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Raven J. Orlando

Ven 4 Déc 2020 - 13:58

RAVENJANE
ORLANDO

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : ORLANDO
Prénom(s) : RAVEN JANE
Âge : 37 ans
Date de naissance : 02 Décembre 1983
Lieu de naissance : New York, USA
Nationalité : Américaine
Groupe : Travelers
Ancien métier : S.D.F – Ancienne courtière en bourse
Célébrité : Rachel McAdams
- Défauts -
Baratineuse
Caractérielle
Susceptible
Méfiante
Calculatrice
- Qualités -
Débrouillarde
Drôle
Maligne
Intelligente
Optimiste

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

De par son histoire, il y a certains traits de caractère que Raven a été obligée de développer pour survivre. Auparavant, elle était plutôt très avenante, se mêlant dans les différents groupes sociaux sans aucun problème. Mais les chemins de vie font que les caractères des uns et des autres se délitent et se reconstruisent différemment, preuve de l’adaptabilité de chacun. Ainsi, lorsqu’elle s’est retrouvée forcée de vivre à la rue, Raven a appris à se débrouiller avec les moyens du bord, sans jamais penser un seul instant que ça pourrait la mener aussi loin. Malgré que ses parents aient toujours considéré ça comme un défaut, c’est son côté baratineuse qui finit toujours par la sortir de différentes embûches. Enfin ça, et aussi le fait que Raven est intelligente et maligne, lui permettant d’avoir un bon contact avec le genre humain, malgré qu’au fur et à mesure que les années passent, elle devient de plus en plus méfiante, comprenant à ses propres dépends qu’on ne lui veut pas toujours forcément du bien et que si elle est plutôt optimiste, il faut avouer que le monde semble s’assombrir de jour en jour.
Enfin, Raven n’est pas non plus la plus douce et la malléable des poupées. Plutôt caractérielle, elle sait ce qu’il faut mettre en place pour aller dans la direction qu’elle veut suivre, et son petit côté calculatrice l’aide à mettre en place des plans d’action pour y parvenir. Attention cependant, toute rose a des épines, et si elle est drôle et sait faire preuve d’autodérision, elle a quand même un sacré fond susceptible qu’il ne faudra peut être pas rencontrer !


WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Raven mesure 1,63m pour 52 kilos, ce qui en fait une femme plutôt petite, mais bien proportionnée, malgré que des années de privation l’ai forcément marquée (étrangement, elle mange bien mieux qu’avant l’apocalypse, et ses muscles se sont dessinés au fur et à mesure de ses pérégrinations.). Son visage est doux, bien que strié de toutes petites ridules au coin de la bouche et des yeux, surtout lorsqu’elle sourit. Ainsi, elle ne cache pas son âge, et de toute façon, vu les temps qui courent, elle n’aurait pas pu avoir accès au botox et autre médecine anti âge. Et puis, ce n’est pas vraiment son style non plus. Ses yeux bleus sont encadrés de mèches blondes qui n’en font qu’à leur tête malgré qu’elle essaie de les coiffer un minimum. Le plus souvent elle s’habille de manière simple et pratique, à savoir un débardeur/un pull selon la saison, et un jean ou un pantalon de treillis, avec des chaussures de randonnée. Un manteau vient s’ajouter en hiver, mais ses coudes limés trahissent son âge. Enfin, lorsqu’il fait vraiment froid, elle visse un gros bonnet en laine sur sa tête, qu’elle tire de son sac à dos contenant ses quelques vivres, et des vêtements de rechange, le tout surmonté d’un duvet récupéré dans un magasin de camping (oui, elle aurait pu prendre une tente, mais c’était vraiment trop encombrant pour sa petite silhouette.)
En terme d’armes, la jeune femme n’en possède que deux qui la suivent partout. Une arme de poing, le Beretta M9 de Franck qu’elle a récupéré après sa mort par un jeu de ficelles bien tirées, ainsi qu’un M16 récupéré sur un cadavre de soldat, et qu’elle répare au fur et à mesure du temps, si bien qu’il est un peu customisé avec du scotch de ci de là. En plus de ça, elle porte à sa ceinture un fourreau avec un couteau de chasse à cran d’arrêt, histoire de pouvoir se faire silencieuse, de travailler au corps à corps, ou encore de dépecer une bête.


