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Re: Please, do not feed the walkers!

Lun 5 Avr 2021 - 0:59

La première, la deuxième, au final c'est vrai que même dans mes pensées il était plus simple d'avoir obtenu leurs prénoms. La première, la plus raisonnée était donc Kassandra. La plus sanguine s'appelait Zelda. Ce n'était pas grand chose, mais ce morceau d'informations m'aidait à garder prise sur la réalité qu'elles m'avaient fait échapper. Je focalisais mon attention sur la plus amicale, essayant d'ignorer les remarques désobligeante et l'arme que Zelda pointait sur moi... Madame comme celle-ci souhaitait le préciser. Je penchais doucement mon regard vers le bas pour confirmer les propos parlant des infectés, entendant l'incitation de Kassandra pour que l'autre adolescente baisse son arme.

"Je ne comptais rien tenter dès le début, pas qu'ici."
dis-je dans un soupire démoralisé.

Un bref silence s'installa au moment où je posais la nourriture à la portée des demoiselles. Au vu de leurs réactions, elles avaient clairement faim... Je sais très bien ce que ça faisait, de crever la dalle. J'esquissais ce bref sourire rassurant que j'offrais à tout ceux qui cherchaient une validation. Une esquisse fausse et creuse d'émotions, mais qui servait de bonne manière en quelque sorte. "Oui, vous pouvez tout manger, ça ira pour moi." confirmais-je alors que Kassandra commençait déjà à enfoncer les provisions dans son gosier. Même Zelda finit d'une main seulement par rejoindre sa consœur dans ce repas. "Je sors ça du groupe avec lequel je vis. C'est pour ça, servez-vous." expliquai-je brièvement, afin qu'elles ne se privent pas. J'allais pas mourir d'un jeûne d'un jour. Par contre, de la balle qui pourrait sortir de leur armes, si.

J'avais évoqué mon fusil, ma main posée à côté, n'espérant que peu qu'il me reviendrait. Toutefois, après quelques mots surpris et le retrait de la balle, celui-ci me fût rendu, au plus grand désarroi de l'ancienne proie qui manifestait la stupidité de cette action. C'est vrai que si j'avais voulu les blesser ça aurait été bête, mais ce n'était en aucun cas mon intention. "De mon oncle..." dis-je brièvement alors que Kassandra s'emparait de mon sac. Avant même qu'elle ne puisse l'ouvrir, je tentais de prouver ma bonne foi. "Il y a juste quelques balles et une paire de chaussettes... et mes carnets." En bref, un bordel sans nom qui n'intéressait pas grand monde à part moi-même. "Oh... Et ma carte." ajoutai-je en me rappelant l'avoir fourrée au fond de mon barda ce matin.

J'avais pas besoin d'avoir vu beaucoup de films pour ressentir qu'une énergie de bon flic mauvais flic s'échappait des deux adolescentes, c'était peut-être une stratégie pour survivre ? Je me demandais honnêtement comment elles pouvaient se supporter, mais en même temps, si elles n'avaient personne d'autre, cela se comprenait. Avec tout ça, j'avais un peu plus repris mes sens, mon raisonnement. J'avais doucement posé mes mains sur le canon de mon fusil, celui-ci étendu sur mes jambes. Le métal était froid, le contact rassurant. Kassandra insistait sur les questions auxquelles je n'avais pas répondu, il ne fallait pas que j'en dise trop sur la position du campement, sinon... Oh, je le regretterai amèrement.

"Non, je ne suis pas toute seule, je vis avec un groupe de mercenaires."
répondais-je en premier, dans l'espoir de leur faire comprendre que me tuer n'était pas la plus sage des idées. "Et du coup, je vis pas ici non plus. Il a une panthère en liberté, j'étais venue poser des pièges pour la capturer." Encore un autre mensonge pour me protéger. La bestiole avait croisé le passage des Expendables il y a quelques semaines déjà, mais avec un peu de chance, elles n'en sauraient rien. "Je m'attendais pas à tomber sur des humains, en vie je veux dire." dis-je en les pointant du menton. Je venais glisser mon fusil sur mon épaule grâce à la bandoulière, lui faisant reprendre sa place habituelle. "Et ils me cherchent pas pour l'instant, par contre si je rentre pas ils viendront, puis ils pourchasseront ceux qui m'auront blessés... Bien sur je suis juste tombée en prenant une mauvaise prise." annonçai-je en compromis alors que je posais ma main sur mon visage à l'endroit où m'avait percuté Zelda. Pour le coup, ce n'était pas un mensonge, s'ils savaient, ils le chasseraient et malgré tout, elles ne méritaient pas ça.

