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Antony Danvers
Mar 14 Avr 2020 - 11:31
what i am
Franc Fidèle Inventif Pragmatique Serviable Maladroit Possessif Impulsif Taciturne Solitaire | Franchement, j'ai rien de bien particulier sur le point de vue physique. Enfin, j'en ai pas l'impression, c'est comme pour tout. Un mètre quatre-vingt-six, soixante-quatorze kilos. Enfin c'était le poids que j'avais la dernière fois que je suis monté sur une balance que j'avais trouvé dans une boutique dans laquelle j'ai un peu squatté. J'avais rien de mieux à faire. Bref ! Je suis pas vraiment gros, mais en même temps qui arriverait encore à être en surpoids de nos jours ? A moins d'en être au point de bouffer le moindre meuble qu'on trouve, mais bon. J'ai jamais vu de termite obèse. Bref ! J'ai les cheveux bruns, sûrement beaucoup trop longs pour qu'on estime encore que j'ai une véritable coupe de cheveux, et toujours une barbe de plusieurs jours. J'ai sept tatouages en tout. Tous bien cachés dès lors que je suis habillé. J'ai deux lions japonais sur le mollet gauche. Et en fait, les six autres sont presque tous imbriqués en un seul. Sur tout le haut de mon dos, mes épaules et les pectoraux. Tous liés au Japon. J'ai toujours aimé ça, j'étais passionné par l'époque féodale japonaise quand j'étais jeune. Et du coup, en grandissant, j'ai fait ce qui me plaisait. Tout simplement. Y'a pas forcément de signification, simplement que je trouvais ça beau. J'ai une cicatrice dans le cou, une brûlure stupide qui m'est arrivé quand j'étais ado. On jouait bête avec un briquet et à force de trafiquer l'arrivée de gaz il a fini par péter. Quand je l'avais devant moi pour m'allumer une clope. Ah oui et il me manque aussi une phalange au petit doigt de la main droite. J'avais quatre ou cinq ans quand je me suis coincé les doigts dans une porte qui a claqué à cause d'un courant d'air. Résultat, pouf. Une phalange en moins. J'ai eu de la chance que ça soit pas plus que ça. J'ai un sac à bandoulière en cuir que j'ai depuis le début de tout ce merdier et même avant. Au fil du temps, j'ai réussi à me trouver des habits de rechange, au moins assez pour pouvoir me changer de temps en temps et avoir de quoi lutter contre le froid de l'hiver ou les chaleurs de l'été. J'ai aussi un blouson en cuir genre aviateur que j'ai piqué sur un cadavre y'a trois ou quatre ans. Ce que je garde précieusement, c'est une boite d'allumettes et deux paquets de clopes. J'ai peur du jour où j'en aurai plus, alors j'essaie de réduire ma consommation le plus possible. Mais c'est pas simple. J'ai aussi quelques boites de conserve de nourriture, et une gourde en métal avec un filtre dedans. Je sais plus comment je l'ai trouvée, mais je crois que c'était un type qui me l'avait donnée en échange d'un service. Mais me demandez pas lequel, j'tiens pas les comptes. Pour me défendre, j'ai un pied de biche qui me servait à l'époque pour... disons accéder aux endroits auxquels j'avais pas toujours accès pour trouver ce que je cherchais. Et j'ai aussi une carabine Winchester 1894, du calibre .45, que j'ai récupéré à la mort d'un petit vieux avec qui j'ai survécu quelques temps chez lui dans sa baraque. J'ai une quinzaine de balles dans une boite en carton. C'est pas grand chose, mais c'est toujours mieux qu'un coup de pied au cul comme on dit non ? |
Psychologie
M'enfin si ça peut vous rassurer j'ai quand même quelques qualités hein. Enfin, je crois. C'est le cas de tout le monde, non ? Déjà, je suis pas du genre à mentir. Ce que je pense, je le dis. Que ça plaise ou pas. Du coup, je me demande parfois si le fait que je sois aussi franc ne peut pas aussi être vu comme un défaut. C'est pas à moi de le dire d'un autre côté. En tout cas, un truc que je sais qui est positif c'est que j'ai toujours été fidèle. Que ce soit en amitié ou en amour, même si j'ai jamais eu de véritables relations sentimentales. Je suis sûrement pas tombé sur la bonne. Allez savoir. En même temps, j'avais tellement peu d'amis que ça aurait été grave de pas être fidèle avec le peu de gens que j'ai dans mon entourage. D'ailleurs, si j'ai l'habitude de rester seul, ça veut pas dire pour autant que je suis du genre à pas vouloir aider les autres. Je suis assez serviable quand même. On va dire que je rechigne pas à la tâche pour rendre service. Même si c'est pas toujours gratuit, faut bien vivre quand même. Sinon... je sais même pas quoi dire en fait. J'suis assez inventif quand même. Trouver des combines, essayer de fabriquer des trucs plus ou moins utiles avec les moyens du bord, j'essaie de me débrouiller quoi. Et pour finir, je dirais que je suis assez pragmatique. Depuis toujours, je préfère me fier à la réalité et à ce que je peux constater plutôt que sur des suppositions et ce genre de choses.
