→ qualities.
franche
éloquente
pragmatique
réfléchie
vive
rusée → defects.
butée
méfiante
exigeante
critique
cassante
téméraire
Elle n'a pas toujours été si dure, India. Ni envers elle-même, ni envers les autres. A l'époque ou la vie était plus douce, elle était même sympathique et serviable. Peut-être pas au stade de sourire sur les photos, ou à la demande mais suffisamment pour avoir des amis, une famille, et même quelques histoires de cœur. Peut-être qu'elle était parfois exigeante sur bien des points, mais toujours dans un but précis. Celui de tenter de sauver des vies en recueillant le plus d'informations possibles sur les lignes téléphoniques reliées à son poste. Des babillements perdus de la petite fille de sept ans, au septuagénaire effrayé car sa femme à du mal à respirer. Comprenant leur détresse pour mieux les rassurer, et réussir à leur faire articuler les mots dont elle avait besoin pour envoyer les patrouilles adéquates. Par le passé, son père se plaisait à dire d'elle qu'elle était sans filtre, bien incapable de faux semblants à l'égard de ceux sont la tête ne lui revenait pas. Vive d'esprit et incapable de tenir en place, toujours à la découverte de ce qui l'entourait. Et peu apte à écouter les avis des autres. Ignorant les conseils dès l'instant ou une idée lui vient en tête.
Mais quand la fin du monde vient semer le trouble, même la personne la plus aimable peut devenir quelqu'un de drastiquement différent. L'épidémie n'a fait que refroidir son approche du monde, et la vie creuser un fossé entre celle qu'elle était, et celle qu'elle est devenue. Car s'il y à bien une chose qu'elle à appris rapidement dans ce nouveau mode de vie, c'est qu'elle ne peut plus accorder sa confiance à tout va. Sa solitude extrême des derniers mois n'a fait qu'augmenter sa méfiance envers les autres, peu enjouée à l'idée de rencontrer des inconnus pour faire un bout de chemin avec eux. Trop de risques qu'on ne lui tranche la gorge dans son sommeil pour lui arracher ses maigres possessions, et qu'on ne la laisse se relever pour rejoindre l'armée des morts.
Carter, c'était son seul point d'ancrage dans toute cette vie. Le seul visage allié qu'elle ne connaisse d'avant, qu'elle pouvait suivre les yeux fermés. Et Carter, il n'est plus vraiment là pour la soutenir. Lui au moins, il pouvait s'amuser de leurs joutes verbales, rire de sa langue acérée en toute circonstances avec les autres, ou encore l'apaiser quand elle s'inquiétait sur une situation. Maintenant .. Elle se parle à elle-même, parfois. Pour être sûre que quelqu'un l'écoute. Même si ses talents d'oratrice ne sont plus réellement les mêmes maintenant, et que ses pensées se contentent de s'entrechoquer à l'intérieur de sa tête. S'interdisant de penser sur le long terme, quand elle n'est même pas sûre de voir le soleil se coucher sur les épaves de la ville. Sa sensibilité forcée de se taire et se laisser envelopper dans la glace, pour mieux survivre. Parce que montrer ses sentiments, les émotions qu'elle pouvait ressentir, c'était le risque de devenir une proie facile pour les autres. Morts, ou vivants. Quoi qu'avec le temps, elle à fini par d'avantage se méfier des vivants. Les morts ne mentent pas, ils se contentent de grogner et traîner leur carcasse sur la première proie venue. Pas réellement apte à enfoncer un couteau dans le dos de qui que ce soit, ou prendre le temps de le connaître et d'analyser son environnement pour mieux le poignarder.

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• Connaissance (♀/♂) › Ils ont eu l'occasion de se croiser dans les six derniers mois, dans les rues de Seattle. India fuit à chaque fois le contact comme un chat sauvage, et à force de se croiser régulièrement, elle commence un peu à parler. Ils ne discutent jamais de leurs camps, ou de leur positions. Seulement de ce qu'ils peuvent s'échanger, et éventuellement du passé.

• Memory of the past (♀/♂) › Ils se sont entre aperçu brièvement, au tout début de l'épidémie. Alors qu'ils étaient tous coincés sur l'autoroute bondée en direction de Seattle, ils ont même pris le temps de sympathiser avant que les premiers rôdeurs ne viennent faire un massacre. L'un et l'autre se pensent mort, ou n'imaginent pas se recroiser un jour.