Brown Eyed Girl
Dim 20 Déc 2020 - 22:27
Castillo Cruz
Prénom(s) : Naya Aleida
Âge : 33 ans
Date de naissance : 25 avril 1987
Lieu de naissance : La Havane, Cuba
Nationalité : Cubano-Américaine
Groupe : Travelers
Ancien métier : Ébéniste-menuisière
Célébrité : Adria Arjona
Maladroite
Sanguine
Rigide
Opiniâtre
Chaleureuse
Fidèle
Franche
Inventive
S’il y a bien une chose que déteste Naya plus encore que de devoir admettre qu’elle a tort, c’est de se montrer faible. Elle préférera faire preuve de mauvaise foi ou de souffrir seule dans son coin sans se plaindre, plutôt que d’admettre qu’elle s’est trompée ou de demander l’aide des gens qui l’entourent. Sa fierté est sans aucune doute l’un de ses pires défaut, témoin de l’éducation qu’elle a reçu, du sang qui coule dans ses veines et des stéréotypes parfois peut-être un peu fondés dont on affuble souvent le genre latin. Si la cubaine arrive à passer outre son orgueil mal placé, elle sait faire preuve d’une grande franchise. Jamais elle ne vous mentira sur son ressentie ou sa pensée, elle dit les choses telles qu’elles sont à ses yeux, puis est prête à passer à autre chose même si cela a pu vous brusquer un peu. C’est que Naya est maladroite il faut dire. Elle n’a pas toujours la bonne façon d’apporter les choses et manque de tact parfois. Si encore sa maladresse ne s’arrêtait qu'à cela, l’Hispanique est du genre à toujours se cogner quelque part, s’égratigner sans le vouloir, se brûler légèrement et tout ce genre de petits accidents sans gravité qui pourraient facilement être évités.
Cela aurait pu être problématique vu sa carrière. Manipuler toute sorte d’outils capables de vous couper un doigt, vous en arracher un ou vous le sabler jusqu’à l’os n’est pas de tout repos pour une maladroite. Toutefois, la rigidité dont fait preuve Naya lui a sans aucun doute sauver des morceaux à plusieurs reprises. Tant qu’à faire les choses, on les fait bien. On ne déroge pas des règles ou alors il est très difficile de le faire. Cela ne l’empêche pourtant pas d’être très inventive. La Cubaine adore réfléchir aux possibilités d’améliorer tout ce qui l’entourent, trouvant aisément des solutions aux soucis qui se présentent à elle, se basant sur ses connaissances, sur les méthodes de faire apprises au cours de sa carrière justement. L'Havanaise peut être très opiniâtre par moment également, spécialement au travail lorsque c’est couplé à sa rigidité. C’est une jeune femme qui peut se montrer très obstinée et tenace dans ses idées. Difficile de lui faire changer d’opinion.
Son job la passionne. Bien des choses la passionne à dire vrai. Ses projets, les gens qu’elle aime, les défis qu’elle entreprend, l’histoire de ses ancêtres, la danse, la bonne bouffe. Naya ne fait rien à moitié ! Si elle aime quelque chose, elle l’aime réellement. Sa rigidité et son obstination ont également un bon côté à ses yeux. La cubaine est extrêmement fidèle aux gens qui lui sont proche. Elle respecte toujours ses engagements et on ne peut douter de sa loyauté lorsqu’elle vous l’accorde. Il s’agit des deux côtés d’une seule et même médaille à son avis.
En règle générale, on peut dire que Naya est quelqu’un de très chaleureux envers les gens, qu’elle les connaisse ou pas. C’est dans sa nature d’être sympathique avec tous, d’être très affectueuse avec ses proches, de rendre les gens à l’aise. Si on l’insulte ou si l'on abuse d'elle de quelque façon que ce soit cependant, on la découvre alors très sanguine. La colère prend le dessus et elle n’épargne personne de son impulsivité acerbe. Il ne faut pas très longtemps pour que la brunette finisse par redescendre, mais il vaut mieux ne pas la faire grimper pour commencer.
Impossible de ne pas se douter des origines qui définissent ses traits, sans pour autant pouvoir mettre le doigt exactement dessus. Cette peau basanée, ces traits typés… on sait au premier coup d’œil que la petite brunette à des origines latines. Ajoutons à cela son accent espagnol assez prononcé et on la confirmation qu'elle n'est pas née en sol Américain.
Naya à une longue chevelure brune et les yeux qui vont avec, des teintes chaudes et boisées. Sa peau est ornée de petits grains de beauté ici et là, y compris son visage empreint d’une perpétuelle douceur. Quelques fines cicatrices sont visibles sur les mains de la jeune femme, signe qu’elle a toujours apprécié les travaux dits manuels. Les épaules droites, l’allure fière et assurée, Naya n’a jamais complexé au sujet de son corps. La Cubaine, au meilleur de ses souvenirs, fait aux alentours d’1m70 et quand la nourriture ne vient pas à manquer fait dans les 56kg. Elle possède également un petit tatouage délicat au niveau de la cheville, identique à celui d’Erin qu’elles ont fait faire ensemble.
Niveau vêtements, la brunette aime les trucs confortables et pratiques. Des trucs bien colorés quand ce n’est pas dangereux d’en porter comme de belles grandes robes d’été pleines de fleurs et de motifs attrayants lorsque la température le lui permet. Ça lui manque énormément de devoir troquer ça pour des vêtements plus sobres pour ne pas se faire repérer de loin. Il n’est pas rare de la voir d’ailleurs avec des fleurs dans les cheveux l’été.