Je regardais mon sac dans les mains de la jeune femme avant d'ajouter. "J'avoue que ça m'embêterai que tu le prennes, je l'ai depuis des années. Pareil pour mes carnets. Le reste, je le retrouverais... si vous en avez besoin." J'essayais au mieux de pas paraître condescendante, de leur faire comprendre que je ne leur voulais pas de mal et qu'elles pouvaient ranger leurs griffes, parce que là, c'était elles les panthères, surtout Zelda. "Et vous ? Vous avez besoin d'aide, vous êtes seules ?" C'était la question de trop, j'aurais du la fermer, j'imaginais déjà une remarque amère sortir de la bouche de Zelda, en espérant qu'elle ne décroche pas une balle, ce serait trop bête pour moi et pour elles...
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Re: Please, do not feed the walkers!

Dim 25 Avr 2021 - 5:59

« Tu vas pas nous en vouloir de te v... t’emprunter deux, trois trucs, hein... ? Si t’as un groupe et que vous avez accès à autant de bouffe, c’est qu’vous devez bien être lotis... je me dis. » qu’elle dit d’un air peut-être plus sûr qu’elle l’est, alors qu’elle s’empare du sac pas bien léger de la jeune blonde pour y enterrer ses mains. Elle trouve tout ce qu’elle a dit qu’elles y trouveraient. Une paire de chaussettes, des carnets, quelques balles et même une carte. Si Kassandra a accepté de lui rendre son fusil sous les remarques dérangeantes mais bien pertinentes de l’australienne, elle ne sera pas assez bête pour lui rendre son sac avant qu’elles n’en ait fini. « C’est du combien... Au pire, on s’en servira comme gants ! » Elle se parle à elle-même en récupérant les chaussettes pour y jeter un œil. Si elles ont du mal à se vêtir correctement, leurs pieds sont aussi concernés. Et même si elles ne font pas la même pointure, elle la récupérera. « On va récupérer quelques trucs dont on risque d’avoir besoin... ça te dérange pas ? Votre campement doit pas être bien loin de toute façon, si... ? » C’est vache de sa part. Ça lui fait même un mal au cœur de braquer une enfant pour lui voler ses affaires, mais c’est la loi du plus fort. Elles sont mal en point, elle a l’air de ne manquer de rien. Elle estime que ces objets réquisitionnés ne lui seront d’aucune utilité et qu’au pire, elle pourra en récupérer des rechanges quelque part. Oui, elle essaie de se montrer sympa avec elle pour ne pas sentir encore plus mal. Non, elle ne regrettera pas.

La paire de chaussettes finit sur ses genoux, juste à côté de cette carte pliée dont elles auront besoin pour rentrer chez elles. Finalement, c’est les carnets qui récupèrent toute son attention alors qu’elle se perd dans leur lecture et que ses doigts encore un peu sales parcourent curieusement. « Eh... regarde. » Elle tend l’un des nombreux carnets à l’australienne sans même la regarder, subjuguée par ce qu’elle a sous les yeux. Il y a de tout dans ces petits bouquins : des notes sur la façon dont on allume un feu, d’autres sur les mystérieuses habitudes d’animaux de la forêt qu’elle cherche visiblement à chasser. Elle n’est pas jalouse, Kassandra, mais bien choquée de découvrir une gamine bien plus préparée et plus futée qu’elles... C’est même un peu douloureux à voir.

« Tu comptes faire un documentaire... ou t’as juste peur d’oublier certaines choses ? » qu’elle demande, surtout curieuse, en rangeant finalement les carnets dans le sac qu’elle garde bien contre elle, alors qu’elle laisse son Tupperware vide dans un coin de l’abri.

