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I Wanna Be Dangerous A Reason For Alarm ✠ Johnson

Sam 29 Fév 2020 - 8:59

Johnson Fitzgerald
Knight

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Knigth
Prénom(s) : Johnson Fitzgerald
Âge : 32 ans
Date de naissance : 4 Septembre 1987
Lieu de naissance : Portland (Maine)
Nationalité : Américaine
Groupe : The Remnants
Ancien métier : Vétéran, devenu un déchet
Célébrité : Adam Driver
Fiches : Lien et Annexe
- Défauts -
Caractériel
Autoritaire
Jaloux
Froid
Têtu
- Qualités -
Juste
Loyal
Directe
Tenace
Protecteur

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -
Il serait sans doute fier de moi aujourd’hui, du moins plus qu’il ne l’a été par le passé, mon père, j’ai repris du poil de la bête avec les derniers événements, il le fallait bien si je voulais m’en tirer et sauver le big brother par la même occasion. Je reste protecteur, j’ai appris à être comme ça même alors, j’ai fait ce qu’il fallait pour l’empêcher de clamser. Je lui ai déjà plus d’une fois de fermer sa gueule et de m’écouter. Ce n’était sans doute pas la meilleure façon de le dire, mais ça a toujours fonctionné. Je dis les choses clairement et jamais de la meilleure façon, mais quand on est sur le terrain faut bien écouté le plus expérimenté. Oui, je me montre autoritaire, mais c’est plus par obligation qu’envie, du moins c’est ce que je me suis toujours dit.

Souvent, j’ai été comparé à un putain de chien, je suis toujours resté fidèle à mon pays, ma famille et mes croyances, pour moi la loyauté était une valeur importante avant cette merde, je n’ai plus de pays à défendre, mais j’ai toujours des valeurs et un groupe à soutenir, même si je ne suis pas la depuis longtemps, ce n’est pas grave. En contre partie, j’ai souvent été jaloux. J’ai toujours lorgné sur la personne qui a obtenu sa promotion avant moi ou sur quelqu’un qui était trop proche de mon frère. Ce que je possède est à moi et je ne suis pas vraiment du genre à le partager.

L’armée, ça apprend des valeurs, beaucoup de valeur même, certains diront que c’est un stéréotype, mais je m’en fous. J’ai coaché des hommes pendant assez longtemps pour apprendre à faire la part des choses à choisir comment mettre un terme à un conflit de manière équitable. Je suis quelqu’un de juste, même aujourd’hui. Je ne veux pas voler aux autres survivants, je veux aider les autres survivants. Si je leur offre ma protection, ils me doivent quelque chose en échange puisque c’est un service. En plus de ça, je suis quelqu’un de tenace. Me faire lâcher l’os que je suis en train de ronger c’est vraiment compliqué. Lève-toi de bonne heure, je suis sûr que tu y seras encore en fin de journée. Je sais me montrer insistant comme il faut pour obtenir ce que je cherche, mais surtout ne montrer aucun signe de fatigue ou d’épuisement, même lorsque je suis à bout physiquement.

Peut être que mon côté têtu y est pour quelque chose aussi, je veux dire, quand les choses ne se font pas comme j’avais décidé et bien je ne le fais pas tout simplement. Ce n’est pas foncièrement que je veux avoir raison, mais lorsque j’ai une idée en tête, il est difficile de la déloger. Pour aider ce trait de caractère sans doute un brin barbare, j’ai des tendances caractérielles, je peux m’énerver très vite quand on me prend la tête. S’il faut en venir aux mains, autant dire que je n’ai pas peur de le faire, bien au contraire. Pour finir de dresser un portrait avantageux de moi, je suis quelqu’un de trait renfermé et froid. Je ne regarde pas les gens, préfèrent le plus souvent ne pas avoir de contact superflu avec ce qui m’entoure, de toute façon, étant donné que j’entends mal, c’est mieux comme ça. Ils n’ont qu’à penser que je ne suis qu’un con si ça les arrange, moi aussi.

WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -
Un tout petit peu moins d’1m90, une des choses que je regrette le plus, j’aurais aimé l’atteindre, mais j’ai échouée. Enfin, une chose parmi tant d’autres, je suppose. Mon gabarit est plutôt classique, j’ai du muscle et pas vraiment de graisse, il faut dire qu’on ne peut plus se le permettre ses derniers temps. Quelques cicatrices ici et là, certaine date d’il y a des années, d’autre sont bien plus récente. Une blessure est si vite arrivée et mon corps ne guérit déjà plus aussi vite que par le passé. Étant donné que je suis le plus souvent avec les bras couvert, la plus visible est sans doute celle présente sur ma joue gauche. Elle a maintenant plus de 5 ans et a bien guéri, certain ne font pas assez attention pour la voir, mais je le sais et je connais sa présence, il s’agit de cette fameuse explosion qui mon fait perdre un tympan un objet est venu me frapper de plein fouet me laissant en prime une marque sur le visage dont je me serais passé. J’ai les yeux marrons et maintenant les cheveux longs, simplement parce que j’en ai eu marre de garder la coupe militaire alors que je n’étais plus capable de servir mon pays. Pour ce qui est de la barbe, je me rase de temps en temps sans vraiment y prêter attention.

J’ai un style vestimentaire des plus classiques, il faut dire aussi que ce n’est pas vraiment le genre de chose qu’on choisit aujourd’hui. Tant que c’est pratique et que je suis libre de mes mouvements, cela me convient. C’est avec plaisir que je porte des treillis qui sont de loin les meilleurs pantalons qu’on a pu faire. Le plus souvent, j’opte pour les manches longues, une façon de cacher mes bras pleins de cicatrices.

Niveau équipement, j’ai toujours avec moi les choses de première nécessité comme on dit, corde, boussole, carte, gourde, pince multifonction leatherman, lampe torche... Je ne me suis pas encombré de souvenir, le seul que je dois avoir c’est mes plaques militaires qui n’ont jamais quitté leurs places autour de mon cou. Niveau des armes, j’ai été dépouillé quand on a décidé de rejoindre New Eden. Depuis, j’ai tout de même retrouvé un pied de biche dans un garage. On me confie généralement un M4A1, je me sens plus à l'aise avec cette arme, lors de sortie ainsi qu'une arme de poing.

HEAR MY STORY

Né à Portland dans le Maine, d’après bon nombre de personnes c’est loin d’être le meilleur état du pays, mais c’est chez moi et je m’y suis toujours senti bien. J’étais le deuxième enfant de ma mère, mais le premier de mon père, elle a eu un fils il y a quelques années de ça avec un autre homme. Ce qui la pousser à aller voir un autre, je n’en ai jamais eu la moindre idée et ce n’était pas un sujet que j’avais véritablement envie de connaître. Mon père, John, quant à lui était fier d’avoir eu un fils. Il voyait en moi un avenir certain et c’est pour cette raison qu’il m’a nommé Johnson, une façon de rappeler que je serais toujours son fils. J’ai passé une grande partie de mon enfance à vouloir le rendre fier et à me chamailler avec mon grand frère qui ne l’aimait pas. Je suis arrivé à la conclusion que d’après lui c’était à cause de John si ses parents ont divorcé.

Avec mon père, j’ai toujours eu une excellente complicité, ensemble on regardait le catch. J’étais un grand fan de Hulk Hogan à l’époque, il faut dire aussi que j’étais jeune et influençable. Lorsqu’il était sur un ring, j’avais les yeux qui brillaient. Mon père aimait bien partager ça avec moi et il m’avait toujours dit que si j’avais de bonnes notes à l’école il m’emmènerait voir les catcheurs en vrai. Alors, j’avais fait de mon mieux, mais j’étais loin d’être le meilleur élève à l’école, mais loin d’être le plus mauvais, j’étais surtout bon en science et en sport. J’avais quelques amies, mais j’étais également loin d’être le plus populaire. En tout cas, j’avais une enfance plutôt heureuse et je n’allais pas m’en plaindre, même si mon frère et moi ne nous entendions pas, j’avais mieux à faire que de lui donner une quelconque importance.

En 1997, une partie de ma vie bascula, mon père nous avait acheté des places pour aller au show de la WWF qui avait lieu dans notre ville. Je n’avais que dix ans, mais c’était de loin un des moments les plus importants de mon existence. Je voulais finir comme eux, je voulais faire du catch. D’après John, j’étais encore trop jeune, même s’il existait des associations qui m’auraient pris à cet âge-là. C’est quelques années plus tard, à 13 ans que j’ai gagné le droit de commencer mon entraînement de catch.

