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Une langue de pute se donne t’elle aussi aux chats ?

Jeu 8 Oct 2020 - 12:05

Celui qui passe une bonne journée


Warning alert:

Le ciel semble vouloir continuer à nous cracher a la gueule plus que tout son mépris. Non mais franchement, depuis le temps, et surtout avec ce temps, il devrait pas être asséché ce machin-là ? Je sais pas trop comment ca marche tout ca, mais y’a bien un moment où il y aura plus rien a essorer dans les nuages non ? Et dire qu’avant les écolos nous pétaient les couilles qu’on aurait pas assez de flotte et pas assez d’ours polaires… moi je dis qu’on aurait du y aller plus fort vu qu’on est pas loin de se faire un remarque de l’arche de Noel, ou de Noe, a moins que ca ne soit de Moise, enfin le type avec le rafiot qui a zappé d’embraquer les licornes et les dinosaures.  Quant aux winnie l’ourson, ok, c’est pas des wasp qui trainent dans le coin, mais si on a rien contre les basanés, je sais vous jurer qu’ils sont pas si en voix de disparition que ça les nounours.

Bref, mon humeur est a l’image du climat du coin : pas festif. Je vais pas vous faire le récap de ce qui va pas, on en a pour l’année, je reste sur ce qui va, ca ira plus vite… … je suis en vie ? Les filles aussi ? et…. Ben et c’est tout là putain !!! La vie est sale pute quoique non ! Avec une pute au moins tu es censé prendre du plaisir, enfin, je crois, mais si, avec Johanna on rigole bien même si on nique pas. Mais pour le coup je me sens bien baisé par le karma a qui on devrait faire la formation consentement un de ces jours.

Je vous passe le coup de mon ex femme, Joséphine, partie avec mon ex frère (oui j’ai inventé le divorce fraternel rien que pour lui) Vaughndemort, pour finir avec un couillon buveur d’eau chaude du nom de Connor, de ma gosse qui le trouve génial les rares fois ou j’ai le droit de la voir, de ma bro qui s’entête a vouloir rester amoureuse d’un handicapé mental hostile, ouai, je cause du Maes là. Vous voulez que j’enchaine avec le vol de ma camionnette par des sales gosses ? Les types qui me prennent pour un Bob et veulent absolument me chatouiller pas que les pieds avec du fer rouges ? Le fait que mon ex frangin lime non seulement ma demie sœur (ambiance Lannister bonjour) mais en plus celle que j’aurais bien aimé etre ma copine ? Celui que Johanna, ma petite amie en titre, quoiqu’implique ce titre, soit amoureuse d’un pédophile acariâtre que j’ai même pas le droit de tuer parce qu’il faut que je le considère comme ma famille mais pas tout a fait…. Pour rappel, j’ai fumé ma vieille, tué mon géniteur et je ne le sais pas, mais possible que ma grande sœur soit raide par ma faute, comme mon tuteur, du coup, qu’Allia me demande de pas tuer le Anton avec cet argument, c’est pas bien clair.

Donc oui, je suis joie et bonheur, un vrai rayon de soleil, pire que la Yulia quand elle a ses ragnagnas, ce qui a l’air d’être en continue chez elle. Passer a la taverne et voir qu’elle avait cramé sans savoir ce qu’était advenue la Mallow a fini d’achever ce grand moment de béatitude qu’est mon existence. Si j’avais été doué, surement que j’aurais percuté qu’il y avait pas de corps dans les cendres, j’aurais aussi potentiellement trouvé la fameuse trappe dont tout le monde parle dans la tête avec les réserves de l’endroit ou des indices pour suivre la piste de mon ex patronne qui a visiblement oublié de laisser un mot a ses ex ami quant à son départ. Les premiers jours de retour au boulot après de longues vacances, il parait que c’est toujours hard les premiers jours, mais pour le coup, je pense que c’était un peu trop chaleureux comme ambiance.

J’erre donc dans les ruines, cherchant désespérément quelques choses de plus solides pour passer mes nerfs que des moisis ou de plus concret que ramasser des cadavres de rats pour faire la paix avec mon karma. Mes pas me mènent vers un lieu ou la végétation a un peut trop repris ses droits a mon gout… donc pas très loin en fait parce que cette saloperie est encore plus envahissante qu’une ex qui rêve de mariage. C’est alors que je suis tiré de mes pensées heureuses, spoile alerte, c’est de l’ironie hein, par des cris de…. De bébé ????? Putain ???? Y’a un bébé qui chiale ????? Ici ???

