Plusieurs détonations retentirent du côté de l’endroit ou le viking était. Elle n’eut que peu de difficulté à reconnaître le bruit du desert eagle claquer APRES celui du fusil, pas bon signe. Jurant intérieurement, elle ressortit du côté “sûr” du blindé. “Sûr” c’était vite dit. Les charognards étaient déjà là, et ils n’attendraient pas que la viande refroidisse avant de faire leur repas. Tant pis pour la faction adverse, dans l’immédiat le danger était de ne pas finir dans l’estomac de ces créatures. Ludwig ainsi que Daniella s’étaient déjà portés à la rencontre des rôdeurs et les empêchaient de trop approcher, mais deux des leurs s’étaient déjà fait prendre. Ils payaient leur manque d’organisation. Et ils le payaient cher. Abattant deux marcheurs, elle vint poser sa main sur l’épaule du Norvégien pour attirer son attention tout en le couvrant. “Hé ! Tu peux conduire ?!” sa voix n’était plus aussi calme. La situation devenait urgente, et si elle ne perdait pas ses moyens, il fallait tout de même secouer la troupe, ou ils y passeraient tous. “J’ai besoin de quelqu’un pour faire faire demi-tour à la voiture, charger Hope et se préparer à partir, on doit sauver le maximum de personne !” Charger les véhicules était une bonne chose. Les charger après les avoir mit dans le bon sens, était encore mieux. Ils risquaient d’attirer les balles comme des aimants, et mieux valait qu’ils partent au plus vite.

La brune espérait faire mouche avec cet argumentaire. Il fallait commencer à se replier, et pour ça, rien n’était aussi efficace de briefer individuellement les gens. Quelques pas de côté plus tard, la voilà près de Daniella. “Prend quelqu’un avec toi et couvre le ! J’lui ai dis de faire faire demi-tour à la voiture pour préparer le départ ! Sauvez la gamine en priorité !” Nouveaux tirs pour ralentir leurs assaillants cadavériques, elle ne pris pas la peine de vérifier si réellement elle avait touché ses cibles, elle désigna l’ex-otage à son homologue aux cheveux noirs. “J’ai besoin du blindé pour aller récupérer ceux qui sont avancés !” Une justification sur le pourquoi ne pas utiliser le véhicule militaire, et déjà elle filait vers les commandes de celui-ci, ravivant le moteur pour se préparer à foncer dans l’allée, objectif futur, Isaac et les autres.

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Le bouclé, toujours près de la maison qui venait d'exploser, peinait sérieusement à comprendre tout ce qu'il venait de se dérouler. L'une de leurs alliés avait fait exploser la baraque, l'un de otages avait permis au leader de ces connards de se planquer. Quoi d'autre ? Trop de choses. Le cri strident de Hope derrière le poussa à se retourner. Des cadavres ? « Merde merde merde » avait-il ronchonné en tirant son couteau pour aller vers les siens. Caleb et une de leurs alliés venaient de se faire mordre. Voilà à quoi menait toute cette histoire : des morts, encore. Automatiquement, il pensa aux leurs restés au ranch, à Finan. Il lui avait promis...

Sursautant en entendant les tirs de Ludwig qui venait d'arriver, il vit la femme qui avait explosé la maison approcher du rouquin. Faire demi-tour ? Sauver un maximum de personnes ? Soit. L'idée était là, mais fuir n'était pas son truc. Ça ne l'avait jamais été. Surtout pas alors qu'il avait promis à son ami resté chez eux qu'il vengerait la mort de Megan. Se détournant alors que les siens géraient les morts, il alpagua Serena. « Je peux pas les laisser s'en tirer comme ça Reena... Reste ici avec eux, protège-les. » Doucement il avait serré son bras pour lui faire comprendre qu'elle ne devrait pas s'inquiéter pour lui. Il n'était pas fou, il reviendrait. « Je serai plus concentré en te sachant loin d'eux, ici » avait-il ajouté afin qu'elle ne se décide pas à le suivre.

Et il se détacha de la brune, bien décidé à tenir sa promesse et leur rendre ne serait-ce qu'une partie de ce qu'ils leur avaient pris. Il remonta la rue, le regard vif, zieutant chaque endroit, chaque ennemi qui pourrait passe. Au loin il aperçut des silhouettes mais il ne ferait en effet pas n'importe quoi : il tuerait celle qui s'en était prise à la métisse ainsi que le connard qui lui avait tiré une balle dans le crâne.

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Le bonheur de retrouver sa fille était indescriptible, il ne souhaitait plus en être séparé un instant tout en sachant pertinemment que tout ça n'était pas encore terminé. Surpris par le ton de Daniella, le jeune homme hocha la tête pour confirmer qu'il s'agissait bien évidemment de la meilleure chose à faire. « Maman est où ? » demanda d'un air inquiet l'enfant en ne la trouvant pas du regard. « Elle... Elle est à la maison, elle nous y attend ma puce. – répondit-il alors en accompagnant ses mots d'un sourire – Mais avant, tu vas rester dans le camion avec les autres, il faut que je fasse un petit truc et je reviens très vite. » A peine fut-elle mise à l'arrière qu'elle protesta de manière virulente « Papa non, me laisse pas ! » Son cri fit un mal de chien à Jonathan, il n'en avait pas envie, mais une sorte d'obligation l'animée. Il devait y retourner, pour Ashley, pour tout le mal que chacun avait subi depuis de nombreux mois. Agir lui paraissait être la meilleure option possible sur le moment.

