With your feet on the air and your head on the ground, where is my mind ?
Jeu 21 Mai 2020 - 3:23
Souriante Amusante Intuitive Affectueuse Douce Professionnelle Bipolaire Calculatrice Jalouse Boudeuse Rebelle Caractérielle | Billie a peu d'équipement, hormis un club de golf (un bois numéro 1) récupéré au club de golf Broadmoor et un couteau de boucher récupéré dans le supermarché de Maltby. Le club comme le couteau ont été décorés selon les goûts de la propriétaire avec un peu de peinture dorée et un nœud de ruban rouge chacun. Son costume pour les pillages consiste en une perruque noire et un masque en forme de crâne sans trop de détails, histoire de cacher visage et chevelure trop facile à reconnaître. Une couronne de laurier dorée est solidement attachée à la perruque. Ses habits sont un onesie de squelette, afin qu'on ne reconnaisse pas ses habits de tous les jours. Billie est sans doute celle qui a l'aspect le plus fragile des deux jumelles. À peine plus menue que sa soeur, elle arbore un air frêle et doux. Une longue chevelure rousse entoure son visage rond et pâle. De grands yeux de Billie s'habille avec les vêtements qu'elle trouve, mais essaye toujours d'avoir l'air propre sur elle. Petite coquetterie qu'elle s'offre avec sa soeur, de temps à autre elle se maquille tout comme Sam et adore par-dessus tout les rouges à lèvres foncés. La majorité du temps, la rouquine privilégie un style plus fonctionnel, pantalon de toile, pull, etc. À quelques tatouages et piercings. Un anneau tatoué autour de l'annulaire gauche qui est en fait un joli lettrage du nom de sa soeur. Un tatouage sous le sein gauche I choose hapiness qu'elle a eue après son diagnostic de bipolarité, en a aussi un tatouage sous le sein droit, plus ou niveau des cotes et un sur sur sa cuisse droite. Elle a les deux seins percés également. |
Moi avec les gens que j'aime, je suis plutôt sympa en fait, adorable par moment j'en suis certaine.
Moi avec les autres. Je suis sans doute une chienne pour beaucoup, mais faudrait que ça me fasse un pli pour que je m'en souci.
Moi avec mes clients. Ce sont sans doute eux que je respecte le plus après les gens qui me sont proches, à qui je ne fais pas de crasse. Du moins ça c'était avant. La survie prime de nos jours.
Puis, il y a moi, celle avec ... la maladie.
Je suis pas douée pour les envolées lyriques, donc j'vais faire ce que je fais le mieux, une liste avec quelques définitions tient, juste pour la forme.
Je suis calculatrice :
Adjectif : Habile à élaborer des plans, à faire des calculs intéressés.
Billie est douée à l'élaboration de plans et de stratégies pour obtenir ce qu'elle veut. Elle vous manipulera pour retirer ce qu'elle souhaite de vous, ou planifiera quelques situations loin d'être innocentes pour être en position de soutirer ce qu'elle juge lui revenir, que ce soit une information, un objet ou une position.
Je suis jalouse :
Nom propre : La jalousie est une émotion secondaire qui représente des pensées et sentiments d'insécurité, de peur et d'anxiété concernant la perte anticipée ou pas d'un statut, d'un objet ou d'un lien affectif ayant une importante valeur personnelle.
Si vous avez plus qu'elle, si vous réussissez mieux qu'elle, ou si vous vous rapprochez trop d'une personne à qui elle tient, la petite docteure est rongée par la jalousie. Elle passera alors des commentaires désobligeants, tentera de vous faire échouer dans vos ambitions ou de ravoir ce qui lui appartient par tous les moyens.
Je suis caractérielle :
Une personne caractérielle ou querelleuse, rancunière ou vindicative, qui ne parvient pas à bâtir des relations harmonieuses avec son prochain…
Outre les personnes qui lui sont proches, les autres subissent le petit caractère de la belle. Elle n'a pas tellement considération pour les sentiments des autres, ne s'encombrant pas d'une conscience inutile. Elle n'aura donc aucune difficulté à perdre patience avec vous, à être désobligeante voir revancharde même. Billie n'a pas peur de la confrontation, ses parents disaient même que la petite rousse la recherchait parfois.
Je suis une boudeuse :
Nom propre : La bouderie est une diminution nette et soudaine de la qualité de la communication entre une personne et son environnement familial, amical, professionnel ; le boudeur ou la boudeuse s'abandonne à la mauvaise humeur suscitée par une espèce de vexation, souvent sans intention dans l'immédiat de s'en expliquer.
Si la rouquine n'a pas ce qu'elle veut ou si vous la vexez, il est fort probable que celle-ci boude. Elle s'isole et son visage prend une moue très éloquente quant à son état d'esprit. Elle peut vous répondre par de très courtes phrases, voir pas du tout même et vous ignorer totalement. Cela peut durer quelques heures, quelques jours, quelques mois ou elle peut tout simplement vous ficher en dehors de sa vie.
Je suis rebelle dans l'âme :
Adjectif : Qui ne reconnaît pas l'autorité légitime se révolte contre elle.
Billie a toujours eu du mal à suivre les règles. D'abord avec ses parents, puis ensuite avec l'école. Jusqu'à ce qu'elle trouve un objectif bien précis pour ses études, la jumelle adorait contourner les règlements, aller à contre-courant et montrer aux autres à quel point ils sont des moutons sans cervelle.
Je suis souriante:
Adjectif: Qui sourit, est aimable et gai.
Billie à le sourire facile, il n'est jamais loin et est très contagieux. Qu'il soit faux ou réel il vient illuminer la bouille pâle de la rouquine et lui donne un air affable et accueillant, voire attirant.
Je crois être amusante:
Adjectif : Qui amuse, divertit, chasse l'ennui ; divertissant, gai, drôle : Un convive, un jeu amusant. Qui amuse l'esprit, l'œil, etc., qui sort de l'ordinaire ; original, plaisant : Une robe amusante.
Billie adore faire des blagues et aime beaucoup s'amuser. On ne s'ennuie jamais avec elle que ce soit parce que l'on rit aux éclats ou bien parce qu'on apprécie tout le savoir que la docteure aime partager de façon amusante, en vulgarisant et en donnant des exemples humoristiques.
J'ai une bonne intuition:
Nom propre : L'intuition est un mode de connaissance, de pensée ou jugement, perçu comme immédiat ; selon les acceptions, c'est un processus ou une faculté de l'esprit. Le domaine de l'intuition est large : il concerne aussi bien la connaissance proprement dite que les sentiments ou les motivations.
La jeune femme à du flair. Elle fait généralement confiance à ses tripes et se trompe rarement dans son ressenti. Elle saura facilement que quelque chose cloche et qu'on lui cache des choses, saura plus aisément qu'on se joue d'elle, ou qu'un endroit ne semble pas aussi sûr qu'il l'est réellement.
Je suis affectueuse:
Nom propre : L'affection est un sentiment du type amour au sens très large : un sentiment positif donc qui comme les autres formes d'amour nous fait souhaiter le bien-être ou le bonheur d'autrui, voire nous pousse à y participer de notre mieux.
Billie n'a pas de difficulté à démontrer son affection pour les gens qui lui sont proches. Contact physique comme des câlins ou prendre une main ou encore jouer dans les cheveux de quelqu'un sont choses communes pour Billie. Les petites attentions également, comme les petits cadeaux ou bien mémoriser les habitudes de quelqu'un pour l'aider ou le surprendre avec de petites surprises.