Ma vie se déroulait tranquillement, comme beaucoup de jeunes personnes, je restais choqué en 2001 en voyant les tours jumelles s’effondrer quelques jours après mon anniversaire. J’avais continué à faire du catch, mais je me rendais compte que j’avais envie de plus. J’aurais aimé protéger mon pays et rendre ce dernier meilleur. J’aurais pu rentrer dans la police, mais c’était loin d’être assez. C’est deux ans plus tard en voyant la rediffusion du premier WWE Tribute to the Troops que j’arrivais à la conclusion que je devais devenir soldat. À partir de ce moment, je décidais d’avoir un comportement irréprochable que ce soit à l’école ou avec mes parents. Je redoublais d’efforts dans le catch pour augmenter ma force physique et en parallèle, j’avais convaincu mon père de m’inscrire à un stand de tir pour que je puisse déjà m’entraîner. C’est donc alors que j’avais 16 ans que je touchais une arme à feu pour la première fois. Ressentant une sensation grisante de pouvoir avec un tel objet entre les mains. Je comprenais mieux ce qu’on pouvait ressentir lorsqu’on était un exécutif.

Mes notes étaient simplement acceptables, mais c’était suffisant pour décrocher mon diplôme et m’engager dans l’armée. Je n’eus pas réellement de mal à passer les différents test, n’étant pas l’homme le plus stupide et n’ayant pas non plus de problème médicaux. C’est donc en 2005 que je rejoignais fièrement l’US Army. Avant de pouvoir pleinement servir, je devais encore faire la formation. Il s’agissait de 10 semaines consécutives de formation isolée du monde. J’ai été envoyé à Fort Jackson en Caroline du Sud. Le fait que ce soit aussi loin de mon état d’origine avait été choisi très spécifiquement par mon recruteur, il disait que c’était plus simple ainsi.

Finalement, j’ai été appelé à rejoindre la première division d’Infantry et la première fois que j’ai mis les pieds sur le terrain était d'Août 2006 à Novembre 2007 en Irak. C’était impressionnant, c’était effrayant, mais pour la première fois depuis longtemps, je m’étais senti vivant et surtout utile. La mission était dangereuse et malheureusement, je perdis des camarades sur le champ de bataille, mais c’était la dure loi du combat. J’avais été entraîné pour ça, alors j’avais fait ce qu’on m’avait demandé de faire. Préférant ne pas poser des questions et avancer dans la direction qu’on me dictait. C’était plus facile de la sorte. Chaque mission était dure, mais j’étais fier de me battre pour mon pays.

Entre chaque mission, je retournais chez mes parents, n’ayant pas vraiment acheté de maison ni d’appartement. J’en profitais pour passer du temps avec mon père et les quelques amis que j’avais gardés. Je n’avais malheureusement pas la chance de partager ma vie avec quelqu’un en partie parce que ma condition de soldat m’en empêchait. J’avais des aventures, mais rien de bien sérieux, cela ne m’intéressait absolument pas de toute façon.

Je retournais sur le terrain assez régulièrement, en Irak d’abord puis ensuite en Afghanistan. La plupart du temps c’était des missions de 6 mois à un an. Tout allez bien malgré les horreurs de la guerre, cependant je ne me posais pas de question concernant ma présence sur le terrain, pour moi être ici était ma raison de vivre et je ne pouvais imaginer les choses autrement. Je défendais ma patrie et mes proches, j’avais un but, j’étais heureux.

Tout bascula pour moi un Août 2014, nous avions été pris dans une embuscade en Irak. Les indications qu’on avait eues étaient un piège.  Je n’avais pas eu le temps de me mettre à couvert assez rapidement qu’une bombe explosa à quelques mètres de moi, me perforant le tympan et me défigurant partiellement. J’avais été complètement groggy par la détonation, si je suis encore en vie aujourd’hui c’est parce qu’un de mes coéquipiers est venu me tirer par le kevlar et a pris soin de moi jusqu’à mon rapatriement au camp. Comment avions-nous fait pour nous en sortir ? Je n’en avais pas le moindre souvenir. Je me rappelais surtout du sang et de ce long bruit détestable que j’avais dans mes oreilles. Le monde me paraissait soudain très silencieux alors que tout le monde se tirait dessus.

