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[FLASHBACK] A New History is Beginning

Sam 25 Aoû 2018 - 11:19

A New History is Beginning

Cora R. Haver & Kara Moreau

La rue était silencieuse, morte comme à son habitude. Pas un bruit ne se faisait entendre en cette soirée de début de week-end dans ce qui était autrefois le centre-ville de Tacoma, seuls quelques bruits d'animaux comme des oiseaux ou des insectes se faisaient entendre mais même eux avaient peur de briser le calme mortel qui régnait en maître en ces lieux. Les infectés avaient quittés les villes depuis longtemps et se retrouvaient à errer dans les campagnes, les plaines ou ailleurs mais plus ici. Exceptionnellement, je m'étais autorisée à m'ouvrir une des rares bouteilles de whiskey que j'avais pu trouver et je fixai de mon regard pénétrant et assombri la rue d'une ville qui était occupée par le passé par plus de 200 000 habitants. Comment en était-on arrivés là, putain... La gorgée que je pris à cet instant était plus amère que la précédente et je grimaçai pendant que le liquide ambré coula le long de ma gorge pour rejoindre mon estomac. Mon regard fut une fraction de seconde attirée par ce que je pensais être du mouvement mais ce n'était que l'arbre le plus proche qui remua doucement sous l'effet d'un vent qui se levait. Un arbre dont les branches remuait à cause du vent... Tiens comme ça me rappelait quelqu'un. Je pus visualiser le visage de la personne et un sourire mystérieux se dessina sur mes lèvres. Une jeune femme blonde, les cheveux dressés à la manière d'une ancienne guerrière viking, dans une rue de Seattle, mal en point. Comment elle s'appelait déjà ? Ah oui Kara.

Les souvenirs que j'avais de cette femme remontèrent peu à peu à la surface. Une personnalité atypique, il n'y avait aucun doute. Elle avait des origines européennes si je me rappelais bien. J'avais faite sa connaissance plusieurs années en arrière lorsque Seattle avait eu son propre épisode de Jack l'Éventreur. Les deux premiers meurtres avaient été passés sous silence, uniquement traités par la criminelle du SPD mais dès le troisième, le FBI avait été sollicité car les détectives de la criminelle étaient convaincus d'avoir affaire à un tueur en série. Moi-même de mon côté, j'en avais eu vent et j'avais espéré que l'enquête nous soit confiée, ce qui fut fait une semaine plus tard lorsqu'un troisième corps fut découvert et tué selon le même mode opératoire : une gorge tranchée, la victime saignée à mort et des lacérations post-mortem. Mais il y avait un élément que les détectives de la criminelle du SPD avaient négligés : l'arme du crime. Très vite, nos investigations nous avaient mené à une coutellerie de Seattle, un magasin où travaillait... Kara. Je m'en rappelle plutôt bien, il pleuvait ce jour là, je portais mon pardessus imperméable noir près du corps et Kara avait regardé ma carte de Special Agent d'un air circonspect lorsque je me suis présentée à elle. Les légistes fédéraux avaient reconstitués une lame à partir des blessures sur les victimes et j'étais venue dans la coutellerie pour voir si la gérante pouvait me dire de quel genre de couteau il s'agissait. La pêche était bonne car l'arme du crime présumée provenait bien de son magasin et grâce à ses informations sur ses ventes, un nombre restreint de personnes purent être identifiées. En à peine une paire de semaines, l'enquête sous mon impulsion avait beaucoup plus avancé qu'en un peu plus d'un mois d'enquête de la criminelle. Grâce à l'aide d'un profiler dépêché par le chef, un profil psychologique du tueur fut établi et le suspect appréhendé avait pu être neutralisé et sa culpabilité avérée. Comme l'on s'y attendait, le meurtrier était une personne dérangée mais exerçant une fascination morbide pour les romans traitant de tueurs sanglants, les romans de Doyle traitant de Jack l'Éventreur en bonne place. Malheureusement pour lui et heureusement pour nous, ce pauvre type n'avait pas les mêmes compétences anatomiques que le maudit tueur de Whitechapel.

J'avais revu Kara quelques mois plus tard, cette fois dans un objectif totalement différent. Un de nos collègues partait à la retraite et le sachant passionné de couteaux -c'était lui qui nous avait aiguillé sur la boutique de Kara en premier- je comptais lui faire ce petit cadeau pour son service. La commande avait été soignée et réalisée par les soins de la jeune blonde viking. Nous avions un peu discuté lors de cette rencontre, je lui avais notamment dit que le tueur avait été arrêté et mis en prison avant qu'elle ne me parle de son commerce. Je pensais cette Kara morte à l'issue de la crise qui nous frappa en septembre 2015 mais quelle ne fut pas ma surprise de la reconnaitre en ce jour d'hiver 2016. Je sortais du No Man's Land, un brusque et vif vent s'était levé en agitant les rares arbres autour de l'entrepôt.

