Il ne reste plus qu’un garde, tous les autres sont maintenant morts… Il commence à reculer, Anton l’entend, : « Je t’avais dis que je serais trop nombreux pour toi. » Le policier avance et obtient une fenêtre de tir sur le dernier qui se replie. Une balle dans le haut de la poitrine, juste au-dessus de son gilet. Maintenant dans le couloir, il garde l’arme pointée en direction du nouveau compartiment de terrain. Porte sur sa gauche, couloir, porte sur la gauche. Porte au fond à droite. Heureusement qu’il connaissait les lieux, ils devaient rejoindre les cellules le plus vite possible mais aussi faire attention.

A ses pieds, il y a les cadavres, plusieurs sont touchés à la tête, il faut achever les autres rapidement. Anton regarda à ses pieds et avisa un pistolet au sol ; il s’en saisit et le rangea dans son étui. « Pool, prends un de leurs gilets. Hawk, il faut achever les cadavres. On va devoir progresser méthodiquement, mais sans trainer sinon ça n’aurait servi à rien. Comment se porte Mystério ? » Anton espérait qu’il pouvait se déplacer et encore tirer au fusil car sinon ça risquait de mal se passer. « Les autres, vous allez bien ? » Le policier n’avait pas vu qu’Allia avait pris une balle dans le gilet, trop préoccupée par ce qu’il avait devant lui.

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Tout le monde savait quoi faire, Anton entra dans la première pièce avec les deux femmes de The Haven. Il avait proposé une séparation en deux trinômes afin de traiter les pièces le plus rapidement possible. Ils entrèrent dans la salle, vide et commençèrent à fouiller. Teresa trouva rapidement un trousseau de clef, les deux jeunes femmes voulurent immédiatement aller les essayer : Bien joué les filles… En temps normal, il leur aurait interdit de bouger, mais là il venait littéralement de mettre la main sur un gros sextoy du genre canon… il y avait aussi une série de magasines assez explicites…

Je vous rejoins. dit-il d’une voix absente, Il laissa tomber le sextoy dans un coin, mais s’attarda quelques secondes sur la couverture du premier. Bottes, latex et cravaches… ça lui rappela quelques soirées avec Symea. Vérifiant que les filles étaient hors de la pièce, il glissa le magasine dans la doublure de son gilet avant de se diriger vers la pièce du fond, ils ne l’avaient pas fouillés encore.

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Isha avait tiré Allïa à l'abri et elle se redressa péniblement. Elle reprit peu à peu son souffle tandis qu'Anton tuait le dernier garde. Elle hocha la tête à ses paroles et sortit son couteau pour s'assurer que les morts ne se relèveraient pas. La chasseuse enfonca methodiquement sa lame dans chacun des crânes. "Moi ça va !" lui répondit-elle, un miracle que la balle soit allée dans son gilet. Lors de la dernière chasse à la prime il y a à peine plus d'un mois, une balle avait fini dans sa cuisse alors qu'elle portait son gilet. D'ailleurs, sa jambe commençait à la tirailler.

Allïa suivit ensuite son meilleur ami et son compagnon dans les pièces à explorer. Ils s'étaient séparés pour couvrir le plus de terrain possible. Elle se demandait comment ça se passait pour les autres dehors, leurs collègues de la distillerie, les expendables, les Havens. Est-ce qu'ils avaient réussit à neutraliser tout le monde ? Personne n'était blessé ? Ici, au sein de la prison, la pression redescendait légèrement. Il n'y avait pas âme qui vive dans les environs et elle se détendit. Isha se mit alors à avoir un comportement bizarre avec Maes, comme s'il le draguait. Vraiment ? Elle fronça les sourcils en suivant l'échange qui se passait sous ses yeux. La brune en oublia même de fouiller la pièce, ouvrant les placards sans vraiment regarder ce qui se trouvait dedans. Elle ne dit rien quand ils commencèrent à se rapprocher de manière vraiment proches. Quoi ? Il y avait un truc dans l'air ? Elle avait des hallucinations ?

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