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No turbines for old men
Mar 4 Déc 2018 - 19:46
Roy s’était minutieusement préparé pour sa première mission de reconnaissance : un entraînement de remise à niveau avec Samuel Wesker, une nuit de sommeil presque complète, un petit déjeuner ni trop léger ni trop copieux, un sac à dos contenant tout l’équipement dont il aurait besoin.
L’ingénieur rejoignit l’embarcadère au petit matin avec pour seules armes son vieux couteau suisse ainsi qu’une poignée de tournevis. Il ne possédait pas d’arme à lui et prendrait celle qu’on lui confierait pour la durée de l’opération.
La météo leur était favorable : un ciel laiteux qui n’augurait aucune précipitation, une brume suffisante pour couvrir leurs déplacements sans trop brider leur visibilité. Le vent soufflait du sud et n’emporterait ni les bruits ni les odeurs de leur présence vers les zones urbaines de l’est. Des zones encore infestées de rôdeurs.
Roy, Wesker et le sergent Massey se rendaient en effet au phare de West Point, près de l’usine de traitement des eaux. Quatre éoliennes aux dimensions quasi idéales narguaient l’ingénieur depuis des mois, tournant inutilement leurs longs pâles afin de transformer l’énergie cinétique du vent en énergie électrique. Les mâts des plus grandes s’étaient brisés au moment du séisme, occasionnant la chute des géantes de métal.
« Si je pouvais démonter ces éoliennes et les transporter jusqu’à Bainbridge Island, nous aurions du courant la plupart des après-midi », avait expliqué Roy. Toutefois, chacun avait convenu qu’il était impensable d’organiser une expédition coûteuse en ressources sans s’assurer au préalable du bon fonctionnement des turbines. Voir les pales tourner derrière une paire jumelles ne gageait en rien de leur état de fonctionnement – même si cela renvoyait un message encourageant.
— Je vois que nous avons un quatrième élément pour mener à bien cette mission, lança Roy à Samuel en avisant le chien qui remuait frénétiquement la queue. Bill, c’est ça ?
Roy se demanda comment avaient évolué les animaux à quatre pattes qui dépendaient autrefois des humains pour leur nourriture, leur santé et leur sécurité. Ils étaient certes insensibles au virus, mais avaient-ils subi une extinction de masse quand leurs anciens maîtres avaient muté en dévoreurs de chair ? Ou proliféraient-ils au contraire comme des rats au milieu des égouts ? Rats qui, eux-mêmes, dépendaient des nombreux déchets produits par les citadins pour se repaître. L’épidémie n’avait pas seulement éradiqué la race humaine, elle avait bouleversé tout l’écosystème.
— Il porte donc le même nom que le 42e président connu pour son goût des jeunes stagiaires, et celui des factures que nous ne recevrons plus. (S’il s’agissait d’un trait d’humour, le visage de Roy ne montrait aucun signe d’amusement.) Peut-être l’avez-vous dressé à repérer les rôdeurs à leur odeur ?
L’ingénieur travaillait sur un dispositif électronique capable de détecter les molécules volatiles des morts, et se demandait si le flair légendaire des canidés confirmait la piste qu’il avait suivie.
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Re: No turbines for old men
Jeu 6 Déc 2018 - 15:26
- C'était la veille que Samuel avait été demandé . Il allait devoir aller dans une expédition avec un sergent du nom de Massay et un scientifique du nom de Roy . Visiblement il y aurais une possibilité d'ajouter des éolienne et ainsi avoir de l'électricité . C'était une bonne idée ! Et cela servirait à énormément de choses - bien qu'avoir de la lumière était déjà pas mal - . Il avait accepté le Deal ; et avait pris contact avec Stanley pour l'informer qu'il serait absent et ne pourrait donc pas donner des cours de self défense ou comme il avait l'appeler les cours de "survis dans ce monde de merde " . Bref ; toujours ok pour donner un coup de main et faire un peu d'exercice ils s'étaient couchés tôt ce soir là pour être en forme .