Je suis douce:
Adjectif : Qui n'est pas brusque, qui est sage et calme.
Billie est délicate, autant physiquement que dans ses gestes. Lorsque la situation n'exige pas une certaine brutalité, la rousse fait preuve d'une douceur contrastant crûment avec ce monde rude. Un touché léger, des gestes posés, une aura calme et plaisante, une certaine tendresse envers les rares personnes qui compte pour elle.
Je suis professionnelle:
Adjectif : Qui exerce régulièrement une profession, un métier, par opposition à un amateur. Qui exerce une activité de manière très compétente.
Déjà parce que la jeune Dean plusieurs diplômes en psychologie. Elle avait même pour but de faire un doctorat en psychiatrie, afin présenter sa candidature au bureau du FBI à Tacoma ! Mais Billie est professionnelle surtout, car malgré ses travers, c'est une jeune femme qui prend très au sérieux tout ce qu'elle entreprend. Tant qu'à faire quelque chose, on le fait bien. Donc ses patients peuvent avoir l'esprit tranquille (ou presque), ses collègues eux à l'époque, beaucoup moins.
Je suis bipolaire :
Adjectif : atteint d'un trouble de l'humeur qui se caractérise par une alternance de périodes de manie et de périodes dépressives. On parle aussi de troubles maniaco-dépressifs ou de bipolarité.
Billie a été diagnostiquée comme étant bipolaire de type II à l'âge de 16 ans. Si d'abord ses parents n'ont pas voulu croire le diagnostic et qu'ils ont ensuite essayé de la guérir par des prières, sa mère à finalement flanché et a accepté le traitement prescrit par les docteurs. Lorsqu'elle est sous traitement, Billie est tout à fait normale, elle-même. Sans traitement toutefois et les symptômes de la bipolarité prime sur sa personnalité.
Il y a trois phases à cette maladie de l'esprit. La phase neutre, la phase maniaque et la phase dépressive.
Lors d'épisodes maniaques, les symptômes sont variés. Billie souffre alors d'une énergie décuplée, d'une facilité dans les échanges sociaux, d'un sentiment d'euphorie, d'un sentiment exagéré de puissance (haute estime de soi), d'insomnie et d'accroissement des activités sociales (professionnelles ou sexuelles),
Lors d'épisodes dépressifs par contre, Billie est affligée d'un sentiment de tristesse, de vide, d'une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes, d'une envie de dormir de manière excessive, de difficultés de concentration, de baisse de l'estime de soi souvent en lien avec ses escapades sexuelles poussées par sa maladie et d'une perte d'appétit importante.
Peut importe l'épisode toutefois, il arrive que ceux-ci soit accompagner accompagnés de symptômes psychotiques, soit des hallucinations et parfois des délires.
Les docteurs lui ont expliqué qu'elle souffre d'une forme de bipolarité généralement plutôt vue chez les hommes dans laquelle on retrouve plus d'épisodes maniaques. Sans traitement, les épisodes peuvent durer quelques jours, quelques mois parfois même, quelques années ! Heureusement, la rouquine n'a pas encore vécu d'épisodes aussi longs.
Les deux jumelles sont nées à Tacoma, dans l'état de Washington, quelques heures avant Halloween en 1989. Billie fut la première et quelques minutes plus tard Sam suivait sa soeur dans ce nouveau monde.
Leur petite enfance se passa plutôt bien, pour elles. Une famille assez riche pour la classe moyenne, les filles n'eurent jamais à se soucier de l'argent. Un beau quartier avec les jolies clôtures blanches était leur domaine, le rêve américain pur et dur. Dès la petite école, Billie et Sam étaient réputés être des enfants à la fois adorables et détestables. Jumelles non identiques très fusionnelles, il était difficile d'entrer dans leur monde et de faire partie de leur entourage. De petites pestes quand elles ne se souciaient pas de manipuler les autres petits ou les adultes en fait. Très vite cependant, les jeunes Dean trouvèrent leur place dans la chaîne alimentaire scolaire. Celle des gens populaires qui intimidaient les plus faibles.
Leurs parents n'étaient pas prêts à avoir deux petites filles aussi...
Deux petites emmerdeuses en fait.
Les parents Dean étaient de grand fanatique religieux aux yeux de leurs filles. Grands dévots catholiques, jusqu'au tout début de l'adolescence, Billie et Sam se devaient de les accompagnés à la messe tous les dimanches, en plus de toutes les autres fêtes religieuses ennuyeuses où elles s'amusaient plutôt à faire pleurer les autres jeunes ou à les manipuler pour qu'ils se fassent gronder par leurs parents. Le père et la mère des jumelles ne savaient plus comment les punir, le plus difficile étant de ne pas se laisser attendrir par les belles paroles mielleuses ou les regards doux de leurs progénitures déjà sans doute un peu trop manipulatrices dès leur jeune âge.
L'adolescence n'arrangea pas les choses. Billie adorait faire la fête plutôt que d'aller à plusieurs cours. Il n'était plus du tout question des inepties de leurs parents non plus, s'ils voulaient croire à leurs histoires de petit Jésus c'était leur truc, pas celui des filles. Étant dans la même clique d'amis, les jumelles traînaient toujours ensemble, intimidaient les autres ensembles, consommaient ensemble. Bien que Sam devait s'absenter régulièrement pour ses compétitions, c'était toujours avec beaucoup de joie que les filles se retrouvaient prêtes à faire les quatre cents coups. Les garçons finirent par les intéressées aussi et comme toutes filles populaires qui se respectaient aux États-Unis, elles devinrent même pompom girl, Billie devenant la capitaine de leur squad. Ça c'était extra, c'était elle qui dirigeait, elle qui était au centre, elle qui s'assurait que sa soeur continue de faire partie de l'équipe malgré ses absences. Cette relation ultra fusionnelle n'empêchait pas Billie et Sam d'avoir des intérêts parfois diamétralement opposés. La cadette elle adorait le tennis et suivait des cours depuis plusieurs années déjà. L'aînée elle jetait son dévolu sur les documentaires de psychologie, faisant même quelques cours par correspondance, en plus de se présenter comme présidente des élèves à leur école.
Ayant une grande facilité d'apprentissage, Billie n'avait aucun souci pour rattraper les cours séchés ou les heures d'études ratées à faire la fête chez quelqu'un. Il n'était donc pas rare que la petite rouquine aide sa soeur à passer ses cours vu les absences de celle-ci et son manque d'intérêt pour les études. C'est d'ailleurs cette facilité à l'école qui allait définir tout son parcours scolaire pour les années à venir et qui allait rendre la petite rouquine plus studieuse.
Billie avait décidé assez rapidement qu'elle voulait devenir psychologue, à force de voir tous ses documentaires sans aucun doute, mais également pour le prestige que cela lui amènerait, pour le salaire également. Pas pour les bonnes raisons en sommes. L'aînée se mit donc à bûcher un peu plus dur, n'ayant que très peu envie de changer ses habitudes avec son gang et sa soeur. Les notes étaient tout simplement excellentes malgré tout.
Vers leur seize ans, beaucoup de choses changèrent dans la vie des filles Dean. Déjà, une belle carrière professionnelle se profilait pour Sam, qui commençait à faire quelques compétitions plus sérieuses et qui donc, bougeait encore plus et quittait sa soeur plus régulièrement. Billie elle... c'était l'enfer qui s'ouvrait sous ses pieds. Presque plus d'une demi-année passa avant qu'on ne puisse officiellement poser un diagnostic. Quand celui-ci tomba, ce fut un véritable coup de poignard au coeur.