Story of survival
Pre-apocalypse
Mes grands-parents m'ont élevé, ayant été désignés comme tuteurs légaux à partir du moment où l'état de santé de ma mère s'est encore dégradé. Elle s'est enfoncée dans une dépression majeure, n'acceptant que peu de suivre avec assiduité son traitement médicamenteux et n'arrivant pas à accepter qu'on lui dise qu'elle devait accepter ce qu'il s'était passé. Qu'elle devait avancer. En fait, elle y arrivait tout simplement pas. Du coup, pendant les premières années de ma vie, on m'a dit que ma mère était partie en voyage. Je voyais des photos d'elle, mais j'étais trop petit pour comprendre que ces photos dataient d'il y a plusieurs années. J'avais un peu de mal à comprendre pourquoi est-ce qu'à l'école tous les enfants avaient leurs parents qui les déposaient le matin et venaient les chercher le soir. Et pas moi. Je crois que j'ai vraiment commencé à poser beaucoup de questions quand j'avais sept ou huit ans. J'ai essayé de fouiner. Je ne me rappelle plus combien de fois j'ai essayé de crocheter la serrure de la porte du bureau de mon grand-père pour tenter de trouver des réponses à mes questions. Mais chaque fois, ils continuaient de trouver des excuses plus bidons les unes que les autres. Le truc c'est que ça je m'en suis rendu compte que bien plus tard.
Ils me forçaient à être un bon élève. A suivre les cours avec assiduité. Mais j'ai jamais été plus que dans la moyenne. Certainement parce que j'étais obsédé par mon besoin de connaître la vérité. Pourquoi est-ce que ma propre mère préférerait partir en vacances toute l'année plutôt que de passer du temps avec son fils ? Grâce à l'appui de mes grands-parents, j'ai jamais redoublé. Il faut dire qu'ils faisaient tout leur possible pour influencer la décision de l'école en ce sens. Et encore une fois, les années se ressemblaient toujours de plus en plus. Je cherchais à connaître la vérité sur ma mère, personne ne voulait me la dire. Alors j'ai commencé à faire des conneries. J'ai eu la chance de jamais me faire prendre, mais disons que j'avais pas les meilleures fréquentations. J'avais treize ans quand j'ai commencé à traîner avec les « grands » du quartier. Pour la plupart délinquants ou dealers. Voire les deux. Souvent les deux en fait. Alors je rentrais à pas d'heure, parfois pas de la nuit du tout. Je traînais dans les rues les plus malfamées, à coller aux basques des plus âgés. Il m'est même arrivé de servir de passeur une ou deux fois. De sentinelle, souvent. J'étais pas très grand et du genre à pouvoir me faufiler dans un trou de souris pour me cacher des flics. C'était vachement utile.
C'est le jour de mes seize ans que tout a changé. Enfin, pas mal de choses on va dire. J'ai reçu une lettre, datée d'avril 1987. Elle avait été écrite par ma mère, à l'époque où elle allait mieux que maintenant. Dedans, elle m'expliquait tout. Le fait que je devais avoir un frère jumeau. Le fait que mon père était mort lors d'une mission sous couverture au sein d'un gang de la ville. Son internement en service psychiatrique pour dépression. Le fait qu'elle ait demandé à ses parents de me cacher la vérité pendant toutes ces années jusqu'à ce que je sois en âge de comprendre. En âge de pouvoir venir la voir. Faut dire que ça a remué beaucoup de choses en moi. Les premiers temps, j'en ai énormément voulu à mes grands-parents de ne pas m'avoir dit les choses. J'en ai voulu à ma mère de leur avoir demandé ça. J'étais complètement paumé. Ce qui était pratique, c'est que j'avais pas vraiment beaucoup d'amis. Alors personne n'était là pour me poser des questions sur mon état ou pour répandre des rumeurs sur moi. J'ai continué d'aller à l'école, mais j'ai subitement arrêté de travailler avec les dealers pour qui je bossais déjà depuis trois ans. Sûrement le fait d'avoir appris qu'ils étaient peut-être responsables de la mort de mon père. Allez savoir.
