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Re: God damn afterlife

Ven 3 Mai 2019 - 19:00


Sa réponse sur sa vengeance et son combat personnel avait le pouvoir de me poser des questions sur elle. A sa place je n'aurais fait qu'une bouillie du type et j'en aurais gardé des traces pendant un moment ... comme Sam que j'avais laissé pour mort. Elle a l'air d'une personne qui ne revient jamais en arrière. Quelqu'un qui arrive à faire face à toutes les épreuves sans jamais se retourner. Brisée sûrement mais avec cette rage de vivre. Cette même rage que j'avais perdu ces premiers jours. C'était ce que je devais faire. J'étais ce genre de mec auparavant ou je m'en branlais de tout. Les sentiments que j'avais pour Jenna m'ont littéralement brisé. Tout comme mon amour de frère pour Evy qui a bien des moments, me plantait des coups de couteaux pour me faire taire. Les sentiments nous trahissaient. Eteindre ceux de Jenna, ce serait la perdre à tout jamais...

Ma réflexion dépassant ma propre réalité, je me replongeais dans la conversation traitant de chieuse avec un humour à chier la pigiste. Lorsqu'elle rebondit dessus je lui répondais sagement Je suis rassuré alors. Okay c'était pour le peu de vanne que je pouvais faire en ce moment, mais ces mots m'avaient quand même tiré une grimace et une blague miteuse. Je comprenais que jamais de la vie elle me parlerait d'enfants et surtout pas d'éducation. J'en étais loin moi aussi ...

Elle prit la perche que je lui avais tendue sur le sexe et me parlait comme si j'étais sa pote de tous les jours. En réalité, ça me faisait ni chaud ni froid. Est-ce que c'était pour me sortir des mots de la bouche ou me faire sourire ? Je ne savais pas. Je la regardait alors qu'elle prennait son élan pour me confesser quelque chose. A la place, je me prends une question en pleine face. Je répondis du tac au tac Putain t'as trouvé ... Et moi qui pensait être mysterieux ... Comment tu sais pour le poulet ?

Mains dans les poches je rebondis en prenant une bouffée d'air frais Et tu crois vraiment que je vais te le dire ? Et si j'en avais pas ? Je suis pas de ceux qui astique le tuyau en essayant de penser à un fantasme ou une femme avec un boul de ce genre, fis-je en regardant son cul juste pour le fun. Et puis alors que je jouais avec mon briquet, je m'arrêtais net pour lui dire J'aime la violence tu le sais, fais en ce que tu veux.

Et pour rester sur la lancée de son thème préféré je lançais Et toi qu'est ce que tu n'aimes pas ? Le contraire de ton fantasme ? Si tu me dis rien, t'es auss désespérante que moi. J'avais vraiment ce genre de conversation avec elle ? Au moins je ne pensais plus à ma lourde douleur ...
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Re: God damn afterlife

Lun 6 Mai 2019 - 9:57

- L’instinct, rétorqua-t-elle malicieusement à sa première question.

Mais voilà ensuite que Lucas lui sortait le numéro de « j’suis pas kom lé autres, g pas d’fantasmes mwa ». Dieu qu’on croirait voir un adolescent pris en flagrant délit de se masturber devant youporn. Les paupières tombantes sur ses yeux olive, la pigiste le fixait d’un air blasé. M’enfin, il s’arrêta pour avouer qu’il aimait la violence et ÇA, c’était une piste.

- Ah bah j’avais raison pour l’choke sex alors, ironisa Victoria avant de le tranquilliser, et c’bon mec, relax, tout l’monde a des fantasmes, c’pas un crime. Moi j’dis qu’être mal à l’aise avec sa sexualité, c’ça qui craint.

Décidément, elle avait vraiment un avenir dans la psychologie intime. Entre cette conversation et celle qu’elle avait eu quelques jours auparavant avec William, la trentenaire se trouvait bien souvent à défendre la décomplexion érotique. Vrai quoi, c’était dingue comme on se créait des contraintes de bienséance. Elle n’allait pas prôner le fait de déambuler à poil avec un gode dans le cul, mais please stop aux pensées de mijaurées.