Il s'était levé de bonne heure ; avait pris un petit déjeuné pas trop lourd mais complet ; avait préparé un sac avec de l'eau et de quoi se nourrir ainsi qu'une trousse de premier soin . Il s'occupa de son chien et s'habilla : Rangers pantalon d'armée kaki : débardeur blanc et veste chaude mais fine . Il mis sa ceinture avec ses armes habituelles - son 9mm ainsi que des munitions supplémentaires et son couteau de chasse - . Il était fin prés . Il alla pour partir quand il eu l'idée de glisser une paire de jumelles dans son sac . Il sortit enfin de chez lui et alla vers le point de ralliement qu'on lui avait indiqué .
Une fois arrivé sur l'embarcadère il pris place pour attendre le moment où ils arriverait enfin sur la terre ferme . L'eau n'était pas vraiment son élément préféré mais il n'avait pas le choix . Bill était auprès de lui bien droit , les oreilles droites écoutant chaque bruit . Puis le dénommé Roy pris la parole parlant du Berger Allemand . Samuel n'était pas très bavard mais quand il s'agissait de son chien ça le détendait un peu .Il se résigna donc à répondre . J'ai trouvé Bill dans la rue il y a maintenant quelques temps il n'était pas à moi avant ..; tout ça . Il m'est effectivement très utile ; je ne lui ai pas vraiment apprit à sentir les rôdeurs . Il sait quand il y a un danger et me le fais comprendre tout simplement . Je ne m'en sépare jamais . Il passa sa main dans les poils du chien caressant rapidement sa tête .
Il regarda alors l'homme de haut en bas ; parler de Bill était sympa mais l'important était ailleurs . J'ai plusieurs questions pour vous .. Etes vous armé ? Et sachez vous vous battre , ou vous servir d'une arme à feu ? Avez vous eu l'occasion de tuer des rôdeurs ou des survivants ? sa voix était calme malgré les questions bien loin d'être rassurantes que posaient l'ancien militaire . Je suis là pour vous protéger mais nous ne savons pas ce qu'il y a sur place . On peux s'attendre à n'importe quoi alors je préfère savoir avec qui je m'entoure . les mains croisées devant lui il attendait la réponse du scientifique .
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Re: No turbines for old men
Ven 7 Déc 2018 - 22:09
Le présumé instinct animal n’était pas un domaine qui intéressait l’ingénieur. Trop vague, trop nébuleux, trop aléatoire pour y consacrer un temps extrêmement précieux. En outre, l’éthologie n’était pas une branche de la science qu’il connaissait. Le flair, quant à lui, obéissait à des lois naturelles et des données facilement quantifiables : il s’agissait ni plus ni plus d’un capteur organique de molécules volatiles, partiellement reproductible par des moyens électrochimiques. Sans dressage, Bill ne serait sans doute pas d’une grande aide en la matière.
Roy ne s’en formalisa pas, mais son intérêt pour le berger allemand s’évanouit aussitôt. Il savait néanmoins que le chien fidèle pourrait leur être d’un grand secours dans cette mission, comme ses millions d’ancêtres canins avaient utilement épaulé d’autres humains avant lui.
— Il est toujours bon d’avoir un atout supplémentaire dans sa manche. Au moins, Bill ne risque pas de muter en charogne puante qui cherchera à nous dévorer jusqu’à s’exploser l’estomac.
Roy jeta un ultime coup d’œil au berger allemand. Un beau spécimen qui incarnait à merveille la noblesse propre à sa race. Un chien que Claire apprécierait sans doute.
Contrairement à sa sœur, Roy n’avait aucune affinité particulière avec les animaux. Avec les humains, c’était encore pire.
Il porta son attention sur l’ancien militaire qui l’abreuvait de questions. Des questions claires, précises et pertinentes. Visiblement, Samuel Wesker n’appartenait pas à cette catégorie d’excités de la gâchette qui se shootaient à l’adrénaline. Un bon point pour lui et, plus important, pour la réussite de cette mission.
— Je considère que ma meilleure arme se trouve ici, commença Roy en se tapotant le crâne. De façon plus concrète, je ne possède rien de plus efficace que des tournevis assez longs pour traverser le crâne d’un rôdeur d’une oreille à l’autre. Le personnel militaire de Fort Ward m’a formé au tir et au combat rapproché. Je peux donc offrir un soutien utile mais rien de comparable à un bon vieux G.I.
