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Re: Vous êtes méchantes mais je suis pire !
Dim 16 Mai 2021 - 16:53
Elle trouve la situation plutôt amusante, dans le fond, Zelda. Elle laisse un bref instant de silence s'installer avant de hausser les épaules comme pour souligner l'évidence qu'elle s'apprête pourtant à exprimer:« C'est plutôt ironique, non, quand on y pense ? » « Qu'un homme d'affaire me parle de retenue, j'veux dire ! » Elle n'était qu'une enfant quand l'apocalypse a débuté. Le monde de la finance et des affaires, elle ne connaît pas vraiment. Mais elle a vu des films. Et à travers eux, elle a pu se faire une image peu reluisante des gens en cols blancs.« Votre truc, c'était pas d'en vouloir toujours plus ? » De l'argent. Du pouvoir. Quitte à écraser les gens ou à les ruiner en misant, par exemple, leurs économies dans ces fameuses bourses qui déchaînaient les passions des plus cupides. Ou alors, peut-être qu'elle confond ?
Dans tous les cas l'arrivée d'un duo de rôdeurs coupe court à cet échange. L'inconnu est ainsi placé face au danger et elle, dans le rôle de spectatrice d'un spectacle un brin morbide. Elle analyse les mouvements de l'homme tandis qu'il affronte les deux cadavres, esquisse parfois une petite grimace désapprobatrice ou un mouvement de la tête appréciateur. Il sait se servir d'un couteau, c'est évident. Elle le trouve pourtant trop téméraire. Et venant d'elle, ça veut sans doute dire beaucoup...
La menace écartée, elle l'observe nettoyer sa lame avec un mouchoir de poche puis éponger le sang qui a éclaboussé son visage. L'adolescente suppose que c'est la moindre des choses, pour une personne qui avait l'habitude d'évoluer dans la soie et les hautes sphères du monde d'avant. L'inconnu est le premier à briser le silence en lui demandant si elle est satisfaite puis si elle compte arrêter de se comporter comme une Bonnie. En retour, elle hausse tout d'abord les épaules :« Mouais, c'était pas mal ! » concède-t-elle finalement.« Par contre si j'peux m'permettre... » reprend-t-elle, déjà consciente qu'elle va effectivement s'abroger ce droit.« C'était plutôt dangereux de décocher un coup d'coude dans la mâchoire du deuxième cadavre. S'il avait tourné un peu plus la tête et que l'une d'ses dents t'avaient entaillée... Bah, tu connais la suite j'imagine ? » C'était un risque inutile. Et elle ne va pas lui faire un dessin. Déjà parce qu'elle se fiche pas mal de sa survie. Et aussi, parce qu'elle n'instruit pas les gueux. Même s'ils portent de jolis vêtements !« Et j'suis pas sûre de savoir ce qu'est une Bonnie ! » avoue-t-elle, un brin ennuyée de devoir reconnaître qu'elle n'a pas la science infuse.« C'est celle qui traînait avec Clyde ? » C'est en tout cas la seule qu'elle connaisse. L'australienne esquisse une petite moue contrariée.« Elle a mal finie, elle, non ? » Elle n'est pas certaine que son interlocuteur souhaitait l'insulter ou la complimenter. Dans le doute, elle réserve son jugement.« Et j'dois dire que j'aime pas beaucoup les Clyde, en plus ! J'en ai connu qu'un ! Et c'était un vrai fils de pute ! » Fort heureusement ce rouquin est mort. Et il ne manquera à personne.« Un fils de pute de compétition, même ! » précise-t-elle, amère. Et une tâche de plus sur son passé. À présent il ne subsiste de lui qu'une cicatrice sur la gorge de June...
Quoi qu'il en soit elle ne compte pas vraiment s'attarder sur le sujet. Les morts doivent rester où ils sont. Et certains d'entre eux doivent simplement être oubliés, écrasés par l'Histoire et le présent.« Par curiosité... Tu voudrais que j'me comporte comment puisque ma bonnytude n'te convient pas ? » le questionne-t-elle en arquant un sourcil puis en haussant ses épaules.« D'ordinaire quand tu approches les inconnus avec ce sale air assuré, ils te font des grands sourires et des câlins ? » L'empathie, la sympathie et la convivialité accompagnant le monde dans sa longue agonie. Les politesses sont dépassées, supplantées par la méfiance et cet instinct de survie poussé dans ses plus sombres retranchements.« Et puis quand même... Tu noteras que je t'ai pas encore abattu ! » lui fait-elle remarquer. Sur un ton qui tend à prouver qu'elle a l'impression de lui faire une belle faveur, déjà.
