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Re: Every cloud has a silver lining
Dim 28 Fév 2021 - 16:23
Il n'y a plus rien pour l'en empêcher. Plus rien pour l'empêcher d'aimer un autre homme désormais, encore moins celui qui se trouve face à elle. Mise à part l'appréhension de ne pas être assez bien pour lui, et dès lors, c'est ce qui l'arrête et lui fait peur. Tori garde le silence après sa confession, cet aveu qu'elle trouve honteux, d'autant plus à son âge. Mais c'est vraisemblablement une nouvelle qui n'effraie pas Peter pour autant, et quand elle se retrouve contre lui et qu'il vient la réconforter et lui assurer et que ça ne change rien, la japonaise sent son cœur se serrer. Elle aimerait être suffisamment forte pour être confiante, mais elle en manque cruellement.
Que pourrait-elle lui dire alors ? Qu'elle doute d'elle, du fait qu'elle est désirable, parce que son mari ne l'a jamais touché de cette manière et qu'elle n'a jamais compris pourquoi. Combien de fois s'est-elle demandé si c'était elle ? Les discussions avec Faith n'ont amené que des questionnements, des doutes supplémentaires et trop peu de réponses pour comprendre ce qu'il se déroulait dans la tête de cet homme. Aujourd'hui, Jun est mort, et il ne reste à sa compagne que des souvenirs qui s'éteignent et des émotions qu'elle est la seule à ressentir. Et elle n'a le regret que de ses silences et des maux qu'il ne lui a jamais confié.
Elle relève les yeux vers lui et comme une promesse, Peter lui assure que tout va bien. Elle n'exprime aucun sourire, mais hoche fermement la tête. Oui, tout va bien désormais. Elle le sait depuis quelques mois déjà, depuis qu'il lui a sauvé la vie et qu'elle existe encore grâce à lui. Tori a plus que conscience que sans lui, elle ne serait probablement plus là pour en parler. Et pour le coup, elle n'en parle pas non plus, se rapprochant de Peter pour reposer ses lèvres sur celle de l'homme. Dans un mouvement lent, maladroit, la japonaise n'ose pas quitter ses lèvres mais y est contrainte quand elle se retourne pour venir le chevaucher doucement et placer son bassin contre celui de l'homme.
Elle n'a jamais fait ça, mais elle entend se fier aux gestes de Peter, à ce qu'il lui dira, à ce que son corps lui dira aussi. Alors que ses bras enserrent ses épaules, elle se rapproche et l'étreint en douceur. Sa bouche retrouve celle de son aimé, pour lui confier du bout de ses lèvres les secrets qu'elle garde pour elle. Elle lui parle désormais un langage qu'elle ne maitrise qu'à peine, et rien ne l'empêche de la traduire. De la pudeur de ses baisers, ceux-ci deviennent plus forts sous les caresses de son amant, et des regards qu'ils s'échangent, griser par ce contact, cette proximité qu'elle n'a eu avec aucun autre avant lui. Son toucher semble se décupler sous sa pulpe, comme le reste de ses sens.
Presque sans timidité, elle glisse ses doigts sous le vêtement de Peter, le faisant remonter doucement jusqu'à ce qu'il l'aide à s'en défaire. Et dans un élan de courage, elle se défait aussi de son propre haut pour venir à égalité avec lui. Et le contact de son buste contre sa poitrine lui arrache un frisson si agréable qu'elle en devient fébrile. Son esprit s'embrume, comme si un voile passait devant son regard et rendait cet instant encore plus intime pour elle. Un soupir lui échappe quand elle reprend ses lèvres, et qu'elle se colle d'avantage à lui, une émotion intense venant griser chacun de ses sens, comme si on lui injectait du bonheur à même une seringue.
Us against them
ANAPHORE- Tori H. Watanabe-Hayworth
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Re: Every cloud has a silver lining
Sam 17 Avr 2021 - 20:50
Je tenais doucement la jeune femme contre moi, mes doigts s'étaient glissés entre les siens et je les caressais alors que la joue collée à la sienne devait servir à la réconforter. Est-ce que ça marchait ? Je ne savais pas trop mais Tori semblait moins anxieuse. Assez en tout cas pour venir m'embrasser à nouveau. Je ne la repoussais pas et répondais même favorablement à sa demande. Alors qu'elle se retournait tout en cherchant à ne pas rompre le contact, je venais passer les bras autour de sa taille, soupirant profondément quand son corps se colla étroitement au mien. En une seconde, la jeune femme venait d'allumer une braise au creux de mon estomac, la rendant bien plus ardente à mesure que les baisers devenaient de plus en plus intenses, plus longs et plus désireux. Le feu me prit aux tripes, lorsque la jeune femme se fit plus entreprenante, plus demandeuse et un léger sourire naquit sur mes lèvres alors que je l'observais, le temps de notre séparation, le temps que nos hauts rejoignent le sol. Mon regard glissa sur sa peau, m'arrêtant à la base de sa gorge alors que sa bouche venait reprendre la mienne, que nos peaux se pressaient l'une contre l'autre. J'avais l'impression que son épiderme se réchauffait ou était-ce la mienne qui ne demandait qu'à s'embraser ? Je ne faisais plus la différence entre son souffle et le mien, les deux s'étant mélangés.