Roy hésita un instant avant de répondre sur ses expériences passées. Peut-être que le militaire avait jadis été allié, voire membre du groupe Emerald Freedom. Auquel cas l’ingénieur avait peut-être abattu quelques-uns de ses amis.
Roy choisit de dire la vérité et d’observer sa réaction. Après tout, le sergent Massey était là pour veiller au grain si l’ancien American Dream nourrissait quelques rancœurs. Et s’il avait survécu jusque là après une carrière dans l’armée, Wesker comprenait assurément les choix que chacun avait dû faire pour rester en vie.
— Oui, j’ai déjà achevé des rôdeurs. En particulier le jour où une foutue horde a forcé les barricades de l’île, après le séisme de l’année dernière. On a dû vous parler de cette visite impromptue depuis votre arrivée au camp. (Roy marqua un silence.) J’ai aussi abattu quelques survivants à Garfield Highschool. Du moins je crois : quand ça tire dans tous les sens, on n’a pas trop l’occasion d’aller vérifier quelles peaux on a trouées, pas vrai ? En clair, je ne suis pas un de ces traine-savates qui ont la tremblote quand ça commence à chauffer, mais ne comptez pas sur moi pour le prochain championnat national de tir.
Roy ne s’en formalisa pas, mais son intérêt pour le berger allemand s’évanouit aussitôt. Il savait néanmoins que le chien fidèle pourrait leur être d’un grand secours dans cette mission, comme ses millions d’ancêtres canins avaient utilement épaulé d’autres humains avant lui.
— Il est toujours bon d’avoir un atout supplémentaire dans sa manche. Au moins, Bill ne risque pas de muter en charogne puante qui cherchera à nous dévorer jusqu’à s’exploser l’estomac.
Roy jeta un ultime coup d’œil au berger allemand. Un beau spécimen qui incarnait à merveille la noblesse propre à sa race. Un chien que Claire apprécierait sans doute.
Contrairement à sa sœur, Roy n’avait aucune affinité particulière avec les animaux. Avec les humains, c’était encore pire.
Il porta son attention sur l’ancien militaire qui l’abreuvait de questions. Des questions claires, précises et pertinentes. Visiblement, Samuel Wesker n’appartenait pas à cette catégorie d’excités de la gâchette qui se shootaient à l’adrénaline. Un bon point pour lui et, plus important, pour la réussite de cette mission.
— Je considère que ma meilleure arme se trouve ici, commença Roy en se tapotant le crâne. De façon plus concrète, je ne possède rien de plus efficace que des tournevis assez longs pour traverser le crâne d’un rôdeur d’une oreille à l’autre. Le personnel militaire de Fort Ward m’a formé au tir et au combat rapproché. Je peux donc offrir un soutien utile mais rien de comparable à un bon vieux G.I.
Roy hésita un instant avant de répondre sur ses expériences passées. Peut-être que le militaire avait jadis été allié, voire membre du groupe Emerald Freedom. Auquel cas l’ingénieur avait peut-être abattu quelques-uns de ses amis.
Roy choisit de dire la vérité et d’observer sa réaction. Après tout, le sergent Massey était là pour veiller au grain si l’ancien American Dream nourrissait quelques rancœurs. Et s’il avait survécu jusque là après une carrière dans l’armée, Wesker comprenait assurément les choix que chacun avait dû faire pour rester en vie.
— Oui, j’ai déjà achevé des rôdeurs. En particulier le jour où une foutue horde a forcé les barricades de l’île, après le séisme de l’année dernière. On a dû vous parler de cette visite impromptue depuis votre arrivée au camp. (Roy marqua un silence.) J’ai aussi abattu quelques survivants à Garfield Highschool. Du moins je crois : quand ça tire dans tous les sens, on n’a pas trop l’occasion d’aller vérifier quelles peaux on a trouées, pas vrai ? En clair, je ne suis pas un de ces traine-savates qui ont la tremblote quand ça commence à chauffer, mais ne comptez pas sur moi pour le prochain championnat national de tir.