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Re: Vous êtes méchantes mais je suis pire !
Jeu 27 Mai 2021 - 1:33
Méchant pas beau
Cormac & Zelda
Non mais elle se permettait de le critiquer lui ? Il n’y avait aucun amateurisme chez lui, rien qu’une suite logique d’action. Ce n’était pas une erreur mais un moyen de prouver sa supériorité Messieurs, Dames ! C’est en prenant des risques qu’on se fait respecter, tant qu’on gagne tout roule. C’est un pile ou face finalement, si vous êtes couillu le gros lot est à votre portée, si vous n’êtes qu’une pucelle effrayée vous vivrez dans la frange. Comment notre Bezos est devenu si riche à votre avis? En prenant des risques ! Il serait rester cassier dans le magasin de son père autrement.
- Elle finit très mal, confirma-t-il, vous feriez mieux d’éviter de lui ressembler. Puis la blondasse se remet à divaguer, parlant d’un Clyde qu’elle connaissait. L’esprit reptilien de notre homme tenta de suivre vainement son raisonnement, il ne fit qu’acquiescer en la voyant finir tout en complétant :on ne porte pas son prénom, on le subit. La connotation qu’aura votre prénom auprès de vos amis, proches et que sais-je influencera votre caractère.
Bon lui aussi avait trop parler, les deux avaient l’air de mémé qui voulait en placer plus que l’autre. Comme si leur avis biaisé par l’âge et les pré-jugés comptaient vraiment. Vous n’avez jamais trouver qu’une grand-mère qui déblatère toute sa vie dans un salon de coiffure ce n’est pas insupportable ? Cormac si, pour ça qu’il évitait cette vieille pie de Mère Callum. Elle le terrifiait dans tout les sens du terme.
- Soyez plus, il prit un temps pour réfléchir ses yeux bleutés bloqué sur elle, plus calme. Moins porter sur les remarques et autres attaques personnel. Cela vous portera préjudice lorsque vous tomberez sur un camionneur en colère. Puis il haussa les épaules à sa seconde question, tournant un court instant sa tête pour vérifier ses arrières. Pas de sourire et de câlins, juste un respect naturel. Les gens me craignent presque, conclut-il dans un sourire acéré.
Pour l’heure, il avait été plutôt passif et peu enclin à la confrontation mais cette gamine dans sa manière de le menacer et de se tenir en haleine lui faisait de plus en plus penser à la description qu’avait fait cette pauvre fille agressé il y a quelques jours. Une adolescente blonde agressive, ça collait que trop bien. Ses lèvres fines s’étirèrent dans un petit sourire, le Malin décida de jouer au poker avec elle. S’il avait viser juste, son coup sera admirable. Autrement ils passeront sur autre chose.
- De toute façon cela ferait un autre grief à votre encontre, évitez d’aggraver votre cas. Surtout après l’agression de cette rouquine, ce n’était pas beau à voir. Cessez donc de me menacer, ce serait plus inutile qu’autre chose.
- Elle finit très mal, confirma-t-il, vous feriez mieux d’éviter de lui ressembler. Puis la blondasse se remet à divaguer, parlant d’un Clyde qu’elle connaissait. L’esprit reptilien de notre homme tenta de suivre vainement son raisonnement, il ne fit qu’acquiescer en la voyant finir tout en complétant :on ne porte pas son prénom, on le subit. La connotation qu’aura votre prénom auprès de vos amis, proches et que sais-je influencera votre caractère.
Bon lui aussi avait trop parler, les deux avaient l’air de mémé qui voulait en placer plus que l’autre. Comme si leur avis biaisé par l’âge et les pré-jugés comptaient vraiment. Vous n’avez jamais trouver qu’une grand-mère qui déblatère toute sa vie dans un salon de coiffure ce n’est pas insupportable ? Cormac si, pour ça qu’il évitait cette vieille pie de Mère Callum. Elle le terrifiait dans tout les sens du terme.