Naya a peu de possessions, mais ce qu’elle a elle en prend grand soin. Elle possède un pied de biche et une lampe de poche à manivelle qu’elle a récupérer assez tôt durant sa survie. L’Havanaise a également une vieille carabine winchester cassée sans munitions que lui a laissé son compagnon avant de disparaitre, il y a quelques années. Puis un canif qu’elle a appris à aiguiser un peu.
1987, Havana, Cuba ☼ Cuba Isla Bella
Naya naquit en 1987 dans un hôpital de la Havana. Issue d’une famille plutôt en moyen, comparativement à la majorité des familles cubaines, la petite aura bénéficié d’une vie bien plus facile que d’autres enfants de son âge. La grande famille qu’ils étaient avait eu les fonds pour faire des études plus poussées, grâce à l’arrière-grand-père qui avait été juge et qui avait léguer une bonne partie de sa fortune à ses desdendants. Un oncle était devenu notaire, sa mère infirmière, un autre oncle était même pilote, alors qu’une tante était devenue professeur à la sueur de son front. Plusieurs vivaient également sous le même toit dans une grande maison appartenant à ses grands-parents maternels. Non par manque de moyens, mais par envie d’être près les uns des autres, de s’entraider et d’aider leurs parents. Naya aura donc grandi avec ses grands-parents, quelques oncles ou tantes et une ribambelle de cousins et de cousines, suite au divorce de ses parents.
D’ailleurs, Naya n’a aucun souvenir de son père. Sa grand-mère refuse catégoriquement que l’on parle de lui sous son toit. Plus tard, sa mère cédera tout de même pour lui expliquer que son père bien que très charmant et agréable au départ, c’est avéré être de plus en plus violent sous l’emprise de l’alcool et de plus en plus dépendant à celle-ci, comme bien trop de gens dans leurs pays. Ils ont donc mis fin à leur union lorsque Naya avait 2 ans à peine.
Sa mère n’aura jamais caché son désir d’immigrer aux États-Unis pour y vivre une meilleure vie. Même s’ils étaient privilégiés à Cuba, ce qu’on lui racontait de la belle Amérique la faisait rêver. Certains membres de la famille rêvaient également d’immigrer, mais la majorité était bien ici à la Havana. C’est donc assez tôt que Naya apprit doucement à parler anglais. Elle gardera néanmoins un accent assez prononcé de sa langue natale pour le reste de sa vie, fière de ses racines et pas du tout gênée par cet accent. Outre cela, la petite aura suivi une éducation correcte, ne se démarquant pas par des notes exceptionnelles, mais dans la moyenne.
1997, Tampa, Florida, USA ☼ Mi alma está en la Habana
Après des années d’économies et de jonglage administratif, la mère de Naya put enfin tenter sa chance aux États-Unis, comme elle en avait longtemps rêvé. C’est donc lors de 10 ans de Naya, qu’elles immigreront dans la ville de Tampa en Floride. La jeune cubaine se souvient d’avoir beaucoup pleuré de devoir dire au revoir à sa famille et à ses amis, mais comme la plupart des enfants de cet âge, la petite Cubaine retombera rapidement sur ses pattes une fois installée dans cette nouvelle vie. Le support d’une des plus grandes communautés cubaines dans le pays a d’ailleurs joué pour beaucoup dans cette intégration. L’année passée en Floride n’aura pas été trop difficile somme toute même à l’école, mais à peine un an après, la petite brunette devra dire adieu à de nouveaux amis, car sa mère aura eu une meilleure opportunité de travail ailleurs.
1998. Reno, Nevada, USA ☼ No Cowboy boots for me, amigo !
Elles aménageront à Reno au Nevada et y resteront jusqu’aux 15 ans de Naya. Là-bas sa mère aura un meilleur job d’infirmière et une meilleure situation financière. Là-bas, Naya subira bien plus le racisme à l’école et même à l’extérieur cependant. Elle gardera la tête haute et se fera néanmoins quelques amis, comme à son habitude apprécier pour sa force de caractère et sa gentillesse. Son cercle d’amis est éclectique d'ailleurs, comportant autant de petits Américains purs souches, des Mexicains ou des Afro-Américains. Le premier béguin de la petite Cubaine sera d’ailleurs un jeune mexicain du nom de Miguel.
Parlant amour, c’est d’ailleurs à Reno que sa mère rencontrera Jim. Si au départ, la petite brunette fut un peu jalouse que ce ne soit plus simplement elle et sa mère, elle accepte bien rapidement l’homme qui deviendra une vraie figure paternelle pour elle. L’américain a un fils plus âgé qu’elle d’ailleurs, mais celui-ci fait déjà sa vie indépendamment de celle de son père. Ils verront Taz plutôt lors des fêtes de famille.
Parlant famille, puisque leur situation s’est bien stabilisée, Naya et sa mère en profiteront durant ces années pour aller visiter leurs proches à Cuba. Jim sera même de la partie à plusieurs reprises et l’Abuela de Naya tombera rapidement sous le charme de ce gentil gendre, si attentionné envers sa fille et sa petite fille.
2002, Portland, Oregon, USA ☼ The beaver state ?