Bipolaire.
Une tare mentale. Une ironie bien amère pour la future psychologue qu'elle était. Ses parents ne voulurent rien entendre au départ, ne voulant pas croire ce que disaient les docteurs. Ensuite ce fut pire que le déni, ses parents pensaient qu'en priant assez, ils pourraient résoudre la situation. Il fallait l'intervention de Sam pour que leur mère flanche finalement et accepte la prescription qui avait été recommandée pour sa fille malade.
Après de longs mois de difficultés scolaires et d'isolation sociale, Billie dut bûcher fort pour récupérer le temps perdu à l'école. Heureusement, vu sa grande faciliter académique et son traitement efficace n'ayant nécessité que quelques ajustements, la jeune fille réussit à ne pas échouer son année scolaire. N'ayant pas les notes A+ habituelles, l'aînée Dean se contentait de B et de C, heureuse de ne pas avoir raté une année complète.
Heureusement, tout finit par rentrer dans l'ordre... pour Billie. Ne voyant plus sa vie sans ses traitements, la rouquine prenait ses médicaments avec grande discipline, refusant de succomber à de nouvelles crises, d'être esclave de sa maladie.
Sa soeur elle, était désormais enceinte. Leurs parents étaient sans doute sur le point de faire une syncope. La rouquine elle, restait au côté de sa soeur, la soutenant, l'encourageant, et ce jusqu'à l'accouchement. Jusqu'à ce qu'ils viennent chercher le bambin pour le placer dans une agence d'adoption.
Billie finit par graduer et obtint son diplôme, ainsi qu'une lettre d'acceptation pour un baccalauréat à l'université de Seattle en psychologie. Sam elle ne réussissait pas cette dernière année. Durant l'été, sa soeur aînée l'aida pour qu'elle puisse obtenir son diplôme, avant que la petite brune ne reprenne entièrement sa carrière de Tennis.
Avant le départ de Sam pour ses prochaines compétitions, les filles se trouvèrent un appartement en plein centre-ville de Seattle. Billie ayant obtenu diverses bourses pour ses études en plus des fonds déjà placés par ses parents depuis sa naissance, il n'était pas difficile pour elle d'assumer les frais de ce style de vie. Les jumelles partageaient donc à nouveau le même toit, ayant complètement abandonné leur famille et leurs amis de Tacoma, prête à aller de l'avant sans ceux qui les avaient ralentis ou blessés. Lorsqu'il lui état possible, Billie allait assister aux compétitions de sa soeur et lorsque Sam était de retour, elle passait son temps avec Billie, toujours aussi inséparables.
Les années passèrent, les tatouages, les fêtes et les conquêtes aussi. Un Baccalauréat, puis une maîtrise et un doctorat s'accumulèrent pour la petite rouquine, tandis que plusieurs victoires, médailles et trophées furent les récompenses pour la petite brune. Sam avait d'ailleurs acheté une maison de campagne à Maltby où les filles faisaient des fêtes du tonnerre régulièrement. Être inviter un party des Dean, c'était l'ultime invitation, une assurance de débauche et de plaisir.
Durant son baccalauréat, Billie s'était portée volontaire pour être aide-recherchiste pour l'un des professeurs. Pas par souci d'altruisme, non simplement pour avoir une bonne note à son dossier et montrer qu'elle s'impliquait, montré qu'elle était intéressée. Ce qui n'était pas tout à fait faux pour le dernier point. La psyché humaine fascinait la petite rousse depuis toujours. Qu'est-ce qui faisait qu'on était tel que l'on était ? Qu'est-ce qui influençait notre développement ? Notre vision du bon et du mauvais ? Nos tares ? Tant de question aux réponses différentes et passionnantes. Durant sa maîtrise, Billie se porta volontaire dans quelques cliniques de Seattle. La jumelle décidait d'ailleurs de se spécialiser pour paver sa route vers le doctorat. Un PhD lui offrirait l'occasion de pratiquer en clinique, mais également de pouvoir effectuer des recherches, le meilleur des deux mondes à ses yeux, mais également... le meilleur salaire et le meilleur prestige. Toutefois, avec tout cela venait la difficulté, le contingentement assez important aussi pour pouvoir être choisi et accepté dans ce doctorat. L'étudiante mit donc les bouchées doubles pour y arriver, malgré ses facilités académiques. Sans grande surprise pour Sam, Billie parvint à être accepté parmi la poignée d'élèves qui avait été choisie. Il était maintenant temps de se faire des contacts pour le futur, ceux qui étaient présents deviendraient pour la plupart des gens importants, des professionnels du milieu et pas seulement de petits thérapeutes. Certains avaient littéralement un balai dans le cul, mais d'autres étaient un peu plus dégourdies. Avec les uns Billie était faussement respectueuse et jouait les académiques et avec d'autres, la rouquine faisait la fête pour se détendre. Un équilibre précaire que réussit à maintenant l'aînée Dean tout au long de ses études exigeantes. Sa soeur comprenait l'importance qu'avaient ces diplômes pour Billie, mais les filles savaient s'amuser également et ne se privaient pas pour faire redescendre la pression. D'ailleurs, les jumelles firent une fête énorme lorsque Billie obtint son doctorat.
Ne lui restait plus que deux années sous supervision en stage dans une clinique prisée de Seattle et la rousse pourrait ensuite voler de ses propres ailes ! Pourquoi pas même, ouvrir son propre cabinet. LA première année se passait plutôt bien. La jumelle étant très professionnelle, ses collègues l'appréciaient et ses patients également. Billie prenait ses marques, réfléchissait à comment obtenir d'encore meilleures évaluations, notait à comment l'endroit était géré, à comment elle se taillerait une place dans le milieu, quitte à bousculer les autres sans vergogne. Ce qui comptait, c'était d'être reconnue, de performer ! Elle était excellente psychologue, mais pas pour les bonnes intentions.
Ne lui restait que six mois désormais avant d'être libérée de ce stage et la rouquine commençait déjà à planifier cette entrée officielle sur le marché des entrepreneurs, choisissant déjà un partenaire d'affaires pour lancer son propre cabinet. Dean & Winchester, ça sonnait hyper bien et son collègue semblait avoir les mêmes desseins qu'elle. ÇA ne pouvait que fonctionner.
Tout allait changer bien sûr lorsque le monde allait commencer à s'effondrer autour d'elles, quelques jours après le retour de sa cadette au pays.
Les journées de Billie varient vraiment en fonction de sa maladie. En règle générale, la petite rousse se rend utile au sein du groupe, conseillant sa soeur qui est leur leader. Il n'est pas rare qu'elle s'occupe de former des équipes pour aller échanger leurs butins au No Man's Land ou encore pour quelque razzia de tout petits groupes. Les plus gros, les soeurs voient ça à deux. La petite rousse voit également au planning des améliorations à venir à leur campement.
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Re: With your feet on the air and your head on the ground, where is my mind ?
