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Elizabeth Griffins [Terminée]

Jeu 3 Déc 2020 - 14:30


ELIZABETH GRIFFINStell me more about you

prénom(s) :  Elizabeth, un prénom qui constitue l’un des seuls éléments constant de sa vie agitée. Son deuxième prénom change, elle qui n’en avait pas à la naissance les a vu défiler en même temps que ses missions. Elle s’est vue assigner celui de Mary en même temps que son dernier patronyme.
nom : Née en tant que Griffins, il n’a cessé de changer depuis le début de sa carrière. Au sein de l’institution, elle est connue au tant que Willow (les documents de la CIA ne mentionne jamais l'identité de naissance de leurs agents), et, lors de sa dernière mission, elle a adopté celui très générique de Smith
date de naissance : 38 ans
âge : 15 janvier 1982

ville de naissance : Seattle, état de Washington
métier : Au moment de l’effondrement, Elizabeth M. Smith était salariée dans une ONG distribuant des aides humanitaires en Moyen-Orient. Elle est dans les faits un agent opérationnel de la CIA
groupe : The Remnants

avatar : Gemma Arterton

what i am

qualites
Calme
Observatrice
Polyvalente
Curieuse
Déterminée
defaults
Détachée
Méfiante
Indépendante
Manipulatrice
Insouciante
Equipement :
Elle n’est pas très matérielle ; quand elle s’est présentée à Fort Wards, elle n’avait que le strict minimum.
Elle considère que pour rester en vie, mieux valait être le plus discret possible, et en montrer le moins possible. Elle n’a donc gardé que l’essentiel ; un pistolet S&W M&P Shield en 9mm, une arme idéale pour la porter de manière discrète, qu’elle cache généralement en port pelvien. Ce n’est pas la première arme sur laquelle elle est tombée depuis le début de l’épidémie, mais, c’est celle qu’elle a conservé le plus longtemps.
Pour le reste, elle n’est arrivée qu’avec quelques changes, les affaires des mioches, son portefeuille avec ses papiers ; ceux de son identité fictive et ceux de son identité interne à l’Agence. Elle n’a rien de personnel, ce qui renforce son sentiment de solitude, maintenant qu’elle n’appartient plus à rien.
     
Details physiques :
→ Si à première vue, il est difficile de penser qu’Eliza est une combattante, son corps porte pourtant quelques marques de sa vie d’aventure. Sa condition physique n’est pas des plus terribles, son corps peinant à se remettre des épreuves qu’elle fait subir à sa triste carcasse ; sa véritable force étant sa volonté. Blessée par des éclats de shrapnel lors de l’attaque de l’annexe où elle travaillait en Lybie, elle en porte encore aujourd’hui des cicatrices ; les principales étant plusieurs longues lacérations sur son bras gauche, la plus évidente allongée remontant légèrement le côté gauche de son cou, et quelques unes sur son ventre, rarement visibles. Son corps fait encore de temps en temps les frais d’une exposition à un agent chimique, ses pupilles ayant toujours tendance à trop se dilater, ils se fatiguent plus vite en cas de forte luminosité ; et, il lui arrive de voir flou de temps en temps, sans aucune raison, ou de commencer à perdre l’équilibre.

Elle a perdu la vision avec son œil droit pendant une mission pour The Remnants, lorsqu'un IED lui a explosé à la figure.

Psychologie

Détachée, c’est le moins qu’on puisse dire. Désensibilisée par son travail, il est difficile quand on la voit, d’envisager certaines choses qu’elle a commis ou laisser commettre. Elle n’est pas non plus complètement insensible, elle s’est juste construit une carapace, qui sait encore aujourd’hui la protéger ; mais qui la détache d’une humanité précieuse pour garder espoir dans ces sombres heures. Méfiante, elle l’est forcément pour avoir passer presque une dizaine d’année dans le renseignement ; un milieu où tout le monde est faux. Indépendante, du coup, un peu trop ; elle juge systématiquement qu’elle ne peut faire confiance qu’à elle même, ce qui est tout à fait logique par rapport au point précédent. Mais problématique dans un monde où il faut se serrer les coudes. Ou, plutôt, il faudrait. Quelque part entre calculatrice et manipulatrice, presque hypocrite, c’est plus ou moins une déformation professionnelle. Elle a toujours été très réfléchie dans ses interactions avec les gens, prudente dans le choix de ses mots, souple en fonction de son audience, mais son travail n’a fait qu’exacerber ce trait qui la déshumanise un peu plus. Elle a tendance à forcément rationnaliser ses relations ; ne les développant jamais au feeling ou dans un sens sans y réfléchir. Ce manque de naturel au sein de ses relations est un défaut qui l'isole dans cette période où la communauté fait la force. Insouciante, elle l’est devenue après la chute. Elle s’est souvent, plus tôt dans sa vie, posé des questions sur le but de son existence. Ses réponses, elle les avait trouvé dans son travail et dans sa carrière. Elle s’est investie dans un milieu qui demandait tout de sa part, et elle l’a fait. Maintenant qu’il n’en reste rien, et que du coup une partie de sa vie s’est envolée et que le reste n’a plus de sens, elle se retrouve seule, désœuvrée, à vivre en recherchant cette stimulation que lui procurait sa vie d’espion ; et il faut voir comment elle le fait. D’où le fait qu’elle est insouciante ; elle se moque du lendemain, n’en voit plus, ne se projette pas.
Elle gâche donc un potentiel monstre, ce qui est dommage. Son profil est clairement celui d’une survivante ; devenue initiée voire douée dans beaucoup de domaines au gré de ses missions, capable de faire preuve d’un sang-froid exceptionnel. Elle ne compte même plus les situations délicates qu’elle a traversé, aidée par une patience en béton armé doublée d’une capacité d’observation et d’adaptation nécessaires dans le milieu. Cette dernière n’est pas anodine, et est apportée par une curiosité sans faille de sa part. C’est la même curiosité qui l’a poussé vers les bancs de l’université, ou encore, qui l’a amené aux portes de son agence, après un entretien des plus étranges, suivit des tests qu’on pouvait qualifier au minimum d’exigeants.  Ce trait, c’est probablement celui qui la définit le plus, parce que c’est celui qui lui permet d’incarner aussi bien les personnalités qu’elle doit endosser. Elle s’intéresse aux choses, se renseigne, se questionne pour interpréter au mieux les éléments dont elle dispose ; pour ensuite les travailler sans cesse, d’une détermination sans faille, jusqu’à la perfection, dans une recherche qui n’est pas toujours très saine pour elle, la dénaturant toujours plus de celle qu’elle était à la base, et qui n’est plus qu’un lointain souvenir.