Sa famille a la bougeotte à nouveau, mais Naya prend cela avec beaucoup de positivité. Jim souhaite retourner dans sa ville natale de Portland et souhaite faire découvrir ce beau coin de pays à sa future femme et sa belle-fille. Oui, Jim a fait la grande demande et ils sont en train de planifier le mariage, ce qui rend Naya complètement extatique. Jim, dentiste de profession, trouvera donc un emploi à Portland et la mère de Naya, Isabela, sera mutée dans un des hôpitaux de la ville.
Encore une fois, la Cubaine se fera aisément à cette nouvelle vie. Certes, la jeune fille aura un grand pincement au cœur de quitter ses nouveaux amis et son crush, mais c’est avec l’envie de relever de nouveaux défis qu’elle foncera et n’aura pas peur de se faire une place dans cette nouvelle ville. Les voyages pour visiter sa famille se multiplieront, plus souvent en solo qu’accompagner par sa mère ou son beau-père vu leurs travails respectifs. Isabela tient à ce que sa fille puisse voir les siens le plus souvent possibles et veut encore plus qu’elle n’oublie pas ses racines. Il n’est donc pas rare pour Naya durant les congés d’été scolaire d’aller passer 1 petit mois à la Havana chez son abuelita.
Les odeurs, les saveurs, les couleurs, la chaleur, la familia. Encore aujourd’hui, la brunette en est extrêmement reconnaissante à sa mère.
2003 ☼ Hello guapo !
Le mariage se fera à Cuba l’été des 16 ans de Naya. La famille et certains proches de Jim y seront et les deux familles fêteront comme il se doit cette union pleine d’amour. Au retour à la maison, c’est toutefois la rentrée scolaire qu’il faut préparer tout ça. Ça ennuie grandement Naya. Celle-ci n’a jamais trop posé de souci à sa mère, mais la crise d’adolescence pointe le bout de son nez avec un peu de retard. La petite brunette reste néanmoins assez respectueuse envers sa mère, car elle sait qu’elle recevra la Chancla par la tête si elle pousse trop loin.
L’année scolaire début bien malgré ses envies de rébellion et c’est dans l’une de ses classes qu’elle fera la rencontre de Jay, puis d’Erin. Le premier lui tournera autour longtemps en espérant avoir des chances, mais Naya sait très bien que c’est l’attrait du nouveau qui fait qu'il s'intéresse à elle. La petite dernière arrivée juste l’an dernier, avec cet accent si exotique et blablabla. Elle finira néanmoins par tomber sous le charme du beau parleur populaire, comme toute bonne adolescente de son âge et acceptera un rendez-vous avec lui.
C’est là qu’elle fera la rencontre d’Erin, sœur ainée de Jay, qui lui dira de rester loin de son frère puisque c’est un idiot manipulateur. D’abord refroidie par cette intervention et les autres qui viendront régulièrement, Naya finit quand même par se lier d’amitié avec son ainée, même en entretenant une relation avec son frère. Jay sera d’ailleurs son premier petit copain sérieux.
2004 ☼ Cabrona no te metas conmigo !
1 an… 1 an aura durée sa relation tumultueuse avec Jay jusqu’à ce que Naya rompt enfin avec lui. La manipulation et les infidélités, elle ne voulait pas les voir, complètement aveuglée par son amour idiot pour ce connard. Erin avait eu raison sur toute la ligne et c’est vers elle que la Cubaine se tourna pour trouver un peu de réconfort pour sa première peine d’amour. C’est ainsi d’ailleurs que leur amitié deviendra bien plus forte et profonde, l’Américaine devenant comme une sœur pour Naya.
Les notes allaient, mais l’adolescente ne tapait pas des scores non plus. Sa mère s’inquiétait, car le collège et l’université approchaient, mais Naya découvrait doucement une passion insoupçonnée jusqu’ici qui deviendrait en fait une carrière pour elle. une découverte à l’école deviendrait également une autre façon de passer du temps sympa avec son beau-père : le travail du bois. Un cours optionnel au lycée, un hobby pour Jim, une nouvelle passion pour la Cubaine.
2005 ☼ Every head is a world, mamá
La graduation, enfin ! Au grand désespoir de sa mère, Naya a déjà choisi sa voie dans les métiers plus manuels. Le plan de match c’est de faire une formation comme menuisière, puis à l’obtention du diplôme de poursuivre avec une formation plus courte d’ébéniste. Isabela finira par accepter et même encourager sa fille, mais elle aurait souhaité que sa fille profite davantage des opportunités en sol américain pour faire une carrière plus importante. La mama ne voudra bien sûr que le bonheur de sa fille et se reconnaitra en elle avec son obstination, sa passion.
Voici qu’Erin et Naya emménagent dans leur premier appartement minuscule en banlieue de Portland également. Pour payer ses études, Naya offre des cours de mambo et de salsa, rien de tel que de s’amuser pour avoir un peu d’argent ! Il s’agissait de danses depuis longtemps maitrisées pour la jeune femme. Cela rapportait juste assez en plus. Il fallait dire que la Cubaine n’était pas du genre dépensière tout comme sa sœur de cœur. Pas de grandes fêtes tous les weekends ou de journée shopping interminable. Non, ce qui branchait les deux filles c’était les soirées cocooning à la maison, avec de vieux classiques à la télé. Parler jusqu’aux petites heures du matin et plaisanter jusqu’à en avoir mal au bide. Leur endroit préféré était un vieux videoclub, le Movie Madness Video, qui était de surcroit une espèce de musée du cinéma à Portland.
