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2 participants

Re: Rafaël Reyes

Mar 26 Jan 2021 - 13:24

Hey !

Ok super pour les bolas et le bâton !

Et je note pour tout le reste, je te dirai quand j'aurai modifié tout ça Wink Le nom est arrivé tardivement parce que je me suis dit que répéter "le coloc" était relou, pour tout t'avouer xD Je vais le mettre dès le début, idem pour l'ex petite amie !

Et merci pour l'escalade <3

Yes pour The Haven !

Merci encore Smile
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Re: Rafaël Reyes

Mer 27 Jan 2021 - 1:03

Me revoilà ! (Désolée pour le double post !)

J’ai inversé les qualités/défauts, donc.

J’ai modifié l’équipement, comme suit : « Rafaël transporte peu de choses – il a eu de la chance que les gens craignent qu’il ne se relève en rôdeur, dans la mare de sang dans laquelle il se trouvait lorsqu’il a été tabassé et laissé pour mort, sans quoi il se serait probablement fait voler. Il a donc conservé son sac à dos, ses bolas, quelques maigres réserves pour les enflammer – ou cramer autre chose, son bâton. Il lui reste des babioles de sa vie d’avant : chaque enfant Reyes porte une relique (religieuse ou gitane, selon), et il a ôté celles des membres de sa famille décédés pour les garder avec lui. Pour sa part, sa relique est une sorte de chevalière, qui appartenait à un de ses ancêtres. Il la garde la plupart du temps autour du cou, accrochée à une chaîne, pour s’assurer de ne pas la perdre. Il a aussi quelques vêtements et une arme à feu volée à une famille gitane. ».

J’ai avancé la compétition d’escalade au 11 octobre (et les détails sont dans les paras que tu trouveras ci-dessous) !

Et je te note en-dessous mes modifs (les autres sont juste des corrections orthographiques, des ajouts de mots oubliés et des phrases remaniées – il fait pas bon d’écrire tard [ce que je suis en train de faire à l’instant, oui oui xD]) ! Ce que j’indique par […], ce sont les paragraphes dans lesquels je n’ai rien modifié hormis les maladresses et fautes !

Enfance et début de l'école

Rafaël n'eut aucun mal à s'occuper, tout petit. D'abord parce qu'il faisait les 400 coups avec Tiago, ensuite parce qu'il y avait beaucoup d'enfants dans le camp avec qui jouer, et aussi parce qu'il aidait sa famille - les dérangeant peut-être plus souvent qu'il ne l'imaginait. C'est d'ailleurs pour ça, après qu'il ait demandé à tout le monde de lui apprendre ce qu'ils faisaient en insistant et en les agaçant, que ses parents l'ont inscrit à l'escalade à cinq ans. Après tout, ça pouvait être utile, pour qu'il fasse carrière auprès d'eux, lui qui ne trouvait rien qui l'intéressait dans l'art du cirque (bien qu'il soit jeune), et qui avait visiblement de l'énergie à revendre - Tiago l'aidait à se dépenser, mais pas assez. Ainsi, il commença à aller régulièrement à l'escalade. Deux fois par semaine d'abord, puis trois - n'étant pas encore à l'école, c'était possible (et ça permettait à ses proches d'avoir la paix pendant un temps, car même lui était vanné après ses cours).

En parallèle de ça, et d'aider au cirque, il observait en secret les jongleurs - il les connaissait, mais il avait tellement fait râler d'autres personnes qu'il était persuadé qu'il allait se faire rembarrer, s'il leur demandait d'apprendre. Alors il regardait, et il reproduisait, avec des pommes empruntées dans un des vergers voisins. Beaucoup lui tombaient dessus et laissaient des marques. Sa mère ne comprenait pas vraiment pourquoi il revenait avec des bosses - il accusait l'escalade pour les bleus - mais tout s'éclaircit quelques semaines après. Il avait observé en silence pendant presque deux semaines, puis avait fait tomber une pomme et trébuché dessus, chutant dans un bruit sourd qui attira les vrais jongleurs. Et qui lui demandèrent de lui montrer. Ebahis par ce qu'il avait appris tout seul, ils s'engagèrent à lui apprendre réellement, et commencèrent par lui donner une pommade contre les bleus et autres marques. Ainsi, bien occupé par ses cours d'escalade et de jonglage, par ses corvées, par ses copains et par Tiago, Rafaël s'endormait sitôt la tête posée sur l'oreiller, et ne causait plus vraiment de soucis.

