Dans le complexe, les autres s’occupaient de cacher la porte du sous-sol et de protéger, cacher, ce qui pouvait l’être. Friedrich était conscient que le bâtiment ne ressortirait pas indemne de cette visite impromptue, mais il fallait gagner du temps pour les autres. Sauver ce qu’on pouvait pour qu’au retour de June et des soldats, ils ne repartent pas de zéro. C’était tout ce qu’ils pouvaient faire à leur niveau.

L’autrichien avait le cœur battant alors qu’il poussait la porte de l’entrée du complexe pour se poster au dehors. Si Casey disait vrai, ils n’étaient pas loin. Friedrich choisit de se poster dehors, sans arme à la main – de toute façon, ce n’était pas le couteau qu’il avait mis à sa ceinture avant de sortir qui l’aiderait à se sortir de ce mauvais pas. Au lieu de ça, il croisa les bras sur son torse, s’appuyant contre la porte fermée du complexe et attendit. Un coup de feu retentit, le faisant sursauter. Ils étaient tout près. Le généticien faisait de son mieux pour arborer une attitude calme et sereine, alors qu’à l’intérieur c’était la tempête. Il ferait de son mieux pour leur donner du temps, tout en sachant que ça ne suffirait pas.

Patient, cachant la nervosité qui le gagnait, il attendait. Jusqu’à ce que les premiers émeutiers n’arrivent. De là, Friedrich se redressa, décroisa les bras pour montrer qu’il n’était ni armé, ni menaçant. Il s’avança même à leur rencontre. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’ils lui laissent placer plus d’un mot.

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Évidement la situation n'était pas assez urgente et dangereuse, il fallait qu'un petit vieux se mette en travers de notre chemin. Pourtant je demandais pas la mer à boire mais juste de quoi juguler le conflit. Mes rêves d'obtenir se que je demandais s'envolèrent quand l’impatiente Zelda ajouta avec sarcasme, que nous avions besoin d'un arsenal et des renforts blindés pour maîtriser une bande de révolutionnaire. J'affichai un sourire gêné nous devions faire bloc avec Zelda malgré tout, nous avions déjà l'air de rigolos s'était pas le moment de perdre la face. Mais les mots du vieillard me blessèrent comme ci je n'avais aucune importance dans ce groupe et que j'étais la dernière personne à avoir le droit à toucher à une arme. Zelda j'aurais pu comprendre dû à son âge mais moi …. alors que j’étais sûrement plus habile que une bonne partie des civils et lui compris.

Un groupe attise la haine et profite que une majorité des responsables ne soient pas là pour prendre le contrôle du coin et se venger sur les chercheurs parce qu'ils n'obtiennent pas se qu'ils veulent instantanément. Et vous allez laisser faire ? Vous êtes donc de leur côté, June sera ravis de vous savoir contre elle. Je demande pas des armes létales mais de quoi maintenir l'ordre sinon Clayton devra utiliser à nouveau son pistolet mais pas en l'air.

Soufflant de désespoir devant la méchanceté de l'homme je repris

Clayton ou Madisson serait venus en personne si ils n'avaient pas besoin de faire barrage devant les labos. Votre opinion sur moi-même me désole. Je vais devoir rejoindre les autres les mains vides ou presque..... Si je m'en sert cela sera entièrement de votre faute. A pas me laisser utiliser le matériel de défense et non létales. Vient Zelda laissons ce révolutionnaire dans son inaction. Il aura son procès plus tard.

Je lui montrais mes deux poignards que je portais toujours à la ceinture. L'homme pouvait clairement comprendre que si la situation s'envenimait, Clayton viderait son chargeur et nous devrions croiser le fer avec les lâches anarchistes. Je comptais sur les autres « adultes » pour réagir et me donner raison. Sinon ils pouvaient être sur qu'une fois le retour de June, leur place et leur loyauté allaient être mis en doute.

