Forgive me mother for I have sinned
By being what my father's always been
Forgive me mother for I have sinned
By being what my father's always been

Putain v'la que j'prie de la merde ! Un truc qui m'étais pas arrivé depuis belle lurette ! Putain dans quoi j'me suis foutue encore ? Pourquoi j'ai joué au chevalier sérieux !? J'aurai du resté dans mon coin là bas en fait... Bordel je comprends plus rien en fait. Pourquoi on fait ça ?

Paniqué je le suis assurément, j'ai les yeux grand ouvert et je prie comme un crétin, c'est limite si j'me balance d'avant en arrière. Et pourtant j'entends une voix. P'tain vl'a que je vire schizo ! Ah non y'a vraiment un type qui me parle. Je lève vers lui mes yeux clairs et le fixe avec stupeur. Pourquoi il me parle ? Je comprends pas monsieur... Mais ce type me secoue et j'me dis que ça va aller. Ouais aller, mon Damian ! On se reprend, j'ai été super tout à l'heure faut que ça continue ! S'il vous plaît ? De l'alcool pour les soldats ??? Non personne ? Bon tant pis.

Me dégageant un peu j'avise une silhouette blonde au milieu de la route. Qu'est-ce qu'elle fout là, la poupée Corolle !? Aller, c'est moche de taper les filles, mais quand faut y aller, faut y aller ! Je me redresse, regarde le vieux et hoche la tête avant de courir rapidement vers la donzelle mais quand on est dans la panique parfois on fait pas gaffe au fonctionnement des jambes. Je m'emmêle les pieds et me souvient qu'en plus j'ai pas remis de ceinture à mon jean, et me ramasse la tronche par terre. Et une douleur vive me surprend au niveau du menton. Merde le con, me suis explosé un peu le menton sur le bitume et je sens que j'ai un peu perdu mon froc...

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Une vive douleur lui brûla le bras, la balle venait de déchirer un pan de son treillis, et d’entamer légèrement sa peau, si le sang ne coulait pas encore trop abondamment, elle du toutefois placer le blindé entre elle et le bâtiment à gauche de l’entrée, stoppant sa course. Un grognement de douleur, tandis qu’elle réfléchissait à la marche à suivre, l’ensemble du groupe courait vers les otages et personne en vue près du bâtiment d’où provenaient le gros des tirs. Seul Duncan s’y rendait, Isaac et d’autres avaient poursuivis dans l’allée principale. Tout n’était qu’une joyeuse débandade, mais elle y voyait le moyen de tirer son épingle du jeu. “Hé !” elle cria à l’attention des personnes près du bâtiment ou les prisonniers du Ranch se trouvaient, lançant dans l’herbe, aussi près du mur que possible, les M16 qu’elle tenait dans ses mains. “Pour vos potes !”

Elle jeta un rapide coup d’oeil, Duncan progressait et pouvait entrer dans le bâtiment adjacent au premier, radio en main, elle s’adressa à lui : “Changement de plan ! Va pas dans le premier bâtiment ! Reste dans celui où t’es et baisse la tête ! Ca va sauter !” Une petite seconde de plus, le temps de voir le viking réagir, elle n’avait pas besoin de réponse vocale, le simple fait de le voir infléchir sa course et disparaître dans le bâtiment à l’abri lui avait suffit. “A tout les autres, restez à couvert ! Ou loin de la gauche de l’entrée !” elle n’avait vu aucun des leurs dans la zone, mais il valait mieux le préciser tout de même. Relâchant la radio, elle ouvrit le compartiment de stockage arrière, pour en sortir le lance-roquette trouvé des mois plus tôt. Elle avait mis un point d’honneur à le maintenir en état, il allait à présent servir, et de la plus belle des façon. La militaire ne pu s’empêcher de soupeser l’arme, comme pour s’assurer qu’il ferait les dégâts escomptés, elle était probablement l’une des seule à savoir se servir de cet engin, pas de droit à l’erreur.

Le sang palpitait à ses tempes alors qu’elle jeta un oeil en direction de l’étage… Plus personne ? Ils avaient tous quitté leurs couverts sans pour autant être des cibles. Son cerveau tournant à vive allure, elle ajusta les organes de visée et jaillit de sa cachette l’arme pointée non pas vers l’étage, mais vers le rez-de-chaussée, l’une des fenêtre. Son but était de maximiser les dégâts, tuer ceux qui s’y trouvaient, et peut-être faire s'effondrer une partie de l’étage pour emporter les autres.

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Victoria s’était toujours fait chier en garde. Sérieusement, se tirer du lit avant le lever du soleil pour aller faire le planton devant une barricade de fortune, c’était quelque part entre se faire enculer par un âne et supporter Morgan dans son échelle du désagréable. Mais ce jour-là, ça lui avait putain de sauver la mise. A priori. Même la compagnie de Romy ne suffisait pas à la mettre de bonne humeur. La pigiste avait donc encore les yeux bouffis de sommeil, même quand on signala le retour des exterminateurs.

- A bah c’pas trop t-

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que la grille était enfoncée par le camion. Ça signifiait deux choses : soit le conducteur était bourré, soit ça puait la merde. La trentenaire eut tôt fait de se rendre compte qu’il s’agissait de la deuxième solution quand les gens qui débarquaient des habitacles étaient des inconnus et se mettaient à canarder partout.

- DAFUQ ?!

Réaction numéro un ? Se mettre à couvert bien sûr ! Victoria vit l’égyptienne complètement paumée, baissée au milieu de la rue comme si ça allait l’aider à ne pas se prendre une bastos. Débile. Elle attrapa sa pote par le bras pour l’entrainer vivement à couvert, derrière la palissade en bois de la baraque la plus proche (hrp : maison 8 ). Ouai, on pouvait dire que c’était le genre de chose qui réveillait d’un coup, alors elle avait les yeux grands ouverts désormais.

- T’conne ou quoi ? T’veux t’faire plomber ?! Grinça-t-elle sans méchanceté mais sans ricaner non plus.

Bon, si les troufions s’amenaient avec LEURS camions, ça voulait dire que l’équipe partie leur rouler dessus s’était faite piétiner, n’est-ce pas ? Quant à savoir pourquoi ils étaient là, la pigiste ne voyait qu’une solution. Pas besoin d’être devin.

- Pffff j’te parie qu’les cons d’l’équipe d’Gladstone s’sont fait chier dans la bouche et qu’y’en a un qui a craché l’adresse d’notre planque pour survivre, elle eut une grimace dédaigneuse en jetant une œillade sur Romy, j’suis sûre qu’c’est ton p’ti copain là… Tom qu’a lâché l’morceau. L’prends pas mal, j’ai toujours trouvé qu’il avait des airs d’poule mouillée, elle haussa les épaules, t’prêtes à t’défendre ? Va falloir coller une correction à ces… WHAT THE FUCK ?!!

La maison de Zack & cie venait d’être soufflée par une explosion. Ok. C’était la PUTAIN de merde en fait !

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