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Re: No turbines for old men
Sam 8 Déc 2018 - 17:07
- Samuel écoutait l'homme ; c'était déjà une bonne chose visiblement il savait se servir d'une arme . Mais il n'avait qu'un vieux tournevis ; ce n'était pas super comme arme ... Il aurait du le dire avant ; l'ancien militaire se mis à réfléchir .. Il fallait trouver une solution . Vous aurez du aller à l'armurerie ; un tournevis ce n'est surement as assez ; encore plus lors d'une expédition . Malheureusement je n'ai que mes armes . dis il en montrant ses dernières à sa ceinture ; un couteau de chasse et un pistolet automatique 9mm !
Il attrapa dans son sac ses jumelles : ils allaient arrivaient prochainement . Il regarda donc au loin ; sur la rives . On pouvait voir quelques rôdeurs où du moins des silhouettes qui semblaient en être il se demanda si il y avait des survivants : il espérait que non à vrai dire tuer des gens ne le dérangeait pas mais c'était toujours risqué . Il passa les jumelles à Roy Regardez ; c'est un peu difficile à voir certaines choses mais ... ça vous donnera une idée . Vous allez rester proche de moi et de Bill c'est très important ; on ne voudrait pas vous perdre . Comme vous dites si bien votre tête est une arme . il savait parfaitement que les scientifiques étaient important aujourd'hui ; il fallait absolument qu'il reste en vie c'était l'élément essentiel .
Samuel resta silencieux jusqu'à arriver sur la terre ferme Bill pied .. il resta à son pied ; il ne voulait pas qu'il parte partout au risque de se faire tuer . Il marcha silencieusement puis entendit un grognement . On fais ce qu'il y a a faire et on décampe ! C'est dangereux ici ! dis il avec sérieux . Il n'était pas du genre à rester plus longtemps qu'il ne le fallait dans un endroit risqué .Roy devait voir si ça marchait .. point ! Il s'approcha du grognement couteau en main et le planta d'un coup sec dans le crane d'un rôdeur ; la chose tomba à ses pieds ; il portait une blouse blanche . Etait il venu pour vérifier que tout cela fonctionnait aussi .. . ?
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Re: No turbines for old men
Lun 10 Déc 2018 - 21:25
L’ancien militaire paraissait à la fois étonné et contrarié de voir Roy arriver sans arme. Visiblement, l’intégration des rescapés d’American Dream nécessitait de remédier à quelques problèmes de communication.
— L’armurerie est du ressort des militaires, expliqua l’ingénieur. On ne file pas ce genre de matos à un vieux civil parce qu’il leur demande en faisant les yeux doux.
Le sergent Massey intervint en confiant un Glock à Roy, accompagné de son étui qu’il fixa à la ceinture. L’ingénieur se sentit moins nu, mais songea que si les circonstances l’obligeaient à utiliser cette arme bruyante, la mission serait très certainement un échec.
Roy accepta les jumelles de Samuel et scruta à son tour leur destination. Un lieu qu’il avait lui-même observé à maintes reprises depuis les barricades de Fort Ward. Si la présence d’éoliennes apparemment en bon état était le premier critère, il avait choisi cet endroit pour sa proximité avec Brainbridge Island ainsi qu’une faible activité de rôdeurs.
— Ils n’ont jamais été nombreux dans le coin, mais on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Il faudra que je grimpe sur chaque éolienne pour les vérifier. Chaque contrôle me prendra quelques minutes mais je ne risquerai rien là-haut. Du moins, tant qu’un groupe de rôdeur ne s’amasse pas au pied de l’éolienne en levant les bras comme des groupies à un concert de rock. J’ai quand même pris mes précautions en m’habillant en blanc, qu’ils ne me voient pas à un kilomètre comme un jambon pendu à un croc de boucher.
Les éoliennes étaient recouvertes de peinture blanche et Roy, dont les gestes faisaient toujours l’économie de brusquerie inutile, espérait passer inaperçu.
Le zodiac accosta, puis Roy resta les talons de Samuel épaulé du sergent Massey.
— Je m’occupe de la première éolienne, annonça Roy sans paniquer tandis que l’ancien militaire tuait son premier rôdeur de la journée.
L’ingénieur escalada le mât grâce aux barreaux fixés sur toute la hauteur, puis se positionna à califourchon sur la nacelle qui abritait les systèmes électriques et mécaniques. Plus en avant, les pales tournaient lentement sous l’effet du faible vent méridional et Roy eut l’impression que l’axe de rotation était décalé.