- Soyez plus, il prit un temps pour réfléchir ses yeux bleutés bloqué sur elle, plus calme. Moins porter sur les remarques et autres attaques personnel. Cela vous portera préjudice lorsque vous tomberez sur un camionneur en colère. Puis il haussa les épaules à sa seconde question, tournant un court instant sa tête pour vérifier ses arrières. Pas de sourire et de câlins, juste un respect naturel. Les gens me craignent presque, conclut-il dans un sourire acéré.
Pour l’heure, il avait été plutôt passif et peu enclin à la confrontation mais cette gamine dans sa manière de le menacer et de se tenir en haleine lui faisait de plus en plus penser à la description qu’avait fait cette pauvre fille agressé il y a quelques jours. Une adolescente blonde agressive, ça collait que trop bien. Ses lèvres fines s’étirèrent dans un petit sourire, le Malin décida de jouer au poker avec elle. S’il avait viser juste, son coup sera admirable. Autrement ils passeront sur autre chose.
- De toute façon cela ferait un autre grief à votre encontre, évitez d’aggraver votre cas. Surtout après l’agression de cette rouquine, ce n’était pas beau à voir. Cessez donc de me menacer, ce serait plus inutile qu’autre chose.
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Re: Vous êtes méchantes mais je suis pire !
Mer 2 Juin 2021 - 9:00
Zelda décoche un sourire sombre à son interlocuteur. Elle ne sait pas vraiment qui est cette Bonnie mais elle se plaît à croire qu'elle lui est supérieure. Son jugement n'est pas seulement altéré par une puissante confiance en soi mais également par une autre évidence :« J'pense pas qu'on s'ressemble ! » « Si c'était l'cas, elle n'aurait pas très mal fini ! » ajoute-t-elle en adressant un regard entendu à son aîné. Il est libre d'arguer le contraire, de penser qu'il ne suffit pas de se prétendre exceptionnelle pour l'être. Mais il ne peut pas lutter contre la conviction de l'adolescente. Elle, elle sait pertinemment ce qu'elle vaut.« Si tu l'dis... » rétorque-t-elle lorsqu'il se met à divaguer sur les prénoms. Elle marque son désintérêt d'un vague haussement d'épaules.« Mais d'mon point d'vue on subit quelque chose uniquement si on a accepte d'le subir, justement ! » Il y a ceux qui attendent que la chance se manifeste et ceux qui se la créent. Le monde semble toujours avoir été divisé entre ceux qui osent et ceux qui acceptent. Elle, elle a choisi son camp. Celui de la volonté.« Ton caractère a été influencé par ton prénom ? » Elle est curieuse : comment s'appelle-t-il ? Si elle pensait une seule seconde qu'il accepterait de le lui donner sans lui mentir, elle lui aurait sans doute déjà posé la question...
Et la voici qui fronce les sourcils lorsqu'il s'octroie le luxe de lui faire une remarque sur son comportement. Sans vraiment s'en rendre compte, elle agite à nouveau son flingue. Histoire de lui rappeler qu'une personne armée mérite tout de même un minimum de respect.« T'es plutôt gonflé, toi ! » Et en vérité, elle apprécie ce trait de caractère. Seulement elle ne peut pas décemment le lui avouer alors que le but, là, c'est de l'amener à se soumettre.« Maintenant j'me contente surtout de dire la vérité. Et parfois, oui, il se trouve qu'elle est plutôt déplaisante pour ceux qui l'entendent... » C'est probablement pour cette raison qu'il s'estime être la cible d'attaques personnelles, non ?« Ah bon ?! Les gens te craignent ? » s'étonne-t-elle. L'australienne plisse les yeux et jauge à nouveau son interlocuteur.« Toi ?! » Elle ne voit pourtant qu'un survivant. Probablement accompli mais pas forcément différent des autres. Jusqu'à présent, de son point de vue, il ne s'est pas démarqué d'une quelconque façon. Si ce n'est, peut-être, grâce à son accoutrement peu ordinaire.« Il va falloir que tu m'expliques pourquoi ! » Cette crainte qu'il est sensé procurer aux gens... D'où vient-elle ? Par quoi est-elle motivée ?« J'imagine qu'avec un flingue tu serais tout d'suite plus impressionnant, ouais. Mais là... » Là, il est tout simplement désarmé.