- C’que j’aime pas ? Répéta la pigiste d’un air interloqué, vraiment ?

Est-ce qu’il n’y avait pas moins fun que ça comme question ? C’était un peu comme être à un premier rendez-vous tinder et demander « et toi alors, quel aliment te donne la diarrhée ? ». Enfin bref, ils n’avaient pas utilisé d’appli de rencontre et ce n’était définitivement pas un rencard. Elle pouvait donc jouer le jeu, mais pffff… qu’allait-elle lui dire ? Le regard de Victoria se perdit un instant dans les reflets de l’eau en contrebas ; les dernières lueurs du soleil la drapait d’un manteau de joyaux flamboyants.

- J’aime pas les pleurnichards, trancha-t-elle finalement, genre… ouai, l’gens qui s’apitoient sur leur sort et s’bougent pas l’cul. Ça m’donne des boutons, elle jaugea son comparse pour voir s’il le prenait pour lui, y’avait un gars comme ça à Renton, t’sais : l’petit emo-gay là, il resituait ? Parce que pour être honnête, la brunette avait presque oublié son nom, et bah… BOM, elle fit le geste de l’explosion avec ses mains, une fin d’merde pour un survivant d’merde.

C’était méprisant mais ce n’était pas faute d’avoir cherché à faire Kyle sortir de sa coquille. Le journaliste ne devait sans doute pas être fait du bon matériau. Celui qui se plie et change de forme sous la pression pour s’adapter ; il avait cassé, tout simplement. La trentenaire haussa les épaules, pas plus dérangée que ça par son jugement cruel, et avisa Melinda qui venait leur annoncer que leur tour était fini, ils pouvaient rentrer se reposer.

- T’viens Lulu ? Cool ce surnom, hein ? On va s’trouver un coin posey pendant qu’tu m’racontes pourquoi t’aimes autant cogner sur les gens, curieuse un jour, curieuse toujours, j’aime savoir des trucs.

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Re: God damn afterlife

Mer 8 Mai 2019 - 18:29


Je sais pas ce que j'avais à m'ouvrir comme ça, mais de parler avec elle de sujets absolument cons et non profonds me permettait de penser à autre chose et de gagner quelques minutes de ma journée à ne pas me morfondre. Assez de penser à me vider le crâne. J'écoutais ce qu'elle me balançait de grossièretés. Cette femme était l'exemple même de la vulagirité et du je m'enfoutisme. Ce dernier trait de caractère était ma marque de fabrique lorsque j'étais dehors ainsi que les premiers temps ici. Qu'est ce que j'en avais à foutre d'eux et de leurs bazars ? Puis j'ai revu Clay, rencontré Evy et je me suis permis de m'ouvrir. Beaucoup trop à mon goût car je touchais le fond aujourd'hui.

Soit, je roulais des pupilles quand elle me sortit encore des banalités sur "soit pas gêné" J'suis pas gêné, lançais-je pour me justifier. Dans ma tête, j'ai pas la même merde que toi. Moi ma dépression et elle ... le manque de sexe qui lui fait péter un plomb. Au final ça me faisait bien rire. Alors autant continuer sur cette lancée.

Sur ma question, elle fut choquée. Alors je lui balançais la même réplique Soit pas mal à l'aise avec ta sexualité, sinon ça craint. A sa réponse, je la regardais de travers. Elle parlait de moi ? Ah non de l'autre. A en croire ce qu'elle me disait elle me mettait dans le même panier. Sympa, mais honnête. C'est ce qui me plaisait.

Nous fûmes dérangés par Melinda, et je pris mes affaires pour me barrer mais Vic avait d'autres projets. Lulu ? Arrête ça fait gay ... Mon ton était froid mais je n'arrivais pas à mettre de la bonne humeur dans mes paroles. Je n'ai jamais autant parlé qu'aujourd'hui depuis ma descente aux enfers. Manière je n'avais rien d'autre à foutre.

