Re: Event - Novembre 2018 - First day of the rest of our lives

Lun 12 Nov 2018 - 12:03

La tatouée avec l'aide de ses compagnons de route avait transformé son pull pour que les manches nouées entre elles fassent office d'écharpe, une solution système D qui devrait faire l'affaire pour immobiliser son bras. L'humérus était fracturé à cause de la folle à la batte, il n'y avait aucune urgence pour son traitement, priorité à ceux dont les plaies étaient ouvertes. Après avoir discuté au talkie avec Riley et s'être assurée du décompte des morts et de l'état des vivants, elle quitta le véhicule tout en lenteur et laissa ses pas la diriger vers Romy et Leila, les héroïnes de cette aventure à ses yeux. Autour d'elles, ça s'agitaient, la prison avait l'air de se réunir et le ranch commençait un défilé difficile vers le corps de Jon. Ashley était la plus touchée et à juste titre. L'encrée n'osa pas intervenir, elle n'était pas douée pour ça et puis, avec un peu de recul, tout ceci était de sa faute, non ?

"Je... Bienvenue au ranch les filles..." Sa voix manquait clairement d'entrain, on était loin de là Roza ordinaire. "On va les laisser enterrer leurs morts et... je ferais les présentations après." Elle était pâle, bien plus que d'habitude. "Quoiqu'il en soit, restez proches de moi. Dans le doute, sait-on jamais et puis la tatouée ne risquait pas de s'éloigner avec un bras en moins, elle était bonne à rien, que ce soit pour déplacer un corps, aider aux soins ou creuser une tombe, elle ne pouvait rien faire si ce n'était attendre que tout ça passe. "Merci Romy, merci pour ce que tu as fait. Le ranch et la prison vont pouvoir prendre un nouveau départ, sans otages et sans oppression." Son regard bleu glissa sur le corps au sol et elle reconnut Tom, le jeune homme qu'elles avaient bluffé toutes les deux par le passé, oups... "Désolée pour lui." C'était vite dit et elle ne l'était pas vraiment, chaque pillard devait mourir et ce sans exception, c'était le prix à payer pour avoir rasé le lycée et continué dans cette tendance, ils avaient enlevé bien trop de vies pour mériter de vivre à leur tour.

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Lun 12 Nov 2018 - 12:43

Les larmes d’Hope avaient l’air de ne pas se tarir et la musicienne ne chercha pas à y mettre fin. Dans une bulle avec elle, Selene laissa le ranch bourdonner. Les retrouvailles, les exclamations de réconforts, les remerciements, les larmes, les soupirs consternés, il y avait de tout. Elle avait le cœur lourd car cet après-guerre ressemblait à ce qu’elle avait sombrement imaginé : une boucherie. Bien qu’elle ne connaissait pas bien tout le monde, chaque victime était une tragédie. Dans les deux camps. Certes, elle ne remettrait jamais en cause que les pilleurs méritaient leur sort, c’était une pensée qu’elle partageait, mais en même temps… les rôdeurs faisaient déjà tellement de victimes, voilà que les vivants continuaient de entre-déchirer. Combien de cadavres ennemis jonchaient le sol du ranch aujourd’hui ? Combien d’autres victimes avaient été fait là-bas ? Inutile de se voilà la face.

Ils avaient tous participé au génocide de l’équivalent d’un groupe comme celui d’issaquah.

Ce sang, ils l’avaient tous sur les mains. La pianiste encore plus que les autres, car cette opération, elle l’avait encouragée, préméditée, favorisée, défendue. Ses paupières se rouvrirent et elle s’écarta avec délicatesse, pour pouvoir essayer de croiser les yeux trempés de la fille de son amie d’enfance. Son cœur se serra violemment à la vue des traits décomposés par le chagrin.

- Hope… je suis sincèrement désolée. Beaucoup… beaucoup de gens vont te dire ça, mais il ne faut pas leur en vouloir, d’accord ? Ça veut dire qu’ils sont tristes eux aussi de ce qui est arrivé à ton papa, et…, ce n’était pas facile de trouver les bons mots alors à défaut, elle essayait de lui dire ce qu’elle aurait aimé qu’on lui explique à son âge, et ce n’est pas de leur faute… ce n’est pas de celle de ton papa non plus, ni la tienne. Ce n’est pas ta faute, insista-t-elle en attrapant ses petites mains dans les siennes, ton papa est… il s’est battu pour toi et Ashley. Il était courageux et il est mort pour que vous puissiez vous retrouver. C’était un héros.