Une fois au camp et une visite médical, on m’annonça la nouvelle, je n’étais plus apte à servir sur le front. Je resterais sur le camp jusqu’à ce que le prochain vol vers les États-Unis soit mis en place. J’étais plein d’amertume, il était tout simplement impensable pour moi de rentrer au pays comme si de rien n’était. Je n’avais cependant pas le choix. Mes parents avaient déménagé quelque temps plus tôt à Seattle et c’est donc à cet endroit que je me rendais. Une ville que je ne connaissais peu ou pas, alors que je n’y connaissais personne. L’idée me remplissait de joie.

Je suis arrivé à Seattle en septembre 2014. Les premiers temps, je me suis surtout occupé de moi. Essayant de me remettre de mes blessures, mais j’étais obligé de me rendre à l’évidence, elles étaient bien plus mentales que physique. J’avais repris des petits boulots, mais il n’avait rien que j’arrivais vraiment à garder, tout me paraissait fade et sans saveur. Finalement au bout de quelques mois la nouvelle tomba, je resterais sourd de mon oreille gauche. Cela ne servait donc à rien d’espérer un changement de ce côté-là.

Début 2015 alors que mon père commençait à désespérer de me voir aussi amoindri, il me proposa de reprendre le catch. Ce serait compliqué avec une oreille en moins, mais pas infaisable. C’était sans doute la meilleure chose qu’il m’avait dite puisque même si je n’avais pas de travail, étant un ancien militaire avec une pension d’invalidité, je n’en avais pas vraiment besoin. Alors, je me concentre à ma passion et ça marchait plutôt bien...

Octobre 2015 ✠ Ma mère fêtait son anniversaire et c’est d’ailleurs pour cette raison que le big brother était venu à Seattle. J’étais bien content que la vie adulte avait fait en sorte que nous nous croisions plus, mais aujourd’hui, c’était différent. Après tout, il fallait bien faire des efforts pour rendre heureux les vieux comme on dit. Il y avait malheureusement un truc qu’on n’avait pas pris en compte, une espèce de folie paranoïde qui a pris bon nombre des personnes. Visiblement, les choses n’allaient pas en s’améliorant, il ne me fallut pas longtemps pour le comprendre. J’avais trop souvent vu les hommes s’entre-tuer pour n’importe quoi. Lorsque j’entendais qu’un groupe de survivant protégé par des militaires avait été mis en place dans le stade Century Link Field, il ne me fallut pas longtemps pour me décider, j’entraînais à ma suite toute la famille, sans réfléchir. Ce n’était peut-être pas la meilleure idée, mais au moins, on aurait une certaine sécurité. Pour le coup, cette histoire avait fait rebattre mon cœur de combattant, dire que j’étais vraiment triste de tout ça aurait été un mensonge, je sentais l’adrénaline du combat et ça me faisait du bien.

Janvier 2016 ✠ Malgré le nombre de militaires du groupe, j’avais rapidement mis la main à la pâte. Mon expérience et les plaques que j’avais autour du coup avaient parlé pour moi. J’avais donc pris place parmi les militaires même avec mon handicape. Il était évident que je n’étais pas le meilleur pour les missions d’infiltration, mais pour tout ce qui est garde ou enseignement aux tires, j’étais largement qualifié. Tout aller bien pour moi, mais c’était sans compter cette histoire du 10 janvier. Une horde, une horde comme jamais je n’en avais vu jusqu’à maintenant, malheureusement, tous n’ont pas pu s’en sortir. Dans mon cas, je n’ai pu sauver que mon frère, j’avais été incapable de retrouver mes parents dans la masse de personne. C’est donc à deux que nous nous en étions sorti. J’avais réussi pour ma part à quitter le stade avec un M4A1 ce qui m’assurait un moyen de défense plutôt appréciable pour nous deux.