FLASHBACK

Le peu de conversation qu'il m'ait été donné auprès du vieux Eddy avait été intéressante à défaut d'être fructueuse. Tout ce qu'il me conseillait de faire, c'était d'être prudente lorsque je fortifiai mon appartement. Je remerciai le vieux avant de repartir. Je réajustai mon gilet pare-balles avec mon t-shirt à manches longues en dessous avant de faire glisser les manches de mon blazer noir par dessus mon gilet pare-balles légèrement épais qui avait connu des jours meilleurs. Tout en marchant, je vérifiai une dernière fois la ceinture de mon jean attachée à mon holster de Glock et le cran de sûreté de mon M4 puis une fois au dehors, je refermai la porte. Mon attention fut aussitôt attirée par des éclats de voix et un cri de rage en provenance de plusieurs mètres plus loin. J'ôtai la sécurité de mon M4 et le corps mû les années d'expérience de police fédérale, j'en m'engageai prudemment vers ce qui paraissait être une rixe, l'arme en avant. Je mis quelques secondes pour rejoindre le lieu de la dite rixe et je vis trois hommes qui tâchaient de s'en prendre à une femme chargée de plusieurs choses encore non identifiées, j'étais d'ailleurs plus occupée par ce qui se passait. Tout alla très vite. D'un mouvement de tête, cachée derrière le capot d'une voiture à la vitre brisée, je vérifiai qu'il n'y avait personne aux alentours, goules comme vivants et j'activai le mode semi-automatique de mon fusil d'assaut puis j'ajustai un tir par la lunette de mon M4.

Le coup partit et j'atteignis l'un des assaillants qui essayait de ramasser des trucs à terre en pleine tête. À cette distance, j'étais sûre de faire du dégât et les deux autres aminches oublièrent un instant la femme qui avait l'air mal en point en cherchant l'origine du tir. L'un d'eux regarda dans ma direction peu après mais j'eus tout le loisir d'ajuster le tir pour l'atteindre en pleine gorge et l'empêcher de crier davantage. Son comparse prit un air apeuré et au lieu d'aller aider le blessé il préféra prendre la fuite. J'essayai de l'atteindre en pleine course mais manque de précision, ma balle partit s'encastrer dans une camionnette à côté. Voyant que l'autre continuait de fuir, je m'approchai en pointant le canon de mon arme vers le blessé à la gorge qui ne fit qu'un gargouillis infâme en guise de réponse à mon approche. Je le fis taire d'un coup de pied en plein visage, maculant mes Converse de quelques gouttes de sang avant de m'approcher de la femme pour voir si elle allait. Je la fixai un instant pour m'assurer qu'elle était encore vivante lorsque je retournai la femme blonde avant la prise de pouls et de respiration. Oui elle respirait, c'était bon signe. Je ne la jugeai pas dans un état trop grave pour être déplacée et je la redressai pour l'adosser contre la roue de la camionnette. Je la regardai de près pour voir si elle allait se réveiller et je maugréai contre moi même pour avoir laissé ma voiture plus loin que je ne le pensais. Mais son visage me disait quelque chose. Oui... j'étais même certaine de l'avoir déjà aperçue quelque part.

Puis la vérité s'imposa à moi après quelques secondes de réflexion. Oui, c'était la vendeuse de la coutellerie ! Comment elle s'appelait déjà... Kara voilà ! J'écarquillai les yeux en la regardant en tentant d'effacer mentalement les bleus et les quelques traces de saleté ou de coupure. Oui c'était bien elle... et elle paraissait mal en point. Merde, je devais l'amener à ma voiture et j'en avais pour bien une dizaine de minutes de marche car elle n'était pas à côté.

Madame Moreau ? Vous m'entendez ? Kara ? Merde... Accrochez vous, je vais vous porter jusqu'à ma voiture. Restez avec moi.


Je fis passer mon M4 devant moi et dans un grognement d'effort, je soulevai la jeune femme sur mes épaules. Elle n'était pas aussi lourde que je ne le pensais mais il fallait faire vite. Son état pouvait empirer et le connard de tout à l'heure aurait pu aller chercher des renforts.

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Re: [FLASHBACK] A New History is Beginning

Dim 26 Aoû 2018 - 20:08

A New History is Beginning

Cora R. Haver & Kara Moreau

Il y a des journées comme ça, où tout se renverse en une seconde et qu'on perd aussitôt le contrôle de la situation. Celle-ci en était une, non loin du No Man's Land, la blonde à dreadlocks et tresses portait deux gros sacs de sport chargés de trouvailles destinées à sa forge. Elle n'avait pourtant pas manqué de discrétion et longeait comme à son habitude les murs avec prudence. Esquiver les rôdeurs et gratifier les plus collant d'un coup de poignard en plein crâne n'avait rien de bien compliqué à ce stade de l'apocalypse. Les vivants en revanche, ça, c'était une autre affaire.