Il m'a fallu facilement trois mois avant d'accepter d'aller rendre visite à ma mère. Elle ne m'a pas reconnu. A vrai dire, je n'ai pu la voir que cinq ou six minutes avant que sa psy ne me demande de partir. Elle voyait mon père devant elle. Apparemment, je lui ressemblais beaucoup à l'époque où ils se sont connus. Du coup, histoire de ne pas la perturber, je n'ai pas eu le droit de la voir trop souvent ni trop longtemps. Dans les premiers temps en tout cas. Mais au fil des mois puis des années, les choses se sont améliorées. Il faut croire que le fait de reprendre contact avec la réalité l'aidait beaucoup dans le traitement de sa maladie. Elle n'en est pas sortie pour autant, mais elle faisait des progrès. C'était tout ce qui comptait pour moi. Quand j'ai eu mon diplôme à la fin du lycée, elle a même eu une permission de sortie. Mes grands-parents l'ont récupérée, l'ont amenée à la cérémonie de remise des diplômes et on a pu aller manger au restaurant après. Pour la ramener ensuite à l'hôpital. Je pense que c'était certainement l'un des plus beaux jours de ma vie. Si c'est pas le plus beau en fait.
Le souci, c'est que j'avais absolument aucune idée de ce que je pouvais bien faire de ma vie. Du coup, j'ai commencé à chercher ce que pouvait faire un mec n'ayant jamais été très bon en cours et n'ayant aucune envie de faire des études. Je voulais pas non plus partir loin de Seattle. Alors j'ai regardé les petites annonces. C'est là que j'ai vu un truc qui m'a fait directement tiquer. Un cabinet de détective privé avait posté une offre d'emploi. Pourquoi pas ? Bosser à la limite de la légalité, faire ce que d'autres ont pas forcément envie de faire, pas avoir peur de trouver des trucs étranges. Bref, le boulot d'un détective privé quoi. Alors du coup je me suis renseigné sur ce qu'il fallait pour prétendre à faire ce boulot là. Avant 21 ans, environ 600$ pour avoir une licence sans port d'arme. Ne pas avoir de casier judiciaire, être américain, blablabla. En gros, rien allait m'empêcher de faire ce boulot là.
J'ai donc fait toutes les démarches nécessaires pour obtenir ma licence, mes grands-parents ayant accepté de me payer la première année. J'ai répondu à l'annonce que j'avais vu dans les petites annonces. Et c'est ainsi que j'ai commencé à bosser là dedans. Je crois bien que c'était la première fois que j'étais aussi enthousiaste par rapport à quelque chose. Disons que je suis pas du genre à déborder d'émotions. Mais là, je crois qu'il m'est arrivé de dire que j'étais content d'aller travailler. Alors c'est vous dire à quel point c'était intense. Forcément, la joie est un peu retombée quand je me suis rendu compte que j'allais pas tout de suite pouvoir faire tout ce que je veux. Enfin, quand je dis « tout ce que je veux » je veux surtout parler du fait de pouvoir gérer des enquêtes tout seul. Mais bon, c'est logique quand on y pense. Du coup j'ai d'abord dû suivre plusieurs formations obligatoires, histoire d'apprendre les bases. J'aimais pas vraiment l'idée de devoir reprendre des « cours » mais c'était pour la bonne cause au moins. Et suite à ça, j'ai passé quatre mois à simplement suivre le boss pendant ses enquêtes pour apprendre les ficelles du métier. Puis pendant quatre autres mois, je l'ai suivi en ayant le droit d'intervenir de temps en temps. Et ensuite de nouveau quatre mois j'ai eu droit de prendre des enquêtes et de les mener en étant suivi par le chef. En gros, toute une année à être traité comme un gosse. Mais au moins, comme ça, j'ai pu commencer à vraiment bosser seul de mon côté à 19 ans, avec plus ou moins 1 an d'expérience derrière moi. J'avais pas les cas les plus compliqués, mais au moins j'étais autonome. Et avec le temps, j'ai pu faire de mieux en mieux.
A 21 ans, travaillant toujours dans le même cabinet, j'ai renouvelé ma licence en prenant cette fois-ci celle autorisant à porter une arme. Disons que c'est un peu moins « dangereux » comme ça. Ou tout du moins, ça donne un peu plus de cachet. Bon, je suis pas devenu un tireur d'élite du jour au lendemain. J'allais au stand de tir avec mon « patron » et il m'a appris à m'en servir tout de même un peu mieux que simplement les bases. Au moins, histoire de pas tirer par erreur sur un innocent ou me tirer une balle dans le pied en essayant d'enlever le cran de sécurité. Faut dire qu'il était quand même persuadé au début que je serais capable de vouloir jouer à la roulette russe avec un pistolet automatique. Mais avec le temps, il s'était vite rendu compte que malgré mes airs d'idiots, j'étais loin de l'être. Juste... relativement maladroit. Disons que les trucs de filature c'était toujours assez compliqué pour moi. Pourquoi ? Parce que je suis le genre de mec qui va réussir à trébucher sur le seul truc qui traîne, à me cogner contre le seul obstacle sur ma route, à faire tomber le truc qui va faire le plus de bruit. Bref... Disons que mon truc c'était plus les réseaux d'information, les filatures en voiture, etc. Histoire de minimiser les risques.