Jeu 21 Mai 2020 - 3:23
Les premiers jours de la fin du monde. Ça sonnait vraiment plus important quand on se doutait que ça allait être la fin de monde et qu'on n’était pas plus occupé à organiser sa fête d'anniversaire en fait. Billie avait bien entendu qu'il y avait eu des incidents, mais n'y avait pas porté plus attention que nécessaire. En vrai, elle n’en avait franchement rien à chier. C'était la ville, il y avait des meurtres tous les jours et des actes de violence régulièrement, la nature humaine tout ça. Elle aurait pu se pencher sur le sujet plus sérieusement, mais n'avait simplement pas envie d'y accorder la moindre seconde de son attention. Sa soeur était de retour et il faudrait organiser une fête gigantissime pour leur anniversaire, elle avait pris congé cette semaine-là exprès. Bon, s'était sans doute à cause de l'une de ces fêtes que la brunette avait été testée positive lors d'un test de drogue, mais bref. Si Sam faisait gaffe et qu'elles cherchaient combien de temps tel ou tel type de dope restait dans le sang, ça devrait le faire !
Quatre jours plus tard toutefois, c'est légèrement différent. Billie se décide enfin à écouter davantage les nouvelles, intriguée par la situation, mais surtout y voyant un moyen d'en profiter. Une petite étude sur les incidents actuels, les rumeurs sur le net, les théories. Un véritable phénomène de société qui pourrait être exploité à son avantage, qui pourrait lui apporter plus de prestige au sein de la communauté de la psychologie. Pourquoi pas lui offrir un sponsorship pour ses plans de carrière pour se rediriger vers la psychiatrie . La rouquine est donc quelque peu scotchée devant la télévision et son téléphone, prenant des notes dans son calepin, notant des idées ici et là sur des post-its.
Le lendemain, changement de plan. On parle de virus. Il ne suffit que d'un regard entre les jumelles pour que celles-ci s'entendent qu'il vaut mieux foutre le camp de Seattle. La maison de campagne à Maltby sera plus sécuritaire et les filles seront loin du danger que représente un virus contagieux dans une ville comportant pas loin de 700 000 habitants. Les valises sont faites et une heure plus tard, les soeurs Dean sont sur la route en direction de leur petit cottage de campagne. Tout ira bien, loin des cons qui pourraient les contaminer. Suffit d'attendre que tout ce calme avant de revenir.
La maison était bien stockée, en prévision de la fête d'anniversaire des filles à la fin du mois. Billie profitait de la vie tout autant que sa soeur, un bon verre d'alcool, un calepin dans l'autre prendre des notes sur ce qui se passait en ville, des pauses piscine ou musique. Tant pis pour les autres.
Quelque jour plus tard par contre et la situation donnait froid dans le dos. Finalement, il fallait peut-être prendre les choses avec beaucoup plus de sérieux. La loi martiale ?! en 2015 ?! C'était du grand n'importe quoi, si ? Des attaques, les gens malades étaient comme fous, il y avait des émeutes et des attaques vicieuses... Billie avait imité sa soeur et avait désormais une lame sur sa table de chevet. Le couteau la suivait dans tous ses déplacements d'ailleurs, ne savait-on jamais quand un malade déciderait qu'elles étaient une proie facile seules dans leur maison en campagne. Il ne fallait pas se fier aux apparences, les filles n'hésiteraient pas, du moins, il ne faudrait pas... C'était quand même trop con qu'elles ne pourraient pas faire leur petite fête et épater tout le monde comme d'hab. La situation rentrerait dans l'ordre, mais jamais à temps pour leur anniversaire. Ça, c'était hyper décevant.
Les choses ne rentrèrent pas du tout dans l'ordre... La fin du mois n'apporta que plus d'insécurité et d'incertitude. Plus la peine d'essayer de s'informer via la télé, la radio ou le net, tous ne diffusaient que les mêmes stupides messages d'urgence ! Impossible de savoir ce qui se passait ailleurs, mais ça ne devait pas du tout être bon. Billie les félicitait une fois de plus d'avoir su garder leur sang-froid et d'avoir dégagé aussi rapidement de la zone à risque, mais se ne pouvait pas trop cacher son inquiétude quant à sa condition. Certes il lui restait assez de médicaments pour quelques mois encore, mais... Était-il utopiste de penser que la situation allait se résoudre avant qu'elle manque de sa prescription ?
• Novembre 2015 / Maltby : Does it hurt ?
Les petites pannes d'électricité avaient été fréquentes à la fin du mois dernier et l'étaient tout autant en novembre. Pas question de sortir pour aller faire les courses au supermarché, pas vu comment les choses semblaient avoir tournées. Non, au lieu de ça, les filles décidèrent d'aller voir ce qu'elles pourraient trouver chez les voisins. Déjà qu'elles les appréciaient pas particulièrement, s'ils n'étaient pas là, ils n'auraient pas besoin de leurs trucs non ? Aussi bien que ça serve.
Elles avaient frappé et sonner à la porte plusieurs fois sans réponse, Billie et Sam avaient fini par abandonner et passer à l'action. Sautant la clôture du jardin pour s'introduire par la porte arrière, les jumelles étaient persuadées que les proprios étaient absents, aussi bien se servir vu les circonstances. En entrant par contre, Billie ne put s'empêcher de passer un commentaire sur le bordel ambiant. N'avaient-ils pas une femme de ménage ? Ça faisait un moment clairement qu'elle n'était pas passée. Ils étaient peut-être partis en vitesse ? Ça ressemblait pas trop à ça, mais un rapide coup d'oeil au placard de la cuisine leur fit oublier rapido leurs questions. Tout était plein à craquer et personne n'était à la maison depuis un moment vu la poussière. Elles en auraient plus besoin qu'une baraque vide, le choix était vite fait.
Les jumelles se séparèrent pour couvrir plus de terrain. Savait-on jamais quelles surprises trouveraient-elles en plus des vivres et de l'alcool. Oui, l'alcool c'était aussi une victuaille importante. Billie aurait pu sortir son charabia de psy sur le comment l'alcool permettait en quelque sort de contrôler l'inquiétude et tout ça, mais la vérité c'était que c’était aussi un excellent moyen de passer le temps.
Un bruit au salon avait attiré son attention. Il ne lui semblait pas avoir vu de fenêtre ouverte, mais un animal était peut-être entré ? C'était pas trop l'envie de croiser un raton laveur sauvage qui intéressait la petite rousse là, tout de suite. Valait mieux aller jeter un oeil avant que ce truc la surprenne. En arrivant avec précaution au salon, ce n'était pas un petit mammifère sauvage qui l'y attendait, mais plutôt un gros mammifère de sa taille qui lui sauta dessus, toutes dents dehors. Billie se débattit un peu avec avant de repousser la jeune femme plus loin, horrifiée de se faire ainsi attaquer, même si elle était totalement entrée par effraction ici et se servait dans les placards de quelqu'un d'autre. La folle furieuse la chargea à nouveau et Billie lui assena une droite qui fit dévier son agresseur quelque peu, non sans arracher à la jeune Dean un grognement de douleur. Elle n’en était pas souvent arrivée aux mains, mais là.
Sauf que cette folle revenait à la charge, essayant de la mordre, comme si elle voulait la bouffer. Paniqué, la rousse attrapa le premier truc à portée de main, une petite statuette en bronze et porta un premier coup à la tempe de cette pseudo cannibale enragée, regrettant d'avoir laissé son arme dans la cuisine. S'agissait-il d'une psychose ? Elle ne pouvait pas avoir faim cette nana, les placards étaient pleins... Ou alors peut-être que... Pas le temps de terminer sa phrase que cette crevarde l'agrippa et la poussa au sol. Billie se débattit comme elle peut, évitant de justesse de se f aire croquer la carotide en repoussant de toute ses maigres forces ce monstre. Comme mue par son instinct de survie, la rouquine asséna un nouveau coup à la tête de la jeune femme folle. Puis une autre, puis un autre parce qu'elle râlait toujours et lui agrippait son pull pour l'approcher d'elle encore. La statuette s'abaissant à nouveau, puis a répétitions jusqu'à ce que le crâne ce cette sauvage soit méconnaissable.
