Re: Animation - Septembre 2018 - Life in your veins

Mar 4 Sep 2018 - 9:29

Alors que la lame faisait son travail, le sang des quelques cadavres en manque de chair humaine, rajoutait encore plus à ma peinture. On était un groupe qui faisait son boulot mais en réalité on était bien seul face à l’immensité qui se dessinait. Ils étaient là, avec la dalle et nous avec nos armes.

Même si c'était pas une pote et que j'avais du mépris pour elle, Joe ne flancha pas et elle resta debout, sans crainte. De là, je pouvais voir qu'elle changea son arme. La musique allait bientôt commencer. Il ne me restait plus que mon courage et ma folie à cet instant. Comme si j'étais à deux doigts de rentrer dans ma transe. Peut-être que c'est ce qu'il se passerait si je me vois fondre sous une masse ou si un de mes coéquipiers allait perdre son âme. Le manche de ma hache en main, je la rangeais pour faire passer sur ma poitrine mon MP5. Ce pistolet-mitrailleur allait être mon jouet pour un moment. Comment les buter tous en conservant nos balles ? J'allais sûrement jongler entre mes deux joujoux pour pouvoir m'en sortir.

Les yeux rivés devant moi, je pouvais sentir les frissons me parcourir, la bouche sèche prêt à faire carnage pour les resserrer. J'appelais ça, le chaos. J'entendis des voix, impossible de déchiffrer leur dialogue entre le bruit des rôdeurs et la première détonation. Le cauchemar on y était en plein dedans et ça faisait froid dans le dos. Mon cœur battait plus vite, au rythme de mes premiers coups de feu. Un mort s'étala par terre ayant fait des trous supplémentaires dans sa cavité buccale. Concentration maximale, je ne lâchais rien et commençait à danser au rythme des détonations ...

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Mar 4 Sep 2018 - 9:52

Les autres avaient pigé la manœuvre, tirer pas forcément non stop, mais pour ramener les éparpillés dans leur groupe de base. La masse morbide bougeait enfin, les autres, derrières, emboîtaient le pas par mimétisme. Cain ne tira pas une seconde fois, laissant Lucas, Merl, Clayton et Amanda presser la détente à leur tour.... Ce ne fut pourtant que quand elle captura la présence de Rogers près d'elle qu'elle fronça les sourcils. Ils allaient pas tous les buter, pas à six. Pas assez de munitions, pas assez de bras. Fallait les attirer sur le pont, et l'espérait-elle Stanley, ses hommes, Donnie et les siens, débarqueraient d'ici peu. Son cœur pulsait vite, trop vite. Si la Canadienne avait eu l'intention de crever à l'annonce de la mort de celui qu'elle aimait, ici l'instinct de survie la maintenait debout, sans doute n'avait elle jamais autant voulu vivre, continuer à survivre.

- ON RECULE !!!!!!!! Hula-t-elle. Rogers tout proche l'entendrait, quant aux autres, Amanda n'eut qu'à leur servir les mêmes dires, téléphone Arabe en quelque sorte, mais ils n'avaient pas d'autres moyens. ECONOMISEZ LES BALLES !!! BUTEZ EN DEUX AVEC UN TIR SI POSSIBLE !!

Smallville, avec le magnum, pourrait éclater deux cafetières à la fois. Pas besoin de flinguer non stop, juste pour les attirer, qu'ils ne cessent pas d'avancer, qu'ils s'éparpillent pas. Suite à quoi, Cain s'éloigna de Merl, laissant de l'espace entre eux. Peut-être quatre mètres séparaient chaque protagoniste pour couvrir toute la largeur occupée par la marée putride. Faudrait simplement resserrer les rangs à l'approche du pont. Mais c'était pas pour tout de suite, y avait du chemin et les parasites n'étaient pas des flèches, heureusement. La voiture en vue, à quelques mètres derrière eux, Dwayne pressa le Klaxon, excitant davantage les créatures qui cette fois firent masse. Cain reculait, avisant parfois ses partenaires, chacun devait veiller sur l'autre et la brume aidait pas. Ça irait, dans quelques minutes Floyd débarquerait et dégommerait des crânes à distance sans doute. Mais putain elle pestait quant au fait qu'aucun crétin n'ait songé à coller un sniper à la surveillance.

- Chier ! Pesta la trentenaire avant de réarmer la carabine, tout en marchant prudemment à reculons. Une créature déviait vers la jumelle Davis. BLAM. Raide morde, la blatte s'écoula sur le sable, piétinée par ses congénères. Parler maintenant ne servait plus. Les râles, l'écho du Klaxon et la voiture qui avançait lentement dans le dos de l'équipe. Le pont n'était pas tout près mais ils y parviendraient.