Aussitôt repérée par trois hommes, la quadragénaire cessa sa progression et leva rapidement ses deux mains en l'air en signe de paix. Ces derniers n'étaient pas là pour un brin de causette et le contenu des sacs semblaient les intéresser. Pour cause, ils avaient essayé d'obtenir des couteaux gratuitement auprès d'elle au No Man's Land la veille. La femme se tua à leur expliquer qu'ils n'en tiraient rien d'utile pour leur survie, qu'elle n'avait pas d'arme pour eux, que le fer et l'étain récoltés n'allait pas leur apporter grand chose. Malheureusement, ventre affamé n'a pas d'oreilles. La coutelière fut alors repoussée contre un véhicule et on lui retira son poignard dans le même geste. Tant pis, elle s'en ferait un autre... Cependant, l'échange ne s'arrêta pas là et le contenu des sacs enfin vérifiés agaça les hommes qui n'y trouvèrent pas leur compte. Ils voulaient maintenant la localisation de sa planque pour se servir : plutôt mourir. La coutelière prit un malin plaisir à se taire et à ne répondre à aucune questions posées malgré les coups qui commençaient à pleuvoir. D'abord son abdomen dont le choc la plia en deux, un deuxième à son thorax et elle était maintenant à genoux contre bitume. Toujours silencieuse et maintenant haletante, elle peinait à retrouver son souffle et son visage fut le prochain sur la liste. Son arcade aussitôt ouverte, le coup l'amena à se cogner contre le véhicule derrière pour s'en retrouver plus sonnée qu'elle ne l'était déjà. Le trio lui braillait dessus mais il lui était impossible de dissocier quoique ce soit. Une main rageuse se saisit de son cou et elle fut soulevée pour se retrouver à nouveau plaquée contre le véhicule. Ses jambes flageolantes ne lui assuraient aucun réel maintien, la main forte qui commençait à l'étouffer s'occupait très bien de cela.

Sonnée, son regard se focalisa alors sur son propre couteau de chasse qu'un des hommes agitait juste sous son nez, prétextant qu'il allait devoir s'en servir si elle continuait de se taire. La panique et l'adrénaline piquèrent enfin ses muscles, et son genou se hissa jusqu'à l'entre-jambes de son bourreau qui la relâcha aussitôt pour se cambrer à son tour. Le second homme prit dans un élan de panique agita la lame dans sa direction et la coutelière manqua de peu de se faire transpercer le ventre, par chance, la lame esquinta seulement sa hanche dans une coupure nette et précise. Un constat qu'elle ne put pas vraiment tirer, le troisième homme s'occupa de la ramener à terre avec violence pour une nouvelle série de coups. Une côte venait enfin de se briser avec un énième coup de pied, c'était douloureux et le mutisme de la quadragénaire n'existait plus, un cri s'échappa, puis un second... et un tir ! Sauvez par le gong, les coups cessèrent et les hommes semblaient s'agiter en panique autour d'elle. Le visage ensanglanté collé au sol, elle put seulement constater qu'un homme était à terre et qu'un autre suivit aussitôt la lancée en écho avec un second tir. Un troisième tir et ses paupières trop lourdes finirent par l'emporter vers les ténèbres.

Soudainement retournée, puis touchée, elle ouvrit à peine les yeux pour dévisager le visage féminin qui lui faisait face et qui tentait vraisemblablement de communiquer avec elle. Était-ce la tireuse ?

... Moreau ? ... m'entendez ? Kara ? Merde... Accrochez, je.... vous porter ... voiture. Restez ... moi.


Incapable dans son état d’identifier sa sauveuse, elle lui rendit juste un léger sourire, comprenant qu'elle était possiblement sortie de la merde dans laquelle elle s'était glissée et perdit aussitôt connaissance. En bon poids mort, elle se fit alors porter dans un véhicule qui roula ensuite vers une destination inconnue. De temps en temps, elle reprenait connaissance mais seulement pour de bref instants bien peu productif. Elle essayait à chaque fois de baragouiner quelques mots, mais la douleur l'empêchait d'être claire dans son charabia. Bonne à rien, elle finit par sombrer pour de bon alors qu'elle venait -semble t-il- d'arriver tout juste à destination.

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Re: [FLASHBACK] A New History is Beginning

Mer 29 Aoû 2018 - 19:46

A New History is Beginning

Cora R. Haver & Kara Moreau

En d'autres circonstances, revoir un visage que je connaissais par le passé m'aurait plutôt réjoui même si c'était quelqu'un que je ne connaissais qu'à peine comme cette coutelière. Mais ici, j'étais davantage inquiète et furieuse car étrangement, je m'en faisais pour cette femme qui était surtout une connaissance et j'étais en colère à cause de la stupidité de ces trois hommes. Ma voiture était garée à un peu plus de dix minutes de l'entrepôt et pendant que je portais Kara sur mes épaules, j'eus un regard pour les deux sacs de sport remplis de matériel de coutellerie et de matériel. Merde qu'est ce que je devais faire, abandonner son matériel et rentrer au plus vite ou tout de même essayer de prendre ce qui à tous les coups était important aux yeux de la viking ? Je fis fonctionner mes méninges à toute vitesse et ce fut un calcul purement intéressé qui me motiva. Je décidai de m'occuper en priorité de la blessée mais aussi de m'emparer de ses affaires. Il fallait surtout que je me dépêche car j'étais déjà suffisamment chargée. Je pris une grande inspiration et faisant de mon mieux pour maintenir Kara, je partis alors au pas de course vers ma voiture.

