J'étais entrain de travailler dans mon atelier quand j'entendis des voix s’élever à extérieur, non loin des laboratoires. Depuis la fenêtre je pouvais voir le reste de la communauté s'approcher pour aider à résoudre le problème, comme tout le mode, je quitta donc mon poste pour les rejoindre. Par instinct je me plaça au plus près de Zelda pour ne pas la laisser seule, même si Clayton et Madisson était là pour notre petite chérie. A peine arrivé, la température montait très vite et dangereusement sous les slogans révolutionnaires, Casey avait pris les devant en prenant la direction du labo pendant que Clayton en bon père de famille sorti son arme et s'interposa. Le fort était si calme d'habitude c'était presque effrayant de voir une situation pareille. Sentant la main de Zelda se serrer sur la mienne, je devais réagir et la protéger et aider à résoudre ce conflit au plutôt.

Sous les "conseils" de Clayton je tourna aussitôt les talons pour me diriger en toute hâte vers l'armurerie gardé par le vieux Terrance en espérant que Zelda me suive pour porter les armes jusque au groupe qui tenté de s'interposer.

 - Bonjour Terrance ! Avez vous entendu le coup de feu et les cris dehors ? Un groupe profite de l'absence des responsables pour s'en prendre aux laboratoires et scientifique. Clayton ma demandé de ramener des armes pour maintenir la foule à distance. Nous voulons les dissuader de continuer et de détruire les espoirs de vaccins et toutes les recherches !

 - Avez vous des armes anti emeutes, flashball ou lacrymogènes pour les empêcher de tirer nos couteaux.  

Juste quelques fusils avec des cartouches à blancs ou en caoutchouc aurait la fait la différence dans ce conflit naissant.

Bon les sorciers ! Elle déboula sans prévenir au laboratoire, sans s’annoncer, mais l’urgence du moment impliquait ne pas prendre forcément de gants à ce sujet. De toute façon, elle en avait concrètement rien à faire d’avoir l’air polie ou pas, tout ce qu’elle voulait, c’était faire en sorte que Quinn et les autres soient en sécurité, et retourner voir Madisson pour s’assurer que personne ne lui ferait rien. J’sais pas c’que vous leurs avez fait, mais y’a une belle bande de paysans qui se pointe ici avec des fourches et des torches pour casser tout c’qu’il y a dans ce labo !

La description pouvait avoir l’air rigolote, mais le visage qu’affichait Casey n’augurait pas d’humour pour sa part. Elle attrapa déjà son arme et la tint fermement, se tournant vers la fenêtre la plus proche pour regarder de l’autre côté. Maddie avait dû réussir à stopper la foule, à gagner du temps. Tant mieux.

Alors si vous avez des trucs à cacher, c’est maintenant ou jamais ! Annonça-t-elle sèchement aux autres : Et j’vous conseille de fermer l’accès au laboratoire, qu’ils puissent pas rentrer dedans !

Spoiler:

Elle n'est pas mécontente de quitter la zone malgré les fréquents regards nimbés d'inquiétude qu'elle jette par-dessus son épaule. Elle espère que Clayton a les choses bien en main et qu'il épaulera efficacement Maddison pour ramener les brebis égarées dans l'enclos du bon sens. Zelda n'aurait pas dû se méfier de la secrétaire de June. Elle l'a compris dès l'instant où cette dernière s'est interposée face au groupe de traîtres. Il fallait du courage pour faire une chose pareille. Tout comme il en a fallu au père de Kassidy pour se mettre sur le chemin des contestataires. Elle, elle se retrouve dans le rôle d'une simple coursière. C'est.. frustrant ! Mais c'est tellement normal, aussi... Que peut-elle faire, de toute façon, face à ces adultes déchaînés ? L'australienne décoche un dernier regard dans son sillage puis se focalise entièrement sur l'objectif qu'on lui a assigné, ainsi qu'à Raphaël. L'armurerie n'est pas très éloignée mais le principal obstacle qui les attend n'est pas la distance mais bien l'homme qui, immanquablement, en protégera l'accès. Zelda a déjà une vague idée de la façon dont les choses se dérouleront en parvenant  à destination, malheureusement...

C'est Raphael qui prend les choses en main une fois qu'ils arrivent à bon port. Il explique avec précision la situation, quoique avec une politesse qui tranche avec l'urgence auxquels ils sont soumis, au gardien. Il lui énumère ensuite la liste des choses dont ils auront besoin. "En vrai nous faudrait surtout des lance-roquettes, j'crois ! Et p't-être un tank ou deux..." nuance-t-elle. Son agitation est perceptible et, bien sûr, accentuée par la nécessité d'obtenir au plus vite ce qu'ils sont venus chercher. "Et il nous les faut maintenant !" insiste-t-elle. "C'est la troisième guerre mondiale, là-bas !" Bon, d'accord, c'est peut-être un peu exagéré. Mais la situation ne tardera pas à devenir critique et Zelda entend bien ne pas perdre davantage de temps. Elle se dirige donc d'un air décidé vers la porte qui leur barre encore l'accès aux armes, faisant fi du vieux débris !

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Je suis soulagée de voir que Clayton soutient mes propos, sortant par ailleurs son arme pour tenir le groupe à distance. En revanche, son tir de sommation me fait sursauter, brusquement. Mais finalement, ça a le don de stopper ces perturbateurs. Le père de Kassidy a eu le bon réflexe, sûrement que ça laissera plus de temps à Casey pour prévenir les autres.

Et surtout, ça me laisse le temps de trouver une solution. Croisant le regard de Clayton, je lui fais un signe de la tête, pour lui faire comprendre que je l’autorise à faire feu si besoin. Tout cette agitation n’est qu’une vaste mascarade qui doit cesser, immédiatement. Et alors que je dévisage les deux hommes en face de moi, je suis bien décidée à convaincre les autres personnes que leurs actes de ce soir, pourraient avoir de lourdes conséquences. « D’accord. Vous allez vous en prendre au complexe scientifique ? Et après ? L’opération menée à l’extérieur par Madame Phelbs ne durera pas éternellement. Dès son retour, vous devrez lui rendre des comptes. Vos identités lui seront communiquées, ça je peux vous l’assurer. Et de toute façon, le coup de feu tiré par Monsieur Buchanan va bientôt alerter les militaires qui assurent notre sécurité. Je n’hésiterai pas à faire arrêter ceux d’entre vous qui se montreront hostiles. Alors dispersez-vous. Tout de suite ! »

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