Quand l’épidémie a commencé, son monde s’est effondré ; et elle n’a même pas pu assister à cette chute. Dans un premier temps, ce qui la frappa, c’est qu’une partie de sa vie, de ses efforts et de ses investissements avaient été balayés. Elle s’est investie corps et âme dans une mission qui n’avait plus aucun sens. Le but qu’elle s’était jusque là fixée dans sa vie n’était plus qu’un vague souvenir. Sa famille, disparue ; au fur et à mesure. D’abord son grand frère, mort en la ramenant chez elle. Puis, ses parents, assassinés chez eux, dans leur résidence secondaire ; servant dans leur seconde vie spectacle morbide à un groupe d’illuminés. Mais c’est en les vengeant qu’elle réalisa comment combler ce vide nouveau qui s’était installé chez elle ; suivant le principe énoncé par Hemingway, devenant à son tour le genre de monstre qu’elle venait pourtant de tuer. Après des années d’errance et de violence, elle réalise finalement ce qu’elle est devenue, et tente de se mettre sur le chemin de la rédemption. C’est pourquoi elle s’est finalement dirigée vers Seattle, la ville qui l’a vu naître la verra renaître, d’autant que des rumeurs évoquent des formes de civilisations.




Story of survival


1982 à 2003 | Les années douces, qui coulent sans qu'elle les voit défiler. Elle a une enfance plus que tranquille, dans un foyer stable, malgré des parents peu présents. Son père est souvent en déplacement, sa mère travaille beaucoup. Son aîné a quatre ans de plus qu'elle, et elle a trois ans de plus que le benjamin de la fratrie. Elle entretient des bonnes relations avec les deux. Elle est éduquée par des grand-parents maternels très présents, d'une façon pétrie de principes et de valeurs traditionnelles. Son cursus scolaire est presque exclusivement privé ; elle y obtient toujours d'excellents résultats. Si elle a quelques facilités à apprendre de part une curiosité naturelle, sa vraie force est sa capacité de travail sérieuse et rigoureuse. Elle grandit en pratiquant différentes activités, en y étant poussé par ses parents, le théâtre en constante tout le long, mais à touché à un peu de danse, de gymnastique, et d'équitation sans être passionnée par les domaines. Elle entre à l'université, et étudie la  linguistique, principalement autour des cultures et civilisations du Moyen-Orient. Cet intérêt est naît des photos et histoires de voyage de son père, qui, travaillant dans une société pétrolière, voyage souvent dans cette région là. à la fin de son cursus, elle maîtrise l'arabe littéraire, parle et comprend l'arabe du Golfe, et est initiée à plusieurs d'autres langues ; elle a une maîtrise basique du persan, quelques notions de vieux perse, et quelques bases d'hébreu. Elle est dans une relation de long terme à la fin de son cursus, mais, elle se termine suite à une infidélité.  

Posant son sac, verrouillant sa porte au passage, Eliza se retrouve enfin chez elle. Elle termine sa première semaine, dans un boulot plus que correct que les relations de son père lui ont permis de dégoter, sortant de son nouveau club de théâtre où elle a déjà fait bonne impression. Elle a un salaire de rêve pour une débutante, même par rapport à la qualité de son diplôme, obtenu à l’UCLA.

Elle expire, déjà blasée par la routine, toujours un peu marquée par la rupture brutale d’une relation longue et qu’elle pensait solide.  Elle hésite, commence à allumer sa télévision puis se dirige finalement vers son balcon, où elle s’allume une cigarette, avant de regarder son téléphone à clapet. Elle parcourt ses SMS ; réagissant maigrement mais systématiquement à ses derniers. Quelques mots doux de son père, actuellement offshore, pour sa première semaine dans la vraie vie. Un simple message d’encouragement de sa mère. Une moquerie de son aîné. Et son petit frère, qui lui demande de l’héberger.

