Dani sourit à Oliver en faisant un signe de tête affirmatif . Puis elle jette la "cigarette" et va un peu plus loin faire quelques pas se rappelant de pas mal d'histoire qui s'était passé ici ; elle se demandait d'ailleurs si Lance était toujours en vie . C'était surement le cas ; il savait se débrouiller pour survivre ; elle entendit des discutions beaucoup plus violente et soupira ; vraiment les gens ne savaient pas parler calmement .

Elle fait quelques pas et tombe sur @Valérian Zacharias  qui la salut et lui tends une cigarette ; une VRAIE ; ses yeux s'illuminent « - Oh putain  ! Si tu savais depuis quand je veux en fumer une comme ça . » allume sa clope et tire dessus avec un bonheur non camouflé .  Souffle la fumer vers le ciel et le regarde avec un grand sourire « - Merci !!   »  Elle fait un signe de tête en direction de l'entrepôt toujours proche de @Valérian Zacharias  et @Oliver Coleman  « - Vous pensez qu'ils ont compris que ça servaient à rien de nous battre entre nous et qu'on pouvait juste discuter. Où ils sont clairement trop cons ? » dis elle simplement en fumant sa cigarette profitant du moment .

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Markus a complété mes aveux et moi, j’ai pensé à devenir une petite souris. A rapetisser sur moi-même comme Queudver, à la fin du tome 3 de Harry Potter, et à filer loin d’ici. La colère de Yulia a éclaté, celle d’autres personnes aussi et si ce n’est pas moi qu’ils malmènent, j’ai l’impression de manger autant que l’ingénieur. Mon cœur se serre si fort ; et j’ai honte… j’ai honte, mais après que Markus ait rouvert la bouche pour clamer ses sentiments, je réalise qu’il vaut véritablement mieux que la moitié des personnes ici.

Je sors la tête de mes épaules et vient m’interposer entre lui et la russe qu’un type barbu a déjà écartée. Comme un petit chat sauvage, je fixe tout le monde avec un air de défi. J’ai pas besoin d’être grande, imposante ou armée pour leur faire mon regard assassin d’adolescente.

- Vous traitez des gens qu’on ne connait pas de « connards » et tout ça pour quoi ? Parce qu’ils ont un hélicoptère et des protections ? Je les toise avec insolence alors que dans la tente se joue un tout autre enjeu, ça vous rend pas plus forts, ni plus cool, et ça cache même pas que vous êtes soit terrifiés, soit jaloux, moi au moins, je reconnais que j’ai la trouille et j’ai besoin d’insulter personne pour ça, au moins, Markus se bouge pour les gens qu’il aime ; eux là-bas, je montre l’architecture de tissu qui cache bien des mystères, ils se bougent pour sauver un mec qu’ils ne connaissent même pas. Mais vous…, là je m’adresse à ceux qui s’en sont pris à l’ingénieur – même ceux qui sont partis et ne m’entendent plus, vous êtes des… juste des frustrés qui se la jouent gangster, et pour quoi ? Un entrepôt qui tombe en ruine ? Ridicule. Ri-di-cule. Ils n’ont qu’à nous frapper tous les deux finalement, ils en seraient capables, on est… on est désolés de ce qui s’est passé ! Mais vous savez quoi ? Markus est plus humains que vous tous réunis. Il vous parle d’une amie qui a disparu et vous lui crachez dessus. Vous diriez quoi s’il avait fait ça pour de la famille à vous ? Et si les gens avec l’hélico sont finalement capables de tous vous sortir de la merde ? Parce que clairement, si on est là, c’est qu’on l’est tous… dans la merde, vous m’dégoutez !

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Dani regardait Oliver qui fumait la clope pas top qu'elle lui avait passé ; oui c'était des feuilles de patate mais c'était mieux que rien du tout puis on s'y faisait bien et puis on pouvait varier les feuilles ! Elle fit sortir en furie le fameux mec qu'elle avait rencontré il y a peu ; elle sourit d'un air amusé ; s'était un peu plus son monde ce genre d'énervement ; ça lui rappelait pas mal de souvenir du avant la fin du monde . Elle le regarda et lui demanda  « - ça  à pas l'air d'aller fort là bas ... après taper dans les murs ça fais du bien au moment mais ça fais bien plus mal après ! » dis elle avec un petit sourire « - Enfin je dis ça ... je dis rien . » elle voulait détendre l'atmosphère mais allait peut être s'en manger une ; ne sait on jamais ; enfin il valait mieux pas car autant elle pouvait être adorable .. autant ... Elle regarda vers l'entrepôt se demandant si il serait bon qu'elle aille mettre un peu son grain de sel mais les cris qui lui en revenait ne lui donner clairement pas envie d'y entrer . Elle était peut être pas si mal seule sur les routes finalement ..