S’il y a bien quelque chose qu’on peut savoir d’Alessia, c’est qu’elle n’a pas l’air violente, ni du genre à essayer de vouloir leur rendre les choses compliquées. Elle leur a tendu son sac, leur a proposé de la nourriture, un sac de couchage... Kassy comprend les réserves de sa meilleure amie mais ne peut pourtant pas s’empêcher que cette gamine qu’elles observent n’est rien de plus qu’inoffensive.

Elle doit pourtant répondre à ces questions qu’elles lui posent et qu’elle essaie d’esquiver autant qu’elle le peut depuis leur rencontre. Mais s’il était facile de changer de sujet quand elles étaient en train de fuir un groupe de rôdeurs, c’est plus compliqué en haut d’une cabane pour macaques. Zelda la pousse à parler, Kassy hoche simplement la tête en observant la jeune fille pour la motiver à parler... et elle l’écoute. Sur son groupe, sur cette soi-disant panthère qui traine dans les parages, sur cette inquiétude qu’elle essaie de faire germer dans leurs esprits. « Un groupe de mercenaires... une fille comme toi ? » Elle oscille la tête en grimaçant un peu, se demandant si elle est la fille de l’un d’eux ou si elle est juste un petit chat qu’ils ont décidé de sauver, certainement par pitié. « On va rien te faire... tu pourras rentrer là où vous habitez sans qu’on cause de problèmes à qui que ce soit. J’te l’ai dit, on est pas méchantes... » Elle continue d’hocher la tête, un sourire amusé nait sur ses lèvres. « Enfin, elle... elle grogne un peu, mais elle mord pas sauf si elle a d’bonnes raisons de le faire. » K’ s’amuse de la situation et pose une main sur l’épaule de Zelda pour la caresser. Un contact physique des moindres mais dans lequel elle trouve quand même du réconfort.

Le sac bien refermé sur ses genoux et délesté d’un certain poids, Kassandra préfère le garder. « On te le rendra tout à l’heure. » Elle récupérera ses cartouches, les quelques babioles qui leur sont d’aucune utilité... et elle s’en ira (si Zelda n’y voit aucun inconvénient, bien entendu).

Le gout de la nourriture toujours bien dans la bouche, elle continue de sentir l’odeur des aliments ingurgités contre son palais. Elle ferait tout pour remettre la main sur un autre Tupperware... mais peut-être qu’elle ne devrait pas être aussi gourmande. Elles vont devoir continuer à crever de faim jusqu’à mettre les mains sur la prochaine boite de converses périmée qu’elles trouveront.

Elle se retient de baver sur l’image d’une bonne entrecôte. Mais Alessia les questionne à son tour... ce qui a le don de l’amuser un peu. Parce qu’elle a envie de lui sortir une belle réplique de films à la « C’est nous qui posons les questions. », mais aussi parce qu’elles ne peuvent rien dire de leur groupe... Mais elles peuvent bien s’amuser un peu ? Elle sait que Zelda ne sera pas contre cette idée. « Nous... on fait partie d’un groupe aussi, un groupe dont on a été séparées mais qu’on va pas tarder à retrouver. Avec d’autres jeunes de notre âge et un mec sacrément balèze... il a des muscles qui font dix fois la taille de mes bras. » Elle n’sait pas où elle va, mais elle y fonce.

« On a été séparées à cause d’une horde de rôdeurs avec des masques de clowns... Et il nous est arrivé tout un tas de trucs, mais on sera bientôt rentrées. » raconte-t-elle en acquiesçant, tournant la tête pour observer sa meilleure amie qu’elle espère voir rejoindre son petit atelier improvisé d’écriture de scénario...
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Re: Please, do not feed the walkers!

Mar 27 Avr 2021 - 19:44

« Une panthère ? »
Zelda relève l'information en arquant un sourcil puis en échangeant un regard avec K'. Cette annonce lui semble franchement fantaisiste. Mais d'un autre côté... Qu'est-ce qui a encore du sens, aujourd'hui, si ce n'est l'affection que l'australienne porte à son aînée ? « Et tu voulais la capturer ? » insiste-t-elle en reportant son attention sur leur captive. Elle balade son regard sur la silhouette d'Alessia. « Toi ? » Son ton exprime le plus parfait des scepticismes. Cette fille est sans doute un peu trop téméraire. Et probablement suicidaire, même...