— Bordel, murmura-t-il. Voyons voir ce que tu as réellement dans le ventre, ma jolie.
Il fouilla dans son sac pour chercher la clé de bonne taille, puis entreprit d’ôter les boulons protégeant la trappe de maintenance.
— Cinq minutes ! lança-t-il aux militaires.
Les gestes experts de Roy brillaient par leur efficacité, mais il ne pouvait guère aller plus vite.
Il pouvait s’en passer des choses, en cinq minutes.
— L’armurerie est du ressort des militaires, expliqua l’ingénieur. On ne file pas ce genre de matos à un vieux civil parce qu’il leur demande en faisant les yeux doux.
Le sergent Massey intervint en confiant un Glock à Roy, accompagné de son étui qu’il fixa à la ceinture. L’ingénieur se sentit moins nu, mais songea que si les circonstances l’obligeaient à utiliser cette arme bruyante, la mission serait très certainement un échec.
Roy accepta les jumelles de Samuel et scruta à son tour leur destination. Un lieu qu’il avait lui-même observé à maintes reprises depuis les barricades de Fort Ward. Si la présence d’éoliennes apparemment en bon état était le premier critère, il avait choisi cet endroit pour sa proximité avec Brainbridge Island ainsi qu’une faible activité de rôdeurs.
— Ils n’ont jamais été nombreux dans le coin, mais on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Il faudra que je grimpe sur chaque éolienne pour les vérifier. Chaque contrôle me prendra quelques minutes mais je ne risquerai rien là-haut. Du moins, tant qu’un groupe de rôdeur ne s’amasse pas au pied de l’éolienne en levant les bras comme des groupies à un concert de rock. J’ai quand même pris mes précautions en m’habillant en blanc, qu’ils ne me voient pas à un kilomètre comme un jambon pendu à un croc de boucher.
Les éoliennes étaient recouvertes de peinture blanche et Roy, dont les gestes faisaient toujours l’économie de brusquerie inutile, espérait passer inaperçu.
Le zodiac accosta, puis Roy resta les talons de Samuel épaulé du sergent Massey.
— Je m’occupe de la première éolienne, annonça Roy sans paniquer tandis que l’ancien militaire tuait son premier rôdeur de la journée.
L’ingénieur escalada le mât grâce aux barreaux fixés sur toute la hauteur, puis se positionna à califourchon sur la nacelle qui abritait les systèmes électriques et mécaniques. Plus en avant, les pales tournaient lentement sous l’effet du faible vent méridional et Roy eut l’impression que l’axe de rotation était décalé.
— Bordel, murmura-t-il. Voyons voir ce que tu as réellement dans le ventre, ma jolie.
Il fouilla dans son sac pour chercher la clé de bonne taille, puis entreprit d’ôter les boulons protégeant la trappe de maintenance.
— Cinq minutes ! lança-t-il aux militaires.
Les gestes experts de Roy brillaient par leur efficacité, mais il ne pouvait guère aller plus vite.
Il pouvait s’en passer des choses, en cinq minutes.
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Re: No turbines for old men
Mer 12 Déc 2018 - 15:48
[list] Laisser sortir des civils sans armes étaient une folie et Samuel ne manquerait pas d'aller en toucher deux mots à ceux qui s'en occupaient ! Il fronça les sourcils et répondit sans attendre et sans pincettes C'est complètement con ! Vous sortez de la protection du camps c'est normal que vous aillez de quoi vous défendre même si c'est pour ne pas s'en servir ! Il est idiot de ne pas en avoir ! Néanmoins le sergent lui donna une arme ; Samuel fit un signe de remerciement de la tête . Servez vous qu'en dernier recours ; le bruit du tir pourrait en attirer d'autres mais il vaut mieux en attirer quelques un de que mourir! dis il simplement c'était clair . Il était important il ne devait pas mourir . Un scientifique était capital pour une bonne évolution . L'avenir était important même si Samuel n'en verrait pas encore beaucoup il n'était plus tout jeune .