HEAR MY STORY


Raven est née un matin de décembre froid et neigeux, à New York. Ses parents issus de l’immigration écossaise, de deuxième génération, avaient déjà trois beaux garçons : Josh, Edwin, et Lazare. Pour autant, ils rêvaient d’une petite fille, douce comme le miel et aussi électrique que l’orage. Et ce n’est pas la bouille blonde au yeux bleus qui débarqua dans la famille qui allait les contredire. En totale contradiction avec sa couleur de cheveux, ce fut sa mère, Aileen, qui décida de lui donner le prénom de Raven. Pourtant l’enfant n’avait rien de l’animal associé, et tout le monde s’étonnait de ce choix. Pourtant, elle n’en démordit pas. Elle fut suivi de Margaret, et Anne, si bien que Raven ne comprit jamais pourquoi elle-même ne s’était pas appelée Elisabeth. Pourquoi ? Parce que c’est sa mère qui lui transmis sa véritable passion pour la Famille Royale d’Angeterre. Un véritable culte, ne manquant aucune parade télévisée, aucune allocution de la Reine, pleurant l’une dans les bras de l’autre lors de la mort tragique de Lady Di. Le plus bel anniversaire de Raven fut d’ailleurs le dixième, lorsque la famille voyagea jusqu’à Londres et qu’elle pu admirer en vrai le magnifique château de Buckingam Palace. Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille et lorsque son père s’avéra être coupable d’infidélités envers sa mère, le divorce fut prononcé et le paternel sorti complètement de la vie de ses enfants, au grand malheur des plus grands, Anne n’ayant que deux ans à l’époque.
Plutôt intelligente, Raven n’eut aucun problème à l’école, elle suivait ses cours avec assiduité, ayant bien compris que si elle voulait s’en sortir et avoir un métier qui pouvait la faire vivre, il fallait qu’elle s’y mette. D’autant qu’en tant que mère célibataire, la sienne n’aurait jamais les moyens d’envoyer six enfants à l’université, donc il fallait réussir à obtenir une bourse. Et c’est même ce qu’elle réussit à faire, en s’inscrivant dans bon nombre de clubs qui lui rapportèrent de bon points et lui permirent ainsi d’entrer à l’université.
Au lycée, elle avait d’ailleurs rencontré Franck. Et si le coup de foudre existe, on pouvait clairement dire que c’était ce qu’avaient vécu ses deux là. A partir du jour où leurs regards s’étaient croisés, plus rien n’avait existé. Ils étaient inséparables. Lui était plutôt sportif, et elle plutôt intellectuelle, à deux ils faisaient la paire, et lorsque les gens s’amusaient à imaginer leurs enfants, c’était toujours de beaux gosses avec un ciboulot en béton. Il était aussi calme qu’elle était délurée, il était aussi timide que ce qu’elle était avenante…. Personne n’aurait imaginé qu’ils ne finissent pas leurs vies ensemble. Le 11 septembre 2001 les marqua différemment. La mère de Raven, femme de ménage, y trouva la mort, écrasée par les décombres. Et Franck lui, se fit la promesse de venger ces innocents. Aussi lorsqu’ils arrivèrent à 21 ans, ils prirent ensemble deux décisions qui changèrent leurs vies. D’abord, ils se marièrent, décidant de se lier éternellement. De toute façon, leur idylle durait depuis des années maintenant, et ils ne voyaient le mariage que comme une étape de plus sur leur chemin, vers leur conception de la famille. Et ensuite, Franck décida de s’engager, et fut déployé en Irak. Raven ne craignait pas la solitude, bien que sa vie était désormais marquée de l’inquiétude constante de perdre l’amour de sa vie.
Entre deux missions, ils se mirent à essayer de concevoir. Et essayer est important, car ils n’y arrivèrent pas. Deux fois, elle tomba enceinte, et deux fois, elle perdit leur descendance. C’était des coups durs, mais la jeune femme, diplômée d’études boursières, était entrée dans un grand cabinet comme courtière, et s’investissait totalement dans son job pour tarir sa peine. Et c’était une réussite d’ailleurs, car elle se faisait une petite réputation et était reconnue par ses pairs souvent masculin comme un véritable requin qui arrivait toujours à ses fins. Grace à tout ça, elle voyageait beaucoup, des voyages d’affaires évidemment, mais aussi des petits voyages pour le plaisir, histoire d’oublier l’absence, avec des copines. Un peu moins avec sa famille, avec qui les liens s’étaient étiolés depuis le décès de leur mère et les disputes pour le peu d’héritage que ça entraînait – et dont elle avait tout refusé, ne voulant pas se battre et salir la mémoire de sa génitrice -.