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29/08/1975

De là ou il était, Clay voyait très bien Joann gesticuler. Par contre, avec les râles ininterrompus de ces satanés macchabées, il n'entendait strictement rien à ce qu'elle disait. Mais parfois, les gestes parlaient souvent d'eux même. Alors, quand la brune s'empara de son fusil, Clay ne tarda pas à l'imiter fracassant au passage, le crâne d'un cadavre un peu trop curieux à son goût. Reprendre une arme à feu était, en tout cas, bien plus sécurisant pour le routier.

Et puis, le premier tir ne tarda pas à résonner. Tir qui « réveilla » les charognes les plus réfractaires à se joindre au mouvement. Reculant avec précautions, le barbu commença alors à se demander s'ils réussiraient, vraiment, à atteindre ce foutu pont. Après tout, le chemin pour y parvenir semblait, encore, bien loin ? Mais, il ne s'interrogea pas plus longtemps préférant concentrer toute son attention sur les dépouilles qui tentaient de s'évanouir dans la nature.

Ce n'est que quelques instants plus tard que le routier commença à percevoir la voix de Joann qui leur disait d'économiser leurs balles. Et puis, « le chant » du klaxon résonna tout à coup. Son aigu qui dopa, soudainement, le mouvement de la foule en délire. Mouvement qui vira, en tout cas, presque à l'émeute car, le « public » de ce nouveau Woodstok s'énerva, soudainement, en piétinant plusieurs d'entre eux. A ce moment, Clay commença, alors, à avoir des sueurs froides. Sueurs froides qui n'étaient pas habituelles pour lui mais, qui le motivèrent à continuer sa sale besogne.

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Mar 4 Sep 2018 - 17:16

La son était à fond. On entendait plus que le son des balles, le fracas dans leur crâne et les râles autour de nous. On reculait tant bien que mal sans manquer notre objectif. Direction le pont derrière nous. Sincèrement, la scène était horrible. Les gémissements à l'unisson étaient dégueulasses. Nous étions cachés, couvert d'hémoglobine. De les voir passer à côté de nous sans réagir était bluffant. Je pouvais voir la mort de près. De très près. Et pourtant j'étais toujours sur mes jambes me faisant mal aux phalanges tellement je pressais l'arme contre moi.

J'entendis le klaxon à répétition et les voix sans vraiment entendre l'ordre en entier. Mais je comprenais. Et puis, je pris un peu plus la confiance. Nous étions invisible, autant en profiter. Je continuais à tirer, mais un ce démarqua plus que les autres. Je pris ma hache pour l'abattre en plein dans son cou, sa gueule pendait sur le côté RESTE DANS LE RANG BÂTARD !! Un autre me fonça presque dessus, j'échappais de justesse à la collision. Le troupeau suivait l'alarme. C'était le gros bordel !

Repérant mes camarades, l'atmosphère ne nous aidait vraiment pas. Je tirais dans les plus à l'écart, le souffle court comme si je courais le marathon. J'essayais d'économiser mais difficile à faire dans cette merde pareille. Sincèrement, on était en première ligne parce qu'on avait le sang chaud ? Ou juste pour qu'ils se disent, si on en perd un c'est pas grave ? Stratégie ou pas ? Je pense pas, fallait pas y penser en tout cas. Je n'arrivais pas à m'amuser, je n'arrivais pas à prendre du plaisir dans ce que je faisais. Fallait une première fois à tout ...

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Mar 4 Sep 2018 - 18:46

Ce n’était clairement pas évident, mais il y avait bien évidemment des choses bien plus compliquées que ça à faire. Pour le coup, notre super déguisement ne servait plus à grand-chose, mais une fois de plus, n’y avait rien à redire vis-à-vis de ça. J’avais capté que Joann c’était reculé vis-à-vis de moi et dans le fond, ça ne changeait pas grand-chose, en tout cas, il fallait espérer que les renforts ramènent leurs culs rapidement si on voulait s’en sortir encore en vie. J’avais beau prier et faire ce que je voulais au bout d’un moment, il ne fallait pas déconner, c’était la merde et fallait y faire un truc le plus rapidement serait le mieux.

- On attend les autres depuis un quart de siècle, ils foutent quoi ?

C’était quand même beau de voir le temps qu’il mettait pour intervenir dans une situation de crise comme celle qu’on avait sous le nez. Je jetais un bref coup d’œil derrière, vérifier que tout allait bien du côté de Joann. Elle avait parlé d’économiser les balles, mais même comme ça, on serait dans la merde au final de toute façon. J’avais sans doute déjà grillé la moitié de mes munitions depuis que j’avais commencé à tirer, il n’y avait pas à dire, c’est typiquement le genre de truc qui part bien trop vite.