Elle soupire à ce moment là. Elle est issue d’une famille qu’on ne peut qualifier autrement que de riche ; son père travaille en tant qu’ingénieur en chef dans une société pétrolière, sa mère a un poste à responsabilités dans une célèbre chaîne de cafés basée à Seattle, où elle a grandit avant de quitter le nid familial. Malgré ça, l’un de ses frères a mal tourné en sombrant dans la drogue. Ses parents se demandent encore pourquoi. Et, à ce moment précis, elle commence à réaliser qu’elle le comprend. Elle s’appuie contre la rambarde, dos au magnifique spectacle de lumière qui s’offre à elle ; LA by night. Elle s’ennuie, profondément, dans une vie où elle a déjà tout, si ce n’est un but.

Alors qu’elle prend une nouvelle inspiration de fumée, elle lève son téléphone, et, commence à marteler le clavier numérique de l’appareil pour répondre un simple “ok”. Elle prend le temps de terminer sa cigarette, se vidant la tête le regard perdu dans le vide, alors qu’elle écoutait d’une oreille peu attentive les différentes publicités passant à ce moment là. Jusqu’à ce qu’une attire son attention. Elle arque un sourcil, tourne les yeux, et, regarde une annonce de recrutement qui va changer sa vie.

2003 à 2007 | Après un début de carrière en tant que traductrice dans le siège d'une société pétrolière, elle se lasse et passe les sélections pour devenir agent de la CIA. Elle postule pour des rôles dans les catégories d'Analyste, de Linguiste, et, un peu au hasard, au sein du directorat des opérations. Au fil des entretiens et des sélections, son profil fait qu'on la pousse vers le dernier poste. Elle parvient à intégrer le Professionnal Trainee Program, à la Ferme en Virginie, où elle donne une excellente impression. Elle est donc choisie pour continuer son cursus et est orientée vers le Clandestine Service Trainee Program plutôt que dans les bureaux. Elle est beaucoup trop d'humeur compétitive pour se trouver dans une relation durant toute cette période.
Elle y obtient un nombre important de compétences : formation en filature, en photographie, en cryptologie, en pose d'appareils de surveillance, en planification, différents stages de survie, en déguisement et en acting, en usage et entretien des armes qu'elle n'avait jamais touché jusque là. Elle est sensibilisée à énormément de sujets et invitée à étendre au maximum sa culture générale.
Pendant ce temps, sa famille est  touchée par plusieurs évènements. Son aîné déménage à New York et y travaille en tant qu'actionnaire. Il prospère, mais s'éloigne un peu des siens, et surtout, de son plus petit frère. Ce dernier est mis à la porte par ses parents, alors qu'il sombre dans la drogue, et vient une nouvelle fois de les voler après s'être enfui du centre où il a été envoyé. Ils ont régulièrement des nouvelles puisqu'il devient un habitué des services de police de Seattle, et, malgré le rejet, ses parents continuent de systématiquement payer les cautions et un avocat. Ces derniers continuent de travailler mais envisagent de plus en plus la retraite. Ils pensent tous qu'elle occupe un emploi de bureau

Alors qu’elle sort du bureau, elle lève ses yeux au plafond, l’un de ses bras serrant contre elle un dossier, tandis qu’elle sert le poing de l’autre. Elle vient clairement d’apprendre une bonne nouvelle, et pour cause. Sa première mission vient de tomber ; le Maroc.

Elle sort de plusieurs années de formations, d’abord académiques, puis pratiques. Elles avaient définitivement été constructives et plus qu’intéressantes ; et, si toute cette nouveauté avait été un véritable challenge au début, le fait d’avoir passer sa vie à faire du théâtre, et de faire preuve d’une curiosité aussi marquée lui a permis de traverser tout ça d’une manière plus que convenable. Même dans des compétences qu’elle n’aurait jamais penser aborder dans sa vie ; comme le stage de survie, ou encore, celui de self-defense, ou de combat urbain.

Elle ne réalise pas tout à fait que son apprentissage ne fait que commencer, malgré le fait que ce soit la conclusion que venait de lui donner son superviseur. Elle va donc quitter les Etats-Unis, pour rester pendant une durée encore indéterminée.

2008 à 2011 | Basée au Maroc, elle est amenée à effectuer des missions dans tout le Maghreb lors du printemps arabe. Elle s'adapte rapidement ; elle arrive assez vite à comprendre l'arabe occidental, et le parlera presque parfaitement au bout de quelques mois. Elle n'est pas impliquée directement, et fait principalement de la collecte de renseignement. Sa couverture principale est celle d'une réalisatrice préparant un tournage ; pour un film indépendant monté de toute pièces ; alors que son équipe est constituée d'autres agents. Elle n'est pas à la tête de la mission, et en tant qu'agent junior, elle doit surtout faire ses preuves en servant de visage au reste du groupe qui agit beaucoup plus dans l'ombre. Elle s'attachera à l'un de ses contacts, avec qui elle entamera une relation, mais elle va être trompée un nouvelle fois. Ils collecteront des données stratégiques capitales au renseignement américain, notamment sur les leadeurs de différents groupuscules politiques qui émergent, et au devenir des différentes personnalités politiques déchues. Sa famille ne sait toujours pas la nature de son activité, toujours convaincue qu'elle travaille dans un bureau de l'agence. Ils interprètent son manque de nouvelles comme une volonté d'éloignement de sa part.

