C'était fait ... Lucas s'était marié et Samuel y avait assisté. Bien sur il s'était planqué il n'avait aucune envie que son fils le vois , il n'avait pas envie de mettre une mauvaise ambiance à ce jour qui devait être un des plus beaux de son fils. Il avait épousé cette jeune femme que le vieux militaire n'appréciait pas du tout. Mais s'était le choix de son fils. Sur le chemin du retour il avait longtemps penser à si tout avait été autrement ; si il avait été un bon père ; si il avait pus dire à son fils combien il était beau ce soir et combien il le rendait fière - même si leurs discours avaient été complètement nian nian - Samuel avait tant de chose à dire à cet enfant qui avait certes le même sang que lui mais qui ne l'aimait plus. Ce n'était que partie remise: combien de fois Lucas était venu vers lui pour recevoir de l'amour ; combien de fois Sam' l'avait renvoyé ou même frappé.

Le vieil homme arriva chez lui ; il ne pris pas la peine de retirer son costard ; il alla directement dans le fauteuil en prenant une bière au passage - un jeune homme les lui faisait contre des cours de défense. - Il se laissa tomber dans le fauteuil ne prenant même pas la peine de remettre une bûche; Bill s'approcha de lui mais fini par s'allonger à ses pieds visiblement compréhensif de la peine de son maître. Combien donnerait il à se moment là pour aller boire des verres dans un bar à ne plus se souvenir de son passé.

Mais ce n'était plus faisable il allait devoir supporter ses démons. Il soupira un grand coup et attrapa un album photo qui ne l'avait jamais quitté. Il sortit une photo de son ex femme ; la mère de Lucas. Dieu qu'elle était belle et douce ! Ah Maggy ; si tu avais vu ton fils aujourd'hui. Il était sublime ... il s'est marié . Tu le crois ça ? Notre petit Lucas ... Tu aurais aimé sa compagne j'en suis sur ... de toutes façon tu aimais tout le monde. Je m'en veux tellement Maggy si tu savais .. je m'en veux de tout ce que je vous ai fais. Mais il est trop tard aujourd’hui. Au moins tu n'a pas pus connaitre ce nouveau monde ; cette destruction . Tu me manque Maggy .. tellement ... Je ne te méritais pas ... je ne t'ai jamais mérité. Je ...

Il fut stoppait dans son élan par des coups à la porte . Il soupira et gueula d'un ton ... de vieux ! Ya personne ! Fichez le camps ! il essuya son visage humide et bus une gorgée de bière .

C’était bizarre, et ça elle l’avait dit à Stanley, que le vieux Samuel soit pas venu assister au mariage de son fils. Ou tout du moins, qu’elle ne l’y ait pas vu. Son compagnon lui avait alors laissé entendre que, si ça lui pesait tant soucis, elle n’avait qu’à aller demander des comptes elle-même. Et ce fut la décision que pris Casey l’instant d’après, en se levant de son lit. Aller voir Samuel, lui poser directement la question, et estimer en sa compagnie si sa place était vraiment au sein de ce groupe.

Stanley n’avait pas bien compris le bond soudain de sa compagne, surtout qu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre depuis assez longtemps pour se dire qu’ils y passeraient une bonne partie de la journée. Mais pour Casey, ce fut comme un électrochoc, et finalement, le militaire se fit à l’idée. Elle était bizarre, comme il aimait, encore plus que d’habitude même si on pouvait le dire ! ça ne le défroissa pas, et sur cette discussion décisive, la blonde quitta sa maison pour filer vers celle de Samuel.

Martel en tête, elle bondit sur le pallier du vieux pour venir taper vigoureusement à sa porte. S’il n’était pas là, alors elle le trouverait peut-être en ronde, ou en train d’exercer ses petits protégés. Elle finirait de toute façon par lui mettre la main dessus à un moment donné, et plus tôt qu’elle ne l’imaginait. Alors qu’elle fut sur le point de partir, Casey entendit une grosse voix tonner derrière la porte en lui demandant de partir parce qu’il n’y avait visiblement personne.