Un carnet termine entre ses mains et l'adolescente délaisse un instant la prisonnière pour en parcourir les notes. Elle se fiche bien des procédés qui peuvent s'y trouver et cherche plutôt des indications vraiment utiles. La localisation de groupes, par exemple. Ou encore des récits personnels qui pourraient mettre en doute ce que la fille leur a raconté jusque-là.

Néanmoins la mention des mercenaires et la réaction qu'ils auront si jamais Alessia venait à disparaître capte à nouveau son attention. Un sourire se dessine sur les lèvres de l'australienne. Un sourire moqueur. « Et ils pourchasseront qui, exactement ? » demande-t-elle en arquant un sourcil. « Deux filles qu'ils n'ont jamais vues ? » Il faudrait déjà qu'ils puissent les relier à un quelconque crime. Le don de prescience, de ce qu'elle en sait, n'existe tout simplement pas. « Mais merci pour l'information ! On évitera de laisser des traces ! » Une mort par balle aurait sans doute été la plus rapide et la moins indolore. Maintenant, si Alessia fait l'erreur de se rebeller, elle s'expose à la morsure des rôdeurs ou à un accident tout aussi sympathique.

Cela dit Zelda note l'honnêteté de leur cadette. C'est un bon point pour elle. Et il faut bien reconnaître que plus le temps passe et moins elle la perçoit comme une menace. Ou pire : une adversaire. C'est sans doute parce que le désagréable souvenir de ce piège commence déjà à se tarir. « Le mieux ce serait quand même qu'on reste toutes les trois en vie, non ? » Elle lui laisse ainsi miroiter l'espoir, au demeurant véridique, que si elle continue à se comporter de la sorte cette histoire se terminera bien.

L'australienne garde son arme en main et son attention rivée sur la gamine. Tout au plus rend-t-elle le carnet à K' pour qu'elle puisse le remettre avec le reste du matériel. Elles ne sont pas des pilleuses. Juste des adolescentes qui font ce qu'elles peuvent pour survivre et qui profitent d'un petit coup de pouce du destin. « Non, ça ira ! » répond-t-elle d'un ton égal à Alessia leur demande si elles ont besoin d'aide. La fierté l'empêche d'accepter. Et la prudence considère que cette générosité incarne une forme de piège.

Elle pouffe alors que K' parle de leur groupe et d'un homme au bras dix fois plus épais que les siens. Elle approuve toutefois d'un air à peu près sérieux, pour donner le change. « Et on a un tank ! » ajoute-t-elle. « Un vrai ! » Elle se sent obligée de préciser. Elle se désintéresse un peu de la discussion et observe son aînée avec, dans le regard, une leur d'admiration. Elle note ses progrès, cette évolution qui la caractérise depuis le début de leur malencontreux périple. Elle se sent envahie de fierté. Mais aussi privilégiée de pouvoir assister à sa progression. Ou encore d'être l'élue, celle qui a une place particulière dans son coeur. Elle aimerait que les autres puissent la voir à travers son regard, qu'ils l'admirent autant qu'elle.

C'est avec une certaine difficulté qu'elle détache ses yeux de l'adolescente pour venir les poser sur la masse grouillantes de morts qui continuent à avancer, dénués d'une quelconque volonté. Pour l'instant tout se passe bien. Est-ce que leur chance va perdurer ? « Comment est-ce qu'il s'appelle, ton groupe ? » demande-t-elle à leur captive qui se mue peu à peu en camarade. « Et comment on peut être sûres que tu tiendras parole si jamais on te laisse la vie sauve ? » Qu'elle n'ira rien raconter, qu'elle ne cherchera pas à sa venger. Car le coeur du problème est là. Et si le coeur aimerait se satisfaire d'une promesse, la tête a besoin d'une assurance.
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Re: Please, do not feed the walkers!