Le 5 mars 2007, son monde s’effondre. Une voiture piégée explose dans le quartier des librairies à Bagdad. Si elle apprend l’information par la télévision, elle ne tarde pas à être contactée par l’armée pour lui apprendre que malheureusement, Franck était en patrouille à cet endroit, à cet instant précis, et qu’il est « mort en héros ». Qu’est ce qu’elle en avait à faire, elle, de l’héroïsme, quand il lui enlevait la personne la plus belle, la plus forte, et surtout celle qui lui était la plus chère ? Comment on pouvait mourir pour les autres, et laisser derrière soi celle qu’on avait épousé ? Elle ne pouvait pas continuer à avancer sans lui, et elle a longtemps été dans le déni, refusant même le jour de l’inhumation l’idée que ce soit son corps dans cette petite boite en bois. C’est le retour de son unité, sans lui, qui l’acheva, la mettant face à la réalité des choses, la forçant à accepter l’idée qu’il ne reviendrait pas.
Raven plongea alors dans une profonde dépression, fuyant dès qu’elle le pouvait l’appartement où elle vivait désormais seule, trop grand, trop silencieux, trop rempli de souvenir. Finalement, elle demanda sa mutation sur Seattle qui lui fut facilement accordée vu les circonstances de sa demande. Elle y voyait là une occasion de repartir du bon pied, et s’acheta une petite maison en banlieue de la ville, où elle s’installa, se faisant rapidement une place dans son nouveau quartier.
Mais visiblement, le sort avait décidé de s’acharner sur elle, et alors qu’elle commençait à reprendre pied, sa profession fut frappée de plein fouet par le crach boursier de 2008, et les choses se compliquèrent. Déjà, les clients se firent moins nombreux, et beaucoup perdirent leurs économies. La crise détruisait tout sur son passage, et elle commençait à avoir peur pour ses économies. Un collègue lui conseilla d’investir dans une société qui avait l’air sûre, et elle l’écouta aveuglément. C’est ce qui marqua sa perte.
Cette société dans laquelle elle avait investi disparu en volutes de fumée durant l’année 2009. C’est l’année où éclata le scandale de l’affaire Madoff, et où elle se rendit compte que tout était fini. La fameuse société n’était qu’un barreau sur l’échelle de sa déchéance, et les choses s’entraînèrent très vite. D’abord les économies, puis les remboursements, puis les factures. Sa boîte liquida, comme beaucoup de courtiers de l’époque. La maison se retrouva hypothéquée, pour rembourser encore ce qui traînait. Mais le cercle vicieux est tel un ouragan, et une fois qu’on a la tête sous l’eau, il devient très dur de s’en sortir.
Elle n’aurait jamais pensé qu’elle pouvait tomber aussi bas. Mais lorsque la banque envoya les huissiers pour prendre possession de la maison et l’expulser, elle comprit que si, c’était possible. La rue lui tendait les bras, et Raven s’y installa, pensant que ce n’était qu’une situation provisoire, et qu’elle réussirait à rebondir.
Seulement, ce ne fut pas le cas. De foyer en foyer, elle chercha une place. Quelques nuits par ci, quelques déjeuners par là. Elle ne remontait pas la pente, perdue dans une spirale qu’elle ne comprenait pas et à laquelle elle ne voyait plus d’issue. Les nuits froides de l’hiver succédaient aux nuits chaudes de l’été, et elle apprenait à se débrouiller pour survivre. Les dangers n’étaient pas forcément ceux qu’on pensait, et elle devait parfois se résoudre à faire des concessions au sujet de son honneur pour pouvoir se payer un repas décent. Elle n’avait plus vraiment d’allure, ça, il fallait le reconnaître, vêtue de vêtements de seconde main, qui ne donnaient pas vraiment envie de l’aborder, assise sur un coin de couverture qui l’isolait du sol et lui permettait de ne pas mourir de froid.
Elle vécu comme ça cinq ans, là où elle s’était juré que ça ne durerait pas plus de six mois. Mais finalement, quelque part, elle s’était habituée à cette vie, avait créé son petit cercle d’amis qu’elle retrouvait auprès d’une association lorsqu’elle venait boire un café chaud le matin. Bien sûr, elle avait encore dans l’idée de s’en sortir, mais elle ne savait pas encore que la vie en avait à nouveau décidé autrement.