Tenez bon Kara, tenez bon, restez avec moi...


Que je continuai de marmonner pour moi-même mais aussi pour elle, je m'encourageai car j'avais une vie entre mes mains. Je parvins à ma voiture plus vite que je ne le pensais et à peine Kara allongée sur le siège passager que j'avais légèrement abaissé et attachée, j'écrasai l'accélérateur en direction à nouveau de l'entrepôt pour aller chercher les affaires de la blessée. Je parvins en quelques secondes sur les lieux de l'attaque et en sortant, je constatai que l'homme blessé à la gorge était déjà mort et sûrement en instance de réanimation car la tête n'avait pas été atteinte. Voyant qu'il n'y avait pas d'autres personnes aux alentours et que la nuit tombait, je fis ce que j'étais venu accomplir dans un état proche de la concentration après le stress de tout à l'heure. Je me maîtrisai beaucoup mieux lorsque je chargeai les deux sacs de sport dans le coffre et j'eus un regard pour le cadavre pas encore réanimé. Je fis un autre regard à Kara toujours dans les vapes puis encore le cadavre et quelque chose attira mon attention. La main sur le Glock, je m'approchai du mort.

Non, tu ne boulotteras personne, enfoiré.


Ma réflexion échappa à mon contrôle de ma personne et je vis que le mort avait un poignard de fort belle facture comparé au reste de ses frusques et de ses affaires. Un instant, je me demandai s'il ne l'avait pas volé à Kara car je me rappelai avoir vu le type l'agiter devant elle et presque la blesser, le temps que j'ajuste le tir sur son collègue. Peut-être que ma blessée pourrait me le dire une fois revenue à elle mais je ne réfléchis pas davantage. Je m'emparai du poignard et je dus m'y reprendre à deux fois pour enfoncer correctement la lame dans la tête de l'aminche. Je me servis de son t-shirt sale pour essuyer la lame avant de le fouiller. Dans une poche, je trouvai un portefeuille avec un permis de conduire au nom d'Alénos Haliat, quelques billets et cartes de fidélité. Il y avait aussi un morceau de pain à peine entamé dans une autre poche mais je ne m'y attardai pas et je laissai le mort. L'autre tué à la tête n'avait rien sur lui à part ce que j'identifiai comme un Glock 23 étant donné la petite taille de l'arme et l'inscription sur le canon. Un sourire en coin satisfait, je repartis avec l'arme en la mettant sur la banquette arrière et ma Ford s'ébroua en direction de mon foyer à Tacoma.

La nuit était tombée lorsque j'arrivai à Tacoma presque une heure plus tard. Pendant le trajet, de temps à autre, j'entendis Kara qui se mit à marmonner de façon inintelligible. J'essayai de rentrer en contact avec elle mais jamais elle ne répondit et je m'arrêtai pendant quelques secondes en plein milieu de la route pour m'assurer qu'elle était au moins toujours vivante. Elle était toujours dans les vapes mais au moins, elle était en de bonnes mains, j'allais m'occuper d'elle, hors de question que je ne l'abandonne. Apparemment, elle s'y connaissait aussi en forgeage si j'en jugeai le matériel dans son sac, me mettre cette personne dans la poche en cas de prochain besoin était toujours bon à prendre. M'éclairant à l'aide d'une lampe torche, je mis d'abord ma voiture en sûreté en la calant discrètement à côté de mon immeuble. Puis ce fut au tour de ma comparse d'infortune que je pris cette fois avec beaucoup plus de précaution que tout à l'heure dans mes bras. Posée sur le divan de mon salon, je revins plus tard avec tout son matériel et mes armes, essoufflée et fatiguée de cette journée éreintante. Un infime coin de mon esprit se révolta en arguant que c'était une mauvaise idée de l'avoir amenée ici mais je balayai très vite cette réflexion. Je me sentais soulagée de l'avoir tirée de là mais ce n'était pas fini, il fallait donc maintenant la soigner.

Hm... je n'ai pas tout vu mais vous avez dégusté madame Moreau...