A bout de souffle, je reculais le visage et vins ranger une mèche sombre derrière l'oreille de la nippone. "Tu es sûre de toi ?" soufflais-je doucement alors que mes lèvres parsemaient les siennes à de multiples reprises. Bien sûr que je voulais aller plus loin, bien sûr que je désirais tout d'elle, dès le moment où elle était venue se coller contre moi. Délicatement, je posais mes mains au creux de ses reins, remontant petit à petit le long de son dos, lui soutirant des frissons qui ravivèrent mon envie que je canalisais encore jusque là. Je venais briser cette réalité en posant mes lèvres sur son épaule, descendant petit à petit sur sa poitrine que je goutais légèrement puis avec de plus en plus de tendresse, puis plus d'avidité. Je sentais mon coeur battre de plus en plus puissamment alors que j'allongeais enfin la jeune femme sur notre couchette. Je revenais ancrer mes yeux sur les siens et à nouveau je l'embrassais. La proximité se réduisait petit à petit. Cette fois, mes lippes vinrent s'appuyer sur la peau de la jeune femme, une sensation de fourmillement me prenant dans tout le corps, comme si je commençais à perdre pied. Et c'était le cas. Face à elle, je perdais la tête et toute notion d'inquiétude alors que plus tôt, je voyais son besoin d'être à mes côtés comme une façon de se détruire à petit feu.
Ma bouche s'arrêta au milieu du ventre de la japonaise. Je voulais plus, toujours plus. Il me fallait cette dose qu'on me promettait mais au-delà de ça, je n'oubliais pas que ma partenaire n'avait rien d'une vétérante dans le domaine. Je me devais de faire attention alors je ralentis la cadence, préférant prendre sa main pour venir la poser sur mon flanc et qu'elle puisse aussi goûter au plaisir de faire frémir l'autre. Ca ne manquait pas d'ailleurs, puisque je soupirais de contentement face à la chaleur de ses doigts contre mon cuir. "Je te veux..." finissais-je par murmurer alors que mon visage venait se perdre contre le cou de la femme qui faisait actuellement mon bonheur. Mon corps répondait de lui-même à ses assauts, à ses tentatives de me conquérir, me faisant me sentir à l'étroit dans mes derniers vêtements. Et dehors, se doutaient-ils seulement de ce qu'il se passait entre la timide brune et le blond colérique que j'étais ? Etait-ce une romance vouée à la réussite ou juste un coup, comme ça, parce que ce besoin d'être aimé se faisait sentir ? J'ignorais ce qui poussait la femme à me choisir mais j'étais heureux qu'elle le fasse. Heureux d'être celui qui lui offrirait l'amour qu'elle méritait, même en ces temps troublés.
A bout de souffle, je reculais le visage et vins ranger une mèche sombre derrière l'oreille de la nippone. "Tu es sûre de toi ?" soufflais-je doucement alors que mes lèvres parsemaient les siennes à de multiples reprises. Bien sûr que je voulais aller plus loin, bien sûr que je désirais tout d'elle, dès le moment où elle était venue se coller contre moi. Délicatement, je posais mes mains au creux de ses reins, remontant petit à petit le long de son dos, lui soutirant des frissons qui ravivèrent mon envie que je canalisais encore jusque là. Je venais briser cette réalité en posant mes lèvres sur son épaule, descendant petit à petit sur sa poitrine que je goutais légèrement puis avec de plus en plus de tendresse, puis plus d'avidité. Je sentais mon coeur battre de plus en plus puissamment alors que j'allongeais enfin la jeune femme sur notre couchette. Je revenais ancrer mes yeux sur les siens et à nouveau je l'embrassais. La proximité se réduisait petit à petit. Cette fois, mes lippes vinrent s'appuyer sur la peau de la jeune femme, une sensation de fourmillement me prenant dans tout le corps, comme si je commençais à perdre pied. Et c'était le cas. Face à elle, je perdais la tête et toute notion d'inquiétude alors que plus tôt, je voyais son besoin d'être à mes côtés comme une façon de se détruire à petit feu.