2010 ☼ You better smile chica.
Après 3 années d’apprentissage en menuiserie et 2 années en ébénisterie, Naya a obtenu tous les diplômes qu’elle souhaitait et commence enfin un petit job dans le milieu pour une compagnie grandissante cherchant de jeunes travailleurs passionnés. Les voyages à Cuba ont diminués drastiquement depuis le début de ses études, mais la fin de celles-ci annonce la possibilité de voir un peu plus sa famille toujours à la Havana.
C’est à 23 ans que Naya fera d’ailleurs la rencontre de Mathew, dont elle tombera éperdument amoureuse. Oh, elle aura eu quelques conquêtes auparavant, mais son cœur appartiendra à Math dès que ses yeux boisés se seront posés sur lui. Rencontré par l’entremise de copines, leur relation évoluera bien rapidement, à un tel point qu’après seulement quelques mois de fréquentation, ils emménageront ensemble. Il la demandera même en fiançailles au bout de 8 mois. Le rêve américain en soit… Il lui promet monts et merveilles, la jolie maison avec la clôture blanche, le chien, les enfants… Et assez rapidement la Cubaine commence à étouffer, à suffoquer. Elle n’en parle pas à sa mère ou à Erin, qui désapprouve de toute façon cette relation. Par fierté probablement, elle garde le sourire et va de l’avant malgré ses doutes grandissants. Est-ce vraiment ce qu’elle souhaite ? Elle l’aime, mais…
2011 ☼ ¡Basta!
L’amour ne suffit pas toujours… Il faut aussi savoir imposer ses limites, ou même les découvrir. Sans même savoir qu’elle était enceinte accidentellement, la jeune Cubaine subit une fausse couche assez douloureuse qui l’emmènera à l’hôpital. Là-bas, durant les quelques heures de son séjour, Naya aura finalement le courage de ne plus de voiler la face. Cette expérience traumatique l’aura mis au pied du mur. Elle ne veut pas de cette vie. Elle ne peut pas offrir quoi que ce soit à Mathew et ne veut plus faire l’effort de sourire. Il est difficile de mettre fin à cette relation, mais après des mois où la rancœur et la suffocation grandissaient constamment, il s’agissait plus que de la seule issue possible.
Restant vague au sujet de sa rupture, la brunette emménagea rapidement seule dans un appartement miteux, gardant la tête haute devant tout le monde en cachant les détails de ce qui l’avait poussé à partir. Refusant toute aide, Naya était bien déterminée à s’en sortir seule, à retomber sur ses pieds, mais la fausse couche et la rupture pesait lourd sur son cœur et son esprit, la faisant secrètement valser un peu trop près de la dépression. La jeune femme préférait l’isolation et son travail au reste.
2012 ☼ Mi hermana, how i've missed you
C’est par hasard qu’Erin a fini par savoir ce qui s’était réellement passé pour Naya et Mathew, mais c’est loin d’être le hasard qui lui fit tambouriner à la porte de son amie un soir. De dire que la Cubaine se fit engueuler cette soirée-là fut encore faible, c’était toutefois la façon qu’avait Erin de lui dire d’arrêter ses conneries, de lui montrer son support et son amour. C’était la seule qui pouvait l’atteindre, la faire craquer et lui faire comprendre qu’il fallait mettre la fierté de côté à un moment. C’est grâce à sa sœur de cœur que la brunette se reprit en main et accepta l’aide de ses proches, trouvant réconfort dans les bras de sa mère et de son amie.
Les filles emménagèrent à nouveau ensemble, mais cette fois dans un appartement plus spacieux, plus récent. Les choses allaient bien au travail heureusement et plus Naya reprenait du poil de la bête, plus elle reprenait confiance en elle même au niveau professionnel. Si bien que son patron commença à lui donner davantage de responsabilités au travail, ce qui augmentait également forcément son salaire. La vie était à nouveau douce pour la Cubaine qui apprenait à se remettre sur pied et à se reposer sur ses proches quand elle tombait.
2015, Eco Park Resort, Washington, USA ☼ Let's take a break and enjoy what we have
Une promotion ! Voilà un superbe cadeau d’anniversaire pour ses 28 ans ! La compagnie pour laquelle bossait Naya avait vraiment grossit depuis les dernières années et la Cubaine avait amplement fait ses preuves. Le patron apprenait à déléguer et commençait à avoir une sacrée équipe sous ses ordres. Il avait donc choisi la petite Hispanique pour devenir chef d’équipe. Elle s’y connaissait, avait le souci du détail et avait assez de caractère pour mener son équipe comme il se devait.
Il fallait fêter cela ! Et fidèles à elles-mêmes, les filles ne feraient pas dans une fête démesurée, loin de cela. Non, le plan c’était de mettre le plus de semaines de vacances possibles de côté et de partir se perdre dans le nature quelque temps, se couper du reste du monde pour se ressourcer avant de revenir remettre les bouchées doubles au boulot.
Il avait été convenu de partir en octobre pour profiter des jolies couleurs dans les arbres, mais également des températures un peu plus fraiches. Leur destination ? Mont St-Helens dans l’état de Washington, juste à côté. Naya leur avait trouvé un chouette chalet avec les commodités les plus basiques au Eco Park Resort, tout près du Mont, perdu dans le foret danse tout autour de ce lieu touristique. L’endroit parfait pour faire une pause et profiter du calme de la nature.