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Ramenée en arrière brutalement, j’lance à Richard un regard assassin. C’est à peine si j’redescends en pression, surtout pas quand la blonde s’met entre nous et prend la défense de Markus. L’pire c’est que j’comprends pourquoi. Et ouais super, il est humain, génial. Mais j’peux pas empêcher d’voir surtout un sacré égoïste qui s’rend pas compte de ce qu’il a déchainé ici. Alors son blabla méprisant, soudainement, il m’tape sur le système. J’ai un mouvement vers elle, interrompu par Richard. J’avoue, j’ai failli me jeter sur elle pour lui coller des claques :

Mais dans quel monde magnifique tu vis, Mina ? Non vraiment, invite-nous plus souvent chez toi, qu’on profite de ton insouciance, parce que ça a l’air super ! J’secoue la tête, j’ai un rire mauvais : Tu crois qu’ils ont demandé la permission gentiment pour les avoir, ces hélicos ? Tu crois que s’ils ont des moyens, ils les ont obtenus sans jamais se salir les mains ? D’ailleurs, ces fameuses personnes que traquaient Roza, et qui ont probablement eu raison d’elle, et qui était LÀ à votre petit rendez-vous, comment ils ont réussi à faire cramer son ancien campement à ton avis ?! AVEC DES SOURIRES ?!

Putain mais c’est lunaire d’être à c’point à côté d’ses pompes :

Vraiment, quand j’aurais b’soin d’une cloche, j’viendrais te sonner. M’semblait que t’étais plus maligne que ça pourtant. Soupir méprisant. Maintenant, la seule chose qu’vous avez à faire, c’est espérer qu’c’est pas une seconde apocalypse qui va nous tomber sur le coin de la gueule, parce qu’on dira ce qu’on voudra, mais aucun d’nous ici, en groupe ou pas, a les moyens de faire quoi que ce soit contre des hélicoptères… J’vais aller prier pour pas qu’ils soient trop mal embouchés quand ils nous retrouveront, j’vais espérer très fort qu’ils soient même plus du genre à tendre la main qu’à nous la mettre dans la gueule, j’vais prier pour m’tromper et p’t’être que là j’m’inclinerais pour des excuses. En attendant, ici, c’est notre entrepôt qui tombe en ruine, c’est notre endroit à nous, c’est l’seul lieu ou on a pu tous s’trouver un abri. Alors tu peux l’juger avec tes grands mots et tes grands airs, ton p’tit mépris d’adolescente qui s’croit plus intelligente que tout l’monde, mais ça change rien aux faits : on a failli crever aujourd’hui à cause de ça, eux aussi - j’désigne du doigt les escortes du pilotes, ceux dans la tente - et votre seule chance pour que j’vous tonde pas tous les deux d’vant tout le monde, c’est qu’personne soit encore mort.

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Il en a déjà marre à vrai dire, il était revenu ici pour voir un peu comment les gens avaient réagi à l'écrasement d'hélicoptère pour trouver une bande de petits poltrons en train de pleurer leur mère parce qu'il y a deux pilotes blessés sur place. D'abord Yulia, mais ça, il s'y attendait et c'était mérité, il allait presque lui dire de le frapper si ça lui faisait plaisir, mais y avait l'autre connard qui en rajoutait et lui, il pouvait bien aller se faire foutre. La blondinette vint à sa rescousse avec le même genre d'argument qu'il allait avoir sauf que là ça en était juste trop pour l'ingénieur.

"C'est m...moi l'égoïste? Vous vous êtes re...regardé? Vous êtes tous là à craindre un hélicoptère en si mauvais état qu...qu'il s'est écrasé. Mon sig...gnal était limité à Washington alors ses g...gens étaient dé... déjà ici. J'ai do...donné aucune position, ils savent p...pas où nous sommes. Vous cherchez un coup...pable pour rien. Vous p...p...pensez qu'à votre petite survie, votre petite personne." C'était vrai après tout. Qui savait où était le No Man's Land à part les gens présents ici et maintenant? Ce n'était pas lui qui avait ramené deux pilotes blessés dans l'endroit "secret" et y avait rien de nouveaux, juste des menaces comme toujours.

"Pis v...vous savez quoi?" Il sorti ses clés de voiture de sa poche, une camionnette F150 avec encore de l'essence qu'il avait stationné près de l’entrepôt vu l'urgence de la situation et il les jeta au sol. "Si v...vous avez si p...peur que ça, prenez la route... Le Canada c'est pas loin, sinon je suis sûr que y a plein de gens sympa dans l'Oregon ou le Mon...Montana. Vous p....pouvez monter au moins dix dans le véhicule. Bonne route."

Le génie tourna les talons en direction d'une sortie. Il avait assez entendu de conneries pour aujourd'hui. Ce n'était certainement pas son signal radio qui avait entraîné quoi que ce soit sur le No Man's Land. À aucun moment, il n'avait pas donné de coordonnées cruciales et il avait attiré tout le monde bien loin de là. Les égoïstes, c'étaient eux et pas lui.

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