Bah tiens.

Lève ton gros cul d’ton fauteuil, papi ! Et viens m’ouvrir ! Grogna Casey contre le bois, avant de recogner tout contre elle avec force : Ouvre-moi ! Ouvre ! Ouvre ouvre ouvre ouvre ! Insista-t-elle en trépignant sur place, continuant de cogner jusqu’à obtenir gain de cause.

Saoulante comme elle pouvait l’être, elle n’eut aucun mal à entendre le bruit du fauteuil, les pas traînant, et les râles derrière la porte. Elle obtenait ce qu’elle voulait, mais elle ne cessa pas pour autant de cogner comme une hystérique. Lorsque Samuel apparut finalement dans l’encadrement, elle se redressa, et lui offrit un grand sourire de chipie :

T’en as mis du temps pour traîner ta vieille carcasse ! L’âge, ça t’réussit pas, moqua-t-elle avant de rentrer dans la maison.

Oui, sans demander l’autorisation. Casey s’en passait de toute façon, elle était venue dis-cu-ter. Pas besoin d’un consentement écrit pour ça, si ?

La voix de Casey ce fit entendre et elle n'était pas motivé à bouger ; en plus Bill se mis à aboyer quand il entendit l'insistance à la porte. C'était un brouahaha affreux et Samuel du se rendre à l'évidence et se lever de son fauteuil pour aller ouvrir la porte à cette petite gamine . Mon dieu mais qu'elle chieuse !!! Bill tais toi ! il alla vers la porte et l'ouvrit sous la moquerie de la jeune femme qui entra sans vraiment être invité à le faire mais cela ne surpris pas un instant le vieil homme; Mais oui donnes toi la peine de rentrer je t'en pris .... fit il d'un ton ironique en faisant un signe de passage à la donzelle avant de refermer la porte derrière elle. Déjà le berger allemand faisait la fête à la jeune femme qui venait d'entrer;

Il en fit pas vraiment attention à ses moqueries. Elle était une des rares - voir la seule à vrai dire - à pouvoir se moquer de lui de la sorte. Ce n'était pas vraiment de la reconnaissance pour l'avoir fait entrer dans le camps mais il ne savait pas pourquoi il appréciait cette jeune fille . L'ancien militaire soupira ; attrapa une bière artisanale neuve et la tendit à Casey Tien ; prend une bière et viens t'asseoir puis dis moi ce que tu fou là ! il alla vers les fauteuil et mis une bûche dans le feu. Certes il ne l'avait pas fait avant mais pour Casey .... il ne voulait pas qu'elle est froid. Il repris place dans son fauteuil alors que Bill retourna à son tapis - une vieille couverture pliée en quatre - . Sa main s'étira pour attraper la bière alors que ses yeux bleus et fatigués se posèrent sur la jeune femme.

Ses yeux étaient encore rougies par les larmes et la photo de sa femme était posée sur la table basse au dessus du petit album de photographies. Il n'avait pas eu le coeur de le jeter . Les souvenirs étaient toujours là bien que douloureux. Il bus une gorgée de sa bière et reporta son regard sur la jeune femme . Elle devait venir par rapport au mariage; de pus il portait toujours son costard. Evidemment il ne le portait jamais à part pour des occasions vraiment très spécial. Il s'était même rasé. Pour son age s'était un bel homme on ne pouvait pas le nier ; il en avait fait fondre des femmes et de tout âge. Mais aujourd'hui son seul but était son fils. Il devenait un homme - enfin il en était déjà un à vrai dire - et Samuel s'en voulait de ne pas avoir été là pour lui. Mais il ressentait au fond de ses tripes qu'il était trop tard.

De la bière ? Merci mais non merci, j’déteste ça ! Fit-elle avec une grimace affichée.