10 octobre 2015 - Eco Park Resort, Washington, USA ☼ Isn't it great here ?
Le premier truc qu’elles ont fait en arrivant au chalet, ça été de couper leurs téléphones. Leurs familles n’allaient pas s’inquiéter de toute façon, car les filles leur avaient bien expliqué leur petite coupure du monde moderne. De toute façon, le réseau était tellement pourri là où les deux jeunes femmes étaient, qu’elles auraient eu la ligne 1 fois sur 6.
Il n’y avait donc que les deux sœurs de cœur, la nature et le Mont-St-Helen… Bon si on oubliait les quelques randonneurs qui y étaient aussi, mais les filles ne leur causaient pas. De simple signes de tête ici et là pour être polies. L’important, c’était de se ressourcer et de profiter de la paix qui régnait ici.
19 octobre 2015 ☼ What the fuck is going on ?!
Erin et Naya avaient bien vu durant les derniers jours que les gens s’agitaient un peu au Eco Park Resort. Si au début elles avaient fait de grands efforts pour les ignorer, certains de leurs voisins étaient venus prendre de leurs nouvelles et savoir si elles avaient réussi à contacter leurs proches, comment elles prenaient les choses puisqu’elles avaient l’air si calmes. C’est là qu’elles apprirent pour… tout le bordel.
L’un des gardes forestiers vint même leur indiquer de rester dans les chalets et de ne pas sortir. La loi martiale était en vigueur dans plusieurs villes, il fallait maintenant rationner ce qu’ils avaient. Les filles tentèrent de joindre leurs familles en rallumant leurs téléphones. Naya était rongée d’inquiétude et de culpabilité… Les lignes étaient tellement débordées qu’il était impossible de joindre qui que ce soit ou alors le mauvais réseau de l’endroit faisait des siennes. Même les gardes forestiers n’arrivaient pas à rejoindre les autorités locales tant le système est surchargé.
Ce fut grâce à la radio satellite d’un de leurs voisins retraités que les deux jeunes femmes purent suivre l’évolution de la situation. Naya n’avait qu’une envie et c’était de prendre la voiture pour retourner à Portland. Toutefois, elle tenta de respecter le confinement exigé, espérant que les choses iraient mieux rapidement. Pas comme si on les laisserait sortir de l’État de toute façon, tout était bloqué et surveillé.
25 octobre 2015 ☼ Coño, it really is the end of the world...
Rien n’était rentré dans l’ordre, tout au contraire. Le chaos régnait partout en maitre. Il n’y avait plus rien à la radio, que des messages d’alertes qui tournaient en boucle. On parlait d’infectés et certains des randonneurs avaient leurs petites théories. Naya ne dormait plus, était paniquée de savoir que sa famille était peut-être en danger… peut-être… morte.
Elle supplia Erin de l’accompagner, d’essayer de traverser les lignes d’États… mais fidèle à elle-même Erin lui lâchait qu’ils étaient probablement morts à l’heure actuelle. Il fallait se faire une raison. Vu les dernières informations qu’elles avaient eues avec la radio… Ça puait. La Cubaine était hors d’elle, criait sur sa sœur de cœur, pleurait aussi, mais dû se faire une raison. Les gardes forestiers s’assuraient qu’ils restaient sagement en place de toute façon et les histoires qu’ils rapportaient en allant chercher des vivres à la petite épicerie pas si loin… était inquiétantes. Tout comme ce qui s'était dit à la radio les jours précédents. PLusieurs endroits avaient été pillés. Les gens infectés étaient dangereux et agressifs. Il y avait des bouchons un peu partout ce qui rendait la route difficile. De quoi faire en sorte qu’elle abandonne douloureusement l’espoir de revoir les siens sains et saufs.
Mi-novembre 2015 - du Eco Park Resort à Toledo ☼ Time to move amigos
Leur petit groupe a survécu jusqu’ici en partageant leurs stocks de nourriture, mais surtout grâce aux gardes forestiers qui se sont mis à chasser pour nourrir les gens qu’ils considéraient devoir protéger maintenant. Le hic, c’est qu’ils en vinrent à la conclusion qu’il valait mieux bouger avant l’hiver et ça approchait rapidement. La neige risquait de les emprisonner de cette forêt, loin de ressources qu’il serait possible de trouver plus facilement dans un village. Ils finiront par en manquer là où ils étaient actuellement. Ça ne faisait pas l’unanimité évidemment. Plusieurs étaient pour rejoindre les villes, il serait plus facile de trouver nourriture, vêtements chauds et outils pour survivre, mais d’autres étaient effrayés à l’idée de croiser des infectés en grand nombre. Déjà, leur groupe se séparait.
Ils furent 7 à partir pour Toledo, ville natale d’un des gardes forestiers. Les 3 gardes s’étaient d’ailleurs mis d’accord pour se suivre. James, Cameron et John. Ils essayèrent de leur mieux de convaincre les autres qu’il fallait rester tous ensemble, que de bouger était la meilleure option, mais ils durent laisser certains randonneurs faire leurs propres choix. Les filles étaient de toute façon persuadées qu’il fallait aussi se rapprocher des centres urbains, tout comme le couple des retraités qui les suivirent jusqu’à la petite ville, Martha et Leeroy.