Et puis vient l'instant où il évoque cette rouquine que K' et elle ont croisée quelques jours plus tôt. Dans des circonstances un brin étranges. Le dénouement de cette rencontre ne le fut pas moins. Cette imbécile leur a bien fait comprendre qu'elles auraient des problèmes après s'en être pris à elle. Mais Zelda n'imaginait pas que ce serait aussi tôt...« Cette balle, elle ne l'a pas volée ! » indique-t-elle.« Et elle peut s'estimer chanceuse de n'pas en avoir pris une entre les deux yeux ! » Toutefois l'australienne ne compte pas se justifier. Surtout que cet homme doit surtout avoir entendu la version de la rouquine. Et qu'elle, elle n'entend pas forcément lui partager la sienne.« J'te conseille d'choisir tes prochains mots avec la plus grande attention ! » Elle lève son arme plus franchement dans sa direction comme pour lui faire comprendre que sa remarque n'est pas balancée dans le vent. Il juge le fait qu'elle le menace inutile. Pourquoi ? Après tout, d'une manière ou d'une autre, il est lié à une femme qui semble avoir décidé de de se venger...
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Re: Vous êtes méchantes mais je suis pire !
Mar 3 Aoû 2021 - 22:57
Proposition tordu
Cormac & Zelda
Nonchalant est le maître mot de cette rencontre, Cormac se comporte en véritable suicidaire avec cette fana de la gachette. Il ne rentre pas dans son jeu, se comporte même en effronté gardant une assurance de façade. Comme si tout était sous contrôle, même la trajectoire de la balle. La petite blonde a un esprit pratique, l’homme aux yeux de glace n’avait pas d’arme, il n’était donc pas dangereux. Et comment la blâmer pour être aussi succins ? Ce n’est que la vérité mais il faut chercher voir creuser un peu plus pour comprendre.
Personne ne le craint car il est spécialement imposant ou bien plus armé qu’un soldat américain dans la jungle vietnamienne. Non, ce qui terrifie les gens, c’est cette indifférence face à la violence même dans sin expression la plus perverse.Un tueur dans un excès de rage fait peur mais un assassin platement lui-même terrifie. Car il est justement aux antipodes d’une réaction normale. Nos cerveaux de primates haïssent l’inconnue et se méfie de la différence.
Il avisa à son tour la petite, se demandant bien ce que manigançait sa brute de frère. Javor était un outil intéressant, puissant et taiseux. C’est un soldat qui ne discute jamais les ordres mais depuis leur arrivés à l’ORB ? Les choses ce compliquent, l’armoire à glace qui lui sert de cadet est atteint de sa crise d’adolescent avoisinant quasiment les quarante années, il se met à remettre en cause sa vie. Comme s’il pouvait se le permettre !
- Les choses sont plus subtils qu’un simple rapport, asséna-t-il croyant en partie à ses dires, il ne dit jamais totalement la vérité de toute façon. Le costumé qui sentit le vent tourner pour lui, usa d’une de ses cartes pour orienter la conversation.
Ne voulant que la rendre confuse pour qu’elle oublie son objectif, quelle ne fut pas surprise lorsqu’elle s’étendit soudain sur son méfait avec la ferveur d’un avocat de nazi. Elle croyait vraiment à son innocence en plus, il mit cela sur la naïveté de la jeunesse. Notre ami nonchalant lorgna sur le fer tendu à son encontre, dans quel monde pourrait sauter se planquer derrière une carcasse ? Dans quel circonstance pourrait-il récupérer le sien.
Alors, faute de mieux, il choisit de poursuivre sa discussion avec l’intime conviction que sa bouille de sale gosse volera en morceau au premier tir. Le Malin ne craint pas la mort mais il ne joue que rarement avec la vie, lui ce qu’il veut c’est un baroud d’honneur, une fin glorieuse que sa légende s’imprime dans l’esprit de chaque survivant. Que sa vie soit raconté aux enfants comme un conte pour enfants, sacré programme n’est-ce pas ? Alors se faire trouer ici, par une gamine bavarde est une issue impensable, le destin n’est pas aussi vil.