Que je disais pour moi même en m'occupant de son arcade ouverte. J'avais éclairé mon salon à l'aide d'une paire de lanternes à piles et de quelques bougies placées stratégiquement mais je devais toujours me servir d'une lampe torche, ici plus petite que je tenais entre mes dents. Du peu que j'avais vu, je savais qu'elle s'était faite tabassée et j'avais l'impression que son arcade n'étaient pas le seuls endroit touché. Je dus me résoudre à l'évidence, il fallait que je la dévêtisse. C'est avec d'infinies attention que je lui enlevai le haut et la laissant en soutien-gorge mais surtout avec une intense gêne que j'éclairai son corps voire que je le tâtai si jamais il y avait quelque chose qui ne me paraissait pas normal. Je détectai la blessure à la hanche et au toucher de son torse, il y avait quelque chose qui me gênait mais je ne possédai pas les connaissances en médecine nécessaires pour faire un vrai diagnostic. Hmm... à cet endroit si je me rappelai bien, c'était les côtes, ici c'était plutôt solide, ici en revanche c'était plus mou... Elle avait une côte cassée ? Elle ne se réveillait toujours pas. Je me mis à fouiller dans les médicaments que j'avais rassemblé et je trouvai des anti-inflammatoires et quelques bandes de strapping mais je ne touchai cependant pas aux bandages. Appliquée et concentrée, je pris un peu d'eau pour nettoyer le haut du corps et enlever les quelques traces de saleté. Je ne pus m'empêcher d'éprouver toujours de la gêne et je prenais bien garde de ne pas toucher à un endroit inapproprié. Merde c'était dingue d'être gênée à ce point de manipuler ainsi un corps d'une personne... Pourtant, je connaissais l'anatomie féminine mais il n'empêchait que j'étais malgré tout mal à l'aise.

Le corps nettoyé et désinfecté, enfin je crus percevoir un borborygme de sa part et elle s'agita légèrement mais avec un gant de bain mouillé d'eau, je lui tamponnai le front et j'hésitai un instant avec de lui prendre la main pour la... rassurer. Mon dieu que cette pensée m'était gênante voire bête... Je pris mon inspiration un instant avant de la lâcher alors qu'elle retournait dans les vapes et je finis par poser une paire de bandes de strapping larges là où je pensais que les gros dégâts se situaient. Mes premiers secours achevés, je m'assis dans le fauteuil à côté du canapé. J'eus un regard pour mon blazer posé sur la table basse et je ressentis à nouveau une intense fatigue. Néanmoins, satisfaite de ce que je venais de faire. je renforçai le corps de Kara avec des coussins pour qu'elle soit allongée de façon droite et je me mis à veiller sur elle. Malheureusement, mon corps avait déjà dépassé ses limites et après avoir regardé la montre dans mon blazer qui indiquait deux heures du matin, je m'endormis sur mon fauteuil, une main toujours sur mon Glock, engourdie par le sommeil.
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Re: [FLASHBACK] A New History is Beginning

Mer 29 Aoû 2018 - 21:13

A New History is Beginning

Cora R. Haver & Kara Moreau

Il y avait des tentatives de communication mais Kara n'entendait plus vraiment sa sauveuse. Elle se voyait déjà au bord du précipice et tel un medium qui prêtait son corps à un esprit fraîchement invoqué, ses pupilles claires fixaient le vide jusqu'à ce que ses paupières ne se ferment à nouveau pour laisser place à un voile sombre et silencieux. De temps à autre, lors de bien courts éveils, elle avait la sensation fugitive de franchir les portes de l'enfer avant de s'éteindre à nouveau, cette ballade n'avait décidément rien d'une envolée joyeuse.

Le peu que son esprit put assimiler se réunissait en quelques mots clés : tirs, femme et voiture, rien d'autre. Une douleur vive l'éveilla brusquement alors qu'elle était enfin sous un toit autre que celui d'une voiture. Sa vue troublée et soudainement noyée, des larmes d'effort et de frustration furent aussitôt écrasées sous ses paupières en une douloureuse grimace. Ça faisait un mal de chien. Une main attrapa rapidement la sienne et eut ce don de la soulager immédiatement avant qu'elle ne sombre une nouvelle fois.

Au moins une bonne heure plus tard, les sourcils de la la blonde à l'allure viking se redressèrent vivement sous la surprise alors qu'elle émergeait enfin pour en tirer un premier constat :  elle était vivante ! Ou bien en enfer ? L'un comme l'autre, ça revenait un peu au même. Visiblement allongée dans un véritable canapé si moelleux quelle ne sentait plus sur dos, elle mit du temps à reconstituer le puzzle de sa journée. L'agression ! La femme ! Surprise, elle se hissa d'un bon pour se redresser et poussa un cri en se repliant bien brusquement sur elle même, sentant sa hanche douloureuse, elle comprit bien vite le mal en question. Une côte fêlée, sans doute et émit aussitôt un grognement sourd comme pour faire taire la douleur. Kara ne faisait malheureusement pas partie des personnes à forte résistance en matière de douleur. Elle n'osa alors plus bouger et resta ainsi recroquevillée sur elle même avant de se lancer à la découverte des lieux d'un regard circulaire et fatigué.