Ils rencontrèrent leurs premiers infectés à l’abord de la ville de Toledo. Les gardes forestiers essayèrent de raisonner ces gens qui semblaient dans un état second. Ce qui devait arriver arriva bien évidemment. L’un d’eux se fit croquer et les autres n’eurent guère le choix que d’abattre la personne complètement malade qui semblait vouloir… manger leur ami. La panique était générale, ils venaient de tuer quelqu’un… Avaient-ils d’autres choix ?
D’autres personnes infectées semblaient avoir entendu leur altercation et leur groupe n’eut pas le temps de laissé libre court au choc qu’ils venaient de vivre. Personne ne voulait tuer à nouveau, personne ne voulait être blessé comme le plus jeune des gardes forestiers, Cameron… Heureusement, des âmes charitables attirèrent leur attention et ils trouvèrent refuge dans une banque, Timberland, juste de l’autre côté de la rue. Le rideau métallique se refermait derrière eux pour leur offrir une certaine protection du monde extérieur.
Naya et Erin prirent un peu de distance entre elles et les autres, le temps de se remettre de… tout ce qui venait de se dérouler sous leurs yeux. Les autres s’occupèrent du blessé. Il se trouvait que l’une des personnes déjà présentes dans la banque était un infirmier. Au bout de quelques heures toutefois, le blessé succomba à ses blessures. C’était un coup dur pour l’espèce de petit groupe qu’ils étaient devenus au fil des derniers mois.
Autour d’un maigre repas, les filles apprirent que les 4 personnes qui les avaient accueillis dans la banque y étaient à la base pour la cambrioler. Ils osaient le dire désormais, car plus rien n’avait d’importance. L’argent, les lois… Force fut toutefois de constater qu’il s’agissait d’un refuge assez sécuritaire et c’était donc pourquoi ils s'y trouvaient toujours. La Cubaine ne pouvait faire autrement que de remercier ces gens qui les avaient accueillis sans même savoir qui ils étaient. Ils avaient beau avoir eu de mauvaises intentions en voulant voler l’endroit, au fond ils semblaient être de bonnes personnes aux yeux de Naya de par leurs actions aujourd'hui.
La nuit approchait et les gémissements des gens infectés dehors ne faiblissaient pas, tandis qu’ils tapaient toujours contre les portes extérieures de la banque. Naya eut énormément de mal à trouver le sommeil, mais l’épuisement de la journée causé par les trop fortes émotions vécues eut raison d’elle. La Cubaine sombrait dans un sommeil noir sans rêve.
C’est le cœur battant à tout rompre qu’elle se réveilla en sursaut au cri de Martha, l’une des randonneurs qui les avaient suivis jusqu’à Toledo. C’était la panique générale. Le mort n’était pas mort ! Il était en train de, de… de manger Leeroy, le mari de Martha. Complètement figée d’horreur sur place, c’est Erin qui trainait Naya en sécurité. John et James tirèrent sur leur ami normalement décédé quelques heures plus tôt, ne comprenant pas du tout ce qui se passait. Celui-ci semblait d’ailleurs imperméable aux balles et ça ne causait que plus d’effroi chez les survivants. Jusqu’à ce que l’un des projectiles vint se ficher dans son crâne en fait… Au bout d’un moment de silence, l’un des cambrioleurs en herbe proposait qu’on en fasse de même avec le corps du randonneur, au cas où il se relèverait lui aussi.
Début printemps 2016 - de Toledo à Boisfort ☼ Can we do this ?
L’hiver fut rude, mais sans doute bien moins qu’en montagne. Force fut de constater qu’il y avait trop peu de ressources à Toledo. Leur groupe avait grossi en absorbant les 4 personnes qui leur avaient sauvé les miches à leur arrivée en ville, des mois plus tôt. Il fut décidé d’aller plus au nord, vers Boisfort. L’idée, c’était de profiter des champs de la région pour y faire pousser quelque chose durant l’été. Le plus important encore, c’était aussi de se rapprocher doucement d’une plus grande ville.
Ils trouvèrent donc une petite fermette et s’y installèrent pour les mois suivants. James et John chassaient pour nourrir leurs amis, la plupart des autres s’occupant de l’espèce de potager qu’ils avaient réussi à faire avec les semences restantes sur la propriété. Il fallait retrousser ses manches, ne pas baisser les bras selon Naya. C’était le nouveau monde et il faudrait s’adapter s’ils ne voulaient pas mourir. John et James en profitèrent d'ailleurs pour leur apprendre tout ce qu'ils savaient. Du tir, à la chasse, à la pêche, à la récolte de plantes sauvages.
Début Automne 2016 - de Boisfort à Oakville ☼ Nómadas para sobrevivir
L’arrivée de l’automne signifiait que la saison froide allait bientôt pointer le bout de son nez. Seuls en campagnes, ils en venaient toutefois à la même conclusion que l’année précédente. Il fallait retourner en ville pour avoir plus de facilité à survivre à l’hiver. Ils avaient perdu quelques véhicules en cours de route, incapables de les réparer ou n’ayant pas trouvé d’essence pour se dépanner. Il leur en restait qu’un seul, mais ils réussirent à remettre en marche un vieux camion trouvé sur la propriété de Boisfort. Ils prendront la route pour se rendre idéalement à Turnwater, mais sur la route à hauteur de Grand Mound, leur groupe croisera les premiers survivants depuis un bon moment. On leur dira de faire attention qu’il y a des pillards en provenance du vieux centre correctionnel de Cedar Creek, à Little Rock. D’un rapide consensus, ils choisirent de plutôt prendre la route vers Oakville. Ce n’était pas une grande ville, mais ce serait suffisant pour cet hiver. Il vallait mieux prendre son temps et être sécuritaire que de foncer tête baissée.
