la douleur ? Chanter. Oui c’était cela, elle devait chanter. Last Christmas en boucle dans la tête, parce qu’elle n’avait pas la force de chanter réellement, Eleanor laissa Deaglan se charger des deux rôdeurs avant d’entrer dans l’infirmerie.

Appuyée contre la table de soin, la rouquine sentit à nouveau la douleur dans son épaule la lançait. « Ca fait sacrément mal … Je me moquerai plus jamais de … boarf je me suis jamais moquée des gens qui prenaient des balles dans la peau mais je m’en moquerai jamais à l’avenir. » Là, elle allait devoir chanter, parler, penser à autre chose parce que l’anti-sceptique brûlait lorsque le quadragénaire l’appliqua sur la plaie encore fraiche. Ses mains pressèrent fort le bord de la table, les larmes lui montaient aux yeux, et Georges Michael entonnait encore et toujours la seule chanson qui lui venait à l’esprit. « Ta fille, elle va s’inquiéter. Je m’en sortirai, tu dois aller la retrouver. » souffla-t-elle finalement, en réalisant entre deux couplets de la chanson que quelque part, il y avait une adolescente qui attendait son père. Tout comme elle, s’inquiétait pour sa mère, pour ses grands-parents. Elle n’avait aucun droit de le retenir ici, Deaglan l’avait déjà suffisamment aidée.
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Re: Collecting keyholders and smiles

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