Surtout à cette heure-ci, elle n’en avait vraiment pas envie. Surtout que Casey n’avait aucune endurance avec l’alcool, elle ne le tenait absolument pas ! Que ça soit à petites doses ou à très grosses, des alcools doux ou beaucoup moins, elle finissait toujours à se sentir encore plus désinhiber qu’elle ne l’était déjà, et ça n’était pas toujours bon pour ceux qui l’écoutaient. Sans chercher plus loin, elle se planta sur le canapé en face de Samuel, s’enfonçant presque dans le coussin avec un certain plaisir. Encore un peu et elle virait ses chaussures pour croiser les pieds sur la table basse. Mais Casey savait – un peu – se tenir.

Tu plaisantes ? Fit-elle à l’homme à sa question.

Ce qu’elle foutait ici ? Ce n’était pas vraiment la question qui s’imposait. Pas du tout même ! Parce qu’elle était sans doute celle qui avait le plus de raisons de se trouver face à Samuel pour demander des comptes, tandis que lui se mettait visiblement une sacrée caisse à la bière bon marché. C’était à elle de poser des questions, donc !

On a pas vu ta tronche pour le mariage de Lucas, et ça fait des plombes que tu joues les fantômes avec tout l’monde ! Rétorqua la blonde vivement en se redressant sur son canapé.

Et oui, son « absence » apparente avait été dument noté. Tout comme elle avait entendu dire, qu’apparemment, Samuel était le père de Lucas, qu’il y avait des antécédents entre eux, qu’ils ne s’appréciaient pas tant que ça. Ou un truc du genre. Un point qu’elle avait un peu de mal à comprendre, parce que la famille, c’était la famille. Que Samuel allait être grand père de surcroit, que sa belle fille était une amie de Casey du même temps, et que même si Lucas était un sacré con, il était pas si terrible tout compte fait. Il y avait pire que lui… Evy par exemple !

C’est quoi ton problème, papi ? Répéta-t-elle alors, posant les coudes sur ses genoux pour le regarder fixement. Là, aucun détail ne lui échapperait : T’es pas bien ici ?

Et c’était bien la première chose qui la concernait, vu que Samuel était sa responsabilité.

Ne pas aimer la bière ? C'était une chose que Samuel ne comprenait pas vraiment mais soit ... ça en ferait plus pour lui ! Il n'allait pas l'obliger à boire ça . Il proposa simplement par politesse.Tu veux boire autre chose ? Thé ? Café ? Eau ...? ce n'était pas comme ci il l'avait invité - elle s'était clairement invitée toute seule - mais maintenant qu'elle était là ...
Visiblement sa question n'était pas la bienvenue et la jeune femme sembla lui sauter au visage ;lui demandant si il plaisanté. Samuel arqua alors un sourcil en fixant la demoiselle qui prenait ses aises clairement. C'était vrai que ces canapé étaient confortables; l'ancien militaire n'avait pas à se plaindre du confort de la maison qu'on lui avait désigné.

Elle continuant en disant qu'il n'était pas allé au mariage de Lucas et qu'il était un fantôme ces derniers jours . Un fantôme ? Il avait travaillait pour le clan ; il avait même été en mission mais oui effectivement il allait pas faire coucou aux habitants. Était ce un tord ? Pas vraiment ! La petite furie finit par se calmer enfin demandant finalement si il était pas bien ici. Samuel soupira alors d'un grand coup ... voilà le problème à vivre avec les autres ... on nous demande des comptes mais en même temps il appréciait - sans bien sur l'avouer - que Casey s'inquiète pour lui.

Il reposa sa bière et regarda la gamine avant de lui dire d'un ton calme. Pour ton information Gamine ; je suis allé au mariage de mon fils. Je ne m'habille pas en pingouins pour le plaisir. J'ai juste été discret ; Lucas n'a certainement pas envie de me voir et je n'avais pas envie de bousiller son jour J .... tu vois ? Je sors de chez moi ! . dis il avec ironie . Devait il se confier à elle et lui dire les choses comme elle était ? Elle était sa garante en vivant ici mais quand même il n'avait pas vraiment de compte à lui rendre ... si ?