Naya et Erin ne se quittaient évidemment pas d’une semelle. La Cubaine s’en faisait grandement pour sa sœur de cœur, priant la nuit pour que rien de mal ne leur arrive, que leurs bonnes étoiles veillent encore sur elles face aux Hommes qui s’en prenaient désormais aux Hommes.
Milieu printemps 2017 - de Oakville à Little Rock ☼ Old prisoners makes good jailers...
Leur présence à Oakville n’était pas passée inaperçue, malgré toutes les précautions qu’ils avaient prises au fil des mois froids de l’hiver. Seulement, ce ne fut qu’au printemps qu’on les attaqua. Les fameux pillards anciens prisonniers du centre correctifs les avaient observés un petit moment avant de fondre sur eux au printemps. Même s’ils étaient quasiment aussi nombreux qu’eux, leur groupe se rendait rapidement, n’ayant pas d’armes suffisantes pour repousser ces fils de putes. Inutile de se blesser inutilement ou de mourir… Ils rongeraient leurs freins le temps de trouver comment s’évader.
Erin, Naya et tous les autres furent amenés à Little Rock, au Cedar Creek correctional center. Leurs geôliers les utilisèrent pour des tâches ingrates et les travaux servant en renforcer un peu l’endroit. On divisa leur groupe pour s’assurer qu’ils ne pourraient pas fomenter une petite rébellion et c’est bien malgré eux qu’ils durent se plier à la volonté des pillards. Fort heureusement, outre des commentaires lubriques et quelques tentatives d’attouchements, les femmes s’en sortirent plutôt bien. Naya n’eut pas peur de foutre une gifle monumentale à l’un des gars et la Cubaine se prit quelques coups en échange. Est-ce qu’elle avait regretté son geste ? Pas du tout.
Ils n’avaient pas affaire à des malades, ce n’était pas des criminels dangereux… Et en un sens, c’était sans doute pourquoi ils n’étaient pas si mal traités. C'était plutôt même une tentative de les faire joindre leur groupe de force. On leur montrait qu'ils auraient de bonne condition si on pouvait leur faire confiance et bientôt on les laisserait libres dans le camps. Un genre de faites ce qu'on vous dit, c'est mieux pour vous.
Fin été 2017 - de Little Rock à Madrona Beach, Olympia ☼ In union there is strentgh
Une chance inespérée leur tombait dessus sous le couvert de la nuit. Une horde d’infectés, ni plus ni moins. Un cauchemar éveillé qui leur permettra de s’enfuir. Il y eut plusieurs morts, leurs nouveaux ''potes" paniqués finirent même par leur donner des armes pour les aider à défendre le centre correctionnel, mais il fallut se résoudre à l’abandonner. La balance penchait enfin en leur faveur, après que 6 des criminels soient tombés sous les coups de dents des morts-vivants. Le groupe d’Erin et Naya eux, avaient perdu Martha…
Dès qu’ils furent à une distance sécuritaire du massacre de Cedar Creek, Erin, James et John confrontèrent les misérables qui avaient essayer de les forcer à joindre leur groupe pendant de longs mois, sans vraiment respecter leur consentement. Il ne s’agissait pas des plus problématiques fort heureusement, mais la rancune persistait. L’envie de leur faire payer primait sur tout, mais c’était ces 4 là qui les avaient aidés en leur donnant des armes, en leur donnant un peu de nourriture quand leurs chefs voulaient punir leur groupe…Naya refusait catégoriquement de faire de la route avec eux… D’autres essayaient de leur trouver des excuses et de se convaincre qu’à plusieurs ils seraient plus forts… De dire qu’il y avait des divergences d’opinions était peu dire.
Leur groupe se séparait à nouveau et ce ne fut qu’Erin, Naya, John et James qui prirent la route vers le nord pour retrouver la grande ville d’Olympia.
Automne 2018 - de Madrona Beach au Hotel RL, Olympia ☼ Mi Jevo
Franchement, Naya avait envie des félicités d’avoir migré à Olympia. Certes, il y avait plus d’infectés, mais bien plus d’endroits pour se cacher, pour trouver de la nourriture et des vêtements, des outils et des armes. Beaucoup de petits magasins avaient été pillés depuis le temps, comme bien des maisons, mais il restait toujours un petit quelque chose quelque part. C’est d’ailleurs au fil des fouilles que le quatuor tomba sur l’Hotel RL. C’était un endroit hyper bien situé en fait, avec de grands boisés tout autour, une espèce de petite baie juste à côté. Les possibilités qu’offrait l’endroit, en plus d’avoir une vue plus ou moins dégagée sur tout un côté, c’était parfait !
Ils y emménagèrent après s’être assuré que l’endroit était sécuritaire. Rapidement, ils reprirent leurs petites habitudes de chasse et de pêche pour survivre, ajoutant à cela des sorties régulières pour trouver des ressources utiles, évitant le plus possible tous les vivants ou les morts-vivants croisant leur route.