Alors qu’elle parvient au niveau de la porte ouverte de l’avion, elle ne peut s’empêcher de tourner la tête et regarder une dernière fois ce pays qui avait été sa première grande aventure. Elle y a vécu dans la peau d’une réalisatrice de films indépendants, avait construit tout un projet autour de cette identité fictive, d’une œuvre qui, elle en est certaine, aurait été exceptionnelle.

Elle avait préparé un tournage qui n’allait jamais avoir lieu, démarché des autorités et des personnalités dans le seul but de les espionner. Et elle l’avait bien fait, obtenant des résultats plus que convenable. Sa mission touchait à sa fin, et elle rentrait au pays avec une seule idée en tête. Repartir.

2012 | Suite aux excellents résultats de sa première mission, elle est renvoyée au Maghreb, mais en Lybie cette fois. Son affectation est risquée, dans l'annexe de la CIA située non loin de l'avant-poste diplomatique de Benghazi. Elle a une mission plus directe, mais est toujours sous la supervision de quelqu'un. Elle ne prend pas d'initiative et s'occupe d'entretenir des relations avec les différents chefs de milices s'étant mis en place suite à la chute du gouvernement, et les nombreux trafiquants dont l'influence a été renforcée par l'instabilité du pays. Lors des attaques, elle prend par pour la première fois de sa vie à un affrontement direct ; même si elle n'est que peu exposée et placée par les contractuels chargés de leur sécurité dans un poste relativement sûr. Elle est blessée vers la fin de la nuit à l'arrivée du convoi de secours.
Elle rentre, blessée, aux Etats-Unis. Elle annonce à sa famille avoir eu un accident de voiture ; et elle les revoit tous. Elle réalise alors que son grand frère est dans une mauvaise passe. Elle passe un peu de temps avec lui ; et, il lui confit qu'il est dans une mauvaise passe, en dépression, et peut-être bientôt en burnout. Elle essaie de le soutenir ; fini par lui admettre la véritable nature de son travail pour lui justifier son absence. Alors qu'il séjourne chez elle, il rencontre une des collègues d'Elizabeth, qui travaille vraiment aux bureaux des locaux de l'Agence. Ils entrent dans une relation qui va être déterminante dans la survie d'Eliza.  

L’ambiance est lourde et pesante, alors qu’elle glisse méthodiquement rapports et documents officiels dans sa broyeuse. L’ambassade de Benghazi a été attaquée ; et, il faut assumer que leur annexe est la suivante sur la liste. Elle ne sait pas encore que cette nuit, elle allait vivre pour la première fois de sa vie une scène de guerre ; un siège qu’elle n’oubliera jamais de sa vie.

Après des années de théâtre à vivre comme quelqu’un qu’elle n’est pas, elle se redécouvre dans une situation de stress intense, qui lui donne l’impression de renaître. Elle ne sait pas non plus qu’elle fera, pour la première fois de la vie, les frais de ses choix de carrière dangereux, découvrant l’effet d’un obus de mortier. Ce n’est pas ce qui l’arrêtera, et, sa carrière ne tardera pas à décoller à nouveau après sa courte convalescence pour sa lucidité et sa détermination cette nuit là.

2013-2015 | Après quelques semaines de convalescence, elle se porte volontaire pour repartir ; grisée par l'intensité de l'expérience qu'elle a vécu. Son profil est proposé à des responsables de la Division des Actions Spéciales, dont les hommes sont déployés à travers toute la région du Kurdistan, et largement impliqués dans le conflit syrien sans aucun caractère officiel de la part des Etats-Unis et encore moins de l'OTAN. Elle est choisie pour faire la liaison avec une de ses cellules ; pour y collecter du renseignement, y traduire les potentiels échanges, entretenir des relations avec différentes personnalités importantes dans ces nombreuses milices et assurer leur couverture ; celle d'une ONG délivrant des denrées alimentaires aux populations touchées par les combats.
Elle passe le plus clair de son temps en Syrie ; mais leur cellule est menée à effectuer des ingérences dans d'autres pays, tels que la Turquie, l'Iran, et l'Afghanistan. Elle assistera à des choses clairement illégales et d'ingérence ; des assassinats, des actions de combat et de guérilla, des ventes d'armes douteuses (notamment à phosphore blanc) à des milices paramilitaires parfois hostiles aux alliés officiels des Etats-Unis. Elle n'y joue cependant pas un rôle de combattant, se retrouvant au pire à être juste amenée à se défendre.
Le temps passé sur place lui permet de maîtriser complètement le kurde et le persan. Elle y acquiert les bases du pachto et du russe ; puisqu'ils sont souvent amenés à travailler avec des "mercenaires" de cette origine. Elle est touchée par un agent neurotoxique, lors d'un bombardement de la ville où ils transitaient. Conscients de la potentiel menace chimique, les agents étaient tous équipés d'au moins trois kit Mark I NAAK, et il lui a été administré avec un peu de retard. Stabilisée, elle est évacuée directement en utilisant sa couverture de salarié d'une ONG.
Alors que l'épidémie en est à ses prémices, la petite-amie de son frère le prévient de la situation, et de celle de sa sœur en ne donnant rien si ce n'est un hôpital d'Arlington et un numéro de chambre. Il va la récupérer pour retrouver leur famille, à l'autre bout des Etats-Unis

Alors qu’elle tombe à genou et se réceptionne sur ses mains, faisant tomber ce qu'elle venait de saisir dans une de ses poches. Elle croise son regard dans la flaque d’eau devant elle. Elle contemple l’éternité qui l’attend, par le biais de ses pupilles devenues un gouffre abyssal. Sa vue, déjà trouble, devient complètement floue. Elle s’effondre au sol, bavant, impuissante. Une triste conclusion à l’aventure la plus intense et immersive qu’elle a vécu jusque là.

