William attendait Junior, en train de se faire vacciner. Il remettait en place sa manche, cachant le coton scotché à son avant bras. Ça le tirait un peu. Mais il avait connu pire. Qui peut se venter d’aimer les piqûres ?
Junior en sorti, dans la même situation que son père, se tenant le bras. Une bonne chose de faite. Maintenant, tout aller mieux aller. Un danger en moins. C’était un bond en avant.

Le calme planait sur toute la foule. Les gens discutaient entre eux, vaccinés ou non. Mais ce calme fut soudainement perturbé, par l’arrivée d’un hélicoptère. Décidément, c’était le bal aérien de fin d’année ? Celui-là avait l’air de fonctionner au moins. Les mêmes guignols ?
Un énorme hélicoptère militaire, rempli de soldats survolait le camps.

- Nom de D….

Il se reprit. Jurer ainsi c’était bien, mais il était toujours en costume, et niveau impression, c’était moyen.

- Manquait plus que ça.

C’était bien les mêmes guignols, qui venaient chercher leurs potes. Super
Il regarda autour de lui, et vit, quelques secondes après le début du grand bazar, Clarke sortir de la tente, avec son chien, et un sac de sport.
Elle croisa son regard. Ils devaient cacher les vaccins, c’était chose certaine.

- Heu… Pas le labo, pas le labo…. dans l’église ? C’est pas évident ? On gagnera au moins du temps pour les déplacer ailleurs après. Viens.

Résumé:

Je suis à quelques mètres de la tente lorsque les hélicoptères arrivent. Je suis figée par la surprise et pourtant, je me souviens du bruit de ces appareils comme ci c’était hier. Mes mains en visière, je me protège des rafales de vent qui fond onduler violemment herbe et tissu. La foule se disperse immédiatement et très rapidement, les survivants affectés à la sécurité et au maintien de l’ordre viennent organiser l’évacuation. Une femme – je crois qu’elle s’appelle Michelle – m’appeler à suivre les autres mais je fis signe que ça allait pour rejoindre le pasteur William. Il est avec Clarke et je comprends qu’il se joue quelque chose d’important.

- Je peux vous aider ? Je demande avant de passer à l’affirmative : laissez-moi vous aider.

Je veux – et je peux – me rendre utile. Il est alors de mon devoir d’aider mon prochain avant de penser à ma propre sécurité. Pour l’instant en tout cas, les inconnus n’ont pas l’air d’en avoir après nous, tout le champ est libre pour s’éclipser et laisser les responsables gérer ce qui se passe.

Spoiler:

June arriva enfin. Toute petite devant la ligne de prisonniers et ses alliés qui les maintenaient sous la pression de plusieurs canons. Quelques mèches échappées de son chignon impeccablement tirés virevoltaient avec les lames d’air assourdissantes. Elle avait entendu Arizona appeler à sortir le grand jeu quelques secondes avant et rien que pour l’aspect dissuasif, ça valait le coup. Ses orbes glacés levés vers le ciel, dévisageant l’homme qui les toisait de toute sa hauteur, elle rejoignit son amie pour lui prendre le mégaphone et parler à son tour. Distinctement. Fermement.

- Vous avez des exigences, j’en ai également. Vos hommes ont délibérément chercher à se faire inviter ici et il est clair désormais que c’était une manœuvre destinée à nous localiser, la rouquine marqua une pause ; c’était évident et ce n'était évidemment pas son but, atterrissez et discutons d’un arrangement. C’est la seule solution pour que personne ne soit tué aujourd’hui.

Ce serait son seul et unique avertissement direct. L’enjeu était lourd car il était impossible de savoir l’ampleur de la brèche qui avait été faite dans leur défense. Néanmoins, il était impensable pour l’avocate de se coucher docilement. Elle avait l’habitude des rapports de force et quand on cédait trop facilement, on envoyait le signe qu’on céderait une autre fois, puis encore une autre fois. Cet endroit leur appartenait et s’était développé à la sueur de leur front et par le sang de leur co-survivants. Ce n’était pas demain la veille qu’elle laisserait des étrangers imposer leur exigence sur son territoire ; hélicoptère ou non.