Je rangeais mes armes et allumais une clope pendant que je marchais aux côtés de miss pipelette. Je lui répondis en libérant le poison d'entre mes lèvres Je cogne pas pour le plaisir, je cogne lorsque c'est mérité. Et je continuais en essayant de jauger son état d'esprit Et miss je cogne aussi, car je t'ai vu à l'oeuvre, t'aime les conflits et la bagarre. C'est dans tes gênes ?
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Re: God damn afterlife

Mer 8 Mai 2019 - 22:45

- Lulu, répéta-t-elle après qu’il se soit plaint que ça faisait gay, Lu-lu.

Il n’avait pas d’électricité ici alors à l’intérieur de l’hôtel qu’ils utilisaient comme point de contrôle, il faisait sombre. La salle de réception était aménagée pour la vie de ceux qui venaient ici : il y avait quelques réserves de bouffes, des bouteilles d’eau et des bougies. Les deux autres gars qui prendraient le tour de nuit devaient se reposer dans leurs chambres alors pendant que Melinda et son binôme prenaient place, Victoria et Lucas étaient seuls dans la grande pièce. La pigiste prit nonchalamment place sur une chaise, attrapa un paquet de cacahuètes qu’elle fit sauter dans ses mains et se pencha en arrière, pieds sur la table.

- « J’aime » pas ça, corrigea-t-elle avec désinvolture, j’ai juste accepté qu’ce soit nécessaire. Laisser les gens t’marcher sur les pieds, c’est envoyer l’message qu’t’es faible, elle prit une poignée d’arachide et s’en envoya plusieurs dans la bouche, et une fois qu’le message est passé, c’dur de s’en débarrasser, elle mâchonna un instant et précisa, essaye pas d’te dire qu’suis violente parc’qu’mon daron m’cognait, c’pas ça. J’suis une nana normale qui s’laisse pas faire, c’tout.

Elle renifla machinalement et son regard s’évada brièvement dans le néant. L’image qui lui revenait, c’était son premier meurtre. Pas un meurtre auquel elle avait été poussée par la légitime défense, c’était un choix. Assassiner un mec avec lequel elle avait survécu des mois, le voisin de ses parents. Parce qu’elle sentait que si elle ne le faisait pas, c’était lui qui lui nuirait un jour. Aussi simple que ça. Et c’était là que tout avait basculé, que sa personnalité s’était aliénée à une vitesse impressionnante pour survivre.

- J’suis pas une dingo qui tape sur tout c’qui bouge, précisa Victoria la bouche pleine, t’inquiète qu’j’sais très bien c’que j’fais et quand j’le fais.

Tout le contraire de Jenna en somme, mais gentille comme elle était, elle lui épargna une nouvelle boutade sur sa chérie défunte. Enfin bon, tout ça, ce n’était vraiment pas des choses marrantes desquelles parler. Ils étaient coupés du monde pour encore quelques jours, alors autant en profiter pour une conversation inédite, non ? Ce qui se passait à Agathe restait à Agathe !

- C’que j’voudrais savoir, digressa-t-elle sans transition, c’est si t’es d’la team « cul » ou d’la team « nichon » ? Tous les mecs ont une préférence, m’joue pas encore ton numéro de pucelle, le taquiner et le forcer dans le sujet sexuel, ça devenait un vrai fil rouge, et ton meilleur coup ever, c’tait qui ? Un mec comme toi, ça a forcément eu des tas d’meufs. T’as fait un top 3 ?
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Re: God damn afterlife

Lun 13 Mai 2019 - 16:11


Elle répéta mon prénom et la regardait du coin de l’œil. Si elle pensait à une petite réaction supplémentaire de ma part, c'était raté. Pendant qu'elle trouva sa place avec des cacahuètes en guise d'apéritif, j'essayais de me débusquer une bouteille. Mais à part la flotte, il n'y avait rien d'autre. Je m'assis alors à la première chaise qui me passait sous la main lâchant un soupir de contrariété. Rien à boire, j'étais déçu. Au moins, j'avais toujours ma clope avec moi.