Vers 22 ans, une fois que j'étais assez sûr de pouvoir m'en sortir financièrement sans l'aide de mes grands-parents, j'ai déménagé de chez eux. Je me suis pris un petit appartement, relativement pourri il faut l'admettre mais d'un autre côté pour le peu de gens qui venaient chez moi... C'était suffisant. Pas mon genre d'organiser des banquets ou des réceptions de toute façon. A part mes collègues, je parlais pas à grand monde de toute façon. Et si c'était uniquement pour ramener de temps en temps une fille chez moi pour une nuit sans lendemain, pas besoin de vivre dans un palace.
Pour tout dire, je crois que ma vie n'a jamais vraiment changé dans les années qui ont suivi. J'ai continué de travailler dans le même cabinet qui m'avait embauché quand j'avais 18 ans. J'ai continué d'aller voir ma mère à l'hôpital au minimum une fois toutes les semaines. Au début de l'année 2015, aux alentours de mars, mes grands-parents ont pris la décision de partir en Floride pour passer leurs dernières années au soleil. Ils en avaient toujours rêvé alors forcément, même si ça a fait bizarre de plus les voir, j'étais heureux qu'ils puissent faire ce qu'ils voulaient après avoir passé tellement d'années à s'occuper de moi parce que personne d'autre ne pouvait le faire. Le truc, c'est que je crois que personne ne s'attendait à ce qu'ils finissent leur vie si rapidement après s'être installés là-bas... Parce que si tout semblait se passer bien, le mois d'octobre de cette année là nous a tous fait comprendre que plus rien ne serait plus pareil à l'avenir...
Post-apocalypse
En général je fais pas vraiment attention à tout ce qu'il peut se dire dans les médias ou sur internet. Je suis un peu du genre à croire que ce que je vois, et j'ai pas vraiment eu l'occasion de me retrouver personnellement en face de l'un de ces fameux « infectés » dont ils parlent. Alors c'est vrai que la situation s'est assez rapidement dégradée, mais avant que les militaires n'interviennent vraiment et que la loi martiale ne soit instaurée... Disons que j'avais un peu de mal à y croire. J'avais bien compris que quelque chose allait pas, vu la difficulté qu'il y avait à se déplacer dans la ville avec tous ces barrages. En voyant les émeutes qui commençaient à se faire de plus en plus fréquentes, et j'en passe. Mais on va dire que les voir là, ça a rendu les choses vachement plus concrètes. Du matin au soir, tout ce qu'on entendait c'était les messages qui incitaient les gens à rester chez eux. Alors forcément, c'est tout le contraire qui s'est passé. Des altercations avec les forces de l'ordre pendant les émeutes, des pillages, cambriolages, agressions, bref tout devenait pire en fait. Bon, je peux pas leur jeter la pierre. J'ai peut-être profité de quelques contacts pas forcément très recommandables pour m'apporter une partie de ce qu'il arriverait à piquer par ci par là. Quoi ? Au bout d'un moment, aide-toi et le ciel t'aidera comme on dit hein. Alors que beaucoup tentaient de fuir la ville par tous les moyens, moi j'ai fait partie de ceux qui ont décidé de rester bien calmement chez eux. Qu'est-ce que je pouvais bien risquer ? J'avais de la bouffe, tout le confort nécessaire, une porte flambant neuve avec plusieurs verrous -parce que je sais à quel point il est facile de forcer une porte pas assez sécurisée- et surtout aucune envie de me mêler à la foule. Forcément, à la fin du mois y'a beaucoup de monde qui a été dirigé vers des camps de réfugiés sous protection militaire. Encore une fois, prenez moi pour un véritable ours des cavernes, mais j'ai tout simplement refusé de quitter mon appartement. En voyant à quel point les choses devenaient merdiques, avec l'électricité qui flanchait et aucun moyen de joindre ses proches par téléphone, j'me suis dit qu'on allait sûrement pas tarder à se prendre une nouvelle merde sur la gueule. Alors j'ai décidé de me barricader le plus possible. Histoire de limiter les risques. Forcément, j'me suis inquiété pour ma mère et pour mes grands-parents. Mais je pouvais rien faire, alors à quoi ça aurait servi de tenter quelque chose ?