Billie réalisait trop tard ce qu'elle avait fait et se relevait en titubant., couverte de sang de la tête au pied. Heureusement qu'elle avait détourner la tête pendant l'attaque, sans coin elle en aurait sans doute reçu plein les yeux et la bouche. Tremblante, elle entendit sa soeur descendre en trombe et la rejoindre. Incapable de prononcé un mots, le tout obstrué par une incompréhension totale, ou une trop grande compréhension justement, Billie laisse sa soeur s'assurer qu'elle n'a rien de cassé, puis lui raconte finalement ce qui s'est passé. Sam semblait plus inquiète pour l'état de sa soeur que pour le meurtre qu'elle venait de commettre. En même temps, c’était de la légitime défense, le choix de vivre avait été plus fort. Sauf que voilà, Billie était bien secouée quand même.
Le plan changea légèrement dans le but de s'accélérer.
Billie hocha de la tête et retourna dans la cuisine, trouvant quelques sacs et les remplissant de tout ce qu'elle trouvait d'utile, pendant que Sam allait à la cave chercher quelques bouteilles. Un peu de whisky ou de vin après ce truc ce serait que le minimum pour s'en remettre, songeait Billie en essayant de se nettoyer un peu avec un torchon de la cuisine.
De longues minutes plus tard, Sam la rejoignait dans le même état ensanglanté. Passant seulement un commentaire sur le fait qu'elle avait pété des bouteilles, Billie savait très bien que sa soeur avait trouvé le proprio des lieux et qu'il était aussi cinglé que l'autre au salon. La rouquine admirait presque la façon dont sa soeur balayait les choses d'un revers de la main. Elle s'assurerait toutefois que celle-ci ne refoulerait pas et ne s'engagerait pas sur la voie du déni. Déformation professionnelle obligeant, spécialement quand il s'agissait de la personne la plus importante dans votre vie.
• Janvier 2016 / North Creek : Dear customers, our store is now closing
Au plein coeur de l'hiver, les filles ne pouvaient plus se leurrer. Les choses ne rentreraient pas dans l'ordre, elles n'avaient plus de quoi survivre, ni les habilités pour le faire toutes seules, il fallait bouger, trouver d'autres gens qui n'étaient pas contaminés comme l'avaient été leurs voisins. Les filles n'eurent donc pas le choix de prendre la route, spécialement dans l'espoir de trouver des médicaments pour traiter la maladie de Billie. Sans traitement, la rouquine savait comment les choses se compliqueraient... Elle ne voulait pas imposer ça à Sam. Non. Il fallait trouver.
Les jumelles aboutir à North Creek et rencontrèrent des gens qui leur offrirent hospitalité, sans qu'elles aient à user de leur charme et à les manipuler. Ce n'était pas plus mal, parce que transites de froid comme elles l'étaient, pas certain qu'elles auraient eu l'énergie pour être adorables et sympathiques.
Quoi qu'il en soit, le groupe était assez disparate. Femme, enfants, famille, personnes plus âgées... Toute une brochette de survivants. C'est avec eux que les filles en apprirent un peu plus sur la condition des infectés. Comme il était inutile de raisonner avec eux ou d'essayer de les sauver. De dire que cela soulagea grandement l'aînée des Dean est bien faible. D'un coup, ils devaient des bêtes et elles des survivantes. C'était tout comme Sam le disait. Tuer ou être tué. Elles contre le reste du monde.
Les soeurs Dean élurent donc domicile dans l'ancien supermarché de North Creek avec cette bande décousue, histoire de survivre plus aisément. La rouquine y fit sa première crise maniaque depuis des années. Cela causer bien des soucis. Hallucinations qui la faisaient crier, délires qui la fit manger une bonne partie des rations, avances envers un homme marié et bien d'autres trucs pas trop socialement accepté irritait plusieurs des habitants, voir tous. Cela dura quelques mois, puis Billie retrouva son état normal, la phase neutre de sa maladie. Le mal était pourtant fait. Pas que la jeune femme se souciait vraiment d'avoir vexé les autres, mais elle n'était tout de même pas fière de ses comportements. Inquiète aussi d'avoir pu mettre sa soeur en danger avec ceux-ci, notamment en ayant pu attirer des mordeurs vers leur super marché avec ses conneries... Mais Sam ne lui en voulait jamais, était toujours là pour soutenir sa soeur et tout comme son aînée pour sa cadette.
Billie ne cherchait pas spécialement à créer des liens avec les autres, le but était de survivre, pas de se faire des amis. De toute façon, cela aurait été un peu compliqué vu la piètre opinion qu'ils avaient d'elle. Même pas la peine de leur proposer de ses services pour gagné sa place, non pas par charité du coeur, mais purement par pragmatisme. Si on les trouvait utiles, on les garderait dans le groupe.
• Fin août 2016 / Kirkland : Everyday we're traveling
Au fil des mois, il y avait de plus en plus d'infectés qui arpentaient les campagnes et leur petite pause dut prendre fin. Déjà parce qu'il y avait pas mal de querelles internes sur la façon de gérer les choses, vu la menace grandissante et le manque de nourriture prochain, mais également, car on pointait Billie du doigt, la traitant de bombe à retardement. Sans grande surprise, ce groupe éclectique se sépara vers la fin août, décidant de tenter leur chance ailleurs puisque le super marché ne pouvait plus rien leur apporter, la rancœur aussi. Billie et Sam quittèrent l'endroit seules, préférant que leur monde ne se constitue qu'à deux. La rousse garda néanmoins un petit souvenir de l'endroit, emportant avec elle un gros couteau de boucher qui s'avérerait bien utile pour la suite.
Les filles reprirent donc la route, étant bien décidées à survivre coûte que coûte. Allant de cachette en cachette, Sam et Billie décidèrent en fait de se rapprocher de Seattle. Logique quand on pensait que les morts sortaient de cette ville pour aller dans celles avoisinantes. Suffirait d'éviter les attroupements d'infectés et elles finiraient par trouver un endroit plus sécuritaire. Kirkland fut donc le premier essai. Le chemin fut plus long que prévu. Billie fit à nouveau une crise, cette fois dépressive. N'ayant plus goût en rien, ayant des idées noires et étant toujours accablés d'hallucinations, Sam dû redoubler d'effort pour qu'elles arrivent à destination.
Heureusement, les jumelles Dean y arrivèrent.
Au bout de plusieurs semaines, lorsque Billie se retrouvait enfin elle-même après cette crise. L’aînée des jumelles jura à sa soeur qu'elle ferait tout en son pouvoir pour les faire survivre, résolue à ne laisser rien se mettre en travers de leur chemin. La rouquine devait bien ça à sa soeur, au strict minimum. Personne ne se serait tapé une bipolaire pendant la fin du monde, personne d'autre qu'elle. Combien de fois Sam aurait pu abandonner sa soeur à son sort, alors que Billie refusait pratiquement de mettre un pied devant l'autre. La brunette aurait été tout en droit de le faire vu les circonstances actuelles... Mais les jumelles s'étaient une fois de plus serrer les coudes, seules contre le monde.