Ma bouche s'arrêta au milieu du ventre de la japonaise. Je voulais plus, toujours plus. Il me fallait cette dose qu'on me promettait mais au-delà de ça, je n'oubliais pas que ma partenaire n'avait rien d'une vétérante dans le domaine. Je me devais de faire attention alors je ralentis la cadence, préférant prendre sa main pour venir la poser sur mon flanc et qu'elle puisse aussi goûter au plaisir de faire frémir l'autre. Ca ne manquait pas d'ailleurs, puisque je soupirais de contentement face à la chaleur de ses doigts contre mon cuir. "Je te veux..." finissais-je par murmurer alors que mon visage venait se perdre contre le cou de la femme qui faisait actuellement mon bonheur. Mon corps répondait de lui-même à ses assauts, à ses tentatives de me conquérir, me faisant me sentir à l'étroit dans mes derniers vêtements. Et dehors, se doutaient-ils seulement de ce qu'il se passait entre la timide brune et le blond colérique que j'étais ? Etait-ce une romance vouée à la réussite ou juste un coup, comme ça, parce que ce besoin d'être aimé se faisait sentir ? J'ignorais ce qui poussait la femme à me choisir mais j'étais heureux qu'elle le fasse. Heureux d'être celui qui lui offrirait l'amour qu'elle méritait, même en ces temps troublés.
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Re: Every cloud has a silver lining
Dim 18 Avr 2021 - 17:54
Rougie par l'émotion, Tori sent sa température grimpée à peine entame-t-il de l'effleurer. Ce contact lui semble aussi insupportable que nécessaire, il éveille en elle des tonnes de sensation qu'elle n'espérait pas connaitre. Et Peter met du cœur à l'ouvrage, la guidant dans ses mouvements, pour la rassurer tout en se laissant enivrer par cette proximité et par cette promesse. Est-ce qu'elle a peur ? Evidemment, mais le fait que ça soit lui avait tendance à apaiser cette terreur qui aurait du la faire fuir en un rien de temps. Elle se laisse faire, obéit docilement, parcours avec curiosité le grain de peau de son protecteur, dans l'espoir de le rapprocher encore un peu plus d'elle.
Ce contact nouveau de son derme contre le sien lui donne l'effet d'un shot d'endorphine. Tori soupire sous ses baisers enthousiastes et tendres, elle s'offre avec la pudeur qui lui est propre dans l'espoir qu'il ne la juge pas. Mais Peter la veut, elle. Elle se sent spéciale de fait, terriblement désirable et désirée. Et elle découvre tout un tas de sensations, un tas de choses qu'elle n'imaginait pas. Des souvenirs lui reviennent en même temps, très diffus, des images de ces premiers baisers avec Peter, ils s'imposent à elle et font vibrer son cœur doucement. Elle l'aide à se défaire du reste, et intimidée, hésite à l'effleurer à nouveau. Encore une fois d'un regard, il lui demande si elle est sûre et elle hoche la tête fermement.
La sensation est terriblement étrange, mais son corps prend le relai alors que son esprit s'évade. L'une de ses mains s'accroche au dos de Peter, l'autre est enfermée dans l'étreinte de la poigne de son amant. Il y a des brusqueries et des maladresses, mais Tori se montre obéissante, parfois force d'initiative en revenant l'embrasser. Ses soupirs s'échappent comme une mélodie entêtante. Elle est curieuse, oui. Terriblement curieuse de comprendre comment ça fonctionne, pourquoi ça fonctionne. D'être avec un homme qui se donne pour elle et tente de résoudre l'énigme qu'elle représente, même pour elle.
Ils sont restés collés, même après l'effort. Les jambes emmêlées, les bras de Peter autour de ses épaules, elle retraçant du bout de ses doigts les très nombreux tatouages qui figurent sur ses muscles recouverts de sueur. Elle se redresse seulement pour mieux les observer, parcourant cette frise mystérieuse qui attire sa curiosité. Il l'observe de ses yeux bleus, quand elle se distrait. L'esprit encore aux prises avec les sensations de cet échange. Sa tête ne retombe sur le coussin qu'au bout de son parcours, et en croisant le regard de son amant, Tori lui offre un sourire. Elle va bien. Elle sait qu'il s'en inquiète, et elle va bien. Sa main se pose sur sa joue doucement, et elle revient l'embrasser.
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ANAPHORE- Tori H. Watanabe-Hayworth
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