Pire qu’une meuf a cet appel de détresse, je verrouille les quelques neurones qui fonctionnent encore et vais vers ce qui devait être un parc de promenade avant de devenir une pampa proche d’une jungle. Moi qui n’aime pas des masses la nature, je crois que je suis gâté. Je vous jure que si je croise un ours en bonus, quelques soit sa couleur, je suis pas raciste avec les teddy, je fume tous les bobo écolos que je croise.

J’arrive pas loin d’un arbre plutôt imposant d’où les cris de bébé arrivent. Il y a trois moisis qui, les bras en l’air, on l’air des plus intéressés par ce qui se passe dans les branches plus hautes, et avec le ramdam, j’en vois d’autres qui se ramènent. Génial !! Sans déconner ? C’est moi ou il a aucun instinct de survie ce bébé ?!!! Y’a pas un adulte pour le faire arrêter de chouiner, enfin, s’il est comme Gemma, c’est vrai que c’est pas évident de couper le son quand il est lancé.

Y’a quand même un truc qui me chiffonne avec ses pleurs, je ne sais pas trop quoi, mais mon instinct me fait comprendre qu’il y a coucougnette dans le potage. Je ne compte pas attendre qu’il y ait réunion Tupperware de moisis au pied de l’arbre, assez rapidement, tout en avançant vers le tronc, je sors ma grosse épée, et non je n’ai rien a compensé. Putain, vous faites chier aussi Connor quand il sort sa grosse batte ??? Bon, et puis laissez moi raconter merde !!! Donc, je sors Mauricette et tranche joyeusement les trois plus proches. C’est sale, mais avec la pluie, ça va se nettoyer tout seul. Je saute agilement pour attraper la première branche et me hisse avant que les autres moisis arrivent.

Avec les feuilles et la hauteur, je ne pouvais pas devinez ce qui m’attendait en haut. Et c’est avec stupeur qu’une fois arrivé en haut, je me retrouve, non pas nez a nez avec un nouveau-né, mais avec un chaton. Je manque, d’ailleurs, de me vautrer en voyant la créature que j’ai failli prendre pour un bébé lapin… parce qu’évidement que ces affreuses bêtes dangereuses savent monter aux arbres. Je me ressaisis a temps, mais la Mauricette, comme dans un mauvais film de Stallone (vous avez vu Cliffhanger?), ou son remake avec Jim Carrey m’échappe du fourreau pour tomber au sol sans aucun ralentie. Oui, c’était la séquence émotions. Je sais plus s’il y a eu un « noooooon ne lacheeee poooooo maaaaa main Mauricette » en la voyant faire une descente entre les mourus nouveaux arrivés, qui semblent ne rien en avoir a secoué, faut dire qu’entre mon cul et elle, y’a pas photo, mais je crois que non. Et puis, on avait dit un petit moment d’émotion, pas plus que la taille de la teub du Vaughn, alors n’abusons pas des bonnes choses s’il vous plait.


C’est la qu’on arrive au moment héroïque, enfin, a ce que j’aurais bien aimé qu’il en soit un, mais bon, c’est l’intention qui compte. Parce que, au-delà de mon envie de redorer mon karma, je me dis que si je sais sauver le chaton, la Gemma sera contente d’avoir un nouveau copain poilu, elle me surkiffera et oubliera l’autre « amoureux de moman ». Perso, j’aime pas trop ses bêtes là, mais je prends sur moi d’agir en héro, même sans mon costume de dead pool.