• Octobre 2016 / Kirkland : Sir yes sir
Sam et Billie furent découvertes par un autre groupe vers octobre, un peu avant leur anniversaire. On leur proposa à nouveau de les joindre, après quelques questions. Il s'agissait en fait d'une bande de militaires qui avaient élu domicile dans le City Hall de Kirkland avec plusieurs civiles. Croyaient-ils réellement que l'armée reviendrait par ici ? Essayaient-ils seulement de faire leur devoir et de protéger des civiles ? Sam et Billie ne posèrent jamais ces questions, préférant plutôt profiter une fois de plus de l'hospitalité qu'il leur était offert à nouveau. Ne plus tout faire elles-mêmes, ce fut très intéressant en fin de compte.
Le plus beau, c'est qu'on leur fichait relativement la paix, tant qu'elle ramenait quelques babioles pour le groupe d'une trentaine de têtes. Bien sûr, les filles gardaient le meilleur pour elles, feignant également qu'elles n'étaient pas douées ou bien trop peu débrouillardes pour ne pas avoir trop de boulot. Ce qui marchait comme sur des roulettes en fait. Billie commença même à proposer quelques consultations autant avec les civils que les militaires. C'était une excellente façon d'en apprendre plus sur ces gens que côtoyaient les jumelles, de créer de faux lien et de prouver que la rouquine avait une certaine utilité avant la prochaine crise. Cette dernière se manifesta au bout de plusieurs mois fort heureusement. On appréciait déjà les jumelles, donc les choses se passèrent mieux qu'avec leur premier groupe de North Creek. On acceptait juste un peu plus la maladie de Billie. Comme elle avait aidé plusieurs personnes, on tolérait le tout. Le plan avait fonctionné.
Mieux encore, on lui ramena même des médicaments, exactement ceux dont elle avait besoin. La petite put reprendre son traitement pendant les mois suivants et cela lui fit le plus grand bien. Ces gens pouvaient être encore plus utiles qu'elle ne l'avait d'abord pensé. Il ne fallait pas se méprendre toutefois, sa soeur passerait largement et toujours avant toutes les âmes présentes ici. Toutes ses relations étaient fausses et basées sur un principe d'utilité.
• Septembre 2017 / Bellevue : Shake that
Lors d'une sortie pour explorer un nouveau lieu, les deux soeurs rencontrèrent un gros problème. Sam et Billie ne s'étaient pas rendu compte assez rapidement qu'elles étaient suivies et ont été rapidement encerclés et pris en joug.
Des pillards.
On les questionna et on les menaça en leur collant des canons froids de pistolets contre les tempes. D'où venaient-elles, combien étaient-ils, qu'avaient-ils à leur base ? Difficile de se tromper vu le bon état de leurs vêtements et le visible non manque de nourriture sur leurs visages, ces filles n'étaient pas seules.
Billie releva son regard noisette sur celui qui posait les questions. Ni d'une ni de deux, la rousse proposa un marché. C'était son tour de les sortir du pétrin, son tour de sauver sa soeur. En échange de leurs vies, la psy leur donnerait toutes les infos dont ils avaient besoin, n'ayant que peu de considération pour les autres, persuadées qu'ils auraient fait la même chose de toute façon. Le marché fut rapidement passé et on leur demanda de les guider au City Hall, pour s'assurer que la rouquine ne mentait pas.
Une fois à une certaine distance, on les libéra, non sans s'assurer qu'elles n'étaient pas armées sérieusement avant. Deux simples lames ne risquaient pas de les abattre de loin, donc on les laissa partir en les remerciant d'avoir condamné leurs amis, comme pour les faire culpabiliser de leur manque de conscience. Billie haussait les épaules, avant de prendre la main de sa soeur dans la sienne et de s'enfuir dans la direction inverse pour trouver un abri. Elles reviendraient plus tard pour voir s'il resterait quelque chose à dépouiller pour leur propre survie.
Chose qu'elles firent quelques heures plus tard. Avant toutefois de pouvoir s'approcher réellement du City Hall, les jumelles croisèrent ce qu'elles devinèrent être le reste du groupe des militaires. À peine une dizaine d'individus semblait avoir survécu au massacre, ayant fui le combat avec quelques blessés. Quand ils les croisèrent, ils leur demandèrent immédiatement si tout allait bien et s'empressèrent de leur dire de les suivre, de se sauver, car leur campement était tombé assailli par des pillards. Billie se sentit un peu coupable l'espace de quelques instants, mais se ravisa bien rapidement. Elles avaient ce qu'elles avaient eu à faire pour survivre. Les jumelles, grandes artisanes de la manipulation, feignirent des expressions inquiètes, puis meurtries d'apprendre la mort d'autant de "camarades" et acceptèrent de suivre les survivants.
Au bout de plusieurs heures de marche, leur petit groupe trouva refuge dans un grand bâtiment d'appartements dans Bellevue. L'endroit semblait déjà délabré et abîmé, comme fragile. Sam et Billie songeaient déjà à partir de leur côté, n'ayant aucune envie de se coltiner des blessés et d'être ralentis par ceux-ci. L'endroit ne semblait pas sûr de toute façon, spécialement vue l'état précaire du bâtiment. En plus Billie n'avait plus de médicaments, donc les choses risquaient rapidement de tourner au vinaigre...
Dame nature entendit leur appel et un séisme ravagea une partie de Seattle quelques jours plus tard. Leur refuge n'était pas dans la partie la plus touchée de ce tremblement de terre, mais l'infime secousse qui se rendit jusqu'à Bellevue acheva le bâtiment déjà fragile. Juste assez pour qu'une partie de celui-ci dans lequel ils avaient tous trouvé refuge s'effondre et tue la majorité des survivants présents. Les filles s'en sortirent sans trop de dégâts et décidèrent d'y voir là un signe. Il était temps de reprendre la route et de ne pas regarder par-dessus leurs épaules.
• Octobre 2017 / Broadmoor Golf Club : Put that in the hole
Les jours suivants le séisme leur permit d'atteindre un endroit bien connu de la famille Dean. Le Club de golf de Broadmoor. Effectivement, les parents des jumelles étaient de véritables fondus du golf, les petites avaient donc suivi leurs parents sur plus d'un green de la région.
Quelle ne fut pas leur surprise en découvrant que l'endroit gigantesque était complètement désert. Hormis quelques infectés à dégagé, tout semblait pratiquement intacte. Pratiquement. Il n'y avait plus de joli green ou de cocktails servi par de jolies serveuses. Visiblement, il s'agissait d'un ancien campement, du moins c'est ce que les jumelles devinèrent en découvrant les réserves de l'endroit. Plusieurs bocaux de nourriture datés pour la préservation et quelques stères de bois leur assureraient un certain confort. D'anciens employés qui s'étaient réfugiés ici ? Disparus aujourd'hui... Sam et Billie décidèrent qu'était ici leur prochaine demeure. L'endroit était entouré de verdure et d'arbres qui leur procureraient une certaine intimité, une certaine façon de passer inaperçu. Il y avait une tonne de vêtements dans la boutique souvenir et des pièces plus luxueuses les unes que les autres à explorer et à aménager à leur goût.
La High Life comme on disait.
Outre les quelques morts-vivants a dégagé de temps à autre, le parcours de golf renfermait quelques arbustes et arbres fruitiers, le garde-manger du restaurant plusieurs conserves et produits non périssables, les filles avaient trouvé le jack pot.