L'entrée à l'école fut plutôt difficile. Pas à cause de l'école en elle-même, mais parce qu'il avait dû renoncer à un cours d'escalade sur trois - et après des supplications, il obtint de le décaler au weekend. Même s'il était moins disponible pour aider au cirque, pendant ce temps. L'école en elle-même ne lui posa aucun problème : malgré le fait qu'ils soient en mouvement perpétuel et restaient peu à un même endroit, Rafaël se faisait rapidement des copains, et suivait assez bien les cours. D'autant plus alors qu'on le poussait à étudier, à la maison. Tout se passait donc plutôt bien pour lui.

Ses rares moments de détente, de vraie détente uniquement pour lui (car l'escalade tout comme le jonglage étaient prenants et demandaient une très grande rigueur), étaient quand il jouait de la musique. Il avait été rapidement visible qu'il était mélomane : petit, il n'avait plus d'yeux que pour sa mère quand elle chantait et il avait rapidement réussi à taper des pieds et des mains en rythme, et même à chantonner. Il avait donc reçu beaucoup de jouets musicaux en cadeaux, jusqu'à posséder une vraie guitare et à apprendre à jouer réellement : plus sporadiquement, mais aussi surprenant que ça puisse paraître, et contrairement au reste qui lui demandait beaucoup d'efforts, il avait un don. Même s'il a, pour s'améliorer, dû apprendre les notes, les morceaux, les accords. Ca lui venait avec beaucoup de facilité. C'était instinctif, pour lui.

L’école, le collège, et le début du lycée - Seattle
[...]

Il continuait, en parallèle, les cours d'escalade, et commençait même les compétitions. Compétitions qui exigeaient des entraînements réguliers et intenses. C'est à ce moment-là, vers l'âge de sept ans, qu'il arrêta d'aider régulièrement au cirque, bien trop occupé pour ce faire. En revanche, il continua l'apprentissage du jonglage, et se développa même, petit à petit, avec le maniement du bâton, puis plus tard encore, avec les bolas enflammées et le bâton - enflammé lui aussi, mais encore plus tard, quand ses mentors furent sûrs de son habileté, et du fait qu'ils ne se brûleraient pas grièvement. Même s'il a eu de nombreuses brûlures sans trop de gravité, quoi que certaines lui aient valu un séjour aux urgences.

Sa vie était donc bien remplie : toujours entre les cours d'escalade, les compétitions (il s'était spécialisée en montée encordée entre huit et dix-huit mètres, où le but était d'aller plus haut que les autres), le jonglage, les cours, et les virées entre copains, et plutôt agréable.

24 octobre 2015 – Seattle
Rafaël ne dormait plus, depuis deux jours. Tout avait commencé quand son cousin était devenu fou, après avoir subi une agression en ville - il était revenu au camp très blessé, mordu et la gorge arrachée. Mais vivant. Ou pas mort, du moins. Il avait - comme beaucoup d'autres gitans - été estomaqué quand il avait agressé son grand-père, allant jusqu'à le tuer. Or, tout cela corroborait les nombreuses recherches de Rafaël sur le sujet, et les rumeurs plus concrètes qui se répandaient un peu partout. Avaient-ils bien fait de l'enfermer dans une roulotte et de préparer l'enterrement de son grand-père ? Rien n'était moins sûr. Et quand son grand-père s'était relevé d'entre les morts, pendant sa cérémonie funéraire, Rafaël en avait frémi d'horreur. Il avait été brièvement tétanisé, en le voyant saisir son propre père à la gorge, ne lui laissant aucune chance. Ce qui le sortit de sa torpeur, au milieu des prières et des gitans qui criaient à la malédiction, fut l'intervention de l'armée. Et la balle qu'ils logèrent dans la tête de son père, mordu par son grand-père.