L'ancien militaire écouta le scientifique . Quelques minutes pour chaque éolienne . C'était ok . Il fit un "oui" de la tête et lui répondit calmement . Je ne les laisserais pas s'amasser en bas de vous . Puis les groupies de Rock c'est mes préférées. Je leur laisserait pas le temps de dire ACDC affirma t'il avec un petit sourire. . Visiblement il n'y avait pas beaucoup de rôdeurs par ici et c'était tant mieux à vrai dire ; :il n'avait pas vraiment envie de devoir tuer des dizaines de ces trucs . Mais il était là au cas où et le sergent aussi d'ailleurs se dernier regardait déjà les environs ; il n'était pas bavards , il lui rappelait Parker , il venait , faisait son boulot et partait .
Le rôdeur fut tué avec rapidité et Roy monta à l'éolienne . Wesker le regardait faire avant de lancer à Massey Je préfère clairement être à ma place qu'à la sienne ... puis l'homme blanco leur cria qu'il en avait pour cinq minutes . Samuel alla vers le cadavre du rôdeur pour lui faire les poches ; il trouva une paire de lunette ; et un badge avec son nom . Il regarda le crane d'un air désolé T'as vraiment une sale gueule Larry ! affirma t'il . Il releva la veste blanche et tomba sur un couteau qu'il pris sans aucune gène . Ce serait toujours mieux que le tourne vis . Pour le moment il n'y avait rien à signaler alors le militaire envoya un baton à son chien ; pas trop loin pour ne pas le perdre de vu mais juste histoire qu'il s'amuse un peu . Un grognement se fit entendre un second rôdeur ce fut au tour de Massey de s'en occuper . Un coup d'oeil suffisait pour noter qu'il n'avait rien d'interessant sur lui d'ailleurs il ne restait que des lambeaux de vêtements . Pauvre gars qu'est ce qu'ils t'on fais ... pensant Sam' en rangeant les lunettes dans son sac : Attendant que Roy revienne. [/ist],
L'ancien militaire écouta le scientifique . Quelques minutes pour chaque éolienne . C'était ok . Il fit un "oui" de la tête et lui répondit calmement . Je ne les laisserais pas s'amasser en bas de vous . Puis les groupies de Rock c'est mes préférées. Je leur laisserait pas le temps de dire ACDC affirma t'il avec un petit sourire. . Visiblement il n'y avait pas beaucoup de rôdeurs par ici et c'était tant mieux à vrai dire ; :il n'avait pas vraiment envie de devoir tuer des dizaines de ces trucs . Mais il était là au cas où et le sergent aussi d'ailleurs se dernier regardait déjà les environs ; il n'était pas bavards , il lui rappelait Parker , il venait , faisait son boulot et partait .
Le rôdeur fut tué avec rapidité et Roy monta à l'éolienne . Wesker le regardait faire avant de lancer à Massey Je préfère clairement être à ma place qu'à la sienne ... puis l'homme blanco leur cria qu'il en avait pour cinq minutes . Samuel alla vers le cadavre du rôdeur pour lui faire les poches ; il trouva une paire de lunette ; et un badge avec son nom . Il regarda le crane d'un air désolé T'as vraiment une sale gueule Larry ! affirma t'il . Il releva la veste blanche et tomba sur un couteau qu'il pris sans aucune gène . Ce serait toujours mieux que le tourne vis . Pour le moment il n'y avait rien à signaler alors le militaire envoya un baton à son chien ; pas trop loin pour ne pas le perdre de vu mais juste histoire qu'il s'amuse un peu . Un grognement se fit entendre un second rôdeur ce fut au tour de Massey de s'en occuper . Un coup d'oeil suffisait pour noter qu'il n'avait rien d'interessant sur lui d'ailleurs il ne restait que des lambeaux de vêtements . Pauvre gars qu'est ce qu'ils t'on fais ... pensant Sam' en rangeant les lunettes dans son sac : Attendant que Roy revienne. [/ist],
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Re: No turbines for old men
Sam 15 Déc 2018 - 17:53
Avant l’épidémie, Roy ne portait pas spécialement les militaires dans son cœur. Il estimait que seule une défaillance dans le fonctionnement du cerveau pouvait conduire à la voie des armes et de la violence dans une institution – l’armée américaine – à la botte d’intérêts économiques et financiers.
En revanche, il avait toujours apprécié la fameuse efficacité militaire et Samuel Wesker en était un bel exemple. Formaté pour accomplir les tâches qu’on lui assignait, capable d’ouvrir sa gueule pour dénoncer les absurdités auxquelles les « bureaucrates » les astreignaient.