Zelda admire Raph' et la patience dont il sait faire preuve. Alors qu'elle traduit son impatience par des aller-retours nerveux, évoquant une féline dévorée par la faim face à des proies trop imposantes pour elle, son ami opte pour la diplomatie. Les regards noirs de l'adolescente ne sont évidemment pas en mesure de faire fléchir Terrance et les deux sbires qui sont venus lui apporter son appui. Les chances ne sont plus en leur faveur. Ils auraient sans doute dû maîtriser le vieillard quand ils en avaient l'occasion. Maintenant, le temps qui s'écoule, chaque seconde qui s'égraine, joue en défaveur des loyalistes. Que se passe-t-il là-bas ? Qu'advient-il de Clayton et Maddison ? Et les scientifiques ? Est-ce qu'ils ont seulement connaissance du danger qui les guette ? Elle maudit à nouveau cette impuissance qui la place à la merci de la décision d'un ancêtre borné, incapable de comprendre l'urgence de la situation. "June, elle va tell'ment vous déglinguer..." assure-t-elle, en appui de la tirade de son coéquipier. Oh oui, elle ne doute pas un seul instant que Terrance et ses deux soutiens vont passer un sale quart d'heure. Si, à leurs yeux, Raph et elle incarnent de simples chatons, ils feront moins les malins face à la tigresse rousse. Mais le mal, malheureusement, aura déjà été fait...

La main dans la poche, elle triture son couteau suisse en résistant à l'envie d'en faire usage. Elle suppose qu'elle n'aurait même pas le temps d'extirper la modeste lame de l'arme avant que les autres dégainent leurs flingues. "Y'a moyen d'vous faire entrer un truc dans l'crâne autrement qu'en tapant d'ssus ?" crache-t-elle. Elle est tout simplement incapable de garder son calme alors que Clay fait face à toute une bande de rebelles. Pour l'avoir espionné, elle sait que Ray n'aurait pas vraiment de scrupule à le tuer. Raph est peut-être capable de faire la part des choses mais elle, elle vibre de colère et d'impatience. Alors lorsqu'un second coup de feu résonne, venant confirmer que les choses ne se sont pas calmées, Zelda bondit sur Terrance avec la ferme intention de s'emparer des clefs qui pendent à sa ceinture. "TU. VAS. NOUS. R'FILER. DES. ARMES. L'FOSSILE !!!" Elle ponctue chacun de ses mots d'un coup dérisoire - mais diablement soulageant - sur le corps de l'aîné. Elle se fiche pas mal de se faire maltraiter en cet instant. Elle se fout davantage encore des conséquences de sa pathétique tentative. Il leur faut des armes, c'est tout ! Et ils ne partiront pas d'ici avant d'en avoir !

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Maddie essaie de leur parler ouais… Annonça la blonde en aidant à camoufler la dite porte. Ça n’allait pas être une partie de plaisir mais qu’importait. Pour le coup, elle laissa le reste du rangement aux scientifiques, comme à ceux qui débarquèrent, se plantant devant la fenêtre pour guetter l’extérieur. Elle voulait voir Maddie approcher, elle voulait que ça sert aille bien. Et elle ne pouvait pas se douter de tout ce qui allait se dérouler là-bas en son absence. Alors, quand l’autrichien prit les devants pour aller à l’extérieur, Casey le suivit du regard avec stupéfaction : Qu’est-ce qu’il fout Severus Rogue, là ?

Quand elle disait « casser tout ce qu’il y avait dans ce labo » ça pouvait impliquer des gueules, en fait. Si ça lui faisait pas peur de se faire refaire le nez avec les poings, elle ne le retiendrait pas… Ce qui importait, c’était Quinn de toute façon :

Bon les p’tits génies, j’veux de quoi fabriquer des trucs relous Fit-elle brutalement en se tournant vers les scientifiques : Si vous avez d’quoi faire des réactions chimiques toutes claquées, les faire chialer, leurs faire fondre le visage, même du poil à gratter hein, je prends. Et elle allait se faire plaisir pour les emmerder jusqu’au bout. Oh, et j’veux me faire plaisir, j’veux un briquer, du linge et une bouteille d’alcool, et plus vite que ça les blaireaux !

Non parce que fallait pas déconner, ça allait bientôt être l’heure du biberon pour sa fille, et elle voulait être à l’heure pour en profiter.

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