Elle voit les bottes de l’un d’entre eux ; entend des voix qu’elle ne peut identifier.  Elle ne sent pas ce qu’on lui injecte finalement le kit Mark I qu'elle a sorti, alors qu'elle réalisait que sa transpiration n'était pas à cause de la chaleur pourtant étouffante, et qu'elle pensait avoir reconnu une odeur qui laissait présager le pire. Elle plonge simplement dans l’abîme, qui ne tardera pas à la retrouver, d’une façon différente, quand elle terminera enfin sa convalescence. Elle quitte probablement définitivement le Moyen-Orient, quelques jours avant le début de la fin.


• Septembre et octobre 2015 / Grand Coulee | Elle se réveille dans une petite ville qu'elle ne connait pas, transportée jusque là par son frère. Ils ont eu un banal accident de la route à proximité ; et son grand frère, qui ne s'était pas attaché, est mort sur le coup, d'une façon brutale mais qui l'a préservé de revenir hanter les vivants.
Lors de sa convalescence, qui n'exige pas de soin particulier si ce n'est du temps, elle prend conscience de la situation qui n'a pas épargnée la petite ville, mais la faible densité démographique leur a permis d'essuyer la première vague sans trop de casse. Une milice est directement mise en place par le shérif, un vétéran. Les malades sont confinés dans le centre médical, les autres patients sont logés par les habitants, et tout le monde se confine. L'ordre est plus ou moins maintenu alors que la nourriture ne manque pas encore, et le barrage hydroélectrique à proximité reste entretenu. Les habitants se connaissent trop pour se permettre de s'amuser à piller leurs voisins.
Elle comprend vaguement ce qu'il s'est passé en retraçant sur le téléphone de son frère leur trajet, et les différents échanges de message, mais plus personne n'a de service.
Presque entièrement remise, elle s'introduit dans la station de police de la petite ville, et utilise leur installation radio-longue portée pour appliquer les différents protocoles d'urgence, d'abord fédéraux, sans réponse, puis de son Agence. Après plusieurs tentatives, sans respecter le protocole, un agent lui annoncera simplement les choses ; le gouvernement fédéral est tombé, la situation est catastrophique, et que tous les sites de l'Agence ont donc été évacués. Il lui suggère fortement d'éviter les grandes villes, au cas où un gouvernement existe encore et des mesures extrêmes sont ordonnés ; même s'il n'en sait vraiment rien. Si le feu nucléaire n'est apparemment pas employé pour contenir l'épidémie, consciente de la menace, elle gardera toujours cette idée dans un coin de sa tête, aussi déraisonnable que ce soit ; ce qui la tiendra loin de Seattle, d'Olympia, les deux principales cibles stratégiques de Washington.
Elle n'approche son premier rôdeur de près que très tardivement. Elle s'est plus ou moins préparée, ne s'attendait pas à l'effet que ça allait lui faire. Elle n'a vu qu'une étrange caricature de ce qui avait été quelqu'un, dont le plus effrayant était la démarche. Sa réaction ? Boucher les oreilles en voyant l'adjoint qui l'accompagnait lever son fusil à pompe. Cette première rencontre ne la hantera pas, ou du moins, pas directement ; même malgré l'effet brutal de la chevrotine. Mais elle sera le terreau de cauchemars encore plus terrifiants que ceux qui la hantaient occasionnellement ; rendant les cadavres qui en constituer le cœur s'animer, ravivant des traumas passés et qu'elle pensait enterrés

Assise sur son lit, elle entend sans écouter le médecin qui continue de lui parler après cette annonce qui vient de fracasser sa réalité. Son frère est mort. Toutes les questions qu’elle pourrait se poser ne se formulent même pas dans son esprit alors tétanisé par la nouvelle. Elle ne se préoccupe pas de sa vision trouble, de son sens de l’équilibre encore fragile. Des dégâts dont les conséquences seront permanents sur elle, ou encore, de la simple question d’où est-elle. Non, elle est juste… Choquée.

Ses yeux s’humidifient, ses mains tremblent. Elle qui a vu, fait des choses horribles, qui a été préparée à tant de chose, n’a jamais été prête à affronter la perte d’un de ses proches qu’elle pensait à l’abri de tout, loin de cette vie qu’elle menait et dont il n’avait aucune idée. Le médecin, compréhensif, attend un peu avant de continuer avec les mauvaises nouvelles. Une épidémie est en train de ravager le pays. Le gouvernement est tombé. Le monde est en flammes. Mais, tout ce qui lui importe, à ce moment là, c’est la perte qu’elle doit encaisser.