Elle était sincère et ne voulait pas lui mentir. Elle avait sans doute passé l’âge qu’on lui décore la vérité pour la rendre plus tendre. A ce moment, Selene réalisait que ses larmes silencieuses continuaient de couler. Effets conjugués de l’angoisse, de l’épuisement et de l’empathie. Elle essuya rapidement ses paupières, juste alors que Jesse revenait en soutenant son amie d’enfance. Hope se détourna alors pour rejoindre sa mère et la musicienne adressa un signe de tête au jeune homme, lui confiant la famille Grant. Ensuite, elle se mit debout et quitta l’infirmerie en quête des compagnons de son groupe. Andrea ou Duncan, si possible. Il lui fallait un résumé de ce qui s’était passé… et il fallait qu’elle voit Sarah.

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Lun 12 Nov 2018 - 17:25

Damian faisait de son mieux, pourtant la colère soudaine de Ashley fut comme une magistrale gifle, ou une lame perçant les premières couches du muscle qui battait furieusement dans sa poitrine pour en atteindre le centre. Elle ne lui donnait pas tort, pas une seconde. A quoi bon promettre pour finalement ne rien faire de ce qu'on avait juré se produire ? Elle avait dû rester là pour elles, pour lui, et Ashley en payait le prix. Le prix du sang de Jon... Muette, les mâchoires crispées et les poings serrés près de ses cuisses, Addison ne lâchait pas l'océan larmoyant face à elle, jusqu'à détourner les cils vers le voiturier. S'il était mort lui aussi, sans doute aurait-elle été dans cet état et, malgré tout, il n'était pas vraiment sien.

Puis Grant s'écroula, néanmoins soutenue par Jesse. Jesse... Elle l'appréciait ce garçon, dur en apparence, un véritable roc, comme elle, mais sensible au plus profond de son être sans doute. Doucement, Addison s'agenouilla devant la jeune mère qui ne hurlait que sa douleur, sa peine. Un véritable crève cœur pour elle qui, malgré tout, avait eu l'habitude et s'était forgée une carapace quasi impénétrable face au deuil des autres. Son métier l'avait sans doute rendue plus dur, plus froide mais là, ce n'était pas une inconnue devant elle, mais une amie, une amie cher qui perdait pieds, une amie précieuse dont le monde s'écroulait parce qu'il en manquait désormais une part irremplaçable.

- Tu le verras, j'te l'assure Ashley, tu le verras comme il ….. Ses deux paumes glissèrent aux joues humides de la jeune femme. Tu le verras, et tu garderas une belle image, fidèle à ce qu'il est. Elle ne faisait pas souvent preuve de douceur, mais là... Elle dégagea les mèches prises sans ses cils humides et redressa les yeux vers Jesse. Pas besoin de lui en dire davantage, le bouclé avait compris qu'il serait parfait pour s'occuper d'elle le temps de. Addison se redressa et inspira un grand coup avant d'opiner à ce que lui demandait Damian puis fronça les sourcils aux mots de Caroline. C'est juste jamais l'moment, c'était pas l'moment non plus y a deux heures Caroline. Mais soit, elle tempéra les hélant furieux de son cœur et avisa autour d'elle. Le voiturier pouvait pas porter seul le corps de Jon. Judy il … il nous faut de l'aide. La salle à manger, ce sera plus calme.

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Lun 12 Nov 2018 - 18:08

Ok j'me prends un vent de fifou ! C'est pas grave, j'peux comprendre. Ash est mal, j'me sens mal d'avoir annoncé ça. Mais j'suis soulagé de pas avoir juste prononcé les mots qui tuent vraiment. J'inspire alors et recule un peu, laissant la jeune mère s'exprimer, je me recule et baisse la tête, observant simplement ma main. Merde... Le tissu est déjà tout imbibé, j'suis sûr si on le retire on l’essore ça fait la Mer Rouge. Hé hé ! La Mer Rouge !
Je ronge mon sourire, et regarde ailleurs juste pour ne pas ricaner à ma blague débile. Puis j'entends encore que ça cri. j'ai l'impression d'avoir du coton dans les oreilles, c'est assourdissant. Très dérangeant aussi... Fatiguant en plus. je vois Caroline râler, e comprends pas tout en fait. C'est comme si ça bourdonnait. C'est vraiment désagréable, alors j'ai juste envie de me prendre la tête entre les mains et leur crier de se la fermer, qu'on arrive plus à s'entendre penser. J'suis un peu à cran je crois et j'ai plus envie de rire ni de penser à du Disney, même si ça me ferait du bien : soulager mon esprit. Mais j'y arrive pas.