« Viens par là bonhomme, je ne vais pas te faire de mal. »


Je tends ma main vers le petit matou roux, qui, après une hésitation timide, qui me fait espérer un dénouement facile, se met à feuler comme un croco et me griffe. Putain, mais il a pas compris quoi la doublure a mitaine dans je vais pas te faire de mal. Je retire vivement ma main avec un « aie » traduisant que cette saloperie m’a pas raté. Les griffes du félin sont restées coincées sous ma peau et, par reflexe, je le secoue plus vigoureusement que ma bi… heu… que … ma bière ? Enfin peu importe, je secoue en jurant à faire rougir un chauffeur poids lourd du Texas. Avec un « oups » presque dramatique, je vois le chaton lâcher prise, enfin ses griffes, et « voler » dans les airs, pas longtemps. J’essaye désespérément de le rattraper, mais rien ne se passe comme je le veux. Déjà, je vais avouer que je ne saurais pas vous confirmer si c’est vrai, ou pas, que les chats retombent toujours sur leurs pattes. En effet, la boule de poils n’a pas le temps de toucher sol qu’il finit écharpé par les moisis. Vous saviez que ca bouffait des chats vous ? Quant à moi, je manque de le suivre, et au final je me retrouve la jambe coincée et en position du cochon pendu… c’est juste la cerise sur le gâteau de cette montagne de merde qu’est cette journée.

« FAIS CHIER PUTAIN !!! »

Dans cette position, j’ai une merveilleuse vue sur ma Mauricette au sol et sur les 4 moisis qui me confondent avec une floche de manège. Franchement, je vois pas ce qui pourrait arriver de pire là, on touche le fond… attendez, c’est quoi ce crac ????? Ca vient d’où ??? Je lève la tête pour voir la branche où je suis plier sous mon poids. Sans déconner !!!!??? KARMA DE MERDE PUTAIN !!!!!!!



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Re: Une langue de pute se donne t’elle aussi aux chats ?

Dim 11 Oct 2020 - 17:32

Prendre l’air, mettre de la distance entre elle et Zack était primordial pour sa santé mentale et probablement pour éviter qu’ils n’en viennent à s’égorger. Elle était partie seule, car sans aller jusqu’à dire qu’elle en voulait à Gabriel, elle était fatiguée qu’il tente d’enterrer la hache de guerre pour elle. Elle lui avait reproché sa mauvaise foi la veille, prétextant qu’il n’avait pas vécu ce que le blond et son groupe de l’époque lui avaient fait vivre à elle et sa communauté, et qu’il ne pouvait pas comprendre. Si le terme dispute était peut-être exagéré, les deux ne s’étaient guère adressé la parole depuis et ce matin sans un mot pour lui elle avait fait son sac, avait pris les clés du pick-up et s’était éclipsée. Depuis que Faith et Emily avaient elles aussi rejoint leur petit groupe, la collocation était plutôt précaire, ils vivaient entre un ancien bus scolaire réaménagé et une caravane qui servait à la sexologue pour ses consultations. Car oui, il y avait des survivants prêts à débourser cher pour ce le genre de soucis situés au sud de la ceinture. La grecque était toujours surprise de l’affluence et franchement étonnée, mais après tout, chacun avait son ordre de priorités, et cette popularité leur assurait des revenus confortables en plus des primes que pouvaient décrocher l’hispanique et elle, et des ravitaillements.

C’était pour trouver de nouvelles couvertures pour l’hiver d’ailleurs que la grecque s’était déplacée vers ce quartier résidentiel qui, elle l’espérait, regorgerait de couettes hors de prix thermorégulatrices et tout ce qui allait avec. Elle s’était garée sur l’allée devant le garage d’une maison abandonnée, livrée aux pulsions de vandales à l’imagination fertile qui avait recouvert la paroi du garage de graffitis plutôt équivoques. L’endroit semblait désert à première vue. Elle n’avait pas tardé à pénétrer la demeure, inspectant méthodiquement chacune des pièces, entreprenant la fouille des placards et tiroirs stratégiques. Une plaquette d’antalgiques entamée et dont la date limite de consommation était largement dépassée trouva le chemin de son sac de même que des trois conserves de légumes, une boite de pansements qui serait certainement utile à Tori qui avait la fâcheuse tendance à trébucher trois fois par jour. Elle récupéra également une boite d’allumettes dans le tiroir de la cuisine, des pains de savon et quelques stylos (ils les perdaient tout le temps). Avec l’expérience, Elena n’accordait même plus un regard aux photos qui ornaient encore les murs parfois. Elle se souvenait de l’effet que ça lui faisait encore au début, cinq années auparavant ; ce sentiment de culpabilité irrépressible, cette impression de violer l’intimité de familles innocentes. Désormais, elle arpentait les couloirs vides de vie sans émotions pour troubler son travail. Elle savait que les occupants étaient probablement morts.