- Tout doux, il leva ses mains noueuses en signe d’apaisement, son sort et son malheur me concerne que très peu. Par contre la récompense, bien que risible, à la clé. Il déglutit se sentant plus que jamais menacé mais l’homme d’affaires n’a pas l’air de vouloir l’embobiner de part son ton plat. J’ai une proposition avant que les amis de cette rousse ne se mette à ta poursuite, mentit-il en partie sachant exactement où il voulait mener cette conversation, je prétends d’avoir tuer en échange d’une faveur le jour où nous nous retrouverons. Et cela il n’en doutait pas une seconde. J’aurais tout de même besoin de ton aide pour que ce soit convainquant.
Personne ne le craint car il est spécialement imposant ou bien plus armé qu’un soldat américain dans la jungle vietnamienne. Non, ce qui terrifie les gens, c’est cette indifférence face à la violence même dans sin expression la plus perverse.Un tueur dans un excès de rage fait peur mais un assassin platement lui-même terrifie. Car il est justement aux antipodes d’une réaction normale. Nos cerveaux de primates haïssent l’inconnue et se méfie de la différence.
Il avisa à son tour la petite, se demandant bien ce que manigançait sa brute de frère. Javor était un outil intéressant, puissant et taiseux. C’est un soldat qui ne discute jamais les ordres mais depuis leur arrivés à l’ORB ? Les choses ce compliquent, l’armoire à glace qui lui sert de cadet est atteint de sa crise d’adolescent avoisinant quasiment les quarante années, il se met à remettre en cause sa vie. Comme s’il pouvait se le permettre !
- Les choses sont plus subtils qu’un simple rapport, asséna-t-il croyant en partie à ses dires, il ne dit jamais totalement la vérité de toute façon. Le costumé qui sentit le vent tourner pour lui, usa d’une de ses cartes pour orienter la conversation.
Ne voulant que la rendre confuse pour qu’elle oublie son objectif, quelle ne fut pas surprise lorsqu’elle s’étendit soudain sur son méfait avec la ferveur d’un avocat de nazi. Elle croyait vraiment à son innocence en plus, il mit cela sur la naïveté de la jeunesse. Notre ami nonchalant lorgna sur le fer tendu à son encontre, dans quel monde pourrait sauter se planquer derrière une carcasse ? Dans quel circonstance pourrait-il récupérer le sien.
Alors, faute de mieux, il choisit de poursuivre sa discussion avec l’intime conviction que sa bouille de sale gosse volera en morceau au premier tir. Le Malin ne craint pas la mort mais il ne joue que rarement avec la vie, lui ce qu’il veut c’est un baroud d’honneur, une fin glorieuse que sa légende s’imprime dans l’esprit de chaque survivant. Que sa vie soit raconté aux enfants comme un conte pour enfants, sacré programme n’est-ce pas ? Alors se faire trouer ici, par une gamine bavarde est une issue impensable, le destin n’est pas aussi vil.
- Tout doux, il leva ses mains noueuses en signe d’apaisement, son sort et son malheur me concerne que très peu. Par contre la récompense, bien que risible, à la clé. Il déglutit se sentant plus que jamais menacé mais l’homme d’affaires n’a pas l’air de vouloir l’embobiner de part son ton plat. J’ai une proposition avant que les amis de cette rousse ne se mette à ta poursuite, mentit-il en partie sachant exactement où il voulait mener cette conversation, je prétends d’avoir tuer en échange d’une faveur le jour où nous nous retrouverons. Et cela il n’en doutait pas une seconde. J’aurais tout de même besoin de ton aide pour que ce soit convainquant.
(c) DΛNDELION
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Re: Vous êtes méchantes mais je suis pire !
Mer 4 Aoû 2021 - 4:41
L'adolescente, perplexe, arque un sourcil. C'est surtout ça qu'elle a retenu, Zelda. Ca et le fait que la récompense en question semble ridicule selon les dires de son interlocuteur.« Une... récompense ? » « Y'a vraiment des gens qui sont prêts à payer pour venger l'autre débile ?! » L'australienne laisse échapper un petit ricanement. De son point de vue, c'est surtout elle qui devrait être récompensée pour avoir dégommé cette rouquine. Qui voudrait endurer la présence de cette femme dans son quotidien ? Quel groupe de survivants serait assez stupide pour l'accepter dans ses rangs ?« Et donc ? J'vaux combien, à peu près ? » demande-t-elle, emportée par un élan de curiosité. Alors qu'elle devrait peut-être s'inquiéter de la possibilité d'avoir des chasseurs de primes aux fesses, Zelda est plutôt flattée d'avoir réussi à capter leur attention.« Trois chèvres ? Quatre moutons ? Deux parties d'jambes en l'air avec les putes du No Man's Land ? » Après tout les dollars ne sont plus qu'un lointain souvenir, non ?« J'connais pas trop l'unité monétaire des gueux, j'dois bien l'avouer... » L'adolescente hausse les épaules puis pince les lèvres. Elle espère qu'elle vaut tout de même plus que ça...