En outre, l’homme ne manquait pas d’humour et tant qu’il ne devenait pas lourdingue, Roy savait apprécier.
— Dites-moi, Wesker, lança-t-il en dévissant la trappe, c’était quoi votre grade et votre unité avant… avant que l’humanité ne tourne en groupies jamais rassasiées ? Sans compter que vous pourriez être le père le Massey, on dirait que vous avez le sens de l’organisation et l’habitude de donner des ordres. En plus je vois mal un planqué en uniforme garder la forme à votre âge, collé à son bureau comme une ventouse.
Roy prenait rarement des gants lorsqu’il s’adressait aux autres, et cela ne plaisait pas toujours. Wesker donnait cependant l’impression d’un homme qui savait faire la part des choses, la distinction entre une insulte gratuite et un franc-parler aux accents épicés.
Il souleva la trappe et remarqua aussitôt plusieurs anomalies dans le mécanisme.
— Bordel, murmura-t-il. On n’avait vraiment pas besoin de ça.
L’ingénieur regarda à nouveau les pâles dont l’axe de rotation avait dévié, puis comprit que le mécanisme était parti en vrille au cours du tremblement de terre. Quelle poisse ! Cette éolienne était peut-être le maillon faible, une exception, mais Roy nourrissait peu d’espoir.
Il descendit de l’engin sous les regards circonspects de Wesker et Massey.
— On n’aura peut-être pas de quoi illuminer les sapins de Noël, lâcha-t-il d’un air maussade. Celle-ci est aussi foutue qu’un vélo passé sous un camion. Joli couteau, ajouta-t-il ensuite à l’intention de Wesker. Ça l’a pas vraiment aidé, votre Larry la-sale-gueule.
Cynique jusqu’au bout des ongles, Roy vérifia nonchalamment que la zone restait dégagée, puis grimpa sans précipitation sur la deuxième éolienne afin de répéter les mêmes vérifications.
En revanche, il avait toujours apprécié la fameuse efficacité militaire et Samuel Wesker en était un bel exemple. Formaté pour accomplir les tâches qu’on lui assignait, capable d’ouvrir sa gueule pour dénoncer les absurdités auxquelles les « bureaucrates » les astreignaient.
En outre, l’homme ne manquait pas d’humour et tant qu’il ne devenait pas lourdingue, Roy savait apprécier.
— Dites-moi, Wesker, lança-t-il en dévissant la trappe, c’était quoi votre grade et votre unité avant… avant que l’humanité ne tourne en groupies jamais rassasiées ? Sans compter que vous pourriez être le père le Massey, on dirait que vous avez le sens de l’organisation et l’habitude de donner des ordres. En plus je vois mal un planqué en uniforme garder la forme à votre âge, collé à son bureau comme une ventouse.
Roy prenait rarement des gants lorsqu’il s’adressait aux autres, et cela ne plaisait pas toujours. Wesker donnait cependant l’impression d’un homme qui savait faire la part des choses, la distinction entre une insulte gratuite et un franc-parler aux accents épicés.
Il souleva la trappe et remarqua aussitôt plusieurs anomalies dans le mécanisme.
— Bordel, murmura-t-il. On n’avait vraiment pas besoin de ça.
L’ingénieur regarda à nouveau les pâles dont l’axe de rotation avait dévié, puis comprit que le mécanisme était parti en vrille au cours du tremblement de terre. Quelle poisse ! Cette éolienne était peut-être le maillon faible, une exception, mais Roy nourrissait peu d’espoir.
Il descendit de l’engin sous les regards circonspects de Wesker et Massey.
— On n’aura peut-être pas de quoi illuminer les sapins de Noël, lâcha-t-il d’un air maussade. Celle-ci est aussi foutue qu’un vélo passé sous un camion. Joli couteau, ajouta-t-il ensuite à l’intention de Wesker. Ça l’a pas vraiment aidé, votre Larry la-sale-gueule.
Cynique jusqu’au bout des ongles, Roy vérifia nonchalamment que la zone restait dégagée, puis grimpa sans précipitation sur la deuxième éolienne afin de répéter les mêmes vérifications.
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