A l’Automne 2015, elle créchait vers Volunteer Park. C’était pas forcément le meilleur endroit, mais au moins, y’avait du passage et les gens étaient plutôt généreux avec elle. Et puis elle y retrouvait toute la bande : Rémy, le vieux cuisinier qui avait tout perdu suite à une invasion de rats, Oliver et son chat, Paula qui trouvait toujours de quoi se régaler, et quelques autres qui apportaient une présence humaine appréciable. En tout cas, ils s’étaient installés pas loin du parc, et la nuit ils escaladaient les grilles pour se trouver un petit coin sympa, histoire d’installer leurs duvets. Le gardien les avait à la bonne, savait qu’ils se droguaient pas et toutes ces conneries, du coup, il les laissait tranquille tant qu’ils laissaient l’endroit propre en partant le matin. Bref, Raven avait compris que quelque chose allait pas vraiment en passant devant une boutique d’électroménager, et en voyant les images de gens qui sautaient à la gorge d’autres, des histoires étranges de cannibalisme. Non, décidemment, le monde ne tournait pas rond, et elle sentait bien que ça n’allait pas vraiment dans le bon sens. Après, des fous, y’en avait toujours eu, mais là, ça faisait beaucoup.
En tout cas, depuis le temps, les souvenirs étaient flous, et elle ne se rappelait plus si c’était en septembre, ou en octobre, mais c’était en automne, ça, elle en était sûre. Les choses avaient continué leur escalade folle, et elle avait fini par assister de ses yeux à une agression. Cette pauvre Paula était partie gratter une clope à un patient, et direct, Raven s’était dit qu’il avait quand même une drôle de gueule, avec son teint pâlot, et sa chemise tachée de sauce tomate. Elle avait voulu mettre en garde son amie, mais lorsqu’elle l’avait appelée et que Paula s’était retournée, l’homme chelou en avait profité pour lui sauter à la gorge, et lui déchiqueter la carotide avec les dents. Figée par l’horreur, Raven était restée clouée sur place, jusqu’à ce que Rémy ne la tire en arrière en lui hurlant de se mettre à courir, pour s’en sortir. Courir pour survivre, voilà qui était nouveau. Jusqu’où il fallait courir hein ? Eux qui vivaient dehors, comment se mettre à couvert de la folie des gens ?
D’abri en abri, les circonstances gagnaient en intensité. Bientôt l’armée prit possession de la ville, et les points de contrôles se multiplièrent. Il fallait montrer patte blanche pour se déplacer, et souvent on entendait une salve de fusil automatique. Raven ne dormait plus sans serrer contre elle l’arme de Franck, qui ne l’avait jamais quittée, pour assurer sa propre sécurité. Elle avait peur, si bien qu’elle n’avait plus froid. De toute façon, maintenant elle en était sûre, ce n’était plus de vivre dehors qui la tuerait. C’était le reste de l’humanité.