Quant à la proposition de cet homme... Par réflexe, Zelda est tout simplement tentée de la décliner. Déjà parce qu'elle n'est pas encline à contracter une dette auprès de l'un des représentants de cette humanité moribonde qui prend ses aises à Seattle. Et ensuite, parce qu'elle voit mal pourquoi elle lui ferait cette faveur alors qu'il lui suffirait d'une simple pression sur la gâchette de son arme pour régler le soucis.
Et pourtant, elle s'abstient encore de le faire. Quelque part, elle est curieuse de connaître la nature exacte de sa proposition. Mais elle doit aussi se soucier de K'. L'australienne refuse que ses actes éclaboussent sa petite amie. Question de principe !« Très franchement... Si les amis d'cette rouquine sont aussi intelligents qu'elle, j'crois pas qu'j'aie trop d'soucis à m'faire ! » Elle en a déjà croisé pas mal, Zelda, des idiots. Mais cette fille a vraiment placé la barre de la connerie à un niveau stratosphérique...« Mais vas-y, j't'écoute ? Explique-moi ton super plan ! Et pourquoi j'devrais faire confiance à un inconnu ! » Parce que le coeur du problème est là, dans le fond : elle n'a pas la moindre raison de croire que la démarche de cet inconnu soit sincère.« Qui sait... Sur un malentendu, t'arriveras p't-être à m'convaincre ? » Zelda doute cependant qu'une telle chose soit possible. Mais ce pitre a l'avantage d'être drôle. Et rire, c'est bon pour la santé. Enfin, il paraît...
Toujours est-il que l'australienne lève bien vite son index pour exiger encore un instant d'attention et de silence à l'homme qui lui fait face. Elle n'a pas tout à fait terminé.« Donne tout, d'accord ? T'as qu'à faire comme si ta vie en dépendait ! » Parce que c'est précisément le cas, maintenant qu'elle sait que la récompense l'intéresse. Il peut repartir d'ici de deux façon, maintenant, cet homme : avec un accord en poche ou du plomb dans le bide.
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Re: Vous êtes méchantes mais je suis pire !
Dim 22 Aoû 2021 - 14:47
Proposition tordu
Cormac & Zelda
La récompense était ridiculement petite car l’affront l’était tout autant, la jeune femme avait bien raison ! Qui se ruinerait pour une rouquine aussi détestable ? Peu de personne, pas même son "patron" et les guillemets sont très importent, Bill. Cet extravagant animé d’un éclair de génie, probablement insuffler par le vil Horacio avait décider de sauver les apparences. Une espèce de dissuasion des plus pathétiques , pour empêcher d’autres malins de s’en prendre au groupe. La chose se résume en une phrase : attaquer nous, nous aurons les moyens de riposter.
Le Malin n’avait pas spécialement besoin de cette bande de rigolo endimanché, son frère constituait un repoussoir suffisant ou bien une terrible surprise. Vous savez le plus gros danger du temps qui passent, c’est la routine, l’assurance qu’on a surpasser notre environnement. Au titre qu’elle a survécu à des choses terribles, ça il veut bien le croire, cette enfant se permettait de le menacer comme un vulgaire voyou de Chicago. Si l’envie lui prenait de l’abattre, elle mourra dans la seconde c’est une évidence. Mais notre bon Monsieur souhaite s’en sortir sans un bout de plomb figer dans son ventre, ainsi il se fit magnanime quant à ses réponses.
- Quelques minutions, denrées et il faut l’avouer une nuit offerte par la maison. Qui résisterait à la perspective de forniquer avec les Mesdames du motel sans pour autant se ruiner. Peu, je dois l’accorder, d’autant que le descriptif laisse à penser que c’est une inoffensive gamine. Gamine cependant pas si innocente ! Elle l’a plus salement amoché que le groupe ne voudrait l’avouer. Enfin Cormac ne fait pas dans l’empathie, ni la dentelle. Il s’en fout pas mal des mésaventures d’autrui, ce qui l’intéresse par contre c’est la récompense.
