Maman, Papa ? Comment vous vous êtes rencontrés ?
Jeu 29 Juil 2021 - 18:01
Un moyen de relâcher la pression
Cormac & Ellie
Le Malin se glissa comme une ombre dans ce bouge, repaire des pires tares de l’Homme. Là où est le corps ne deviennent que des marchandises, un moyen d’atténuer la pression sur leur cage thoracique. Taire quelques jours ce sentiment pressant et animal qui les animent.
Certains hommes, chanceux, furent assez beau pour n’avoir à aligner quelques billets. D’autres se satisfirent d’une femme aimante mais l’immense majorité n’eurent qu’une longue errance entre-coupé de moments de faiblesse. Mais alors qu’est-il arrivé pour que même le Malin s’invite dans les chambres de ces mesdames ? Comment un homme pour qui tout réussissait se retrouva à allonger le pas vers une salle d’attente, l’échine courbé par la gêne.
C’est résigner qu’il s’introduisit dans ce petit espace enfumé, son égo malmené, son corps criant à la mort, il laissa ses yeux de glace parcoururent les diverses danseuses qui le détaillaient avec la même curiosité. Il passa sur quelques collants, froufrous et décolleté qui aurait fait sauter au plafond le pasteur sans s’en émouvoir.
Nonchalant au possible, l’homme d’affaire s’attarda sur une jeune femme planqué dans un coin. Celle-ci plus petite que sa fille sans doute, avait un air familier. Les cheveux bruns tombant sur ses épaules lui filèrent quelques frissons de nostalgie. La partie la plus sombre de ce singulier père lui glissa qu’elle ressemblait terriblement à son épouse.
Faire l’amour a un fantôme, n’est-ce pas une mauvaise idée ? Pourtant le vieil homme las de se retenir perdit tout bon sens. Les mains dans les poches, il alla vers elle puis tendit sa main noueuse décorer par deux chevalières insolente.
- Vient avec moi, souffla-t-il dans une demande qui sonnait comme un ordre.
Il referma sa poigne sur son frêle poignet puis sans brusquerie la fit sortir de ce nid à commère. N’étant pas habitué, il suivit ses indications et la conduisit jusque dans sa chambre. Alors que la porte s’entre-ouvrit sur une pièce plongé dans la pénombre, il l’a poussa à l’intérieur et posa ses mains sur sa taille sans même prendre le temps de lorgner sur la décoration.
Son regard, enfiévrer, parlait pour lui. Plus gêné qu’il ne voulut se l’avouer Cormac n’allait lui laisser ne serait-ce le temps de se présenter. Ce visage encadrer des mèches châtains, ce corps qu’il devinait sous sa tenue devait rester anonyme, un futur souvenir qu’il aura tôt fait de gommer.
Certains hommes, chanceux, furent assez beau pour n’avoir à aligner quelques billets. D’autres se satisfirent d’une femme aimante mais l’immense majorité n’eurent qu’une longue errance entre-coupé de moments de faiblesse. Mais alors qu’est-il arrivé pour que même le Malin s’invite dans les chambres de ces mesdames ? Comment un homme pour qui tout réussissait se retrouva à allonger le pas vers une salle d’attente, l’échine courbé par la gêne.
C’est résigner qu’il s’introduisit dans ce petit espace enfumé, son égo malmené, son corps criant à la mort, il laissa ses yeux de glace parcoururent les diverses danseuses qui le détaillaient avec la même curiosité. Il passa sur quelques collants, froufrous et décolleté qui aurait fait sauter au plafond le pasteur sans s’en émouvoir.
Nonchalant au possible, l’homme d’affaire s’attarda sur une jeune femme planqué dans un coin. Celle-ci plus petite que sa fille sans doute, avait un air familier. Les cheveux bruns tombant sur ses épaules lui filèrent quelques frissons de nostalgie. La partie la plus sombre de ce singulier père lui glissa qu’elle ressemblait terriblement à son épouse.
Faire l’amour a un fantôme, n’est-ce pas une mauvaise idée ? Pourtant le vieil homme las de se retenir perdit tout bon sens. Les mains dans les poches, il alla vers elle puis tendit sa main noueuse décorer par deux chevalières insolente.
- Vient avec moi, souffla-t-il dans une demande qui sonnait comme un ordre.
Il referma sa poigne sur son frêle poignet puis sans brusquerie la fit sortir de ce nid à commère. N’étant pas habitué, il suivit ses indications et la conduisit jusque dans sa chambre. Alors que la porte s’entre-ouvrit sur une pièce plongé dans la pénombre, il l’a poussa à l’intérieur et posa ses mains sur sa taille sans même prendre le temps de lorgner sur la décoration.