Je ne suis pas mal ici. J'ai même commencé à bosser; C'est moi qui vais entraîner les gens pour sauver vos miches ... d'ailleurs faudra qu'on parle de ça un jour ! Tu vas être dans mon équipe ! Il soupira alors en s'enfonçant dans son fauteuil un peu plus. L'air visiblement bien triste et moins agressif ou sarcastiques. Il répondit alors à la demoiselle en fixant la photo au mur . Tu veux savoir Gamine? J'avais pas prévu de trouver mon fils ici ... Tu vois j'ai vraiment pas été le papa attentionné ... j'étais plutôt tout l'inverse ... alors Lucas il a pas vraiment envie de me parler ... il crois que j'ai tué sa mère ... en faite j'aurais pus ... tu sais j'étais loin d'être sympa avec elle comme avec Lucky ... Ils s'en sont pris des pains tu sais ... il soupira à nouveau puis caressa du bout des doigts la tête de son chien qui était venu poser cette dernière sur le genou de son maître Parfois le passé est trop dur à effacé .. C'est le cas pour mon fils. Et c'est pas près de changer je crois bien ... j'ai pas tué sa mère tu sais ... mais pour lui je suis coupable. Il a même faillit me tuer ce con j'ai passé pas mal de temps dans le coma . un sourire étrange se posa sur son visage C'est qu'il est balèze le gamin ! Mais non faut croire qu'on me tue pas si facilement !

Il tourna son visage vers Casey et lui fit un petit sourire . Tu vois ... c'est pas toujours si simple qu'on le crois . Et non je ne joues pas les fantômes. C'est juste que tout ça ... ça m'a fais plus de mal que j'aurais crus . A croire qu'être vieux ça ramolli le palpitant .

Donc t’as rencontré Stanley ? S’enquit-elle avec un grand sourire ravi.

S’ils faisaient partis de la même équipe désormais, ou s’il la voulait avec lui, c’était sans doute pour une bonne raison. Ses yeux sondèrent le militaire en face d’elle – elle avait pris l’habitude d’en fréquenter, d’être avec eux, de savoir comment ils fonctionnaient. La majorité du temps, elle se doutait des cicatrices qu’ils se trimbalaient, des pertes qu’ils avaient subi, de la sécheresse de leurs cœurs pour se protéger de la douleur.

Et Samuel n’avait pas été exempté de tout ça. Il avait subi, et fait subir, à sa femme et son fils visiblement, sans pour autant que le tableau soit très clair aux yeux de la petite blonde. Sondant l’homme avec intérêt, elle fronça les sourcils :

Pourquoi tu lui bousillerais son mariage ? Ça va, c’est du passé nah ? Fit-elle, un peu trop nature peinture pour vraiment comprendre toutes les implications que ça prenait.

La violence, des gestes et des mots, ce qu’elle n’avait pas subi de la part de ses parents, même si ça les avait démangés d’une certaine manière. Casey avait été une gosse infernale, sincèrement pénible, et Maddie était encore là pour en attester. Sa maladie l’avait rendu vraiment difficile à vivre et à subir au quotidien, même si elle avait fait des efforts pour les gens qu’elle aimait. Cependant, ça lui en coûtait la majorité du temps. C’était douloureux de contenir ce qui ne pouvait pas l’être, de mettre sous cloche tous ces sentiments, toutes ces frustrations…

T’as tué sa mère ou pas ? Demanda-t-elle de but en blanc. C’est la seule question à s’poser, et y’a qu’toi qui peux y répondre et lui dire. Après, à toi d’dire aussi comment elle est morte hein.

Casey n’était pas connue pour être subtile, et elle ne cherchait pas à noyer le poisson ou à tourner autour du pot. De toutes les choses que Samuel lui disaient actuellement, elle se demanda pourquoi elle était celle qui devait les écouter. Pas que ça la dérangeait – on pouvait mettre ça sur le compte d’une curiosité malsaine si on le voulait – mais ça n’était pas à elle d’entendre.