Les semaines passèrent, et jusque là ils s’en sortaient bien. Mais elle avait appris avec le temps que ça ne dure jamais. Jamais. Rémy tomba malade. Genre vraiment malade. Il s’était fait mordre par un enragé, et ça avait pris une sale tournure. La plaie avait verdi, et sentait fort. Pourtant, Raven s’était appliquée à la soigner et elle ne comprenait pas pourquoi ça tournait aussi mal. La fièvre montait, encore et encore, et elle n’arrivait plus à rien. La bataille était perdue d’avance, et elle le savait, mais elle n’arrivait pas à lâcher prise, son attachement à son ami était trop grand. Mais il mourut. Comme les autres. Dans d’atroces souffrances, il rend son dernier souffle. Mais ce n’est pas le pire finalement. Alors qu’elle le veillait, qu’elle priait pour son âme, Rémy ouvrit les yeux à nouveau, et se jeta sur elle, pour tenter de la dévorer comme les autres. Se défendant du mieux qu’elle le pouvait, la lutte était terrible, et dans un élan de vie elle le poussa de toute ses forces, l’amenant à s’empaler contre une sorte de tuyau de fer. Ses yeux s’embuèrent de larmes. Pas parce qu’elle venait de faire ça, mais plutôt parce qu’elle ne pouvait que constater que l’homme en question n’était pas mort. Non. Le teint livide, les yeux révulsés, il cherchait encore à l’attraper, il râlait en la fixant. Raven cherchait une nouvelle solution pour s’en sortir, et s’est alors qu’elle se rappelle ce qu’elle a entendu. Viser le crâne. C’est la seule façon de les stopper pour de bon. Rassemblant son courage, elle s’approche d’assez près, et lance son bras en fermant l’œil, jusqu’à ce que la lame de son couteau, récupéré quelques jours plus tôt dans une boutique de chasse, ne s’enfonce dans l’orbite de son compagnon, pour atteindre l’os, puis ce qu’il protège. Enfin, les bruits cessent et elle soupire. C’était la première fois qu’elle tuait quelqu’un, mort ou vivant. Et ce ne fut pas la dernière.

A la suite de cette aventure, elle décide dans un premier temps de se terrer, un peu traumatisée par cet évènement et pas le climat des choses. Mais elle doit reconnaître qu’elle ne peut pas rester enfermée quelque part. Déjà parce qu’elle a besoin de se nourrir, clairement, et puis parce que le contact social lui manque. Elle redevient donc nomade, tentant d’éviter les plus gros rassemblements de morts vivants, se greffant de rencontre en rencontre pour survivre. Finalement, elle termine sa course au Century Link Field, en décembre 2015, peu avant sa chute. Une chute qui se fait d’ailleurs dans le sang, les larmes, et les cris. Une situation dont elle se sort in extremis, manquant de rester coincée lorsque le mouvement de foule bloqua les sorties. Pourtant, elle finit par se retrouver à l’extérieur, ce qui semble être un retour au point de départ. Dans son esprit cependant, c’est tout autre. Pour elle, c’est le signe absolu que rejoindre une communauté est une mauvaise idée. Que toute rassemblement représente une cible ou un danger, et elle prend alors la ferme décision qu’elle continuera sa route seule, et que si elle doit se rapprocher d’autres êtres humains, ce sera en nombre restreint et pour de courtes durées.

Le printemps 2016 lui offre une nouvelle possibilité. Elle se rend au Golf d’Olympic Hills, dans le Nord. Il n’y a pas grand monde dans ce coin là, parce que les gens se sont étrangement précipités soit vers le centre, soit dans le sud de Seattle. Oh évidemment, ils sont quelques uns à avoir eu l’idée de venir par ici, mais ils ne restent pas nombreux. Les grandes étendues d’herbes autour du Club House leur permettent de voir les dangers venir d’assez loin et du coup se protéger. Ils durent un petit temps, mais au bout de presque un an, le nombre de réfugiés devient trop important pour elle, et elle décide de partir pensant que la sécurité était compromise. Avec le temps, elle commençait à comprendre que pire que les morts vivants, les hommes étaient un danger qu’on ne pouvait pas ignorer. La convoitise, la jalousie, la bêtise, la méchanceté. Tant de choses qui menaient le monde à sa perte, qui étaient encore plus mortelles que la mort elle-même. De toute façon au Golf, personne ne la regretterait. Raven y était connue pour être l’associale, celle qui ne parle pas, celle qui ne se mélangeait pas, celle qui ne parlait pas. Elle était efficace en expédition, certes, mais en terme de relations sociales, c’était pas vraiment ça.