Les jumelles se détendirent un peu, même durant une nouvelle crise maniaque de Billie. Au contraire, les jumelles s'amusèrent bien à cet endroit. Drivant des balles du toit du bâtiment principal, habillé comme de véritable BCBG avec les vêtements de la boutique plus bas, avec des lunettes soleil et de petites écharpes pour ne pas attraper froid. D'autre fois, Billie tentait de suivre sa soeur sur un court de tennis. La belle vie. L'hiver y fut plus ou moins rude, mais les soeurs profitèrent d'un petit salon aménager d'une grande cheminée et d'une bonne réserve de bois.
Par contre, l'entretien commençait sérieusement à leur peser sur les épaules. Toujours trouver de la bouffe, penser qu'il faudrait même qu'elles bûchent elles-mêmes les prochains bouts de bois pour l'hiver prochain, erk.
• Mai 2018 / Broadmoor Golf Club : The more the merrier, right ?
Huit mois plus tard, on toquait à leur porte. De façon figurée. Un groupe d'une dizaine de personnes croyait que l'endroit était inhabité et était bien surpris de croiser les deux jeunes Dean vivant ici. Comme il leur était coutume, il ne suffit d'un seul regard pour que les jumelles s'entendent sur la marche à suivre. Feindre avoir besoin d'aide et accepter ces nouveaux venus, en espérant qu'ils se rendent utiles et fassent tout le boulot. Cette fois-ci toutefois, comme c'est elles qui offraient une fausse hospitalité, elles parlèrent immédiatement de la bipolarité de Billie. Cela ne semblait pas trop poser problème au groupe, qui accepta même de se plier aux règles des filles pour bénéficier de l'endroit. Étrange, songeant qu'ils auraient pu les tuer, leur nombre étant plus important. Une chance pour Sam et Billie ? Non, les filles étaient juste incroyablement naïves. L'arroseur arrosé, les jumelles allaient goûter leur propre médecine.
Si la colocation se passa bien pendant plusieurs mois, les soucis ne tardèrent pas à émerger, en même temps qu'une énième crise maniaque pour la rouquine. L'inconfort était palpable. L'impatience aussi. Bien qu'on avait accepté la chose au départ, il semblait que la condition de la rouquine était des plus dérangeante au fond. Bien que Billie et sa soeur géraient l'endroit, sans qu'elles le sachent on commençait à discuter de les évincer, de prendre le contrôle, que ce serait plus sécuritaire ainsi. La vérité, c'était que depuis le début ces nouveaux venus planifiaient de prendre l'endroit. Ils avaient manipulé les soeurs pour en apprendre plus sur le club de golf, leurs défenses, leur stock, leurs faiblesses... Le comble, c'est que ces gens se targuaient d'avoir de l'éthique, qu'ils ne pilleraient pas l'endroit, mais se tailleraient une place en évinçant les deux "leaders".
• Décembre 2018 / Broadmoor Golf Club / No Man's Land : Don't you dare touching her
Un bon jour, tandis que Sam n'était pas dans les parages, l'un des hommes de leur groupe se faufila dans la chambre des filles pour y trouver Billie. Une à la fois, ce serait plus simple et ça ne causerait pas d'émois. On allait épargner ça au plus jeune du groupe et on dirait qu'elles étaient parties et puis c'est tout.
Billie tenta de crier en se rendant compte de la présence de ce connard dans sa chambre, mais le coup fut décoché trop rapidement pour la petite rousse qui s'effondra par terre, sonnée par cette droite qui était venue fendre son arcade gauche. Tandis que la jeune femme tentait de reprendre ses esprits, deux larges mains vinrent se serrer autour de sa gorge, plus fort qu'on ne lui avait jamais fait auparavant. Ce psychopathe essayait de l'étrangler ! Les larmes coulaient sur ses joues, elle se débattait et tentait de griffer et de frapper son assaillant, en vain. Tout devenait noir, ses poumons étaient en feu, était-ce la fin ?
L'étreinte se desserra d'un coup. L'air emplit à nouveau ses poumons avec une douleur telle que la petite rousse ne l'avait jamais ressentie. Les larmes brouillaient encore ses yeux, mais l'obscurité disparaissait doucement, laissant place au visage inquiet de sa soeur. Billie bondit sur Sam pour la serrer dans ses bras, ne cherchant pas immédiatement à comprendre ce qui s’était passé, pleurant à chaudes larmes, tremblant de peur dans les bras de sa soeur. Ce n'est qu'au bout de longues minutes que Billie reprit son sang froid et se sépara de sa soeur pour découvrir le salop de psychopathe égorgé, presque qu'à leur pied. Billie voulut s'armer de son couteau de boucher pour en ficher un grand coup dans le crâne de ce fou furieux, mais Sam l'en empêcha. Les yeux larmoyants retrouvèrent ceux de sa soeur et elle comprit. Comprit que les autres salops n'auraient qu'à gérer un infecté dans leur refuge, celui qu'il désirait tant.
Pliant bagage sans demander leur reste, c'est au couvert de la nuit que les jumelles s'enfuirent de Broadmoor, pour trouver ce fameux entrepôt, appelé le No Man's Land, dont leur avait parlé ce groupe qui venait de la trahir.
Karma ? Non, manque de cruauté et de sévérité de la part des meneuses ? Oui. La leçon serait retenue.
• Janvier 2019 / Union Pacific Railroad – Argo Yard : Wassup guys ?
Après un petit mois à fréquenter et à s'être réfugiée au No Man's Land, les filles tombent un peu par hasard sur une gare de trains commercial. Marchant sur les rails, elles sont presque surprises par trois hommes. Se cachant rapidement derrière des wagons, les jumelles les observent au loin et découvrent qu'ils vivent en fait dans l'un des trains qui est en dépôt, près d'autres wagons, entassés les uns sur les autres. Plus intéressant encore, après une petite heure, Billie et Sam découvre que ces inconnus ont même modifié les wagons dans lesquels ils habitent. Le tout semble isolé et une petite cheminée ne laisse aucun doute quant à la présence d'un foyer qui chauffe les quartiers habitables du train.
Billie souligne que ce serait quand même vraiment mieux que l'entrepôt pourri plein de pouilleux et il n'en faut pas plus aux soeurs pour mettre en marche leurs petites machinations.
Ni d'une ni de deux, elles s'approchent des trois hommes et feignent être frigorifiées, ce qui n'est pas totalement faux en soi puisqu'elles sont cachées depuis bientôt une heure sans bouger. Comptant bien sûr sur le charme et la pitié de leurs interlocuteurs pour flancher devant deux jeunes femmes dans le besoin, leur plan fonctionne comme sur des roulettes et on les invite rapidement à bord.
Ce qui devait être une petite nuit à l'abri du froid et des rôdeurs se transformera rapidement en habitation prolongée. Si bien que les jumelles prendront les rênes de l'endroit avec une facilité déconcertante. Le goût du leadership à nouveau retrouvé, elles mèneront les autres habitants par le bout du nez, par manipulations, par sévérité, par syndrome de Stockholm pratiquement. Comment en vouloir à ces deux jeunes femmes avec leurs visages d'anges ? C'était bien ça le plan.
Sam et Billie réquisitionneront éventuellement le wagon-dortoir et bouteront les trois hommes dans un autre wagon, qu'ils rénoveront comme le premier pour plus de confort.
En discutant, le groupe en vient également à une réalisation, certes fortement suggéré par les sœurs Dean. Le pillage est plus intéressant que la récupération. Laissons les autres faire le boulot le plus dur et occupons-nous des petits groupes pour les dépouiller de leurs trouvailles. Voilà un nouveau modus operandi qui plaît spécialement aux deux filles et qui finira par plaire aux hommes. Les choses s'organiseront donc dans ce sens et ils finiront par passer à l'acte. Puis à répéter la chose plusieurs fois, y trouvant là un certain plaisir, mais aussi une nouvelle façon de survivre dans ce monde cruel.