Pourquoi ? Demanda-t-elle alors soudainement : Pourquoi t’es pas capable de lui dire ça, pourquoi tu m’le dis à moi ?

Et ça, c’était aussi le truc à se demander. Quand on était parent : qu’est-ce qu’on voulait que nos enfants gardent de nous ?

Le sourire de Casey faisait plaisir à voir ; vraiment ! Et il compris rapidement qui était ce Stanley pour la jeune femme ce qu'il ne manqua pas de lui dire avec un petit sourire satisfait . Oui on travaille ensemble ... Et visiblement c'est ton mec c'est ça ? ... Hum c'est un bon garçon ... mais je vais l'avoir un peu plus à l'oeil maintenant. dis il sur un ton .. de paternel. Après tout s'était ce qu'il était non ? Et il s'était fais la promesse qu'on ne fasse pas de mal à la jeune femme qu'elle garde ce sourire et cette bonne humeur ... puis son sale caractère aussi s'était important!

Il eu un souffle de rire : pas vraiment sincère s'était plus la façon innocente de la jeune femme de dire les choses qui l'avait fais sourire plutôt que la chose en elle même . Mais elle n'avait pas tant tord . Si seulement il pensait comme toi ... affirma t'il tristement. Tout serais bien plus simple Cela aurait pus mal finir si il m'aurait vu mais il saura bien un jour que j'y était d'autres personnes ont bien du me voir puis ... les informations vont vite dans les campements ... affirma t'il . En faite il aurait apprécier que quelqu'un puisse faire le messager et peut être réussir à faire changer d'avis Lucas sur leur vie passé mais ce n'était pas gagné.

Puis elle lui demanda si il avait tué sa femme pour enfin lui demander pourquoi il ne disait pas tout ça à Lucas; pourquoi à elle . La réponse était simple il ne l'écoutait pas . Samuel haussa les épaules puis fini par lui dire . Si tu veux tout savoir sa mère et moi nous nous sommes disputaient en haut des escaliers . On s'est plus ou moins battue puis elle est tombée des escaliers. Bien sur je ne l'ai pas poussé. J'ai essayer de la rattraper et j'ai accouru vers elle mais s'était trop tard. J'ai appeler les samu ,; fais les premiers gestes mais rien y a fais ... d'un geste rapide comme pour ne pas être vu il passa une main sur ses yeux qui devenaient humides et soupira. Un jour Lucas est revenu - il avait disparut pas mal de temps - il n'a pas trouvé sa mère ; en faite une autre femme était à sa place et il n'a même pas chercher à savoir , je n'ai même pas pus parler ... il s'est jeté sur moi et j'ai finis dans le coma ... Je crois qu'il ne veux pas vraiment savoir la vérité . Pour lui je suis coupable de toutes les choses négatives de sa vie et parfois c'est plus facile d'avoir un coupable nommé que de ce remettre en question. affirma t'il soudainement .Il ne savait pas vraiment ce qu'il avait sur le coeur son Lucas mais ce qu'il savait c'est qu'il ne l'aimait pas ... il le haïssait .

Samuel attrapa l'album et en sortit une photo ; lui plus jeune - et plus beau - et sa femme ; ils devaient avoir une trentaine d'année il la passa à Casey puis il lui dit d'un ton doux. Je sais c'est vieux de parler comme ça mais ... tu sais Gamine ; si tu l'aime vraiment ton Stanley alors le perds pas ; le laisse jamais partir . L'amour ; le vrai on en a qu'un .. moi c'était Maggy et aucune femme n'a pus la remplacé ... si j'avais su ...si j'avais été moins con je ne lui aurait jamais fait de mal . Avoir une famille ; un enfant .. C'est précieux ! Réellement précieux ! finit il par dire sans savoir une seconde que la demoiselle face à lui allait devenir maman !