Mais finalement, c’était un mal pour un bien. En quittant le golf, elle décida de redescendre vers le sud. Quitter Seattle n’avait que peu de sens pour elle. Rien ne l’attendait ailleurs, New York était bien trop loin, et Emerald City offrait encore bien des possibilités si on savait où chercher et qu’on avait pas peur d’y aller. L'été 2017 est une véritable fournaise, et elle a une confrontation avec un mort dont elle se rappelera toute sa vie, dans un quartier proche du centre de Seattle. Alors qu'elle fouille un magasin de chasse, pour trouver les appats et des pièges, elle se retrouve face à un cadavre sur pattes qui semble se liquéfier littéralement, sans doute fondant sous l'effet de la chaleur. Entre l'odeur et la forme, elle découvre avec effroi qu'eux aussi sont finalement soumis aux ravages du temps et de la météo.

C’est à en février 2018 qu’elle découvre le No Man’s Land, qui n’est à l’époque qu’un lieu de passage, où quelques survivants se croisent, se posent, essayent de vivre un instant de vie normale. Méfiante, elle évite de se mêler à la rare population qui le fréquente, ne cherchant pas à s’y intégrer, mais plutôt à y trouver un lieu de passage régulier ou se poser. Si le troc n’y est pas encore développé, elle y trouve toujours le moyen d’y échanger une ressource pour satisfaire ses besoins, quitte à parfois sacrifier son corps pour les denrées les plus rares ou importantes. Raven est impressionnée par cet endroit, preuve s’il en fallait une que l’humain puise toujours de nouvelles ressources pour s’en sortir. Le No Man’s Land devient un point de chute pour la jeune femme, bien qu’elle n’y passe jamais plus de quelques nuits, préférant continuer à vadrouiller en solitaire.

Le temps file, surtout quand on perd ses repères. Et en décembre 2018, c’est un nouveau repère qui s’effondre. De loin, assise sur le rebord d’un toit, elle assiste à la chute de la Space Needle. Nostalgique, elle se rappelle l’avoir visitée, à son arrivée à Seattle. Elle se souvient avoir regardé la ville grouiller à ses pieds, comme une fourmillière géante, une marée humaine contre laquelle rien ne pouvait jamais rien. Et pourtant, aujourd’hui, ce symbole d’architecture, de modernisme, cette réussite de l’humain, se cassait la figure, comme tout le reste de la société qui les entourait. Comme toute l’humanité. Et personne ne pouvait rien y faire. La croyance de la renaissance d’une société nouvelle n’était qu’une chimère après laquelle certains couraient. Observant la chute de l’édifice, elle leur laissait ça. Elle n’avait ni l’envie ni le courage de le faire, c’était un effort qu’elle pensait vain.

C’est l’été 2019 qui la surprend. Elle est au No Man’s Land lorqu’un bruit qu’elle semble reconnaître vient la perturber dans une sieste réparatrice. Si ce n’était pas l’apocalypse depuis déjà des années, s’il ne restait plus grand vestige de la vie d’avant, elle aurait pu croire que c’était un hélicoptère qui s’était écrasé quelque part non loin. Mais ça semblait ridicule, n’est ce pas ? Et pourtant, c’est plus tard qu’un groupe débarque avec un homme blessé, déclarant que c’était un pilote. Comment était-ce possible, ça elle n’en savait rien. Mais visiblement, c’était le cas, et alors qu’il était soigné, elle s’éloigne un peu de l’attroupement que ça crée, craignant que les esprits ne s’échauffent. Pourtant, ce n’est pas son plus grand problème, ni celui des autres d’ailleurs. Le bruit a attiré les morts, comme il le fait toujours et bientôt c’est une véritable horde qui s’abat sur eux. Solidaire, elle se bat à leur côtés, et ensemble, ils repoussent la vague, le répit revient, et tous reviennent à une vie normale. Enfin, normale au titre de ce qu’est devenue la normalité, c’est-à-dire sa vie d’errance, de pillages, et de combat contre les morts. Une vraie promenade de santé en somme.