Tout s’assembla dans son vil esprit, comme une équation auquel on trouverait la solution. Il suffirait de s’improviser croque-mort, de trouver une gamine du même gabarit, si possible déjà transformé. Bien qu’il appréciait donner la mort de cette manière, la tâche se trouvait toujours ingrate et il n’était pas sûr que la brigand cautionnerait cela malgré son coup d’éclat avec Lucy.
- Nous devons trouver une adolescente, d’à peu près ton gabarit, un visage semblable au tien et surtout des cheveux blonds. Ce serait préférable pour toi et ton innocence, qu’elle soit déjà transformé ! s’exclama-t-il alors se moquant sans crainte de l’adolescente, il tentait dans une maladresse feinte de la remettre à sa place d’enfant. Nous l’habillons comme de fin croque-mort avec les habits que tu portais lors de l’agression puis le tour est joué.
Il prit un temps de pause pour s’appuyer contre la voiture, certain d’avoir pondu un plan infaillible. Tout à son aise, il reprit une cigarette et la coinça entre ses fines lèvres.
- Plus de prime sur ta personne, une maigre récompense pour moi. Il ne faut pas avoir fait des études pour comprendre que tout le monde y gagne. Nos connaissances en commun, ne s’embarrasseront pas d’examiner en détail la dépouille surtout si celle-ci est hargneuse vois-tu.
Le Malin n’avait pas spécialement besoin de cette bande de rigolo endimanché, son frère constituait un repoussoir suffisant ou bien une terrible surprise. Vous savez le plus gros danger du temps qui passent, c’est la routine, l’assurance qu’on a surpasser notre environnement. Au titre qu’elle a survécu à des choses terribles, ça il veut bien le croire, cette enfant se permettait de le menacer comme un vulgaire voyou de Chicago. Si l’envie lui prenait de l’abattre, elle mourra dans la seconde c’est une évidence. Mais notre bon Monsieur souhaite s’en sortir sans un bout de plomb figer dans son ventre, ainsi il se fit magnanime quant à ses réponses.
- Quelques minutions, denrées et il faut l’avouer une nuit offerte par la maison. Qui résisterait à la perspective de forniquer avec les Mesdames du motel sans pour autant se ruiner. Peu, je dois l’accorder, d’autant que le descriptif laisse à penser que c’est une inoffensive gamine. Gamine cependant pas si innocente ! Elle l’a plus salement amoché que le groupe ne voudrait l’avouer. Enfin Cormac ne fait pas dans l’empathie, ni la dentelle. Il s’en fout pas mal des mésaventures d’autrui, ce qui l’intéresse par contre c’est la récompense.
Tout s’assembla dans son vil esprit, comme une équation auquel on trouverait la solution. Il suffirait de s’improviser croque-mort, de trouver une gamine du même gabarit, si possible déjà transformé. Bien qu’il appréciait donner la mort de cette manière, la tâche se trouvait toujours ingrate et il n’était pas sûr que la brigand cautionnerait cela malgré son coup d’éclat avec Lucy.
- Nous devons trouver une adolescente, d’à peu près ton gabarit, un visage semblable au tien et surtout des cheveux blonds. Ce serait préférable pour toi et ton innocence, qu’elle soit déjà transformé ! s’exclama-t-il alors se moquant sans crainte de l’adolescente, il tentait dans une maladresse feinte de la remettre à sa place d’enfant. Nous l’habillons comme de fin croque-mort avec les habits que tu portais lors de l’agression puis le tour est joué.
Il prit un temps de pause pour s’appuyer contre la voiture, certain d’avoir pondu un plan infaillible. Tout à son aise, il reprit une cigarette et la coinça entre ses fines lèvres.
- Plus de prime sur ta personne, une maigre récompense pour moi. Il ne faut pas avoir fait des études pour comprendre que tout le monde y gagne. Nos connaissances en commun, ne s’embarrasseront pas d’examiner en détail la dépouille surtout si celle-ci est hargneuse vois-tu.
(c) DΛNDELION
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Re: Vous êtes méchantes mais je suis pire !