• Février 2016, Seattle : Un cafard ça survit à tout.
Comme on pouvait s'y attendre, tout a dégénéré. La situation n'était pas du tout sous contrôle et bien vite les militaires se sont retrouvés débordés. C'est exactement la raison pour laquelle j'avais décidé de rester chez moi. On est jamais mieux servi que par soi même de toute façon. Et avec le temps, je me suis assez vite rendu compte que j'étais l'un des seuls de l'immeuble à avoir pris cette décision. Alors... Comment dire.. ? Ouais, j'en ai rien eu à branler et je suis allé faire mes courses dans leurs placards. Quoi ? C'est la loi de l'adaptation. Les rues étaient presque désertes. A vrai dire, la plupart de ceux qui se promenaient encore dehors étaient déjà morts. Littéralement j'veux dire. Fallait se rendre à l'évidence : ma mère était certainement déjà morte, mes grands-parents aussi. Alors mieux vaut essayer de pas suivre leur exemple. Et pour ça, c'est simple : manger ou être mangé. Buter ou être buté. Suffisait de regarder par la fenêtre pour se rendre compte de cette réalité. Et de toute façon, ça faisait longtemps que j'avais laissé de côté l'idée que les choses reviennent à la normale un jour. Du coup, depuis le mois d'octobre, j'étais toujours dans mon petit appartement miteux. C'est toujours mieux que dehors vous m'direz hein ? Et tout ce qu'il me fallait pour survivre, j'le trouvais chez mes anciens voisins. L'avantage de vivre dans un immeuble dont le but était de caser le plus d'appartements possible en un minimum de place, c'est qu'il y avait de jours où j'avais l'impression de vivre dans un supermarché. Une ou deux fois, je dois dire que j'ai dû faire face à des situations pas super agréables. Genre, y'a eu une fois où en forçant la porte avec mon pied de biche, j'me suis littéralement fait accueillir par mon ancien voisin totalement paniqué avec sa copine attachée au lit -ouais dans ce sens là d'attachée- en train d'essayer de bouffer tout c'qui lui tombait sous la main. Ce con a même cru que j'venais là pour l'aider à la base parce que j'avais entendu ses appels à l'aide. J'ai éclaté le crâne de sa femme. Et je lui ai prêté mon flingue pour qu'il se tire une balle. Il me l'a demandé, j'ai fait que rendre service ! Une fois le problème réglé, il me restait plus qu'à me servir. Quoi ? J'vous avais bien dit que j'étais un cafard.
• Septembre 2016, Cottage Lake : C'est rien, on s'adapte.
C'était cool de pouvoir vivre aussi longtemps dans mon appartement sans avoir à bouger mon cul. Franchement, si j'avais pu faire ça plus longtemps je l'aurais fait. Mais l'problème, c'est qu'après avoir pillé tous les autres logements de l'immeuble... Bah j'avais plus rien à m'foutre sous la dent ! En plus, faut s'rendre à l'évidence. Rester en ville, c'est pas forcément la meilleure idée qu'on puisse avoir par les temps qui courent. N'importe quelle personne relativement censée comprendrait qu'il faut penser à se tirer de là. Pour tout dire, même les morts ont commencé à quitter l'agglomération pour aller voir ailleurs. Comme une bande d'agents immobiliers partis pour prospecter dans les petites villes alentours. Alors si même un cadavre ambulant est capable de faire ça, j'voyais pas trop pourquoi est-ce que moi j'le ferais pas. Alors j'ai rassemblé le maximum d'affaires que j'pouvais transporter sans trop m'encombrer. Des fringues de rechange dans un sac à dos, mon flingue à ma ceinture, quelques balles et mon fidèle pied de biche dans mon sac à bandoulière. Quelques boites de conserve, une bouteille d'eau, et surtout, SURTOUT : des clopes et des allumettes. Parce que j'crois que sans, j'risque de pas tenir. Quoi ? On a tous nos petites faiblesses. Bref. Du coup, j'ai marché. Beaucoup marché même. En essayant de me faire le plus discret possible. Une chance que le fait d'être capable d'être discret et de me faufiler partout faisait partie de mon quotidien au boulot. Bon, même si j'dois l'avouer j'ai eu quelques problèmes quand ma maladresse a repris le dessus et que j'ai fait tomber des trucs sans faire exprès et que je me suis retrouvé obligé de me défendre face à des morts qui m'avaient repéré. Tout ça pour dire que j'ai fait route vers Cottage Lake. Une petite ville à plusieurs heures de marche soutenue de Seattle, qui n'avait qu'un peu plus de 20 000 habitants à ma connaissance. Du coup, qui dit moins de gens dit moins d'emmerdes. Et avec un peu de chance, pas mal d'opportunités.