Elle ne sait pas ce qu’il s’est passé, ne le saura probablement jamais. Quand les prémices de la catastrophe ont commencé à se faire ressentir, l’un de ses collègues a dû penser à elle, et a probablement appeler son frère pour qu’il vienne la chercher. Et, alors qu’ils étaient presque arrivés à destination, la résidence secondaire de la famille dans les étendues sauvages de l’est de Washington,  ils ont eu un banal accident de la route qui a tué son frère sur le coup.
Il lui faudra des semaines pour récupérer assez pour être assez autonome, et des mois pour attendre que le plus dur de l’hiver passe afin qu’elle se remette seule sur la route ; malgré les réticences des quelques  habitants de cette petite ville à qui elle avait noué des liens. Mais elle partira, déterminée à retrouver ses parents, après avoir réussi à contacter ses anciens collègues qui lui ont annoncé clairement qu’ils étaient maintenant livrés à eux-mêmes.

• Début 2016 / vers Conconully | Son avant-bras contre la gorge de l’homme, les doigts de sa main verrouillés fermement sur le triceps de son autre bras, elle l’étrangle, sans scrupule. Il se débat, essaie de se défaire d’elle. Elle passe alors ses jambes autour de ses côtes, et le compresse au maximum. Elle sent la prise de ses mains sur elle commencer à perdre en vigueur, alors qu’il essaie de grapiller de l’air. Elle ne veut pas lui en donner l’occasion. Un coup de pied la fauche alors dans les côtes, la projetant sur le côté, le type qu’elle étranglait restant au sol. Elle essaie de se dégager, mais un homme vient s’asseoir de tout son poids sur elle. Il commence par lui passer les mains autour du coup pour lui faire subir ce qu’elle faisait à son ami, mais ce fut sa première et dernière erreur. La différence de poids conséquente n’empêche pas l’ancienne agent de ponter son adversaire ; elle ne perd pas de temps, se dégage, le repousse d’un pied, sort son arme jusque là plaquée contre son estomac. Elle voit la peur dans le blanc de ses yeux au moment où il voit l’objet, et n’a pas le temps de réagir que la détonation part. Assourdie par le départ de coup, elle n’en reste pas moins déterminée, et double son tir. La cervelle de l’homme repeint le mur derrière lui, tandis que l’autre essaie péniblement de se relever pour fuir. Il n’aura jamais le temps de le faire. Elle l’abat, également de deux cartouches, sans une once de remord.

Elle a vu ce qu’ils ont fait à ses parents. Elle ne veut rien d’eux, si ce n’est, leur mort. Elle se relève péniblement, alors qu’elle entend de l’agitation tout autour d’elle. D’un geste expert, elle réapprovisionne son arme, vérifie sa chambre. Elle ne comptait pas une approche aussi directe, mais, elle va s’adapter. Elle n’a plus rien à perdre, de toute façon.

Quelques longues heures plus tard, alors que le jour se lève, elle est allongée par terre, dos au sol. Les yeux clos, sa respiration est pénible. Elle a probablement des côtes fêlées. Elle encaisse les traumas sonores qu’elle vient de subir, en participant à une fusillade en intérieur. Elle encaisse aussi le fait d’avoir abattu ses parents, à quelques mètres d’elle, déjà en état de décomposition. L’odeur de la poudre, du sang, et de la putréfaction lui donnent envie de vomir. Mais elle n’a pas la force de bouger. Elle reste immobile, jusqu’à ce qu’elle entend de l’agitation à l’étage. Elle ouvre les yeux, se relève péniblement ; et, en haut de l’escalier, elle voit l’un des pillards qu’elle a abattu. Elle lève son arme vers sa tête, fini par la baisser. La créature se déplace péniblement ; plus qu’elle, visiblement, alors, elle se contente de sortir de cet endroit qui était chez elle.


• Milieu 2016 / vers Grand Coulee | Dissimulée par les ténèbres, complètement immobile, Eliza contemple avec dégoût une bien triste scène. Elle dévisage des silhouettes qui s’agitent au bout de cordes. Elle se questionne sérieusement sur cette crise, sur les gens. Les valeurs pour lesquelles elle s’est salie sont bien loin, alors qu’elle n’a toujours pas de but. Elle est revenue vers cette communauté dans l’espoir de s’y rendre utile, mais à quoi bon ? Elle s’efface dans la nuit, alors qu’elle commence à entendre des bruits d’agitation. à ce stade, elle continue encore d’éviter les ennuis ; mais elle ne va pas tarder à changer, à utiliser ses compétences pour obtenir de quoi survivre, commençant à être immorale sans cause, si ce n’est la sienne.

Elle se résigne finalement à se rendre à Seattle dans l'espoir infime de revoir son petit frère, n'ayant plus grand chose à perdre. Elle abandonne en cours de route en tombant sur une horde gigantesque, assumant tomber sur le même genre de problème à Seattle. Elle se fait une raison, réalise qu'elle est seule au monde. Une triste nouvelle de plus, qui se cumule avec celle qu'apporte les rumeurs qu'elle entend par ci et par là, notamment celle qui voudrait que tout le monde soit contaminé et potentiellement condamné. Mais difficile de balayer encore plus une lueur d'espoir si elle est inexistante. Quand cette thèse semble se confirmer, elle n'en pense pas grand chose, si ce n'est qu'elle devrait toujours garder une balle en plus.