À l’étage, elle trouva ce pour quoi elle était initialement venue ; des couettes bien rembourrées et qui leur seraient appréciables pendant l’hiver. Elle entreprit d’en plier une aussi adroitement que possible, et se retrouva avec une boule moelleuse énorme entre les bras, lui barrant la vue. Elle allait devoir faire plusieurs aller-retour jusqu’à la voiture. C’est en descendant les escaliers qu’elle entendit des éclats de voix provenant de l’extérieur. Elle se figea, laissant tomber la couette pour se saisir de son arme à feu. Lentement, elle plaqua contre le mur, glissa tranquillement pour venir jeter un coup d’oeil par le fenêtre de la cuisine. Du bout de l’index et du majeur, elle écarta les lames du store pour observer la scène absurde qui se déroulait dans le parc en face. Elle mit du temps à réaliser que le petit attroupement de rôdeurs autour de l’arbre en avait après un homme suspendu par le pied. « Chier. » marmonna la grecque. C’était peut-être un piège, elle connaissait ce genre de stratagème. Elle recula, son regard se posant sur la couette abandonnée sur le parquet. En quelques instants, la jeune femme ôta la sécurité de son arme et sortit d’un pas décidé hors de la maison.

Elle courut vers le pick-up et démarra à toute vitesse, enclenchant la marche arrière avant d’enfoncer son pied sur la pédale. Les pneus crissèrent bruyamment sur le bitume, laissant des sillons sombres imprimés sur leur passage, et sans trop réfléchir davantage, elle monta sur le trottoir du parc et fonça dans le tas de cadavres. Ils étaient quatre, peut-être cinq. Trois voltigèrent plus loin, un passa sous les roues. Une nouvelle marche arrière lui assura qu’elle l’avait bien achevé. Le pare-brise recouvert de morceaux de chaires putrides et de sang, Elena secoua la tête pour elle-même. Gabriel allait la tuer.
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Re: Une langue de pute se donne t’elle aussi aux chats ?

Mar 13 Oct 2020 - 11:25

Celui qui sait faire du stop


Bon bah y’a des jours avec et des jours sans et sans déconner, en ce moment j’accumule surtout les sans. Je vais pas me lancer des fleurs, mais je pense être un mec fait « en muscles secs », du genre a savoir très bien me tortiller et gérer « en temps normal » la situation. Le cochon pendu, un must have du cambrioleur poissard ou le sauveur de chat qui doit s’améliorer. Sauf que là, y’a une main bien dégueu qui vient de me chopper le blouson et m’empêche de faire des abdos pour me délivrer. Alors ouai, je pourrais essayer de me défaire de mon cuir mais merde… ils ont déjà Mauricette, faut arrêter les conneries là ! Sans rire, je voudrais bien savoir qui en haut aime autant se foutre de ma tronche au point de m’en mettre toujours autant dans la gueule mine de rien.

Je me débats comme je peux pour essayer de sauver mon blouson et, accessoirement, ma personne en même temps, jurant comme un camionneur qui s’est coincé une couille dans une portière de sentir mon couteau planquer dans manche se barrer et une deuxième main me chopper le bras cette fois. J’hésite a dire que pour le moment, ça va encore, car a chaque fois que j’essaye de voir le verre encore un peu plein, y’a toujours un poireau pour me le finir. La branche s’affaisse un peu plus sous la pression. Y’a pas a chier, quand ça veut pas, ça veut pas. En fait, sans mon pied de coincer, je crois que le claquement