La visibilité était faible et ses iris encore peu habitués à cette pénombre, Kara devinait d'avantage ce qu'elle ne pouvait voir, et elle en conclue rapidement qu'elle était visiblement dans le salon d'une maison, mais où ? Perdue entre crainte et incompréhension, des gouttes de sueur dégoulinèrent immédiatement dans ses yeux, et sillonnaient maintenant sa poitrine ainsi que son dos. Ses doigts se serraient machinalement sur l'un des plis de son pantalon et elle répara enfin la femme qui semblait s'éveiller à son tour juste à ses côtés. Elle dut lutter pour retenir un sursaut afin d'éviter de grimper au plafond.

"Où somme nous ? Où sont-ils ?" Lui demanda t-elle d'une voix qui trahissait sa préoccupation. Elle aurait certes pu éviter de se lancer tout de suite dans un interrogatoire mais la crainte qui tambourinait joyeusement dans sa poitrine l'invita à vite trouver des réponses. Son regard passa de ses bandages à l'ex agent, puis au Glock dans sa main. "Ce n''est pas nécessaire...." Souligna t-elle en désignant l'arme du menton avant de relever son museau vers elle. Ce visage, il lui parlait, même avec si peu de lumière. "On.. On se connait non ?" Les mots peinaient encore à se frayer un passage entre ses lèvres. Lentement, ses doigts glissèrent à sa cuisse, là où devait se trouver son couteau de chasse qu'elle ne trouva bien évidement pas. Sa pseudo nudité qu'elle n'assimila qu'à ce moment là ne l'offusqua aucunement, c'était même logique, les bandages, sa plaie, l'étrangère l'avait soigné et la pudeur n'était de toute façon pour une notion qui l'habitait. Aussi, elle tentait d'invoquer le peu d'assurance qui lui restait tout en continuant de la dévisager. Le magasin, FBI, couteau... elle n'était pas vraiment sûre et laissa alors volontiers la parole à sa vis-à-vis.

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Re: [FLASHBACK] A New History is Beginning

Mer 29 Aoû 2018 - 22:04

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Cora R. Haver & Kara Moreau

Un bruit étrange m'éveilla et même en étant épuisée, les mois de survie m'ont contraint à ne dormir que d'un œil et demi. L'on m'avait toujours appris qu'être armée et en étant fatiguée étant la pire combinaison possible pour un agent mais aujourd'hui, les circonstances étaient bien différentes. Chaque relâchement, chaque instant d'inattention et on pouvait le payer de sa vie. Ses pensées heurtèrent douloureusement mon esprit au moment où je fus tirée de mon sommeil. Maugréante sans regarder devant moi, je pris mon arme pour la brandir devant moi et enfin m'éveiller pour flinguer l'origine du bruit dérangeant.

Je reconnus Kara devant moi et aussitôt je baissai mon arme. Ce fut sans doute les grognements émis par la blessée qui me tirèrent du sommeil et je poussai un soupir de soulagement. Maintenant j'étais aussi chez moi, j'avais normalement prise toutes mes précautions et mon foyer était aussi inviolable que possible après mes efforts pour le protéger. Suite à la remarque de ma compagne d'infortune, je remis mon arme dans son holster et je me levai de mon fauteuil avant de m'étirer. Je ne répondit pas immédiatement à sa question et j'éteignis les lanternes électriques pour économiser les batteries. Puis je revins avec une bougie supplémentaire et je rallumai celle qui s'était éteinte sur la table basse. Les bougies de la pièce et sur la table installèrent une ambiance tamisée et je l'espérai, rassurante pour elle. De plus, il y avait assez d'éclairage pour que les yeux puissent voir ce qu'il y avait devant eux sans faire trop d'efforts. J'eus un regard pour la viking assise dans mon canapé avant d'ouvrir pour nous deux une bouteille de whiskey là déjà entamée.

Ne vous agitez pas, madame Moreau. Vous avez sans doute une côte cassée ou fêlée donc faites le moins d'efforts possible avec le haut du corps. Le mieux serait de vous allonger ou à la limite de vous assoir bien droite. Je vous ai mis des anti-inflammatoires sur la table, prenez les. Ça atténuera un peu votre douleur et ça vous soulagera.


Je revins auprès d'elle et je me rassis dans mon fauteuil tout en posant devant elle un verre avec un fond de l'alcool fort. Je pris une première gorgée avant de la regarder et de faire un sourire fatigué, tirant légèrement les traits de mon visage marqué par les mois de survie.

Nous sommes ici chez moi, c'est mon appartement. Quant à ceux qui vous ont agressés, deux sont morts et un troisième a pris la fuite. J'ai pris soin de récupérer vos deux sacs de sport, je les ai mis dans ma chambre. J'ai cru comprendre que vous y tenez.


J'ouvris un bouton supplémentaire de ma chemise, sentant l'illusion que mon corps prenait chaud avec l'alcool que je venais d'ingérer. Je me remis à fixer la jeune femme devant moi avant de remarquer que les comprimés anti-inflammatoires avaient soudainement disparus.