Mai 2016 ✠ L’hiver avait été rude, mais au moins on était encore en vie tous les deux. J’avais fait ce qu’il fallait, en même temps vivre dans des terres désolées, ça me connaissait. Supporter le grand frère c’était loin d’être évident, lui faire écouter ce que je dis encore une autre histoire. Mais de nous deux qui avait l’expérience ? Et bien c’était moi alors je continuais de faire ce qu’il fallait. Il y a même un jour ou on  a fini par en venir aux mains, il faut croire que l’apocalypse met les gens à cran. Heureusement l’un comme l’autre on a réussi à retrouver nos esprits à temps. Après tout, même si sa tête ne me revenait pas toujours, c’était la seule personne qui me restait. Ce n’était pas le genre de chose que j’allais lui dire, mais je ne pouvais pas non plus l’abandonner à son sort et puis la solitude, c’est le meilleur moyen de devenir fous. Oui, j’avais peut-être un œil au beurre noir, mais on allait peut-être pouvoir avancer sur une même route ensemble maintenant.

Juin 2017 ✠ Une année de plus passait dehors, pour le coup c’était loin d’être agréable, mais on s’en sortait bien, passant d’une planque à une autre, d’un endroit au suivant. Avec le frère, les tensions avaient fini par disparaître, après tout, nous devions former une équipe pour nous en sortir. J’avais réussi à chasser des bestioles une ou deux fois, nous apportant de la viande et c’était vraiment agréable. Je devais bien admettre que l’excitation que j’avais ressentie au début à l’idée de survivre avait fini par disparaître au fur et à mesure qu’une certaine monotonie était arrivée dans la survie. J’avais manqué de me faire bouffer par un rodeur lors de ma dernière expédition, ce dernier c’était trouver juste dans mon angle mort et  mon oreille sourde, si le frangin n’avait pas été la pour intervenir à temps, je ne serais peut être plus ici. Je me disais pas la même occasion que j’avais sans doute été trop loin et trop fort jusqu’à présent pour le maintenir en vie, il était aussi capable de se défendre.

Février 2018 ✠ Après pas mal de réflexion, j’avais donc décidé de lui enseigner vraiment ce que je savais. Des choses qui lui seraient utiles et pas seulement le superflu. Je voulais qu’il puisse s’en sortir si ma surdité me faisait pour de bon passer l’arme à gauche. Il n’y a pas à dire, mais être sourd d’une oreille est bien plus handicapant que ce que l’on pourrait croire. J’avais eu envie de lui dire qu’il était doué et qu’il apprenait vite, mais je n’étais pas comme ça. Nous n’avions jamais vraiment pris la peine de discuter ensemble et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer, il en était hors de question. Il n’était toujours pas aussi bon que moi, mais il ne lui manquait sans doute que l’expérience et il ne pourrait jamais rattraper la mienne.

Avril 2019 ✠ Finalement, après avoir longtemps survécu à deux, nous avons fini par rejoindre un groupe de survivant. Si ça n’avait jamais été le cas jusqu’à présent c’était surtout parce que nous n’en avions jamais trouvé d’aussi bien. Il ne me fallut pas longtemps pour vendre mes capacités au combat et me montrer utile parmi le groupe. C’était le plus important après tout, montrer qu’on était utile était la meilleure façon de s’assurer une place dans un groupe. Cependant, ce n’était pas pour autant que je relâchais la pression, non, je savais parfaitement que dehors le danger rodait toujours et qu’il pourrait nous tomber sur le coin du nez alors que nous nous y attendions le moins. Je restais tout de même serein, confiant de mes compétences et sachant que j’étais capable de me défendre en cas de besoin.

Novembre 2019 ✠ Petit à petit, je m’étais fait une réelle place dans le groupe, il y avait même certaine personne qui avait gagner en importance à mes yeux, dont une femme, et ceux depuis quelque temps déjà. Je ne m’étais jamais vraiment posé avec qui que ce soit à cause de mon métier et aujourd’hui, j’avais presque envie de me le permettre. Tout aurait pu bien se passer si un groupe de survivant appeler New Eden ne nous avez pas proposer de les rejoindre, elle voulait et j’avais donc bêtement accepté. Cela m’avait paru être une idée acceptable à défaut d’être bonne, j’avais rechigné à rendre mes armes, mais je l’avais tout de même fait. Je m’étais alors longtemps senti vulnérable sans rien pour la défendre elle ou même mon frère, mais le choix était fait maintenant. Je n’avais pas prévu qu’un groupe de survivant armé vienne quelque temps après pour nous amener avec eux. Elle était restée en arrière et par conséquent je ne l’avais jamais revue. Oui, j’aurais pu me considérer malheureux, mais dans le fond, ce n’était qu’une femme et je savais que je pourrais en rencontrer d’autres. J’essayais de me consoler en me disant qu’au moins, elle n’était pas enceinte, quoique je n’avais jamais vraiment pensé à l’éventualité d’être père, ça devait être étrange. Il me restait ma famille puisque seul mon frère comptait réellement malgré nos différents, j’avais ce dont j’avais besoin, il était le seul qui n’était pas remplaçable.