Tout à coup, j’entends un ronronnement qui m’est familier : moteur mal entretenu. Dans un autre contexte ca me ferait hérisser le poils et gueuler que la vidange c’est pas pour les chiens mais pour le moment j’ai d’autres soucis plus prenants et mordants a gérer. MAIS LACHE CE BLOUSON SALE CON DE MOURUS !!!!!! C’est la qu’il se passe un truc un peu fou. Vous connaissez l’adage « femme au volant mort au tournant ». Bah la, je ne sais pas encore que c’est une foufoune qui conduit, mais j’ai une putain de démonstration de bowling drive sous les yeux… et sous moi. C’était presque un Strike et la marche arrière finit par concrétiser le score. Je saurais la nationalité de la conductrice, je suis sur que je me fendrais d’une remarque sur les méthodes de conduite au pays des tarlouses, mais heureusement, je n’en sais rien, alors le seul truc de fendu, c’est la tête des morts. Quoique, la carrosserie prend cher là et je voudrais pas être celui qui va gérer le bas de caisse. La barbaque moisie ca s’introduit partout, avec la chaleur du moteur ca cuit en plus, une horreur. Quant à moi… et bien, pour le coup j’ai fait des abdos de ouf par crainte de me faire faucher par le bolide en roues libres. En fait a ce moment là, je n’ai qu’une chose qui me vient a l’esprit MAURICETTE !!

C’est au 2e passage que la branche décida de craquer, pas seulement nerveusement, me laissant tomber comme une vieille merde pas légère sur le capot de la bagnole, rouler bouler au sol et… et voir ma Mauricette miraculée. Putain de soulagement. Prenant le risque que le chauffard redémarre en emportant mon bras, je l’attrape avec la vivacité d’un papa qui récupère son bébé passé par loin de la mort. Dediou, j’ai eu trop peur pour elle. Je me redresse, pas particulièrement propre, mais ravi d’avoir sauver mon blouson pour toquer au carreau de la voiture qui a connu des jours meilleurs. Je vois un beau petit lot au volant, hellooooo coquine, mais aussi d’autres moisis au tournant, surement trop pour une seule caisse, même conduit par une nenette qui sait p’etre pas conduire. Je prends même le temps de me dire qu’elle a de beaux yeux a défaut d’avoir des nichons à ce que je devine. C’est vous dire l’instinct de survie de ouf que j’ai. C’est donc ultra cool, genre ils sont pas tant que ça, que je prends le temps de lui sourire et de demander :

« J’imagine que c’est pas le moment de te demander si ton père était un voleur d’étoiles. Dis moi, y’a moyen de me déposer… genre… plus loin d’eux… je paye en nature… et me dis pas non de suite vu l’état de ta caisse, je suis mécano !! »

Et je sais vachement bien me vendre. Tant qu’elle me la fait pas a la Kendale a me proposer de nettoyer sa caisse en slip tout va bien.



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Re: Une langue de pute se donne t’elle aussi aux chats ?

Sam 14 Nov 2020 - 21:16

Les craquements sinistres mêlés aux bruits inquiétants sous la voiture ne présageaient rien de bon pour celle-ci et la grecque se mit presque à regretter son action inconsidérée. Les viscosités sanguinolentes collées contre le pare-brise obstruaient son champ de vision mais elle perçut l’ombre de sa princesse en détresse s’échouer sur le capot du véhicule franchement malmené et grand perdant de cette opération de sauvetage. Son index enclencha mécaniquement les essuies-glace qui dégagèrent aussitôt grossièrement les amas de chairs superposés et dévoilèrent au passage l’identité physique de celui qu’elle était venue secourir. Il était loin de la demoiselle à la chevelure dorée piégée dans sa haute tour ; un homme d’environ son âge, les cheveux épars, les vêtements défraîchis et le regard sombre du survivant arpentant cette terre après cinq années d’apocalypse. Celui d’Elena glissa machinalement vers l’épée qu’il avait vivement ramassé. D’instinct ses doigts relâchèrent le volant, son coeur se mit à tambouriner au rythme de l’adrénaline qui précède un combat. Parce qu’elle ignorait quelles étaient les intentions de cet homme, qu’elle avait peut-être foncé tête baissée dans un piège, ou que sa bonne âme allait la mener à sa perte. Le poids de son arme à feu sous sa veste se rappela à elle, et après quelques secondes à se dévisager qui lui parurent une éternité, l’homme toqua à la vitre et se mit à sourire.

D’expérience, Elena savait que le loup était capable de bien des artifices pour entrer dans la bergerie, aussi, les lippes retroussées du brun ne la rassurèrent pas. Son entrée en matière en revanche la déstabilisa quelque peu, et elle le dévisagea longuement avec curiosité avant d’apercevoir les silhouettes titubantes plus loin. Le raffut avait attiré des rôdeurs et ils devraient filer d’ici rapidement s’ils ne voulaient pas affronter une petite horde. Elena évalua rapidement la distance entre eux et les morts, jetant un coup d’oeil autour pour apprécier leurs issues. Elle gagnait surtout du temps pour mener une lutte interne entre elle et elle-même sur la meilleure décision à prendre. Et en même temps, ruiner la voiture et risquer sa vie pour le sauver et l’abandonner cinq minutes plus tard, ça ne rimait à rien, jugea-t-elle.