Puis la voix d'Addison me ramène un peu sur terre et là je capte. Non en fait y'a pas que Jon en mort... Non y'a un vieux que je connais pas. C'est un mec avec une grosse barbe, un genre de père noël pouilleux. C'est quoi son nom déjà !? Merde je sais pas ! Mais je sais que je prends doucement le corps de Jon en grimaçant, j'ai l'impression d'avoir des échardes dans la main qui s'enfoncent de plus en plus.. Tant pis. J'avise autour de moi et retombe sur Caro. "Hé Caroline. J'ai besoin d'aide et t'es la seule vraiment proche." Je la fixe avec sérieux et bouge la tête pour lui faire signe de venir m'aider. Je me tourne ensuite vers la rousse. "J'crois y'a encore un autre gars Addi.. Un pépé barbu, il ressemble à une sorte de père noël. Il est mort lui aussi, mais j'sais pas qui c'est."

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Lun 12 Nov 2018 - 19:36

La colère, le chagrin, la douleur. Ashley était épuisée, vidée de toutes forces, de toute volonté. Elle ne voulait qu’une chose, fermer les yeux et les rouvrir sur son sourire rassurant. A ses côtés, Caroline et Jesse. Le blond tentait de la rassurer, de lui assurer qu’elle pourrait le voir alors que la vétérinaire lui rappelait l’importance d’être forte pour Hope. Addison répondit à sa diatribe, imprimant un peu plus en elle cette réalité. Une belle image, fidèle à ce qu’il était ? Ce qu’il ne serait plus jamais, là, avec elle. Chaque mot était plus dur que le précédent, comment pouvait-elle être forte après ça ? A nouveau faible, fragile poupée de chiffon, Ashley se laissa guider vers l’intérieur. « Ramène-moi … là-haut. » Dans leur chambre.

Hope, restée avec Selene, avait rivé son regard noisette à celui de la musicienne. Elle comprenait chacun de ses mots, elle les entendait, elle voyait la peine dans son regard. Ce n’est qu’en voyant sa mère passer plus loin qu’elle s’en détacha. Son papa était un héros, ce n’était pas sa faute. Ashley sentit la silhouette de sa fille lovée contre elle, sa main se glissant dans ses mèches blondes. Les deux gagnèrent l’étage. Elle n’eut qu’un seul regard pour le bouclé, aucun mot ne franchit ses lèvres pincées pour éviter de hurler de rage, de douleur. Un faible signe de tête, son bras droit enroulé autour de son ventre comme pour s’éviter de trop sentir la douleur, son bras gauche enroulé autour des épaules de sa fille.

Ce n’est qu’une fois enfermée dans la chambre que la jeune femme craqua. Hope avança devant elle, allant s’asseoir sur le lit, à sa place. « Maman ? » Appuyée dos contre la porte, Ashley releva le nez vers sa fille, depuis combien de temps l’appelait-elle ? La jeune mère se traina jusqu’au lit, venant s’accroupir difficilement devant Hope. « Je suis désolée ma puce, tellement, tellement désolée … » Ses petites mains blotties au creux des siennes, Ashley inspira longuement. Elle n’allait pas bien, elle n’irait pas bien, mais face à elle, elle devait aller bien. « J’ai mal Hope, tout comme toi, mais on est fortes. Toi et moi, on est plus fortes que toi hein ? Toi tu es plus forte que moi, plus forte que le monde entier réuni, tu sais pourquoi ? » La blondinette secoua la tête, toujours en pleurs. « Parce que tu es Hope Elizabeth Sasha Grant-…Good. » Sa voix se brisa, c’était sa fille, leur fille, le plus beau cadeau qu’il ait pu lui faire. « Selene a dit que papa était un héros. » Elle n’essayait même plus de les contenir, ces fichues larmes qui lui brûlaient les yeux. « C’était un héros, et toi, tu as sa force, son sourire. Alors … sois forte avec moi Hope, ensemble, il faut qu’on soit fortes ensemble. » Se redressant, Ashley monta sur le lit, laissant sa fille s’étendre pour la prendre dans ses bras. Ici, il y avait encore son odeur. Ici, il était encore là. Etouffant un sanglot dans son oreiller, Hope dans ses bras, Ashley ferma les yeux. C’est qu’un mauvais rêve, réveilles-moi par pitié.

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Lun 12 Nov 2018 - 20:30

C'est hagard qu'il peinait à capter les différentes esclandres se jouant devant lui, aspiré par le bonheur de se relever parmi ces gens en vie. Lui ne voyait que le bonheur malgré la tristesse qui semblait darder chaque tête présente dans la pièce, chaque tête qui revenait du front, de là où il aurait dû se trouver s'il n'avait pas été si imprudent. Mais il n'avait pas pu, trop occupé à se faire maintenir en vie après sa bêtise vengeresse, sa rage, celle d'enculer autant de maman que possible l'avait bloqué ici.