C’est dans ce confort relatif qu’ils purent se reposer un peu, après ces longs mois à parcourir les routes désolées de l’état de Washington. C’est aussi à ce moment-là que Naya prit conscience qu’elle éprouvait des sentiments pour James. Ils commencèrent à se voir un peu plus en privé et débutèrent une relation qu’ils voulurent secrète au départ. Ni John ni Erin n’étaient pourtant aveugles.
Hiver 2018-2019 - Hotel RL ☼ Missing in action
L’hiver et bel et bien installée, mais cela n’empêchait pas qu’ils devaient trouver de la nourriture pour survivre. Un bon matin John et James partirent pour pêcher, comme à leur habitude. James avait laissé sa vieille Winchester à Naya, disant qu’il préférait que ce soit elle qui l’ait en cas de souci, qu’il la sentirait plus en sécurité comme ça. Ce fut la dernière fois que les filles virent les deux gardes forestiers qui leur avait tant apporté.
Le soir venu, la Cubaine faisait déjà les cent pas… le lendemain c’était pire. Même en allant voir sur la baie à moitié gelée, il n’y avait pas de traces des deux hommes. Les avaient-ils abandonnés ? Non, pas après tout ce temps… pas après toutes les épreuves qu’ils avaient traversées tous les 4 ensemble… Les avait-on kidnappés ? S’étaient-ils fait coincer par des pillards ? Par des morts-vivants ?
Toutes ces questions resteraient probablement à jamais sans réponses. Naya avait mal, on lui enlevait ce qu’elle venait tout juste de trouver. On lui arrachait un homme qu’elle aimait et un ami sur qui elle avait pu compter des années durant. Sa famille. Dans un accès de colère, elle lançait la winchester à bout de bras, cassant quelque chose dessus qu’elle ne savait pas du tout réparer. Impossible toutefois de s’en séparer, il s’agissait de la dernière chose la rattachant à James…
Heureusement, Erin était là, toujours là…
Printemps 2019 Pioneers elementary school, Olympia ☼ Can we finaly call this home mi hermana ?
Les filles avaient choisi une fois de plus de bouger, de trouver un meilleur endroit pour s’installer de façon plus permanente. C’est encore une fois en vadrouillant en ville qu’elles repérèrent la Pioneers Elementary school. Si au départ elles aimaient particulièrement l’Hotel, celui-ci ne faisait tout simplement pas le poids contre ce bâtiment-ci. Erin et Naya discutèrent longtemps des possibilités de l’endroit, du potentiel que ça avait. Les deux jeunes femmes avaient d’ailleurs commencé à s’ouvrir un peu plus aux petites communautés des alentours, non sans les avoir au préalable bien espionnés pour s’assurer qu’elles ne risquaient rien.
L’école disposait d’un énorme terrain. Il y avait un petit boisé, un étang, un périmètre très dégagé autour du bâtiment, deux pans complètement grillagés même qui pourraient empêcher les infectés de trop s’approcher. Que des points positifs en somme. Ce qui le poussait le plus également, c’était l’idée de vouloir s’intégrer un peu plus au troc des communautés des alentours, pouvoir vivre mieux en échangeant avec eux. Pour faire ça, il fallait bien s’installer et offrir quelque chose en échange et pas que des babioles que tout le monde pourrait trouver facilement. Bon, ça n’était qu’une idée comme ça, ça prendrait peut-être du temps, mais elles tenaient quelque chose. Quoi ? Pas certaines encore. Allaient-elles cultiver ? Vendre des livres utiles ?
Dire qu’Erin pensait même pouvoir remettre l’électricité ! Non, c’était l’endroit parfait, leur nouvelle maison. Il suffisait de barricader les grandes fenêtres, de mettre quelques barricades à l’extérieur et tout ça ce serait un super début !
Automne 2020 ☼ Life's getting sweet again
Les filles survivent, échangent avec les communautés et se font discrètes. La vie continue dans un certain confort vu l’électricité qu'Erin a réussi à rétablir. Naya elle a réussi à mettre la main sur plusieurs équipements qui lui permettront de reprendre l‘ébénisterie pour bien aménager et fortifier leur grande maison.
Naya fait un peu de tout ce qu’il faut pour survivre. Elle chasse, pêche un peu, s’assure que leurs barricades sont en état. Si elle n’est pas occupée à tout ça, elle s’amuse dans son petit atelier de fortune à travailler le bois, à faire du mobilier plus pratique et parfois même à faire de nouvelles délimitations dans l’école pour y faire de nouvelles pièces. Il lui arrive aussi de prendre quelques commandes des communautés d’Olympia et de leur produire des petits meubles ou des améliorations pour des outils, même de leur expliquer comment renforcer leur planque contre des vivres et ce dont elle et Erin ont besoin. Lorsqu’elle met la main sur des ingrédients intéressants, il n’est pas rare non plus de la voir dans la cuisine à essayer de préparer de bons plats. Au fil des années, elle a récupéré quelques CD de musiques cubaines et ne se fait pas prier pour en faire jouer dans sa chambre et même s’amuser à quelques pas de danse en solo ou en forçant Erin à l’accompagner. .
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Re: Brown Eyed Girl
Dim 20 Déc 2020 - 22:56
C'est l'île de la tentation!
Re bienvenue avec ta joulie madame et ses petits doigts en or (j'parle du travail du bois je vous vois venir) et amuse-toi bien dans tes nouvelles aventures
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