« Monte avant que je change d’avis. » Elle attrapa son sac abandonné sur le siège passager pour le balancer sur la banquette arrière, et quand l’homme prit place elle démarra de nouveau, non sans mal, le moteur émettant de longues plaintes tandis qu’elle reculait, escaladait les cadavres écrasés avant de distancer une bonne fois pour toute la scène de crime. Elle heurta un macchabée qui s’était un peu trop approché au passage, et elle se mit à rouler dans n’importe quelle direction, tant qu’elle les menaient loin d’ici. Un rapide coup d’oeil dans le rétroviseur lui confirma qu’elle avait semé l’essentiel des morts. Elle ralentit un peu, et jeta un regard en biais à son passager.

« Ça va ? Tu n’as rien ? Je t’ai entendu gueuler donc j’ai… » Elle haussa les épaules. Il avait vu la suite. « Tu es du coin ? Je… Te dépose quelque part ? » demanda-t-elle sans trop savoir quoi dire d’autre. Pour autant, c’était étrange comme situation ; elle avait perdu l’habitude de ramasser de parfaits inconnus au bord de la route pour les ramener chez eux. Désormais, les gens n’avaient plus de chez eux.
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Re: Une langue de pute se donne t’elle aussi aux chats ?

Lun 30 Nov 2020 - 14:35

Celui qui esttrop romantique

Dès qu’elle me propose de monter, j’avoue que je me fends d’un grand sourire et que je me le fais pas répéter 2 fois. Même si je suis pas du genre a stresser pour les morts, ils commencent a etre vachement près et c’est quand même plus tranquille de se barrer en voiture que de taquiner le karma en essayant de les encercler a moi tout seul. Ne rigolez pas, dans a tête je m’en sens capable.

Je saute donc dans la voiture façon héro de séries des années 70, enfin, vu l’état du toit ou je suis tombé, j’ai foiré la glissade sur la caisse. Je suis à peine installé que je me souviens que c’est une foufoune, qu’elle a pas l’air bien brune et sa façon de gérer le créneau pour venir me sauver. Ben je suis pas déçu pour le coup de la suite et m’accroche a ce que je peux pendant qu’elle nous fait du « roulez jeunesse sur cadavres ». Le mécano en moi souffre autant que le macho qui cherche les freins du pieds (spoile alerte : côté passager, y’en a pas). Bref, je suis pas des masses détendu mais j’essaye de garder un sourire figé quand on est assez loin pour qu’elle me demande si ça va ? J’ai envie de lui balancer que tant que je me suis pas manger le parechoc ça devrait le faire.

« Toi, tu as appris a conduire avec ma sœur pour sur… »

Malgré le sourire et les apparences, c’est pas un compliment. 3 ans que j’essaye de lui apprendre a pas cramer une boite de vitesse ou a rester sur la route et elle arrive toujours a nous emboutir des caisses. Bon, la dernière c’était celle de papy Anton, alors je vais pas raler, ca m’a fait marrer. Je reste a essaye de réfléchir si j’ai crié quand elle a fait sa fast and furious avant de percuter qu’elle parle d’autre chose. Hm… j’ai crié ? Merde… j’ai pas fait ca ? Si ? en tant que bon mec qui assume tout avec maturité je réponds :

« Tu as dû confondre avec le cri du chaton que je suis allé héroïquement sauver »


Bon, et qui est mort comme une saloperie d’ingrat qu’il était, mais on est pas obligé de tout dire non ? Pis c’est l’intention qui compte merde. On sait pas sauver d’eux meme les chatons suicidaires  c’est tout !

« Perso, quand t’es arrivée, j’étais pas loin de gérer un retournement de situation, enfin, vue que j’avais la tête ne bas… »

Ouai, un peu d’humour et vas y que je noie le poisson, pardon, le chaton. Elle va zaapé l’histoire de cris.