Face à moi se trouvait Vic entrain de converser la bouche pleine. Ce qui m'étirait un petit sourire en coin. Infime. Elle se justifia sur sa violence qui était très différente de la mienne. Mon impulsivité je l'avais toujours eu. Il ne passait pas une seule journée sans que j'y pense. C'était le fruit d'années d'expériences à voir ma mère souffrir, mon père s'en sortir. J'avais son sang mais sûrement pas cette même manière de procéder, de voir les gens avec dégoût et de voir le geste vif comme une arme redoutable, surtout envers les femmes. Je m'étais canalisé et mettais dit que je n'étais pas comme lui et je ne le serais jamais. Même après la mort de Jenna. J'avais beau être con, être un connard dans mes paroles, la violence elle m'habitait mais je la contrôlais jusqu'à l'évacuer grâce au sport et aux rencontres à l’extérieur. Mais celui qui me faisais chier, il aurait droit à un soufflon.

Le message est clair, dis-je en écrasant le mégot contre le mur. Je suis né avec sans avoir rien demandé et j'essaie de faire taire cette partie de moi qui ne cherche qu'à sortir. Là encore, je parlais pour me justifier également mais à quoi bon. Je profitais uniquement de l'oreille attentive de Vic sans forcément poser de réflexion sur mes mots. Et puis un souvenir ... Lorsque j'ai décortiqué la gueule du mec, ce violeur de merde en je n'sais pas combien de coups de hache, c'était mérité. Je me souviens encore de son regard écœurant, agonisant lorsque je faisais de sa gueule, une bouillie. Ce violeur qui avait prise ma femme après un effondrement. Ce jour-là je m'étais perdu. Seul l'adrénaline était maître de mes gestes. Un battement de cils, je reposais mon regard sur Vic qui n'en démordait pas avec le cul.

Alors je basculais ma tête en arrière en laissant échapper un C'est pas vrai .... Je passais mon tour en balançant un T'es de la team bite toi non ? A moins que t'as déjà essayé les deux, pour éloigner ce sujet le plus possible de ma tronche. Par contre, sa curiosité mal placée me faisait changer de posture, posant mes coudes sur mes genoux et plantant mon regard dans le sien Tu n'en sais rien, tu crois qu'un mec comme moi ça couche à gauche et droite ? J'ai dû faire ça sûrement deux fois dans ma vie. Et mes relations longues se comptent au nombre de deux. La dernière était la meilleure de toutes. Et Jenna me rerentrait dans le crâne, je me levais donc et posa mon dos contre le mur, les mains dans les poches Et toi, madame la curieuse ta liste est longue. C'est qui le prochain ? Et puis, allons plus loin..., fis-je en me redressant. Tu cherches quoi à faire ça ? A te soulager, moins stresser, juste pour le plaisir de la chair ou juste pour dominer ? Autant qu'elle parle et bien si elle voulait s'engager sur ce terrain-là !
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Re: God damn afterlife

Lun 13 Mai 2019 - 17:54

- Bah oui, fit Victoria le plus naturellement du monde à la question de si elle aimait la bite, j’ai l’air d’aimer brouter d’la fouf’ ? « P’tit con » manqua-t-elle d’ajouter, mais il la fit écarquiller les yeux avant, deux fois ? T’veux dire… deux nanas ? Parc’qu’baiser deux fois dans une vie, c’triste.

Il parlait bien du nombre de nanas mais ça restait un peu triste, non ? C’était un peu comme aller dans le même restaurant toute sa vie, il propose des dizaines de plats différents, mais n’en avoir jamais mangé que deux. Le ferrailleur faisait bien ce qu’il voulait de son anaconda mais merde, c’était un peu du gâchis quand même. On ne le retiendrait pas dans l’histoire comme le mec qui avait inventé le wifi, mais ça restait un beau morceau. Malheureusement, il ouvrait beaucoup sa bouche pour dire des conneries et pour le coup, il manqua encore une occasion de se taire. Le regard blasé que lui jeta la pigiste voulait clairement dire : « Oh mon gars, qu’est-ce que tu me fais pitié des fois… ».