Il laissa donc Hope entre les mains de ses camarades. Revoir Ludwig faisait un bien fou au moral. Ils étaient si proche du but. Pourtant, l'ancien livreur n'en avait pas terminé et en voyant Jesse se faufiler et abattre un rôdeur pour se dégager un passage. Le suivant de près, Jon put passer entre les rôdeurs encore présents et murmura le prénom du blondinet pour lui indiquer qu'il ne le laisserait pas y aller seul. Il vit brièvement Duncan reculer sans remarquer une quelconque blessure. Arme en main, il se tien prêt tout en se doutant que les armes à feu n'étaient pas son fort, mais peut-être qu'avec un peu de chance, ils réussiraient à s'approcher assez pour utiliser les poings à la place.

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Bon, de nouveau pile à l'endroit où il avait sommé à la blonde de filer vers la baraque d'en face, mais plus seul. A ses côtés, Zack. Un coup d’œil au pan de mur qui donnait sur la voie, visiblement les gus du Ranch devaient se démerder avec des manouches mais le bruit d'un moteur le poussa à froncer les sourcils tout en s'adressant à Zack.

- Sont entrain d'remettre en route leur blindé d'mes couilles... De nouveau ses yeux filèrent par delà la voie jusqu'à ce que son cœur se mette à pulser comme un acharné. Un gars s'approchait trop vite de la baraque où May devait encore se trouver, puis un autre putain de connard qui le suivait l'espèce de frisettes de service là. Tiens, Sans lui en dire d'avantage, Fuller délogea la bandoulière du sac de son épaule et le refourgua à Atkins. barres toi vers les autres, Il n'attendit pas. Goldendberg était peut-être encore là, peut-être pas, mais dans le doute, mieux valait lui qu'elle. Fuller quitta sa loge, dégaina le flingue mais quelques salves filèrent dans sa direction. Unique réflexe, se jeter à même le sol, résultat ? Quand sa paume gauche heurta trop vite le bitume un craquement désagréable le fit serrer les dents. La douleur irradia tout son membre. Shit Happens Fuller.... Clairement ouais, plus le fait qu'un peu de peau s'était faite la malle en roulant une pelle à l'asphalte, heureusement pour le le reste de son bras, le cuir l'avait protégé. P'tinnnnn Par réflexe il tira histoire d'empêcher ces cons d'avancer plus.

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L’endroit où Romy pensait aller chercher sa cousine était moins exposé que la rue principale du District, pourtant une partie du conflit faisait tout de même rage derrière la maison des otages et oui : la demande qu’elle faisait à Victoria n’était pas sans risque. Elle implora sa copine du regard : elle avait besoin d’elle ! Un rôle récurrent qui semblait satisfaire la brunette qui capitula toutefois un peu à contrecœur. La bouclée la remercia, articulant les mots sans émettre un seul son. Ses yeux sombres se posèrent une seconde sur Lance, sans réellement attendre sa réponse à lui, juste avant de recevoir un couteau dans ses mains. Elle acquiesça, sans s’imaginer une seconde pouvoir attaquer quiconque…

L’instant d’après, les trois loustics sortaient de leur planque derrière la palissade, pour rejoindre l’impasse. Là aussi, l’action était chaotique et parfaitement impossible à suivre. Pourtant l’image de Leila se dessina rapidement un peu plus loin, alors qu’elle tirait derrière elle à l’aveuglette, en se glissant entre deux maisons, suivant Takeo.

- Là-bas ! S’exclama Romy, en pointant sa cousine du doigt, avant de pressé le pas, tout en se courbant pour se protéger. LEILA ! Le japonais n’avait pas complètement rejoint leur destination, que la trentenaire les aperçut et regarda autour d’elle.
- Pose-la derrière la maison, lui dit-elle avant d’attendre que les autres la rejoignent et les empoignent. On doit se mettre à l’abri !

Non loin de là, Markus venait de toucher mortellement Jason. Le groupe pouvait voir Ela et Merl sur sa dépouille. Ils purent voir Roza aussi quand cette dernière décida de passer à l’attaque sur ses proies…

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De nouveaux coups de feu très proche se firent de nouveau entendre. Aussitôt, Jonathan se jeta au sol. Remonté comme au ranch, il ressentait se besoin vital d'aller au combat. Pourtant, il se savait plus faiblard que beaucoup d'autres, peut-être était-ce une force qui le persuader d'y aller, mais dans tous les cas, il ne reculerait pas. Il en avait marre d'être le petit trouillard restant planqué à l'arrière du front et puis, ce n'était pas comme si les autres ne le méritaient pas. Ce groupe de connards était venu chez eux, avait tué, blessé, violenté et kidnappé. Alors pourquoi ne pas leur rendre la pareil maintenant ? Il patienta un bref instant jusqu'à ce que les salves les plus proches cessent. Temporairement ? Peut-être, mais l'occasion était bien trop belle pour passer à côté. Une nouvelle fois, sans même réfléchir quant au nombre de personnes pouvant être à l'origine des balles ni à quoi que ce soit. Non, il y allait comme ça avec le hachoir en main à la place du Beretta.

Sombre idiot un jour, sombre idiot toujours... telle était la pensée qui lui traversa l'esprit. La raison ? Il glorifia l'assemblée d'un nouvel hurlement, oui, oui, le même qu'au ranch, le fameux cri du désespoir « Aaaaaaaaaah. » malheureusement pour lui, le succès ne fut guère au rendez-vous, oh non. Il ne put même pas donner un seul coup, qu'il se retrouva au sol. Tout ce qu'il sentit à ce moment-là était un coup dans les jambes. Par qui ou quoi ? Aucune idée. En revanche, lorsqu'il vit la silhouette se jeter sur lui, il crut que son heure était venue, sauf qu'il se retrouva bloqué par l'homme qui lui immobilisa son bras gauche avant de lui péter. Oh, Jonathan tentait tant bien que mal de se défendre et de se libérer, en vain.

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