Dani s'était un peu mise à l'écart: elle repéra quelques têtes connus et lança des signes de têtes et des sourires. Mais il y avait trop de blabla pour le moment Dani n'étaient pas idiote : loin de là même mais elle préférait l'action à la discutions. Tuer les rôdeurs ; s'enfuir ; se battre. Voilà quel était son monde : pas discuter politique et théorie. Elle laissait ça à Cora et Elena qui s'y prenait parfaitement bien .Elle écouterait les commandements et verraient à ce moment là ce qu'elle en pense mais parler pour ne rien dire c'était pas vraiment son truc !

La brunette sortit alors de l'entrepôt et laissa son regard partir un peu plus loin où James était mort - pour de bon -. Ce souvenir lui était difficile . Elle pris en main une cigarette roulée : c'était de la feuille de patate et non du tabac mais ça faisait très bien l'affaire puis aujourd'hui il ne fallait pas trop en demander . pour les feuilles elle avait trouvé du papier sans encre c'était clairement pas magique mais le papier était fin . Elle pensait à se faire une sorte de pipe prochainement.

Dani observa au loin histoire d'être prête à prévenir les autres si quelques choses n'allaient pas . Surveiller c'était pas une mauvaise idée ; non ?

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Résumé:

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Sur le petit signe de tête de Mary, Oliver lui emboîte le pas et sort de la tente. Les lieux médicaux n’ont jamais été sa tasse de thé, quand bien même il ne s’agit que d’un endroit de fortune comme ici. Et puis il y a largement assez de personnes on ne peut plus qualifiées que lui pour prendre soin du blessé. Finalement, il est plutôt assez soulagé de s’éloigner de toute ça.

Plongé dans sa tâche, Oli n’avait pas encore remarqué qu’il y avait autant de monde. Ça parle à droite, à gauche. Du crash et de ses raisons, du pilote, de sa provenance et de tout un tas de choses dont Oliver n’a pas vraiment envie de se soucier là, maintenant. À la place, il s’éloigne un peu et s’adosse à l’une des deux voitures avec lesquelles ils sont venus.

Il avise Daniella non loin de lui.

« Sacrée journée hein ? »

Oliver lui tend la main pour lui demander silencieusement une taffe de sa cigarette. Il inspire lentement, se brûle la gorge et expire plutôt mal la fumée. Oli tousse. Beurk. Mais il prend une seconde bouffée avant de rendre sa cigarette à Dani.

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Elena remercia silencieusement l’homme qui lui avait fait remarquer sa blessure. Elle s’apprêtait à dire que ça pouvait attendre, mais déjà le norvégien, son si fidèle et précieux ami répondait présent, prêt à user de ses talents pour apaiser la douleur qui pulsait à travers son poignet. Son regard, comme toujours lorsqu’il se posa sur lui se fit plus doux, reconnaissant. Elle releva la tête lorsque Cora fit de nouveau apparition, suggérant de prendre les devants avec les coéquipiers du pilote. La grecque aurait volontiers couper court à cette idée si elle n’avait pas été devancée. Mary appuyait l’ancien agent tandis que plus sage, plus réfléchi, le dénommé Jarod exposait les risques liés à cette initiative. La grecque acquiesça. « Vous n’êtes pas seul, rassurez-vous. » La brune n’avait pas besoin de voir Duncan pour savoir que l’homme serait du même avis. Ils avaient en commun cette intransigeance lorsqu’il s’agissait de protéger les leurs. « Il est hors de question de prendre contact avec eux avant d’en savoir plus à leur sujet. » trancha-t-elle, à l’adresse des deux femmes de son groupe. Elle ne pouvait peut-être pas parler au nom du No Man’s Land libre, mais The Haven était toujours sous la responsabilité du conseil. Tant qu’ils ignoraient le danger que pouvait représenter cette base fantôme, elle ne prendrait pas le risque de l’attirer de trop près de leur groupe et quelque chose lui disait que les survivants de l’entrepôt aspiraient eux aussi à un peu de calme.

« S’ils viennent le chercher, ils iront directement sur le lieu du crash pour y constater les dégâts. On a dû sacrifier une voiture pour extirper le pilote, il est possible que ça les alerte, j’en sais rien. » Elle ne savait pas comment pouvaient résonner ces gens. S’ils étaient formés à flairer le danger, à pister ou autre. C’était là tout le problème pour l’instant. « Quoiqu’il en soit, nous devons parler à cet homme quand il sera en état de le faire. Ne pas nous exposer tant qu’on le peut. Et peut-être… Peut-être envisager de surveiller les alentours de l’accident. » Au cas où ils viendraient. Quand on sait qu’il y a une bête sauvage qui rôde, même si on ignore son degré de dangerosité potentiel, on ne se présente pas devant en disant « coucou comment tu t’appelles » ou « heho je suis là ». On le traque.

"Ça devait être leur première sortie depuis un moment, oui. Je m'y connais pas mais un tel engin si c'est pas entretenu un minimum..." supposa la grecque en réponse à Richard, qui restait prudemment sur ses gardes. Et ça, Elena ne pouvait pas lui reprocher.

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Il était un peu troublé par Emerson. Ce n’était pas le moment pour les embrassades – surtout qu’il n’oserait pas avec elle – mais ça lui réchauffait le cœur de la voir. Elle et Kaycee. C’était un bout de son passé qu’il retrouvait. Mais ce n’était pas le moment pour les états d’âmes. D’ailleurs, la doc’ n’en eut aucun quand, pendant qu’il expliquait la blessure et l’arrêt cardiaque du pilote dans la voiture, elle lui ôta le débris de l’épaule. « Pu… Madre Dios. » Jura-t-il avec véhémence.

Il se laissa faire en grimaçant puis un peu bourru par la douleur, déclara aux autres. « Tout le monde dehors, il ne se mettra de toute façon pas à parler maintenant. » Puis il posa les yeux sur Hannah. Il n’était pas aussi souriant que d’habitude, mais là, il douillait sa mère. C’est un peu brusque qu’il s’adressa à elle. « Hannah… ? Tu peux rester, on aura besoin de toi. Si tu peux nous préparer quelque chose contre l'infection ? » Il grogna ensuite, avant de s’approcher du pilote, en face d’Emerson. « T’en fais pas, c’est exactement ce que je dis aux autres quand je les soigne. Au moins, je goutte un peu au manque d’antalgiques. » Dit-il à mi-chemin entre l’humour et la douleur. Au moins avait-il les idées claires. Il en avait besoin pour aider Emerson à sauver le pilote. Ce n’est seulement qu’après tout ça qu’il remarqua l’état de son ancienne amie. Les mains dans le sang à essayer de contenir l’hémorragie, il s’exprima. « Félicitations… » Sans doute ? « … Kendale n’est pas là ? » Parce qu’il imaginait mal Emerson avoir refait sa vie, si son mari n’avait pas survécu. « Je vais papa… moi aussi. » Dit-il, un peu gauche. Lisandro, ou l’art et la manière de parler de tout et de rien, alors qu’une vie se jouait entre leurs mains.

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