Ven 30 Avr 2021 - 22:17


"Prenez ce dont vous avez besoin, juste pas mon fusil et mon carnet, vous pouvez même prendre quelques balles. Y a un endroit où vous pourrez en échanger, vous connaissez le No Man's Land ?" dis-je alors que Kassandra me demandait si elles pouvaient prendre des trucs qui m'appartenait. Ouais, ça m'embêtais un peu, mais y a pas à dire, j'étais mieux lotie qu'elles. Puis si elles voulaient de servir, Zelda me menacerait encore et puis, je risquais d'y passer. "Je peux vous l'indiquer sur ma carte, vous pourrez la prendre pour vous diriger." ajoutai-je en la pointant du doigt. Je me tournais vers l'agressive de service, surprise que j'essaie de capturer le fauve qui était en réalité déjà mort. "Oui, je voulais l'abattre de loin." Je rentrais pas dans les détails, c'était pas du tout dans mes plans à la base, principalement parce qu'elle existait plus la bestiole.

Les adolescentes se passaient mes carnets comme des curiosités, ça me crispait surtout maintenant que j'avais commencé à vraiment reprendre mes esprits, même si j'avais été en paix avec ma mort pendant un instant avant de me retrouver complètement déboussolée, j'étais surprise de pas m'être pisser dessus, mais ça, j'en parlerais à personne pas même à Ava. Je ne soulignais même pas les mots de Zelda qui étaient cyniques et ne méritaient pas d'être relevés, je tournais mon regard vers son amie pour simplement dire. "La deuxième option." Je voulais pas oublier des trucs, de toute façon, comment tu voudrais faire un documentaire ? Un bouquin éventuellement, mais c'est tout.

L'une comme l'autre, elle finissait par plus ou moins se détendre, on va dire. La première était surprise de m'entendre être avec des mercenaires et m'indiquait qu'elles n'étaient pas si méchantes. L'autre soulignait le fait qu'il serait mieux qu'on reparte toutes les trois en vie. Je n'objectais dans aucun des cas, ajoutant juste. "Oui, même si je sais qu'on dirait pas." C'était une réponse vague pour évoquer ma présence dans un groupe de brute, mais qui pouvait souligner que je n'étais pas sans défense. C'était pas totalement vrai, l'important c'était qu'elles y croient. Kassandra gardait mon sac, rebondissant sur ma question, ma proposition d'aide pour clairement se foutre de ma gueule.

Au début, ça semblait logique, même la montagne de muscle, on aurait cru qu'elle parlait de Bruce. Mais bon, le reste était trop gros, sans parler que Zelda surenchérissait sur un tank. Je doute que si elles en avaient eu un, elles se seraient retrouvée dans cette situation. Je choisissais de garder le silence, en retenant un soupire au fond de mes poumons. Les deux jetaient des coups d'oeils pour voir si les morts étaient toujours là, à roder, j'espérais qu'ils partent bientôt pour que nos chemins se séparent et je n'ai plus à penser à elles. Zelda commençait à poser des questions trop précises pour que je réponde sans qu'il y est d'implications.

J'étais pas bête non plus, si elles voulaient pas me dire ce qui leur était vraiment arrivé et qu'elles se comportaient comme ça, j'avais pas intérêt à leur dire toute la vérité, j'haussais les épaules. "Ils sont pas super intelligents, donc ils se font juste appeler Les Musclors" Ouais, je sais pas, j'ai cherché un truc qui faisait mec fort, c'est ça qui m'est venu. "C'est un peu nul comme nom, mais bon, on fait avec. Puis y a des groupes qui se font pas appeler, donc c'est toujours ça je suppose." Broder, c'est une bonne idée pour mentir non ? C'était tellement pas dans mon habitude.

Sa deuxième question était plus pertinente et méritait une réponse sincère, qui contrebalancerait peut-être mon mensonge. "Tu peux pas en être sûre, t'as que ma parole. Mais je crois que j'ai été sympa avec vous, malgré le fait que tu veuilles me descendre." dis-je en montrant doucement son arme. "Tu vas me dire que j'ai coopéré justement à cause de ça, c'est ça ?" ajoutai-je rapidement, avant que les filles puissent répondre. "Tu as juste ma parole." J'avais fini par le redire, pour conclure ma réponse, pour lui exprimer que je n'avais rien d'autre pour lui prouver.
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Re: Please, do not feed the walkers!

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