En janvier 2020 c’est une nouvelle épreuve qui la frappe. Comme si la vie était pas si compliquée à la base. Ca commence un matin. Elle se réveille avec cette sensation d’oppression thoracique et cette toux qui en vient presque à l’étouffer. Evidemment, il pleut, il fait humide, il fait froid, et même si en hiver, elle est un peu plus présente au NML, elle vit quand même la plupart du temps en extérieur. Et forcément, ça n’aide pas vraiment à éviter de tomber malade, même si elle ne l’est qu’assez rarement, sans doute que son corps s’est habitué à vivre à la rude, et à développer ses propres capacités à survivre. Enfin, si ça c’était arrêté à la toux, c’était encore supportable, mais ce ne fut pas le cas. Elle fut retrouvée deux jours plus tard, incapable de se lever, roulée dans son duvet, tremblante de froid malgré qu’elle soit brûlante. Rapidement, elle fut transportée vers l’antenne médicale des Barnett, où elle fut soignée (par beaucoup de repos et de surveillance surtout). Raven était une acharnée, et elle avait de toute façon décidé que ce n’était pas la fin. Donc, ça ne l’était pas. Quinze jours à lutter, quinze jours allongée avec l’espoir de s’en sortir. Et finalement vient la délivrance, ce jour où elle peut enfin sortir et reprendre le cours de sa vie, en s’en sortant seulement avec une voix qu’elle garde légèrement éraillée, une fatigue quelques jours de plus, et l’obligation de revenir consulter quelques semaines plus tard.

Forcément reconnaissante avec les habitants du No Man’s Land de l’avoir aidée de la sorte, elle s’y fait un peu plus présente, et à partir de l’été 2020 elle décide de participer plus activement au troc qui se met en place de façon plus efficace. Depuis cet été donc, elle vient de plus en plus souvent sur place, et tente de se faire un peu plus sociable, même si on est encore loin de la grosse ambiance de groupe.


Raven a besoin de ses petites habitudes.
Le matin, elle ouvre les yeux, se réveille tranquillement. Elle prend un petit déjeuner si elle a de quoi faire, sinon elle le saute sans soucis. Elle a appris à poser des pièges, et les relève chaque matin, parce qu’elle sait que les lapins sortent plutôt la nuit, et que même s’ils ont la réputation d’être plutôt intelligents, ils arrivent quand même à fourrer leurs petits nez tous mignons dans les pièges. Bref, ensuite elle va en ville, pour continuer ses fouilles. Raven est quelqu’un d’organisé, et elle quadrille des « secteurs » pour fouiller maisons et magasins, et ainsi ramasser des denrées, des objets, ou tout ce qui pourrait lui servir à elle ou au troc.
En général, elle passe au No Man’s Land en fin d’après midi, pour voir les gens, refourguer ses trucs, puis soit elle reste sur place, soit elle va se trouver un autre endroit pour dormir.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : C’est Mishouiiiiille
• Âge irl : 29 ans
• Présence : Comme d’hab
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : code validé par Selene

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
C’est mon destin.
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
Le destin
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum : Oui [ ] / Non [x]
• Crédits (avatar et gifs) :
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Re: Raven J. Orlando

Ven 4 Déc 2020 - 13:59

Rebienvenuuuue !




Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
Yulia Iojov
Yulia Iojov
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Re: Raven J. Orlando

Ven 4 Déc 2020 - 15:28

Tchoutchou c'est le train de la validation express !



bienvenue, survivant solitaire

Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre par tes propres moyens !

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.



Afin que ton intégration se passe bien :

• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains
• Mais aussi tes annexes
• Découvre la partie vie de groupe
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
• N'oublie pas non plus de recenser ton/tes PNJ.


N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons contents de t'y accueillir !

Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD


Bon jeu avec ce nouveau personnage !






Looking up at all
the fireflies in the skies

ANAPHORE
Jude Lim
Jude Lim
Administratrice
Sainte Licorne
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Re: Raven J. Orlando

Ven 4 Déc 2020 - 16:02

R'bienvenuuuue !! bounce
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Re: Raven J. Orlando

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