Peu de gens le savent mais, malgré le traumatisme, Rafaël, qui connaissait bien mieux le camp que l'armée, en avait profité pour s'éclipser et aller dans la roulotte où était enfermé son cousin. Il ne l’a avoué à personne jusqu’à maintenant, secoué par la honte, pas même à Tiago par peur qu’il finisse par se détourner de lui pour toujours, mais il l’a tué. Pas facilement, pas sans états d’âme, mais… Il ne voulait pas qu’il puisse infliger ça à quelqu’un d’autre. Et pas non plus que l'armée tue l'un des leurs en plus. Parce que si son grand-père était mort, si son propre père était mort… Il ne restait plus que lui, pour endiguer tout ça, non ? […]

Fin 2017 – Kent
–> J’y ai rajouté des dates, pour préciser un peu plus quand sa sœur et sa belle sœur sont mortes. ←

Printemps - automne 2018
On dit qu'on s'habitue à tout... Est-ce seulement vrai ? Rafaël se demandait plutôt si les morts successives n'avaient pas anesthésie son corps, son coeur. Il avait à peine pleuré à la mort de sa mère, au printemps, cette dernière ne supportant pas la mort de sa fille. Ou peut-être ne pouvait-elle s'imaginer assister aussi à la mort de ses fils. Rafaël n'aurait su le dire, mais la plaie béante en lui s'était encore agrandie, et il avait l'impression de suffoquer dès que quelque chose les rappelait à lui - ce qui arrivait plus souvent qu'il ne pouvait le croire. Mais tout semblait leur nuire. Ils avaient, progressivement, perdu leur roulotte et leurs chevaux. Ils avaient fuit, inlassablement, face à des gens mal intentionnés bien déterminés à leur nuire. Et le malheur avait encore frappé : ils devaient se cacher, se protéger du froid qui commençait à s'installer, en octobre. Leur aîné à Tiago et lui était parti en éclaireur dans une vieille bâtisse, pour vérifier que tout était sécurisé, avant de leur faire signe d'entrée, mais rien ne s'était passé comme prévu. Un mauvais placement du pied, une mauvaise chute, une fracture ouverte... Les deux frères valides avaient bien essayé de l'immobiliser, temporairement, pour le sortir de là, puis pour trouver un médecin. Mais ce n'était pas chose aisée...

26 octobre 2018 - Olympia

Ils n'avaient rien pu faire. Ils avaient cherché inlassablement un médecin, risquant leurs vies, s'adressant à des groupes qui auraient pu leur être hostile, et quand ils l'avaient finalement trouvé, quand ils l'avaient finalement ramené auprès de lui... Il était mort. Si Tiago avait semblé plus dur qu'un roc, Rafaël avait laissé couler les larmes qui n'avaient pas pu couler avant : destinées à sa soeur, à nouveau, puis à Kalia, sa belle-soeur, à sa mère, et enfin à son frère - les trois derniers n'en ayant pas eu. Il se sentait froid, étourdi, après cela, comme s'il ne pouvait plus ressentir. Mais il était reparti avec Tiago. Parce qu'ils n'avaient pas le choix.

Juillet 2019 - Seattle

Ils n'avaient pas eu le choix, n'est-ce pas ? Il leur était indispensable de rester sur place, pas avec ce bruit énorme qui les avait réveillés tous deux en sursaut et qui, surtout, avait dû réveiller tous les rodeurs du coin. Il s'était à moitié réveillé en l'entendant, mais n'était pas suffisamment alerte pour réagir. Ses voisins de sommeil - les deux frères ayant convenu de s'allier pour de courtes périodes avec d'autres personnes - semblaient s'agiter mais ne pas ouvrir les yeux. Lui-même les referma, essayant de se convaincre que ce n'était rien, jusqu'à être secoué par Tiago lui intimant en murmurant de manière presque inaudible - si bien que Rafaël ne comprenait pas tout - de prendre ses affaires en vitesse et de partir. Il n'avait posé aucune question, mais s'était senti mal en voyant la Horde de rôdeurs déferler vers le lieu qu'ils venaient de quitter. Plusieurs mètres plus loin, il ne put que s'agenouiller et vomir de dégoût à la pensée d'avoir fait ça. Même si ça n'était pas la première fois, même s'il savait ne pas avoir le choix... il ne pouvait plus se voir en face. Mais le répit ne fut que de courte durée, avant qu'ils ne repartent : ils devaient avancer, mettre le plus de distance possible entre cet endroit et eux. Et le sommeil, c'était pour les faibles, de toute façon. Et parfaitement superflu.