Les crises ne semblent pas trop déranger les autres. Apparemment la femme du chauffeur de train souffrait de la même tare. De toute façon, les filles sont trop utiles et mènent bien les troupes, on ne souhaite pas que les choses changent, bien heureusement pour la rouquine.
• Mars 2019 / Union Pacific Railroad – Argo Yard : Shit happens
Il fallait bien que la chance tourne un jour. À force de n'avoir aucune conscience, peut-être que le karma existait en fait ? Non, c'était des conneries.
Un pillage tournait mal, très mal. Leurs victimes étaient sacrément mieux préparées que prévu. Ils résistaient bien, mais tiraient comme des pieds heureusement. Personne n'était blessé dans leur groupe, mais les choses n'allaient pas se passer comme prévu. C'est là qu'un mec sortit de nulle part et faillait bien se manger le couteau de boucher de Billie en plein milieu du front. Rapidement, les filles reconnurent une tête qu'elles avaient déjà croisée au No Man's Land. Fallait croire que les grands esprits se rencontraient. Le type venait faire exactement la même chose qu'eux, mais il arrivait un peu tard. Il essayait de leur prêter main-forte, mais les jumelles étant fidèles à elles-mêmes s'emparèrent de leur butin et tournèrent les talons, laissant survivants et le type connu derrière.
Le truc, c'est qu'à laisser des survivants lors des pillages, spécialement lorsqu'on n'était pas masqué, c'était franchement une erreur de débutant.
Ce qui devait arriver arriva, c'était même inscrit dans le ciel. Les survivants du pillage suivirent leur petit groupe, en plus du type pas net du No Man's Land. Lorsqu'ils arrivèrent à la gare, les autres décidèrent de frapper. Une frappe éclair qui les déstabilisa sur le coup, mais leur groupe reprit bien rapidement contenance. Eux avaient plutôt l'habitude d'abattre d'autres survivants, d'user de violence pour arriver à leur fin. Leurs victimes n'avaient pas trop de chance en fait, que le type du No Man's Land se rangeait du côté des pillards. Utile.
La victoire fut assez rapidement et leur petit allèrent dépouiller les cadavres tout en s'assurant qu'ils le ne relèveraient pas.
Sam et Billie elles, allèrent parler au type de l'entrepôt. Fallait quand même avouer qu'il était sacrément doué avec ses flingues, qu'il semblait lui aussi avoir le même genre de mentalité de pilleur qu'elles. Les jumelles Dean virent immédiatement l'utilité d'avoir quelqu'un du genre dans leurs rangs. Ernst ne refusa pas l'invitation et leur petit groupe de malfrats s'agrandissait à nouveau.
• Avril 2019 / Union Pacific Railroad – Argo Yard : Let the curtain fall
Ils avaient tous bien retenu la leçon après l'incident du mois dernier. L'idée était venue aux filles d'aller faire une razzia du théâtre le plus près. Dissimuler leurs identités allait être un point primordial pour leurs futures activités. Le tout s'était vite imposé.
C'est en fouillant cet endroit que les pillards purent choisirent costumes et nom de code pour les missions pillages. La rousse choisit un costume de squelette et une perruque ornée d'une couronne de Laurier, pour camoufler sa chevelure trop facilement reconnaissable. Vu la couronne, Billie choisit le nom de code Caligula, comme la pièce de théâtre sur ce personnage souffrant quelque peu de folie. Tout à fait approprié en fait. Sa soeur choisit un costume de pierrot et le nom d'Othello. Ernst le costume du fantôme de l'opéra et le nom de code de cette même pièce. Cook ne participant pas au pillage n'avait pas été présent, ne restait plus qu'Austin et Donald. Ceux-ci choisirent leurs costumes et les jumelles décidèrent de les baptiser Roméo et Juliette. Une petite crise d'hilarité plus tard et les pillards revinrent dans leur campement, bien motivé pour leurs prochains méfaits.
• Novembre 2019 / Union Pacific Railroad – Argo Yard : You can be jealous, we're still fabulous
Les mois suivants servirent à améliorer le campement. Entre les pillages, le groupe s'occupa de mettre en place plusieurs clôtures et barricades pour contrôler l'espace entourant le train et leur permettre d'avoir un périmètre de sécurité. L'aménagement plus poussé des wagons habitables et de la salle commune fut fait en priorité, ainsi que d'autres projets tout aussi importants pour le groupe.
Billie s'occupa de la supervision de ces différents projets, pendant que sa soeur organisait des raids pour piller les petits groupes aux alentours. Le tout fut terminé juste avant l'hiver 2019. Billie en profite pour faire quelques rencontres mensuelles avec les membres du groupe, pour évaluer leurs états, leur permettre de vider leur sac en toute confidence, profitant de ses connaissances vu son ancien métier.
• Mars 2020 / Union Pacific Railroad – Argo Yard : Shut up and take my money
Les filles se rendent finalement au No Man's Land pour établir un contact pour le troc. Avec leurs bonnes manières, leurs promesses de bientôt offrir des produits d'hygiène également en plus des différentes babioles trouvées leur offrent une part de marché intéressante pour "blanchir" leurs butins de pillages. Personne ne se doute de leurs réelles intentions et tout est parfait ainsi. Jouer la comédie et passer pour de gentilles filles, rien de plus facile.
• Mai 2020 / Union Pacific Railroad – Argo Yard : Let's start again
L'idée est venue à Billie une nuit qu'elle n'arrivait pas à dormir à cause d'une crise maniaque. Pourquoi ne pas offrir ses services de psy aux autres survivants ?! Un moyen de plus pour camoufler leurs réelles activités, d'en apprendre un peu plus sur les autres, mais également d'obtenir encore plus de vivres.
Sam avait préféré attendre la fin de cette crise avant d'aborder à nouveau le sujet avec la petite rouquine. Celle-ci ne démordait pas de l'idée, était persuadée que ce serait un moyen très légitime d'attirer la sympathie des autres survivants et d'endormir leur méfiance.
Les jumelles Dean commencèrent donc la rechercher d'un bâtiment parfait pour installer le cabinet de psychologue de Billie, afin qu'elle puisse commencer à rencontrer des "patients" tout près du No Man's Land.
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Re: With your feet on the air and your head on the ground, where is my mind ?
Jeu 21 Mai 2020 - 7:12
Vous vous êtes passé le mot entre les frangines pour battre le record de la plus longue fiche on dirait !!
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Re: With your feet on the air and your head on the ground, where is my mind ?
Jeu 21 Mai 2020 - 10:51
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Re: With your feet on the air and your head on the ground, where is my mind ?
Jeu 21 Mai 2020 - 12:26
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Re: With your feet on the air and your head on the ground, where is my mind ?
Jeu 21 Mai 2020 - 12:39
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Re: With your feet on the air and your head on the ground, where is my mind ?
Jeu 21 Mai 2020 - 12:41
Zelda Anderson a écrit:R'bienvenue ! =D
Vous vous êtes passé le mot entre les frangines pour battre le record de la plus longue fiche on dirait !!
Mais de ouf !
Au bûcher les deux !
Bonne rédaction !
Même si tu connais la maison comme ta poche, j'aime bien coller ce truc, hihi
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