2017 / dans les Moses Mountain | Dépitée, sans but et sans famille, elle trouve une communauté plutôt tranquille. ils établissent un camp, montent une petite communauté. Elle a l'impression d'un peu avancer et de recommencer quelque chose alors qu'elle s'attache à l'un des leaders du petit groupe. De nature à prendre son temps dans les relations, les choses se passent plutôt bien dans un premier temps./i]

• 2018 / dans les Moses Mountain Son petit monde ne tarde pas à s'effondrer. Lors d'un raid, ils sont surpris par une horde. En difficulté, elle est abandonnée par ceux qu'elle pensait être les siens. Elle survit, pas vraiment miraculeuse, mais poussée par la détermination qui l'a menée jusque là dans la vie ; et décide à ce moment là de n'en avoir plus rien à faire des autres. Elle commence à infiltrer des groupes, les voler, et se tailler.

• 2019 / dans l'Est de l'Etat de Washington Vivant au jour le jour, elle parvient à survivre avec une attitude de parasite. Elle manipule et utilise les autres pour rester en vie, et, au fil du temps, commence à cumuler les rancunes contre elle. Elle n'a jusque là rien commis de trop grave depuis l'incident de Conconully.

• Début 2020 / dans l'Est de l'Etat de Washington Les communautés stables ne faisant pas long feu, elle a finalement intégré un groupe de pillards opportunistes qui parcourent la région, après qu'ils l'aient sorti d'une situation délicate vis à vis d'une communauté qu'elle avait volé. Ils n'essaient pas de construire quelque chose voué à s'effondrer, et se contentent de récupérer le fruit du labeur des autres.  Ils sont les arbitres de la montée et du déclin des petites communautés locales. Le groupe n'a aucune vocation religieuse, fanatique, ou autre ; agissant plus comme une association de malfaiteurs qu'autre chose. C'est une descente aux enfers pour elle ; complètement déshumanisée, elle perd toute notion de valeur, que ce soit celle de la vie ou en général.

• Fin septembre 2020 / Quincy Elle tombe nez à nez avec un homme au souffle court, venant visiblement de fuir une situation à risque. Instinctivement, il la braque ; la menace, pour sa propre sécurité. Après tout, c’est tout à fait normal. Mettant les mains en l’air, Eliza le regarde d’un air terrifié. Alors qu’il s’apprête à parler, elle esquisse un léger mouvement, posant son index sur ses propres lèvres.
Des gens approchent.
Il comprend qu’elle aussi, se cache. Alors, il se décale, se cache sommairement derrière la benne à ordures qui constitue la seule cachette de cette ruelle de petite ville. L’homme hésite clairement, puis, fini par inviter l’autre femme, qu’il pense être elle aussi une victime de ses poursuivants. Elle s’approche alors, se cache à ses côtés. Il entend l’un de ses assaillants approcher, puis, s’éloigner en courant. Alors, il se détend, souffle, et au moment où il s’apprête à bouger une nouvelle fois, il entend la voix d’Eliza lui annoncer calmement :

« Bouge, et je te tue » il se tétanise, ne dit rien, ne fait rien, ce qui la pousse à continuer : « Tu vas déposer ton fusil, ton sac, et tracer ta route. Un geste brusque, et elle se termine ici »

L’homme répond alors, doucement, en esquissant le mouvement de se relever très lentement en levant les mains :

« Je ne peux pas… »

Elle n’attend pas d’en savoir plus, appuie sur la détente. La percussion résonne, et elle reste immobile, alors que l’homme s’effondre, se noyant dans son sang. Il la regarde, terrifiée, semble vouloir lui parler, mais seuls des gargouillis parviennent à sortir de sa gorge ouverte.  Des bruits de pas, et un homme se présente ; la braquant un instant, puis la reconnaissant, la baisse. Il regarde la scène, fait un geste de la tête pour approuver. Il lui annonce :

« Bien joué. Ce fumier a eu Sam » elle ne répond pas, alors, il s’approche et continue en sortant son couteau pour le terminer : « Un peu plus loin, y’a une caisse. P’t’être la sienne, vu son jerrican »  il l’exécute sans broncher, mécaniquement, sans une once de sympathie et d’humanité, avant de le fouiller sans se gêner.

Elle continue de contempler son œuvre quelques instants, se secoue la tête, puis, range son arme. Elle récupère son sac, commence à le fouiller tandis que Burt termine sa recherche. Elle se fige quand elle réalise que la première chose sur laquelle elle tombe en ouvrant le zip est un doudou. Elle reste là, quelques instants, avant d’être ramené à la réalité par l’autre bandit qui lui annonce :

« Des trucs sympas ? Il a rien sur lui. J’vais voir la caisse » elle acquiesce, le suit.

Quelques minutes plus tard, ils arrivent devant un pick-up ayant visiblement vécu. Ils s’approchent doucement, discrètement. Ils ne sont pas à l’abri d’une autre surprise. Et une surprise, ils vont en avoir une. Alors qu’ils arrivent à la portière arrière, l’homme l’ouvre. Il la garde un instant ouverte, la referme sans rien dire, annonce calmement :

« Des putains de gosses » il réarme alors son arme, et elle comprend ce qu’il veut faire. C’est vrai que ce n’est plus vraiment une vie, d’être ici bas. Mais, à cet instant, quelque chose se passe en elle. Sa carapace se craque, sa culpabilité la ronge.