Spoiler:

Arizona s'était finalement rapprochée et Stan avait retenu Eddie, tout en lui récupérant le mégaphone. Le signe que lui avait fait la femme lui indiqua que le protocole qu'il avait mis en place en cas d'attaque entrait en vigueur. Il savait ce qu'il avait à faire.

- Assure toi que Cas' et Maddie se trouvent en sécurité, glissa-t-il à l'oreille de son colocataire. Il savait qu'il pouvait compter sur lui. Puis la brune prit la parole.

Lui-même s'écarta alors légèrement de sa chef pour aller récupérer en courant quelques habitants trop scotchés par la scène qui avait omis de se mettre à l'abri. Tout en guidant par des gestes les gens à l'imiter puis à s'éloigner doucement vers une des zone de repli pour les plus faibles et vers l'armurerie pour les autres ! Histoire que si ces mitrailleuses devaient réellement faire feu, le carnage n'en serait que moindre et la riposte sanglante !

- C'est en cours, répondit-il alors à Arizona en revenant vers elle, tandis qu'une bonne partie de la population présente s'était éloignée du champ de tir. Il la laissa alors reprendre la parole, dans son talkie, puis dans le mégaphone. Puis Phelbs et les "étrangers" apparurent sur la place. Avant que cette dernière ne les rejoigne et alors que l'attention se focalisait sur cette entrée, il brailla par dessus le bruit pour se faire entendre de Clayton et Arizona. Qu'est-ce que vous saviez de ces types en les faisant venir ?!

Il ne se faisait pas inquisiteur - du moins pas encore, car ce serait bien son genre - il voulait seulement se faire une meilleure idée sur ces intrus. Afin de définir s'ils pouvaient tirer. Et si l'intimidation de leurs propres lances-roquettes suffirait...

Et June prit la parole.

Spoiler:

- c'est en cours ! » C'ette information était bonne à prendre tandis qu'elle se rendit compte que Clayton l'avait également rejointe : « J'aurai dû les fumer dès que j'en avais eu l'opportunité... » lâcha la brune de plus en plus agacée d'entendre le bruit des moteurs, En tout cas, le kérosène n'allait pas alimenter les hélicoptères indéfiniment alors faire du sur-place longtemps n'allait pas être du goût des nouveaux venus. Elle reprit son talkie-walkie : « Equipes de surveillance, je n'ai plus de rapport depuis quarante cinq minutes, vous dormez ou quoi ? - Tout est claire, on aide l'artillerie. » Elle les informa durement : « Je veux équipe complète de surveillance pour chaque points cardinaux, je n'accepterai aucune négligence. - Reçu. »

Elle sentit la présence des deux hommes : « June arrive, avec du renfort. Stan, tous les civils prêt à l'usage doivent être armé, j'aimerai ne pas gâcher des grosses minutions pour ces connards. »
- Qu'est-ce que vous saviez de ces types en les faisant venir ?!
- Ils sont arrivés en proclamant être pacifiste. Ils nous ont décliné leurs identités et leur position, leur armes ont été confisqué durant le trajet. John a fouillé le chef sous mes yeux, Je l'ai observé durant tout le trajet alors à moins de l'avoir caché dans son cul, je vois pas où il a pu planquer son putain de talkie. »  

- Nous sommes pacifistes, je répète, nous sommes pacifiste. Rien ne sert d'aller à l'affrontement, vos compagnons sont là...
De toute façon, ils ne répondent plus aux question d'Arizona alors pourquoi tenter de leur soutirer des informations. June était là, elle lui passa le mégaphone pour qu'elle puisse s'adresser à eux.

L'équipe sortant les lance-rochet annonça leur position : « Restez à l'abri des regards. Aucun tire prévu, je répète, aucun tire prévu. » Puis elle se lança aux deux hommes : « Je n'ai pas confiance, mais c'était une habitude de la part de la militaire puis vers Stan : Ils m'ont niqué une fois, pas la deuxième fois, je peux te l'affirmer. » Oui parce que ça doit le surprendre qu'Arizona fasse appel aux lance-rocket puis elle reprit le mégaphone. June voulait qu'elle discute mais la militaire n'avait qu'une idée en tête, leur faire un deuxième trou du cul

Spoiler:

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