Son regard, enfiévrer, parlait pour lui. Plus gêné qu’il ne voulut se l’avouer Cormac n’allait lui laisser ne serait-ce le temps de se présenter. Ce visage encadrer des mèches châtains, ce corps qu’il devinait sous sa tenue devait rester anonyme, un futur souvenir qu’il aura tôt fait de gommer.
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Re: Maman, Papa ? Comment vous vous êtes rencontrés ?
Dim 1 Aoû 2021 - 21:20
Corps lascif ondulant dans la pénombre, Ellie se coule avec aisance dans son ancienne peau. Le retour au motel s’est fait sans encombre, et elle a repris sa place avec naturel. Finalement, peut-être est-elle véritablement faite pour cette vie. Pour cette existence passée entre les draps, entre les bras d’hommes différents. Il y a les habitués, les clients de passage, les doux, les tendres, les brutaux, les avides, les lents, les impuissants… Tout un panel d’amants à qui Ellie s’adapte sans état d’âme. Elle prend autant de plaisir qu’elle en donne, sans doute véritable gagnante de cette transaction. Car contrairement à eux, elle ne paie pas.
Lorsqu’un homme lui indique de le suivre, sa large pogne enlaçant son poignet, Ellie s’anime. Elle relève la tête, poupée obéissante et sensuelle, et croise le regard glacé de l’homme. Un frisson d’excitation l’agite discrètement, et une lueur gourmande s’allume dans ses yeux bruns. Le rideau de ses cheveux glisse délicatement, dévoilant la cicatrice de sa joue.
Par ici, fait-t-elle en lui adressant un sourire charmant. Inconsciemment, ses hanches se balancent au rythme de sa marche, alors qu’elle entraîne son client du moment vers sa chambre. Elle n’a pas besoin de le voir pour imaginer son regard posé sur elle, détaillant, déshabillant son corps. La brune sait quel effet elle produit sur les hommes, et celui-ci ne fait pas exception.
Parvenus dans la chambre à l’ambiance tamisée, elle virevolte et fait face à l’anonyme. Il ne la quitte pas des yeux et comme elle l’escomptait, la marche n’a fait qu’attiser sa faim. Se hissant sur la pointe des pieds alors qu’il pose déjà les mains sur sa taille, elle ne cache pas son sourire. Avoir cette emprise, ce pouvoir d’attraction, lui plaît infiniment. Et celui-là a tout pour la satisfaire. Un bras sur l’épaule de l’inconnu, une main sur son torse, elle apprécie l’étoffe de son costume. Elimée, mais de qualité. Un homme de goût.
Tu as un nom ? murmure-t-elle à son oreille, son souffle effleurant la peau fine de sa joue alors qu’elle prend déjà la direction de ses lèvres. Le baiser est délicat, léger, lui laissant l’opportunité de prendre la main ou de la laisser mener la danse. Déjà, sa main monte à l’assaut de la cravate, un doigt crochetant le nœud du tissu pour mieux le défaire. Moi, c’est Ellie, dit-elle dans un souffle, espiègle.
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Re: Maman, Papa ? Comment vous vous êtes rencontrés ?
Lun 2 Aoû 2021 - 22:26
Un moyen de relâcher la pression
Cormac & Ellie
La cicatrice à sa joue loin de l’enlaidir attise la curiosité du Malin. Alors il plaqua cette douce créature contre lui, sa main qui avait commis tant de crime la ceignant dans le dos, ses douces formes épousèrent la carrure sec et fine du brun. Notre homme dégageait une odeur de tabac froid, mélanger à l’alcool. Il sortait tout droit d’un film noir, prenant le rôle du vétéran rongeant son frein. Théâtralement, il remonta en silence sa paluche vers ce sillon incruster sur une peau claire comme la lune. Il ne pipa dans un premier temps aucun mot, se sentant prit au piège. Il avait naïvement cru qu’elle irait comme une fleur sur le lit puis ne ferait qu’ouvrir les hanches le temps que l’homme sous tension se décharge.
Que nenni, les catins aiment converser, pimenter leur pénible travail. Ou plus cyniquement combler avec hypocrisie, un vide chez un pauvre bougre afin de le fidéliser. Il n’avait que peu de respect pour ces femmes qui vivaient au crochet de leur jeunesse, au bon vouloir des clients. Que feront-elles lorsque leur poitrine tomberont comme deux vulgaires sac et que leurs cuisses se nécroseront jusqu’à que ce ne soit qu’un vaste réseau de vaisseaux sanguins. Tout le monde craint le temps qui passe, tout le monde détourne le regard face à la vieillesse de peur d’y voir un reflet.