« Mais merci quand même d’être passée, je pense que ca m’a fait gagner un peu de temps »

Parce que dans ma tête je sais pas être mordu ou juste mourir donc je crois vraiment que j’aurais fini par m’en sortir tout seul. Je commence à me détendre un peu maintenant qu’on est sur une vraie route et a prendre mes aises façon gros lourd que je ne me rends pas toujours compte que je suis. Du coup, c’est tranquille que je lui réponds quand elle me demande si elle me dépose quelque part :

« Je pense que c’est mieux pour toi, parce que sinon tu seras pas fauchée avec moi dans ta caisse pendant des jours. Après si tu veux m’essayer, même une semaine, c'est pas un problème »

Donc avec œillade et tout et tout. Putain, je suis trop un ouf de la séduction moi. Je suis fier de moi en plus. Bon, je lui proposerais bien de monter chez moi, avant de le faire sur moi, pour un petit café ou plus si affinité, mais je sens que le Val va grogner si je file notre adresse a la première donzelle qui me pick sans click. Du coup je tente juste un :

« Sinon, tu sais ou est la cage ? Je pense que je te dois au moins un verre. Et si tu veux, je regarde l’état de caisse avant que tu ne repartes faire des sauvetages en drive. »

Allez, clin d’œil de serial lover… si c’est pas la classe a dallas là !


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Re: Une langue de pute se donne t’elle aussi aux chats ?

Dim 24 Jan 2021 - 17:44

A la première remarque teintée de misogynie, la grecque lança un regard sombre en biais à son curieux passager. “Je peux aussi te laisser rentrer à pieds si ma conduite n’est pas à la hauteur de tes attentes.” Elle fit mine de l’interroger un instant du regard en levant le pied de l’accélérateur, laissant le véhicule perdre de l’allure. Dans le rétroviseur, elle pouvait voir avec de plus en plus de précision les visages émaciés des décharnés dévorer la distance avec eux. Elle se tourna vers le brun, l’avant bras posé sur le volant. “Non ? Parfait. Alors attache ta ceinture princesse.” elle lui offrit un sourire sarcastique avant que sa semelle ne heurte de nouveau brutalement la pédale pour redémarrer en trombe, s’amusant silencieusement de la détresse palpable de l’inconnu à ses côtés.

“Heureuse de t’avoir fait gagner du temps alors.” La jeune femme pouffa de rire en secouant doucement la tête tandis qu’elle commençait à cerner le drôle d’indivu qu’elle avait secouru. Pas bien méchant à première vue, un macho comique sur les bords à la langue bien déliée. Elena haussa les sourcils, mi-amusée mi-désabusée. Bien sûr, elle était soulagée de ne pas être tombée sur un psychopathe ou un de ces pilleurs qui revêtaient les traits de survivants en détresse pour parvenir à leurs fins ; elle aurait été en fâcheuse posture, seule et manifestement inférieure sur le plan physique.

Soupirant mentalement à l’idée suggérée du brun, Elena rétorqua sans prendre ne serait-ce qu’une minute de réflexion : “Même si ton dévouement est louable, je vais passer mon tour, je pense”. Pas que l’énergumène assis à côté d’elle n’était pas attirant ; il était même plutôt séduisant à sa manière sous sa barbe de plusieurs jours, ses boucles noires ébouriffées et ses orbes sombres, mais la brune avait de toute manière abandonné l’idée d’entamer une quelconque romance depuis Connor. C’était comme si une part d’elle-même ne s’en était jamais libérée, coincée dans un entre-deux difficilement descriptible, entre la certitude que leur histoire était irrévocablement ruinée, et l’incapacité de surmonter le deuil d’une relation aussi intense qui laissait derrière elle un goût âpre d’inachevé. Et puis depuis le temps que la jeune femme se dédiait corps et âme à protéger ceux qui l’entouraient, elle ne laissait plus de place au reste, négligeant ses sentiments, comme s’ils n’étaient de toute façon pas dignes d’être considérés.