Hiver 2019-2020
L'hiver, rythmé par des pluies torrentielles et un froid glaçant, aurait pu avoir raison d'eux. Malheureusement, ils n’eurent pas vraiment le choix. La perte du sommeil et les nombreux troubles qu’il ressentait, avaient affaibli son corps. Il tomba malade – d’une maladie qui aurait semblé bénigne, avant, mais qui aurait pu l’achever, dans une telle situation… Rafaël avait eu une peur bleue de perdre son frère, son ancre, la seule personne qu'il lui restait - et la réciproque était vraie. Il lui avait interdit de le quitter à de nombreuses reprises - d'abord quand il était lui-même malade et délirant, puis quand son frère était tombé malade à son tour. Rafaël avait suggéré de dormir en hauteur, pour éviter les attaques sournoises de l'humidité dont le sol était gorgé, du fait des pluies incessantes, mais ils avaient difficilement trouvé un lieu qui pouvait convenir. Et, surtout, délabrés, ils prenaient l'eau par le toit. C'est comme ça que Rafaël avait attrapé une sorte de pneumonie - et l'avait refilée à son frère, qui avait dormi avec lui pour le réchauffer, avait arpenté une foule de lieux pour lui trouver des médicaments, ne se protégeant pas lui-même. Les rôles avaient donc été inversés, et Rafaël avait fait le garde malade. Il avait dévalisé des magasins en encens, supposés apaiser l'âme de son frère et l'aider à guérir. Certains contenaient des essences de fleurs supposées aider aussi. Et, bien sûr, il lui donnait des médicaments qu'il avait eu d'immenses difficultés à trouver. Mais ils s'en sortirent, aussi difficile que ce fut. Fort heureusement, sinon Rafaël aurait sûrement perdu toute envie de vivre en se retrouvant seul. Même s'il aurait continué.

Mai-octobre 2020 – Seattle
S'ils étaient repassés brièvement, ils avaient fini par revenir chez eux, il y a plusieurs mois de ça. Rafaël essaye d’occulter beaucoup de choses, beaucoup de massacres qu’il n’imagine que trop bien, sans jamais avoir eu la certitude qu’ils avaient eu lieu. Tous ces gens, abandonnés à leur sort, ces dernières années… Ces alliés provisoires, à qui il s’interdisait de se lier, ne sachant que trop bien ce qui risquait de leur arriver. Il ne craignait pas seulement leur mort, mais pire encore, d’en être responsable. Et comme depuis son cousin… les cauchemars continuaient à l’assaillir. S’il le pouvait, il se fournissait parfois en somnifère ou en relaxants, pour ne pas inquiéter son frère. Ce n’était pas forcément les produits les plus prisés, dans les pharmacies, et c’était une aubaine pour lui. Ca l’aidait, aussi. A ne plus être sur le qui-vive, à retrouver son caractère enjoué, charmeur – dans la limite de ce que leur permettait la situation dans laquelle le monde était plongé – et à survivre. A séduire suffisamment les gens pour les convaincre de s’entraider un temps, d’échanger des ressources… Il espérait juste ne pas rester trop longtemps avec eux, pour ne pas revivre le drame de juillet 2019. Les cris de ces compagnons de route abandonnés comme proies aux rôdeurs, en ayant seulement imaginé une scène à laquelle il n’a pas assisté, lui nouaient l’estomac. Donc de l’entraide, mais brève, et sans conséquence sur la durée… Et ça leur avait plutôt bien réussi. Mise à part la maladie qui aurait pu les emporter, ils s'en sortaient pas trop mal. Ils commettaient de menus larcins, pénétraient dans quelques maisons (inhabitées) par effraction pour trouver de quoi troquer et survivre, ils ne baissaient pas les bras, ils n'abandonnaient jamais. Sauf quand il s'agissait de fuir devant des menaces potentielles impossibles à comprendre. Mais ils avaient, progressivement. Ensemble.