- ’Ttends que j’te suive, parc’qu’j’ai la sale impression qu’en m’disant qu’ma liste est « longue », tu m’traites un peu d'salope, elle enleva ses pieds de la table et avala le reste de ses cacahuètes pour se redresser à son tour, c’quoi une « longue » liste pour toi ? J’essaye d’savoir parc’qu’j’entends quelqu’mecs penser qu’j’suis une fille facile mais en fait, j’juste une vie sexuelle normale. J’crois plutôt qu’ça en dit long sur vos frustrations persos, tacla-t-elle sans aucun remord – et la preuve, il avait bité que deux nanas différentes, donc son seuil d’évaluation devait être bas, s’tu veux tout savoir, j’ai eu qu’quatre partenaires différents d’puis qu’c’est la merde, en comptant mon mec « d’avant » et mon mec « d’maintenant ». De toute ma vie, j’dois être à… sept ? Huit ? Dans c’genre là. Et ça t’décoifferas p’tête les poils pubiens d’l’apprendre, mais la moyenne du nombre d’partenaires sexuels différents dans not’ belle Amérique, c’est 10, même 10,5 mais là, on entrait dans le détail, alors ma liste n’est pas « longue », c’la tienne qu’est « courte », dumbass.

Point. Et si elle ne répondait pas à sa question, c’était tout simplement parce qu’il n’y avait pas réellement de réponse en vrai. Pourquoi chercher une raison existentielle au fait de simplement aimer le premier plaisir de l’humanité ? Geezus, à croire que si elle avait pas faire pigiste, elle aurait eu de l’avenir comme avocat d’une entreprise X. Y’avait un sacré boulot à faire les gens accepter leurs fantasmes.

- Mais bon, j’compris, t’veux pas causer cul. Alors quoi, dis-moi ? Quel genre d’conversation t’fais kiffer Lulu ?
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Re: God damn afterlife

Mer 15 Mai 2019 - 11:10


Je n'ai pas baiser que deux fois. Deux fois ce fut avec ... la conviction que c'était du long-terme. Les autres fois ne comptent pas pour moi , et tant pis si elle me voyait comme un homme sans goût, incapable de se rincer le bout, prude et pas amusant. En espérant que pour elle, il ne fallait pas être amusant sexuellement pour être un gars sympa. J'essayais de la cerner mais c'était assez compliqué.

Et puis elle se justifia passant de sympathique à farouche Hé oh ! Je t'ai pas traité de salope. Elle se redressa, mais je la dévisageais de toute ma hauteur. Elle continua son monologue et cherchait sûrement à me montrer qu'elle ne se tapait pas de mecs à longueur de journée. Tu fais ce que tu veux de ta vie, tu crois que je vais porter un jugement ? Tu me poses des questions simples et je te renvoie la balle c'est tout. Et puis elle attisa ma curiosité Ton mec de "maintenant" ? Qui ça peut-être ... fis-je en essayant de réfléchir. Clay ? Non c'était pas son genre. Donnie ? Il avait pas intérêt à sortir son jouet loin d'Evy sinon je lui éclatais la gueule. Bref, elle me le diras sûrement.

Pourquoi ça te fait quelque chose qu'elle soit si courte ma liste ? Surtout qu'il n'y a que cette liste qui soit si courte, fis-je en souriant de toutes mes dents. Un sourire assez forcé avec une pointe de sarcasme. Elle m'amusait, ça me détendait de jouer à ce petit jeu finalement. A quoi bon, ce sujet était son principal centre d'intérêt pour cette partie de la journée.

Je pris une bouteille d'eau pour m'enfiler la moitié. Et puis, elle me posa une question dont j'avais le choix. En fait, on jouait à vérité c'est ça ? Mais sans les actions. J'étais plutôt froid oui après tout ce que j'avais traversé mais ce genre de conversation qui était, dans un sens irritable, me permettait vraiment d'oublier une certaine douleur. Le genre de conversation qui te fait partir en vrille, lançais-je pour appuyer sur son caractère que j'ai malmené avec mes réponses trop courtes et fluides. Il lui fallait quelque chose de croustillant, avec un peu de poigne. C'est alors que je lui demandais sans réfléchir Le secret sexuel, inavouable que tu as vécu ?

Pour lui montrer que j'étais joueur et pas qu'un sale con, je répondis en premier J'aimais la violence plus jeune dans les ébats sexuels. C'est pour cela que j'évitais ... de faire du mal aux autres femmes. Je repris à un moment C'était à cause de la colère et de ce que j'avais sûrement vécu ado.
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Re: God damn afterlife

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