Spoiler:

Mar 4 Sep 2018 - 23:51

Le costume n'était plus d'aucune utilité, il ne l'était plus depuis qu'elle avait fait feu, mais il fallait reculer désormais, ni trop près d'eux, ni trop loin pour éviter l'éparpillement. Si elle avait peur ? Putain ouais, jamais elle n'avait eu peur de cette manière là, ou si, mais ce n'était qu'un seul homme jadis en face d'elle. Plus loin, Lucas se rendait lui aussi compte que les tripes et le sang n'étaient plus utiles, mais il parvint à se dégager de la blatte amoureuse. Clay se démerdait, le seul à pas avoir ouvert la bouche. Amanda luttait aussi, plus en arrière, peinant à retenir quelques nausées mais faisant face tout de même. Pourtant l'impatience de Merl glissa directement dans ses veines à l'en faire resserrer le bois de la Winchester toujours pointée devant elle.

C'était long ouais, peut-être plus face à la marée, face au bourdonnement ingérable, à la symphonie du Klaxon. Elle n'entendit pas de suite le talkie, mais captura la diode qui clignotait du coin de l’œil. Reculant plus vite pour anticiper, Joann agrippa l’émetteur : Si vous êtes obligés de reculer jusqu’à la barricade, bloquez la avec un véhicule juste derrière.

- Reçu. Combien d'temps encore ? Attendant une possible réponse, la brune replaça ensuite l'appareil à sa taille pour reprendre le téléguidage des vaches morbides. Ça va v'nir Rogers ! Répondit-elle à Merl. Ils s'étaient jamais vraiment entendus, mais leur duo fonctionnait sur le terrain, tout ce qu'elle espérait c'était qu'il parte pas dans un délire de fanatique de Dieu l'père et se jette dans la cohue putréfiée pour leur refaire la gueule. Souvenir de la chapelle à la clinique. Ça lui arracha un maigre rictus. Il était encore de ce monde à cette époque là. Jetant un coup d’œil par dessus son épaule, la trentenaire voyait enfin le pont se dessiner. Presque. On va devoir bifurquer bientôt !!! Relâchez pas !!!! De nouveau elle empoigna le Talkie pour joindre le poste de surveillance. Anticipation toujours. Que l'un d'vous deux s'bouge pour ouvrir la barricade, il reste sur place au cas où, un seul !!! On débarque avec le colis.

S'ils atteignaient la barricade, elle ferait descendre Dwayne. Le véhicule servirait à bloquer et renforcer le tout. C'était pas con, ils pourraient même viser par dessus après avoir refermé.

Spoiler:

Mer 5 Sep 2018 - 7:48

Ce n’était pas vraiment le type de réponse que j’avais envie d’entendre, mais qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire de plus ? Absolument rien. Je savais qu’il ne fallait pas que je fasse le con à tenter une connerie plus grosse que moi, mon frère n’était pas loin, j’avais l’impression de le sentir et je savais que s’il m’arrivait un truc, il ne me pardonnerait sans doute jamais. Enfin, je serais mort mais bon. Il fallait encore faire suivre les connards sur ce putain de pont et ce n’était pas une chose facile, loin de là. Il y avait tant de cadavres qui bougeaient dans tous les sens que c’en était devenu ingérable. Je ne m’étais pas senti aussi mal depuis bien longtemps et pourtant, je me contentais de rester silencieux, de ne rien dire. J’avais eu une réponse, une mauvaise réponse, je n’en voulais pas une nouvelle.

Surtout que d’une certaine façon y en avait marre d’entendre dire que j’étais un putain de rabat-joie. J’essayais de percevoir quelques choses d’intéressantes au-dessus des connards, mais c’était impossible, ils étaient bien trop nombreux, c’était véritablement la merde. J’avais hoché la tête sous les ordres de Cain, peut être qu’elle l’avait pas vu, mais dans le fond ce n’était pas grave. Je ne l’aimais pas, mais il n’y avait pas à dire, on faisait une bonne équipe et je savais que sur le terrain, je pouvais compter sur elle quoi qu’il arrivait.

Je n’étais pas vraiment du genre aussi coincé habituellement, mais aujourd’hui, cette merde était vraiment en train de me stresser. Sauf qu’une fois de plus, je ne disais rien, me contentant d’avoir l’air aussi con que d’habitude. C’était bien de ne pas se rendre compte du danger quand on y réfléchit un peu, ça évide d’avoir peur.

Spoiler:

*Tir*
Arme de poing	6 +2
Arme de tir	0
Fusil	6 +2
Arme lourde	x

*Physique*
Force	7 +2
Endurance	7
Natation	5
Escalade	5
Réflexe	5 +1
Lancer	5
Bonus combat	+1

*Habileté*
Dextérité	4 +2
Agilité	3 +4
Vitesse	3 +3
Discrétion	4 +1
Conduite	7

*Spécifique*
Stratégie	3
Médecine	x
Pistage	0
Bricolage	7
Organisme	7

*Psychologique*
Perception	5 +1
Pragmatisme	6
Intuition	4
Persuasion	5 +2
Contenance	5 +2 (-1)
Menace	5 +2