Mar 24 Aoû 2021 - 14:08
Les munitions sont rares. Et vitales. Il en va évidemment de même pour la nourriture. En fait, il n'y a que cette nuit offerte dans ce fameux hôtel qui relève plus du plaisir que de l'essentiel. Mais Zelda ne va pas faire la fine bouche.« Mouais, pas mal ! » « C'est plutôt un bon départ, non ? Bonnie n'a pas a eu tous les chasseurs d'primes du pays à son cul quand elle s'est lancée dans les affaires, j'imagine ?» La voici qui est donc devenue une criminelle. Une criminelle dont la tête est par ailleurs mise à prix. Son ego s'en accommode. Mais son pragmatisme n'ignore pas le risque que ça représente. Sa surprise, quant à elle, s'étonne encore qu'une imbécile comme la rouquine puisse avoir autant de valeur aux yeux d'autres survivants...
Cela dit, oui, il est préférable qu'elle n'ait pas à composer avec des psychopathes. La faim, les rôdeurs et même l'autre tarée de cannibale sont des adversaires déjà bien suffisants. Et puis ce qui impacte l'australienne impacte également K'. Et sa sécurité est tout aussi importante - sinon plus - que la sienne.« C'est ça, ton idée ? » grogne-t-elle, guère convaincue, lorsqu'il lui propose de trouver une fille qui lui ressemble pour tromper ces supposés chasseurs de primes.« S'balader dans Seattle en espérant trouver une ado blonde, de ma corpulence, qui vient d'se transformer et à qui j'devrais en plus refiler mes fringues ?! » Zelda adopte son plus bel air dubitatif.« Et j'fais quoi, moi, ensuite ? J'me trimballe le cul à l'air ? » Non, l'idée ne lui plaît pas particulièrement. Et pas uniquement parce qu'elle n'a pas envie de se balader en sous-vêtements dans une ville en ruine...
Car trouver la perle rare qui pourrait se substituer à elle dans la mort, ça revient à trouver une aiguille dans une botte de foin. Ou plutôt, une neurone dans la cervelle de Maddie. Autant dire que ce n'est pas gagné, donc...« Mon.... innocence ? Quelle innocence ?! » soupire-t-elle, relevant la remarque infantilisante de son interlocuteur, tout en poursuivant sa réflexion interne. Surtout qu'elle ne voit toujours pas pourquoi cet homme se donnerait tant de mal pour trouver un substitut alors que la fille qui lui permettrait d'obtenir la récompense qu'il convoite se tient là, juste devant elle.« Et donc ? Le vrai plan, c'est quoi ? » demande-t-elle finalement.« Créer une sorte d'alliance avec moi, gagner juste ce qu'il te faut de confiance pour pouvoir ensuite m'buter et rapporter l'originale à tes p'tits copains ? » Ce serait sensé, d'ailleurs. Pour l'heure, elle l'a en son pouvoir. Mais si elle baissait son arme il aurait le champ libre pour agir ou, du moins, une plus grande chance de s'enfuir ou de la prendre par surprise.« Tu sais quoi ? » reprend-t-elle en faisant légèrement craquer sa nuque. Pas pour l'impressionner mais juste parce qu'elle se trouve dans une position un brin inconfortable.« Tu m'inspires pas confiance ! Mais alors pas du tout ! » Et elle n'a pas besoin d'aller chercher bien loin pour trouver un exemple qui illustre sa méfiance.« Il n'y a qu'à voir jusqu'où t'es prêt à aller pour empocher une récompense ! Si tu veux tromper les gens qui ont mis une prime sur ma tronche en allant jusqu'à buter une fille à cause de sa ressemblance avec moi, t'avoueras que j'ai des raisons d'te trouver louche... » Même si dans les faits, Zelda a bien compris que la survie exigeait des sacrifices. Et que la vie d'une ado dont elle ne connaît rien lui importe aussi peu que ses premières chaussettes.« Donne-moi déjà le nom des gens qui sont à ma recherche et dis-moi où j'peux les trouver ! Ce sera un bon début... » Si elle bute ses poursuivants, le problème est résolu. Ce n'est pas plus compliqué que ça !« Elle est affichée quelque part, ma tronche, en fait ? » Est-ce qu'il y a une sorte d'endroit où les primes sont affichées, dans ce bousier géant qu'est devenue Seattle ?
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