En effet madame Moreau, nous nous connaissons. Du moins, je me rappelle de vous. L'affaire de Bain Massani, le Jack l'Éventreur de Seattle vous vous rappelez ? J'étais venue vous voir dans votre magasin et on s'est aperçu que l'arme du crime venait de votre magasin. Je suis ensuite passée vous voir des mois plus tard pour commander un couteau pour le départ à la retraite d'un collègue.


Je laissai la viking se remémorer ces souvenirs maintenant si lointains pour moi et je repris une gorgée de whiskey avant de reposer le verre qui contenait encore un fond de l'alcool fort et je reportai mon attention sur la blessée. C'était sans doute trois heures du matin passé.
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Re: [FLASHBACK] A New History is Beginning

Mer 29 Aoû 2018 - 22:56

A New History is Beginning

Cora R. Haver & Kara Moreau

L'arme aussitôt rangée dans son holster eut le même effet qu'une bombe désamorcée et la coutelière en souffla discrètement de soulagement, c'était déjà un bon point. Elle n'obtenue pas de réponse immédiatement et se contenta alors de suivre du regard les moindres faits et gestes de son hôte avec une attention toute particulière. Les lanternes électriques furent les premières à s'éteindre et de nouvelles bougies s'allumèrent en conséquence. Le pourquoi grimpa rapidement dans l'esprit de la forgeronne qui ne commenta aucunement la scène, elle se contenta de garder le silence en prenant son mal en patience, elle obtiendra bientôt ses réponses, quand l'ex-agent sera prête.

Madame Moreau ? Elle connaissait son nom, son ressentiment quant à son appartenance au FBI et à sa vie passé devait être le bon. Ne pas s'agiter, c'était un bon conseil là où le simple fait de respirer profondément devenait douloureux, comme si une pointe d'acier brûlante s'attaquait à son poumon. Elle opina doucement en retour et se hissa dans un râle de douleur en s'appuyant sur le bord du canapé pour s'adosser convenablement à celui-ci. Son regard rougit par l'effort vrilla sur les anti-inflammatoire qu'elle attrapa et garda en main, encore hésitante. Le masochisme n'était pas son fort, certes, mais de là à gober les médicaments d'une autre, c'était encore un peu gênant.

Silencieuse, ses sourcils se froncèrent quand elle justifia leur position avec bien peu d'éléments, le strict minimum visiblement. Chez elle avait-elle dit, c'était où chez elle ? Elle parla ensuite des sacs de sports qu'elle s'étaient tuée à remplir avec le plus de ferraille et matériel possible. Ils étaient donc également sauvegardés, dans une chambre, la sienne. Quand la femme porta son verre à ses lèvres, la forgeronne se sentit bêtement rassurée, pas de poison dans sa boisson, et puis, de toute façon, quel intérêt ? Si elle voulait la tuer, elle l'aurait déjà fait. Les médicaments toujours en main, son choix se porta plutôt sur le liquide ambré qui lui faisait de l’œil. C'était dur de résister à la tentation de l'alcool à son stade. Elle intervertit donc et reposa les pilules sur la table en échange du verre.

Toujours muette, elle écouta toutes les données soufflées et acquiesça lentement à l'évocation de Jack l'Éventreur de Seattle. Elle put aussitôt remettre ce visage noyé dans la pénombre dans son contexte. S'abreuvant enfin d'une première et fine gorgée, elle souffla tout doucement devant elle et leva à nouveau son coude pour une lampée cette fois plus généreuse que la précédente. De quoi lui arracher un tout nouveau râle avec cette fois une once de satisfaction des plus audible.

"Merci pour ces premières réponses, pour les sacs et pour le sauvetage." La base et Kara fut aussi soulagée une fois les remerciements tombés. "On peut se tutoyer ? J'ai abandonné le vouvoiement depuis quelques temps." Elle s'en retourna immédiatement à son verre pour une nouvelle gorgée et posa ensuite sa main contre sa côte douloureuse. "Où se trouve exactement ton chez toi ?" L'information manquante avait ce don d'être inquiétante. "Et que va me coûter le sauvetage ainsi que les soins ? Je doute que ma reconnaissance suffise." Deuxième information importante, l'on avait rien sans rien dans ce monde, agent du FBI ou pas, ce point se devait d'être vite élucidé aux yeux de la coutelière encore un brin méfiante et ayant clairement perdue foi en l'humanité...