- R'garde, ils m'ont rafistolé comme des pros, exposait-il à un Frederik inquiet et vide, soulevant son t-shirt pour lui dévoiler sa plaie rafistolé. Dis l'ami tu pourrais aller me chercher un pantalon ? quémanda-t-il en baissant les yeux vers le bas de son corps, l'avisant rapidement en relevant les yeux qu'il ne lui offrait qu'une excuse pour quitter cette pièce et toute la tristesse qui l'embaumait, après tout qui remarquait qu'il était en caleçon ?

En vérité ses pensées étaient ailleurs. Que pouvait-il faire d'autre qu'observer tout ça ? Capturant brièvement le regard de Jesse qui montait à l'étage avec Ashley, c'est lui qui devenait spectateur cette fois. L'irlandais avait à peine la force de poser les pieds au sol et tant mieux. Après tout ne méritait-il pas ce court instant de bonheur avant de faire face à l'horreur, face à la f actualité de la vérité, les cadavres de deux amis, la première l'ayant sauvé avant tout ce bordel, le second lui ayant offert un toit après tout ça. Pour le moment, même s'il avait entendu, il ne pouvait que remercier Selene d'avoir ignoré ses balbutiements. Il se devait de renier les choses pour le moment.
Ses pensées filaient vers sa mère, ses frères, sa soeur, elle était en vie bien heureusement, son père également parce qu'il l'aimait cet irlandais dur et froid, si aujourd'hui, il était un homme, si aujourd'hui il ne craquait pas, c'était avant tout grâce à son enseignement, sa dureté. Et il s'en servait là maintenant pour capturer la scène avec une joie que lui seul semblait capable de ressentir. Bordel ce que ça faisait du bien d'être vivant, d'être là, d'observer le doux visage de sa belle après avoir failli y passer.
Mais pour le moment il la regardait, malgré tout ce qui était arrivé, de bon, de mal, plus de mal que de bien pour leur camp mais n'avait-il pas signé pour cela. En cet instant tout ce qui comptait, c'était son visage à elle et le fait d'être en vie, le monde était à ses pieds pour quelques secondes.

- Alors Hope est revenu hein ? Le sans couilles norvégien aussi ? Tant mieux, on a gagné ma p'tite. souffla-t-il à sa petite amie, un air faussement joyeux mais il se devait de tenir cette image, il copiait Jesse pour le coup.

Son sourire était peut-être malvenu mais c'était son mécanisme de défense, à lui, pour accepter la perte de ses proches et savourer la vie qui semblait s’insuffler de nouveau en lui. Après tout, il avait signé pour ça, il savait ce que cette guerre allait lui coûter même si les conséquences le dépassait. Dans la rue n'avait-il pas perdu des amis avec qu'il devait boire une bière le soir même dans des guerres tout aussi absurde que celle-ci ?

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Lun 12 Nov 2018 - 21:32

Accompagnant Ashley et sa fille jusqu'à l'étage, il les laissa toutes deux devant leur chambre, adressant un regard lourd à son amie. Le coup allait être difficile à encaisser, et ce pendant longtemps sans doute, parce-que ce n'était pas quelque chose qui se digérait facilement. Aucune mort ne l'était, mais celle-ci, tué par la main d'un de ces connards... C'était inacceptable.

Lorsque la porte de la chambre fut refermée, Jesse reprit la direction du rez-de-chaussée, s'arrêtant néanmoins en haut de l'escalier. Inspirer. Expirer. Contrôler la rage. « C'est pas le moment d'te laisser aller... du tout » avait-il soufflé pour lui-même. Il voulut passer sa main gauche dans ses boucles, les dégager de ses yeux, avant de se résigner, ayant oublié la balle toujours logée dans son bras. Abruti de première oui. À dire vrai il était surtout épuisé, tant physiquement que psychologiquement. Surtout psychologiquement. Mais il ne pouvait pas encore tomber le masque, il y avait encore des choses à faire, il penserait à lui plus tard.

Reprenant sa descente, il s'arrêta à nouveau devant la cuisine, voyant Finan discuter avec Erika. Inspirant, il entra dans la pièce, approchant de son ami en s'efforçant de lui adresser un sourire qui devait paraître bien fade en cet instant. Pressant l'épaule de l'Irlandais en adressant à la jeune femme un regard amical, il s'assit à côté d'eux. « Alors c'est quoi le bilan ? T'es prêt à retourner vagabonder dans la forêt ? » avait-il demandé à son ami sur un ton qui se voulait léger, tout pour essayer de chasser ses démons et se focaliser sur quelque chose d'un peu plus positif, à savoir que Finan avait tout l'air tiré d'affaire.

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