Quand je suis arrivé en ville, j'ai cherché pendant assez longtemps un endroit où je pourrais m'installer. Jusqu'à ce que je tombe sur un espèce de ranch qui avait l'air abandonné. Alors j'me suis approché, pensant avoir trouvé mon El Dorado. Putain j'm'attendais pas à c'que ça se passe comme ça. En moins de temps qu'il m'en a fallu pour que je m'en rende compte, j'me suis retrouvé avec le canon d'une carabine collée sur la joue. De toute évidence, c'était pas aussi désert que je l'avais cru. Une famille habitait là. Les deux grands-parents, le fils et la belle-fille et leurs trois enfants. Une vraie petite tribu. D'abord ils ont voulu me foutre dehors, mais ensuite en comprenant que j'étais seul et sans toit sur la tête... ils m'ont pas vraiment laissé le choix. Fallait que je reste avec eux parce que, je cite : « un jeune homme comme toi ne doit pas rester tout seul dehors par les temps qui courent ! ». Merci madame Cooper, du fond du cœur... M'enfin, c'était plutôt pas mal en fait.
• Avril 2018, Cottage Lake : Fuck my life.
Je pensais vraiment pas rester aussi longtemps chez les Cooper. J'ai jamais vraiment été du genre à rester avec beaucoup de monde, surtout des gens que je connais pas vraiment. Mais bizarrement, ils ont l'air de m'apprécier. J'dis pas, ils sont sympas. Et puis avec le temps on a vraiment réussi à trouver une bonne dynamique. On a vraiment fait du bon boulot je trouve en plus. On a installé des espèces de barricades autour de la propriété histoire de se protéger du mieux possible des potentielles attaques extérieures. Qu'elles viennent de vivants ou de morts en fait. Bon, il faut dire que l'fait que Papy Cooper ait été un ancien militaire a relativement bien aidé. Il a vite organisé l'truc. Les hommes qui s'occupaient de la protection, les femmes de la nourriture, et la plus p'tite était en charge de nourrir les animaux. Ils avaient pas grand chose, surtout des poules en fait. Mais c'est très rentable. Des œufs frais presque tous les jours, elles bouffaient les épluchures des légumes qui poussaient dans le potager. Bref, c'était vraiment bien pensé. Mais l'truc c'est que Mamie Cooper est tombée malade au bout d'un moment. C'qui était bien chiant parce qu'on avait quand même bien réussi à passer les deux derniers hivers. Mais l'âge la rattrapait et faut dire qu'aucun de nous était médecin. J'ai fait c'que j'pensais juste. J'suis parti en ville histoire d'essayer de trouver des médicaments en espérant que tout ait pas déjà été pillé. Je crois que j'ai fait absolument toutes les boutiques possibles et imaginables avant de trouver une demie boîte d'anti-inflammatoires. Au moins, ça aiderait peut-être à faire baisser sa fièvre. Mais je crois que personne s'attendait à ce qu'elle nous quitte aussi vite.
Les vieux faisaient souvent leur sieste l'après-midi histoire de se reposer un peu. C'était plus trop de leur âge tout ça et puis on était assez nombreux pour gérer pendant une ou deux heures. Le truc, c'est que quand j'suis revenu de la ville avec ma trouvaille, y'avait un truc pas normal. Personne qui surveillait l'entrée, alors qu'il y avait toujours quelqu'un normalement. J'suis allé dans la baraque. Et c'est là que j'les ai vus. Putain c'était écoeurant. Du sang partout. Des morceaux de cadavre déchiquetés. Les deux doyens, en train d'errer dans la cuisine en quête certainement d'un truc à se mettre sous la dent. En toute logique, Marybeth (mamie quoi) avait dû mourir dans son sommeil et se réveiller. Croquer son mari. Forcément, s'en est suivi ce qu'il y avait de plus logique. Son mari a vite fini par rejoindre le rang des bouffeurs de chair humaine. A en juger par le bordel qu'il y avait partout, j'imagine que la panique a vite pris le dessus. Le daron était dehors, il a dû entendre des cris et rentrer pour essayer de sauver sa femme et ses gosses. Ce grand héros. Tout ce qu'il a dû réussir à faire, c'est tomber sur ses deux gamines en train de servir de goûter. Son fils était apparemment descendu se planquer à la cave avec la mère. Sauf qu'ils avaient sûrement pas prévu que l'un d'eux s'était fait croquer dans l'équation.