Il ouvre la porte, lève son arme ; et une détonation résonne dans ce quartier pour l’instant désert de cette petite ville. L’homme s’effondre, les enfants commencent à pleurer.  Eliza range calmement son arme, regarde les alentours. Elle s’approche, regarde les enfants, deux petits anges blonds. Elle n’a jamais été très à l’aise avec les petits, ne l’est toujours pas. Mais elle ne peut pas se résigner à les abandonner là, ni à les tuer.
Alors qu’un dernier sursaut d’humanité s’empare d’elle, elle va se mettre en tête de leur donner une communauté au vivre avant de reprendre la route, sans réaliser dans quel pétrin émotionnel et logistique elle venait de se mettre.

• Début décembre 2020 / Fort Ward : Alors qu'elle retourne à Seattle, elle tombe sur des éclaireurs d'une communauté ayant visiblement résisté aux assauts du temps, des rôdeurs, et des pillards. Se montrant méfiante, puis intéressée suite à leurs preuves et à leurs discours, elle se laisse convaincre par Levi et accepte de les suivre.

Elle termine calmement sa dernière cigarette, alors qu’elle arrive au lieu de son rendez-vous. Franchement arrivée dans cette communauté, elle a l’impression d’avoir trouvé le bon endroit pour donner une seconde chance à Molly, 8 ans, et à Hope, 6 ans. Mais quand quelques temps plus tôt elle envisageait tout simplement de les déposer et de disparaître, les choses sont devenues… compliquées. L’histoire est malsaine ; elle a tué leur père.

Pourtant, elles la voit comme leur sauveuse. Et elles se sont attachées à elle ; elles l’appellent même Tata Lizabeth. Et elle s’est attachée à elles. Mais la culpabilité la ronge, peu à peu, lui indiquant maintenant clairement que son humanité, qu’elle pensait disparue, est bel et bien encore là et se réveille peu à peu pour lui rappeller à quel point elle a été un monstre. Elle s’apprête à s’entretenir avec la cheffe des lieux ; mais elle ne sait toujours pas qu’est-ce qu’elle va lui dire, se retrouvant perplexe et un peu perdue pour la première fois depuis un moment. Mais elle s’adaptera ; comme toujours. Elle ne perd pas de temps, et se présente à la porte.


Par déformation professionnelle, fraîchement arrivée dans son nouveau camp, Elizabeth ne fait pas de remous. Elle n'a pas encore de routine, arrivée trop tôt pour ça ; même si elle a certaine constantes dans ses journées, notamment, s'occuper des petites.

Elle observe surtout, ne se dévoile pas encore tout à fait ; parce qu'elle sait comment les choses se passent. Elle attend que les gens se dévoilent un peu plus, prend des notes sur tout, tout en se rendant utile au mieux. Elle laisse transparaître par contre un large spectre de connaissances, acquises sur le terrain, qui lui permettent de basculer d'un poste à l'autre sans trop de problème, et il ne faudra probablement pas longtemps avant qu'on lui trouve une place là où on a besoin de plus de monde.

Pour l'instant, donc, son pire ennemi qu'est la routine ne tape pas encore à sa porte. Elle n'a pas encore de journée type, puisque fraîchement arrivé, mais ça ne saurait tarder ; et, c'est peut-être à ce moment là que les choses vont devenir compliqués pour elle.

Elle commence peu à peu à se faire une place, mais n'a toujours pas de poste fixe et déterminé.


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Ben
• Âge irl : 24
• Présence : Omniprésent
• Personnage : Inventé [ x] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Partenariat (H&A)
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? J'avais jamais test un forum aussi gros
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [x ]
• Crédits (avatar et gifs) Celestial Mite (la meilleure) pour les avatars

• Code du règlement c'était bon

fiche (c) langouste.
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Re: Elizabeth Griffins [Terminée]

Jeu 3 Déc 2020 - 14:36

Bienvenue par ici Eliza ! =D

Et puis bon courage pour le reste de la rédaction ! :smile34: N'hésite pas si tu as des questions ! o/




bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
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Re: Elizabeth Griffins [Terminée]

Jeu 3 Déc 2020 - 14:39

Bienvenue Elizabeth !
Bon courage pour terminer ta fiche !



Us against them
ANAPHORE
Tori H. Watanabe-Hayworth
Tori H. Watanabe-Hayworth
Inglorious Fuckers
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Re: Elizabeth Griffins [Terminée]

Jeu 3 Déc 2020 - 14:42

Merci à vous !! Elizabeth Griffins [Terminée] 2101447028 Je m'excuse, c'est un peu vide, mais j'ai quelques questions avant de vraiment me lancer et je préfère les poser avant ! Je les ai envoyé à Selene, mais comme tu proposes, je te les envoie à toi aussi @Zelda Anderson
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Re: Elizabeth Griffins [Terminée]

Jeu 3 Déc 2020 - 14:53


Je n'en ai pas assez ! J'en veux plus ! Madame la sans visage hâte d'en savoir plus sur ta petite demoiselle ! study


You will learn
It's not our precious virus that makes you, it's not who you kill or who you screw... It's the heartbreaks... The bigger... The better... and I know better than any of us.
Cole Quinto
Cole Quinto
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Re: Elizabeth Griffins [Terminée]

Jeu 3 Déc 2020 - 15:54

Bienvenue ici et bon courage pour ta fiche :smile2:
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Re: Elizabeth Griffins [Terminée]

Jeu 3 Déc 2020 - 16:31

Bienvenue ! bounce
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Re: Elizabeth Griffins [Terminée]

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