“Je connais oui.” répondit-elle en prenant immédiatement le chemin du No Man’s Land. Elle fronça les sourcils en recevant la proposition du brun. Les doigts figés autour du volant, elle se pinça les lèvres un instant en considérant sérieusement l’idée. Parce qu’il serait sans doute compliqué d’expliquer la situation à Peter si elle rentrait avec le véhicule endommagé, d’autant qu’aucun d’eux n’avait de compétences très poussées en mécanique. Elle regretta aussitôt : “Va pour la révision rapide de la voiture.” à ce propos, elle espérait que le pick-up ne couvait rien de grave, elle avait encore de la route à faire jusqu’à Olympia, et elle n’était pas persuadée d’apprécier le trajet à pieds. “Tu vends tes performances d’acrobate au No Man’s land donc ? Ou tu te contentes d'offrir tes services de mécano aux filles après t'être jeté sur leurs bagnoles ?” Elle réprima un sourire amusé.
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Re: Une langue de pute se donne t’elle aussi aux chats ?

Dim 31 Jan 2021 - 1:28

Celui  qui tente mine de rien

Je la regarde autant choqué qu’amusé quand elle m’appelle Princesse. Hey !!! C’est moi qui appelle les foufounes comme ça normalement ! Alors, ce revirement, je ne m’y attendais pas. Par contre je fais pas ma pucelle timide quand il s’agit de m’attacher. Ouai, vu comment elle redémarre, je crois que c’est pas un luxe de se la jouer 50 nuances de je sais plus quoi quand on est avec une femme au volant qui nous fait un remake de fast and furious.

Bon, au moins, elle se marre quand je lui explique que je gérais la situation. C’est bon signe ca non ? Femme qui rit, femme à l’esprit conquis non ? Je sais plus mes proverbes moi mais je pense que ca doit être l’idée. Au moins elle a de l’humour, en plus d’être mignonne, et joue pas les pucelles effarouchées. Je commence a me détendre avant d’aviser qu’elle me regarde en coin. Vous pensez que ca le fait si je lui dis que je sais que j’ai de beaux yeux mais que j’aimerais bien le garder alors pour le moment c’est la route qu’il faut mater ?  A moins qu’elle soit en train de cogiter a un truc ? Parce que vous son air de poète constipé, j’ai pas l’impression qu’elle m’envisage comme des doigts coupes faim. Ouai, je parle du biscuits, évidement !! Quoi d’autres bandes de pervers ?! Plutôt gentiment quand on me connait, je lui demande :

« Y’a un souci ? Enfin, un de plus que de servir de taxi au bogoss du coin ?»

Ouai, quand on me dévisage, je deviens nerveux, et quand je suis nerveux, y’a bozzo le clown qui passe pour bien calmer l’atmosphère. C’est plus fort que moi et un jour, c’est sûr, ça me vaudra surement des ennuis, enfin, plus que d’hab. Je me tranquillise quand elle me dit connaitre la cage, en même temps, qui ne connait pas ici ? Je veux dire c’est un peu comme le RoV ou le NML : des institutions. Au moins, mon deal semble lui convenir, finalement ca va le faire et je pense qu’elle va pas être perdante pour la course.

J’explose de rire quand elle me demande si je vends mes performances d’acrobates, je suspecte, d’ailleurs, un petit taquet gratuit au passage vue ma prestation pas brillante de cochon pendu, ou ma technique d’approche de mécano.

« Oh putain, si tu savais, t’es pas si loin de la vérité en plus. »


Je mets un certain temps a calmer mon fou rire avant de lâcher :

« En fait je faisais aussi après m’être jetée sur les filles, mais a force de me prendre des gnons, j’essaye d’arrêter, je suis pas sur que c’est la bonne méthode pour draguer. Du coup, je reste plus sur proposer un verre, d’ailleurs, ca te dit que je te paye un verre ? »


Avec la grosse œillade entendue de dragueur de fin de soirée.

« Plus sérieusement, je suis combattant pour la cage, pour ne pas dire mariolle de piscine, mais j’ai des bons restes de mon ancienne vie de mécano. Ah évidement, on n’oublie pas que je suis aussi un modeste comique a mes heures qui soigne ses entrées en scène. »


Je lui fais un clin d’œil en espérant qu’on va pas faire une sortie de route pour qu’elle le voit.

« Et toi, jolie damoiselle, tu fais quoi dans la vie quand tu fais pas uber pour les beaux et fiers survivants ayant perdu leur destrier ? »



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Re: Une langue de pute se donne t’elle aussi aux chats ?

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