En gros, quand je suis arrivé, j'suis tombé sur les corps inanimés aux crânes défoncés des deux vieux. L'une des gamines était plus là, elle était sûrement partie faire un tour dans le champ, j'en sais rien. La plus jeune errait dans le couloir et le paternel avait la gorge totalement arrachée et attendait certainement de pouvoir se relever d'un instant à l'autre. J'ai pas vraiment cherché plus loin. J'ai chopé mon flingue et j'ai tiré. Entre les yeux de la gosse, puis dans la gueule du paternel. Le bruit qui venait de la cave fermée à clé m'a vite fait comprendre qu'il y avait quelqu'un enfermé là dedans. Mais vu les râles qui s'en échappaient aussi, c'était plus quelqu'un à sauver. J'avais plus de balles de toute façon. Alors du coup, j'ai pris mes affaires. J'ai récupéré un maximum de trucs pour manger, une gourde en alu avec un filtre dedans dont Brett (le fils Cooper) se vantait tout le temps, et j'me suis tiré. Enfin, pas sans récupérer la carabine du vieux. Celle là, elle me faisait de l'oeil depuis le premier jour. Une Winchester 1894. La classe quoi. J'ai pris l'arme, une boite de munitions et zou. Je me suis tiré aussi vite que j'étais arrivé. Sans regarder derrière moi. C'était reparti pour une longue virée en solitaire.
• Été 2018, Seattle : Petit à petit, l'oiseau fait son nid.
J'pourrais plus vraiment dire à quel moment exactement j'suis arrivé ici, au No Man's Land. En fait, j'ai rencontré des survivants qui parlaient de cet entrepôt à Seattle reconverti en centre névralgique de l'activité des survivants. Alors forcément, j'suis allé jeter un coup d'oeil. Et faut dire que ce que j'y ai trouvé m'a clairement convaincu. Quoi de mieux pour un type comme moi qu'un endroit rempli de monde où personne n'en a quasiment rien à branler de son voisin ? Pas besoin de parler, de se faire des amis. Suffit de savoir apporter quelque chose à quelqu'un quand il le faut, et le tour est joué. Alors du coup, j'ai pas hésité très longtemps avant d'me dire qu'il fallait que j'me trouve un endroit où poser mon cul pas trop loin d'ici. Ce que j'ai fait. Franchement c'était pas super facile. J'ai même hésité un instant à essayer de retourner chez moi. Le seul problème c'est que c'était à l'autre bout de la ville et donc pas super pratique. Mais c'est là que j'ai eu l'illumination du siècle. Le cabinet où je bossais se situait dans le même district de la ville. Près de la station de bus Greyhound. Au deuxième étage d'un bâtiment, y'avait un matelas caché dans une armoire... Avec un peu de chance le côté parano du boss avait servi à quelque chose et il y avait encore des trucs valables dans le coin.
J'y suis allé. Et je m'attendais vraiment à ce que l'endroit soit dévasté, qu'il ait été pillé depuis longtemps. Et pourtant non. La porte intacte, de l'extérieur les vitres aussi. Putain personne s'est dit qu'il pouvait y avoir des trucs intéressants dans cet endroit ou quoi ? Enfin, j'pense surtout qu'ils ont pas réussi à passer la porte blindée qu'avait fait installer Jason quelques années avant tout ça. Heureusement pour moi, j'savais où était cachée la clé pour entrer. Descendre à l'étage d'en dessous, ouvrir le panneau électrique, attraper la petite ficelle accrochée derrière le boîtier à fusibles et remonter la clé du tuyau qui avait été percé pour les anciennes gaines électriques du bâtiment. Franchement, un vrai parano ce mec. Mais de toute évidence, sa technique marche super bien. Parce que la clé était toujours là. En entrant dans le bureau, j'ai bien failli vomir à cause de l'odeur. Salut Jason... Apparemment, il s'était enfoncé son ouvre-lettres jusqu'au fond de l'oeil y'a plutôt longtemps à en juger par l'état de son corps et de l'odeur dans la pièce. J'me suis contenté de prendre sur moi et de l'envelopper dans l'une des bâches qu'on avait des travaux de peintures qu'on avait fait à l'été 2015 pour ensuite le jeter dans le vide-ordures. Une fois que c'était fait et bien... Bienv'nue à la maison comme on dit, non ?
• Hiver 2019/2020, Seattle : Douce routine.