Mars 2020 ✠ Voilà quelques mois que je suis dans ce groupe et il se prépare en guerre. C’est un terme que je connais bien, c’est un terme qui me plaît même. Dans le fond, c’est la seule chose que je sais vraiment faire. Même si je ne suis pas présent depuis très longtemps, je suis bien décidé à montrer ma valeur. Après tout un soldat reste un soldat, il suffit de lui donner un fusil et de lui montrer la cible à abattre.

Arrivé dans le camp fin novembre, il a fallu se faire une place, n’étant pas quelqu’un de bavard, ça n’a pas été vraiment évident, mais heureusement pour moi, les actes parlent bien plus que les longs discours. J’ai des affinités un peu plus poussées avec certains militaires, ce qui se limite à des signes de tête et des petits gestes de main. Je ne suis pas quelqu’un de très bavard et ce n’est pas en étant dans un groupe aussi gros que cela changerait. Évidemment, je me retrouve à partager une maison avec mon frère et d’autre habitant du groupe. C’est sans doute une façon de nous garder à l’œil, du moins, c’est ce que je me dis.

Je suis le premier à être disponible lorsqu’il est question de sortir dehors pour casser des gueules, à choisi, je préfère m’en prendre à des morts qu’à des vivants. J’ai déjà tué assez de personnes conscientes dans ma vie, mais quand il n’y a pas le choix, je fais ce qu’on attend moi. Il m’arrive aussi de donner des cours que ce soit de défense au corps à corps avec un couteau ou de tire, même de catch par moment, mais c’est plus pour garder une certaine condition physique. Je ne suis pas le meilleur professeur qui puisse existait, mais je sais me montrer compétant.

La politique du camp, je m’en fiche, tout ce que je sais, c’est que j’ai rejoint un nouveau groupe, que j’ai été bien accueilli et qu’à présent il est de mon devoir de le défendre. Par conséquent, c’est ce que je fais, je suis bien décidé à me montrer plus utile par mes actes que mes paroles de toute façon.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Mellister •■
• Âge irl : 25 ans
• Présence : JE SUIS PAS LA ! Je reviens lundi voila ! Faudra m'attendre un peu xD
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : Validé Adam

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Re: I Wanna Be Dangerous A Reason For Alarm ✠ Johnson

Sam 29 Fév 2020 - 9:15

Ouaaaais!
Rebienvenue ici!


Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
reste en vie, mon amour

Connor G. Shepard
Connor G. Shepard
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Re: I Wanna Be Dangerous A Reason For Alarm ✠ Johnson

Sam 29 Fév 2020 - 11:10

Rererererere !
(Tellement de "re" qu'on ne les compte plus).

Vivement la fiche !
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Re: I Wanna Be Dangerous A Reason For Alarm ✠ Johnson

Sam 29 Fév 2020 - 12:10

Adam ! **

R'bienvenue ! \o/
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Re: I Wanna Be Dangerous A Reason For Alarm ✠ Johnson

Sam 29 Fév 2020 - 12:24

Rebienvenue m'dame!
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Re: I Wanna Be Dangerous A Reason For Alarm ✠ Johnson

Sam 29 Fév 2020 - 15:20

Oh ! Re-Bienvenue avec ce nouveau perso!! :MisterGreen:
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Re: I Wanna Be Dangerous A Reason For Alarm ✠ Johnson

Sam 29 Fév 2020 - 15:34

Sympa ce nouveau perso ! Very Happy (même s'il est encore un peu mystérieux !)
Et Adam ! olàlà
Valérian Zacharias
Valérian Zacharias
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Re: I Wanna Be Dangerous A Reason For Alarm ✠ Johnson

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