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Re: [FLASHBACK] A New History is Beginning

Jeu 30 Aoû 2018 - 12:57

A New History is Beginning

Cora R. Haver & Kara Moreau

La viking ne se fit pas longtemps prier pour absorber une bonne partie du whiskey que je venais de lui mettre sous le nez. Je ne la quittai pas des yeux pendant ce temps, elle avait au moins l'air aussi fatiguée que moi, il fallait dire aussi que la survie n'était pas une activité connue pour ménager ceux qui la pratiquent, surtout si elles étaient blessées comme Kara. Elle tâcha néanmoins de faire abstraction comme moi de sa fatigue, elle était sur mon territoire qui lui était totalement inconnu. Elle me gratifia de mes remerciements auquel je répondis d'un simple signe de tête. Par contre, j'arquai un sourcil à sa demande de tutoiement. Je devais l'avouer, sa demande me surprit et je ne répondis pas immédiatement. À y réfléchir, il n'y avait aucun mal à cela, si jamais je devenais plus proche d'elle, le vouvoiement ne serait plus de rigueur, autant installer ce rapport de proximité entre elle et moi, c'était que du bonus. J'accédai donc à sa requête, mon sourire maintenant disparu.

Tu peux m'appeler Cora dans ce cas.


Cela me faisait tout de même bizarre de tutoyer une connaissance. D'ordinaire, le vouvoiement était de rigueur et même par le passé, jamais je ne tutoyai mes collègues ou du moins je n'étais pas familière avec eux malgré les subtilités de la langue anglaise concernant les pronoms. Les seules personnes dont je me rappelai avoir tutoyé étaient Francis, Natalya, mes parents et des amis triés sur le volet. Je dardai mon regard perçant dans celui de Kara, tâchant de voir si j'y voyais une amie ou non puis je compris que mon état d'esprit était parti dans l'idée de m'en faire une amie. Elle n'était pas en état de faire quoi que ce soit contre moi et si elle était membre d'un groupe et que je la traitais bien, peut-être pourrai-je m'en faire des alliés ou du moins des gens qui me laisseront du coup tranquille.

Mon chez-moi est dans la proche banlieue de Seattle, nous sommes ici à Tacoma.


Je vis le visage de la blonde se crisper légèrement, apparemment la nouvelle n'avait pas l'air de lui faire plaisir. Elle amena ensuite la question du dédommagement pour mes soins et je jetai un regard vers ma chambre. Je fus presque tentée de lui dire que je n'attendais rien de sa part car malgré mon calcul à propos de ma relation future avec Kara, mon acte de sauvetage fut complètement désintéressé à son égard. J'aurai très bien pu ne pas m'en mêler et la laisser se faire pourrir par les trois aminches mais je n'étais pas comme ça et puis s'apercevoir que c'était une ancienne connaissance me conforta dans mon choix de l'avoir sauvé. Il était vrai que j'étais en position de force mais mon but n'était pas de l'accabler ou de lui pourrir sa vie. Je me cherchai quelqu'un sur qui je pouvais compter en cas de coup dur et Kara était arrivée à point nommé. Je la regardai de nouveau, songeuse.

Je ne te demanderai pas de munitions et de nourriture, je suis à un niveau acceptable et tu en aura besoin quoi que tu dises. Et puis quelque part, je suis contente d'avoir de la compagnie, même si tu es blessée, mon dernier groupe remonte à... l'été dernier. Non, rassure toi, je ne te séquestre pas, si tu veux même partir maintenant, je ne t'en empêcherai pas mais pour moi ça reviendrait à t'envoyer à la mort. Tu as besoin de repos au moins pour les jours qui viennent, je ne sais pas si ta côte est cassée ou seulement fêlée, je ne suis pas médecin. En revanche, il te faudra au moins manger un peu et prendre les anti-inflammatoires. Ensuite, si tu le veux, je te laisserai partir.


Je me tus un instant et je fis signe à Kara de faire de même en levant mon index avant de me lever. Je la regardai pendant une fraction de seconde avant de faire l'aller-retour entre le salon et ma chambre. Dans l'état dans lequel elle était, elle n'irait de toute façon pas loin. Je revins après être allée cherché le poignard ramassé sur le bandit et je me rassis face à Kara.

Je crois que c'est à toi n'est ce pas ? C'est un beau couteau.. Je te le rendrai lorsque tu partiras. Il est à toi. Pour te répondre du coup... je t'en serais très reconnaissante si tu pouvais m'en fabriquer un aussi, dans la même facture que celui là, pratique et résistant. Accepte et tu auras payé le sauvetage et mon hospitalité, c'est tout ce que je te demande.


Je posai ensuite soigneusement le couteau sur un des tabourets en bois à côté de moi.

Bien sûr je ne l'exige pas de toi immédiatement, seulement lorsque tu seras en état, j'ai l'impression de revoir le jour où je t'ai commandé ce couteau pour mon collègue... J'ai regardé dans tes sacs, tu es donc aussi forgeronne en plus d'avoir été vendeuse ? Il y a pas mal de choses dans les sacs, tu fais aussi partie d'un groupe ? Où est ce que tu es basée ?


C'était maintenant mon tour de lui poser les questions. L'espace d'un instant, l'air sévère de l'agente fédérale en interrogatoire était revenu mais j'étais à la simple récolte d'informations.
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