Je dis pas que la vie est devenue agréable ou que le quotidien est facile maintenant. Mais faut dire qu'au bout de plus de quatre ans, on finit par s'habituer. Et comme tous ceux qui sont encore en vie aujourd'hui, c'est c'que j'ai fait. Faut dire que mon habitude de rester toujours tout seul même avant toute cette merde aide bien à pas avoir l'impression d'être seul au monde. J'm'en fiche en fait. Et ça a toujours été le cas. Mais l'truc, c'est qu'il faut parfois s'rendre à l'évidence. Même si je préfère me démerder tout seul, j'ai eu beaucoup de chance ce jour là. J'me souviens qu'il faisait froid, c'était le début de l'hiver quoi. J'étais sorti pour essayer de me trouver des trucs intéressants en fouillant certains bâtiments en ruines. Et vous vous souvenez de cette putain de maladresse avec laquelle j'suis obligé de vivre depuis tout petit ? Bah elle m'a bien fait chier ce jour là. J'ai mal géré mon truc. J'ai fait énormément de bruit en bousculant une simple barre de métal. Qui est tombée sur plus gros, et encore, et encore. Bref, de quoi faire un vacarme pas possible. Ce qui a forcément rameuté pas mal de morts dans ma direction. J'ai essayé de me tirer par l'arrière du bâtiment. Mais y'en avait d'autres. Sept ou huit je sais plus trop. Et moi, j'étais dans une impasse. Littéralement hein. J'ai cru que ma dernière heure était arrivée. La poisse.
C'est là que j'l'ai vu débarquer. Une espèce de montagne de muscles, armé d'une masse de démolition. Il s'est ramené là comme un espèce de super-héros et m'a franchement sorti de la merde. En fait j'lui dois la vie, c'est simple. Mais j'avais pas vraiment de quoi le remercier. Du coup... Bah j'me suis contenté de lui dire merci avant de me tirer. Je sais, c'est pas super sympa mais bon. J'suis pas un bon samaritain moi. On s'est revus plusieurs fois par la suite au No Man's Land. Et j'ai fini par avoir le déclic. J'suis bon au tir, mais niveau physique j'lui arrive même pas à la cheville à ce mec. Alors j'suis allé vers lui et j'lui ai fait une proposition. Lui m'filait un coup de main pour tout ce qui touche au côté physique de la vie quotidienne. Enfin pas sexuel ou j'sais pas quoi hein. Vous imaginez pas des trucs chelous. Bref. En échange, j'lui ai offert de venir vivre au bureau avec moi. Il avait pas de toit au dessus de la tête, et y'avait largement assez de place pour nous deux. Il a accepté. Et j'dois dire qu'il me dérange même pas tellement que ça. J'veux dire au quotidien. Apparemment, ça lui va que j'sois comme je suis. De toute façon, j'comptais pas vraiment changer.
• Avril 2020, Seattle : Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Je crois ?
J'commence à prendre l'habitude d'avoir l'autre montagne de muscles qu'est Donovan avec moi au bureau. Enfin, dans mon nouveau chez moi. Ou chez nous du coup. Bref. Il est pas spécialement désagréable, et puis par moments -même si on dirait pas- ça m'fait rire. Parce qu'on dirait que j'ai un garde du corps qui me suit partout où je vais. On mène chacun nos vies de notre côté, mais c'est vrai qu'il faut dire que généralement on finit par faire la même chose. Enfin, c'est pas l'plus important. Y'a quelques temps, je sais plus exactement quand, j'ai rencontré un type. Sa tronche me disait quelque chose, j'suis presque sûr de l'avoir déjà vu quelque part avant tout ça. C'était peut-être une célébrité si ça s'trouve, mais pour l'intérêt que j'avais pour ça... Peut-être que si on m'avait demandé d'enquêter sur lui j'en saurais plus. Putain faut que j'arrête de me perdre dans ma tête. Quoi qu'il en soit, on en est venus à discuter sans que je sache vraiment pourquoi. J'l'ai vu souvent devant le panneau des primes et quand je suis allé pour voir s'il y avait quelque chose d'intéressant dessus, on a fini par discuter. Connor. C'est ça son nom. Et j'sais pas pourquoi mais j'sens que j'vais l'entendre encore souvent celui-là.
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Re: Antony Danvers
Mar 14 Avr 2020 - 11:37
Même pas l'temps de te souhaiter un énième bienvenue que tu passes à la validation, t'es terrible
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Re: Antony Danvers
Mar 14 Avr 2020 - 11:56
Ouaaaaaais !
si le soleil se lève sur les autres
On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi
- Johanna L. Gordon
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Re: Antony Danvers
Mar 14 Avr 2020 - 12:49
Il y a beaucoup trop de monde dans ta tête ça explique deux trois trucs....
Bienvenue avec ce nouveau perso et amuse toi bien
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Re: Antony Danvers
Mar 14 Avr 2020 - 13:23
Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre par tes propres moyens !
Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.
Afin que ton intégration se passe bien :
• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains
• Mais aussi tes annexes
• Découvre la partie vie de groupe
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
• N'oublie pas non plus de recenser ton/tes PNJ.
N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons contents de t'y accueillir !
Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD
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Tu connais la maison! Bon jeu!
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