Fin 2020 - début 2021 – Seattle
Ils avaient croisé deux inconnus, qui leur demandaient de l’aide. Un peu d’eau, peut-être, ou il ne savait plus quoi. Le cadet ne s’en souvient pas très bien – le cerveau est bien fait, il a présumé qu’il valait mieux pour lui qu’il écarte un souvenir qui le faisait souffrir. Et pourtant…

Allongé sur son lit, dans le noir, à The Haven, Rafaël s’obligeait à respirer lentement, pour faire refluer la crise de panique qui menaçait de le prendre. Une astuce donnée par les docs’ du groupe, quant il avait fini par leur avouer, contraint et forcé, ce qui l’empêchait de dormir chaque nuit, et empêchait qu’il ne soit soigné. Depuis qu’il avait été tabassé et laissé pour mort, après s’être pris en plus une balle dans la cuisse et avoir perdu beaucoup de sang, en fait. Depuis que la détonation avait réveillé les rôdeurs, depuis que son frère avait été emmené il ne savait où, et que Rafaël n’avait aucune nouvelle à son sujet… Ses cauchemars s’étaient intensifiés, et ses crises de panique aussi. Elles lui pourrissaient la vie.

Mais le gitan était reconnaissant à la personne qui l’avait extirpé de cette mauvaise situation. Pourquoi l’avait-elle secouru ? N’importe qui de censé aurait fuit – après tout, si ce n’était pas un coup de feu destiné à achever un proche près de devenir un rôdeur, c’était un aimant à rôdeurs. En plus de cela, avant que ses agresseurs ne partent en emmenant Tiago - scène que Rafaël n'avait pas vu -, ils l'avaient tabassé à plusieurs reprises, lui donnant des coups de pieds dans les côtés, dans les jambes, dans la tête aussi - quoi que moins. Il était rapidement tombé dans l'inconscience, et fort heureusement pour lui. L'un d'eux, le plus atteint par leur abandon peut-être, lui avait lacéré le dos, murmurant frénétiquement que ce n'était que justice pour les coups de poignards qu'il avait ressentis à la mort de sa soeur, à celle de son père, à celle de sa copine, tous dévorés par les rôdeurs. Puis ils l'avaient abandonné là.

Mais sans cet ange gardien, sans Lily Evergreen… Rafaël aurait quitté ce monde, le 22 décembre 2020. Accompagnée de deux acolytes, elle l'avait trouvé évanoui, et Dieu seul sait pourquoi elle l'avait ramené à The Haven. Heureusement pour lui, car il ne pouvait se permettre de mourir. Pas tant qu’il n’avait pas retrouvé Tiago ou eu la certitude qu’il était mort. Il avait appris quelques jours après d’où elle venait – la personne avait cité un camp de réfugiés, sans le nommer ou en dévoiler trop. Elle l’avait amené inconscient, très instable, sans même être sûre qu’il puisse être sauvé, aussi n’avait-il pas vu le camp. Une fois remis sur pieds, isolé dans l’infirmerie et sans avoir la moindre idée d’où il se trouvait, il avait été soumis à un choix : rester et les aider, ou être raccompagné loin du camp, de manière à ce qu’il ne sache rien sur eux et ne puissent pas revenir. C'est Andrea qui est venue lui en parler en premier, et lui a finalement proposé de rester pour rembourser ses soins, dans un premier temps. Ce qu'il a accepté vivement ! Il était lucide, il ne pourrait vivre seul. Et il voulait retrouver son frère - être dans un groupe l'y aiderait. S'il supposait qu'il devrait partir, une fois ses soins remboursés (dans la mesure du possible, du moins), il finit par rester, ayant réussi à se rendre utile et ne rechignant pas à aider la communauté.

Voilà, j’espère que mes modifs iront ! J’ai bien sûr vu avec Lily et Andrea les passages rajoutés concernant leurs persos !
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Re: Rafaël Reyes

Jeu 28 Jan 2021 - 15:04

Parfait, bienvenue parmi nous mon ami Wink



Bienvenue à The Haven


Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre au fort de Nisqually.

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.


Pour en apprendre un peu plus sur ton groupe, tu peux :

Découvrir la présentation de The Haven
Découvrir la partie vie de groupe

Afin que ton intégration se passe bien :

• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de lien pour trouver des copains
• Mais aussi tes annexes
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
• N'oublie pas non plus de recenser ton/tes PNJ.

N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons contents de t'y accueillir !

Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD
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Re: Rafaël Reyes

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