- Nous nous contenterons de Monsieur Callum, ma jolie, dit-il coupant court à toute discussion. Cette créature qu’il se refusait à humaniser ne devait qu’à peine le connaître en sortant. Il en allait de son égo et plus largement sa réputation. Que t’es-t-il arrivé pour qu’on puisse abîmer une si jolie face ? Murmura le costumé en parcourant sa marque du doigts, ne se souciant même pas qu’il puisse faire remonter de mauvais souvenir.
La main rivé sur sa taille fine osa descendre jusqu’à son fessier avec une fièvre galopante, il se sentait de moins en moins à l’aise dans ce costume alors qu’il la pressait contre lui. Tandis que la seconde coulissa sur sa mâchoire rondelette puis enfin sa nuque et ses épaules. Il buta sur une des bretelles très fines de sa robe et la fit doucement traverser son épaule jusqu’au précipice. Arriver à ce stade, il la maintint en l’air puis interrogea du regard Ellie, comme si elle allait refuser qu’il ne fasse tomber cette partie de la robe.
Que nenni, les catins aiment converser, pimenter leur pénible travail. Ou plus cyniquement combler avec hypocrisie, un vide chez un pauvre bougre afin de le fidéliser. Il n’avait que peu de respect pour ces femmes qui vivaient au crochet de leur jeunesse, au bon vouloir des clients. Que feront-elles lorsque leur poitrine tomberont comme deux vulgaires sac et que leurs cuisses se nécroseront jusqu’à que ce ne soit qu’un vaste réseau de vaisseaux sanguins. Tout le monde craint le temps qui passe, tout le monde détourne le regard face à la vieillesse de peur d’y voir un reflet.
- Nous nous contenterons de Monsieur Callum, ma jolie, dit-il coupant court à toute discussion. Cette créature qu’il se refusait à humaniser ne devait qu’à peine le connaître en sortant. Il en allait de son égo et plus largement sa réputation. Que t’es-t-il arrivé pour qu’on puisse abîmer une si jolie face ? Murmura le costumé en parcourant sa marque du doigts, ne se souciant même pas qu’il puisse faire remonter de mauvais souvenir.
La main rivé sur sa taille fine osa descendre jusqu’à son fessier avec une fièvre galopante, il se sentait de moins en moins à l’aise dans ce costume alors qu’il la pressait contre lui. Tandis que la seconde coulissa sur sa mâchoire rondelette puis enfin sa nuque et ses épaules. Il buta sur une des bretelles très fines de sa robe et la fit doucement traverser son épaule jusqu’au précipice. Arriver à ce stade, il la maintint en l’air puis interrogea du regard Ellie, comme si elle allait refuser qu’il ne fasse tomber cette partie de la robe.
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Re: Maman, Papa ? Comment vous vous êtes rencontrés ?
Ven 6 Aoû 2021 - 23:28
Pressée contre le corps de l’homme, Ellie se fend d’un sourire de tigresse. L’énorme main sur sa joue lui paraît soudainement manger la moitié de son visage, recouvrant entièrement la cicatrice. La peau est fine, fragile, sensible, et le frottement déclenche une myriade de petites brûlures. Elle retient une grimace, accentuant son sourire alors que l’homme se présente enfin. Haussant un sourcil amusé, elle pince les lèvres en un rictus impertinent.
Monsieur Callum, murmure-t-elle, laissant le nom rouler sur sa langue, devinant des origines lointaines. Il y a un égo derrière ce nom, une arrogance, une suffisance, même. Il s’imagine sans doute être le plus malin des deux, la surpassant en tous points. Mais l’excès de confiance conduit aux erreurs. Cela, Ellie ne le sait que trop bien.
Ses yeux brun doré captent le regard acier de son client, avant de se baisser langoureusement, suivant le ballet de ses doigts, qui achèvent enfin de dénouer la cravate. Tirant lentement sur le tissu, elle le fait coulisser jusqu’à l’arracher tout à fait du cou de Monsieur Callum. Sa question ne la fait pas tressaillir, quand bien même elle est probablement formulée pour la déstabiliser. Ou tout simplement pour combler une curiosité morbide.
Un autre monsieur, exactement comme toi. Son sourire est candide, mais son ton est froid, dissonant. Révélant l’acier sous la chair tendre, rosée. Ellie n’a rien de la poupée qu’elle paraît être, et elle n’a certainement pas oublié le visage d’Horacio. Si elle le croise à nouveau, ce sera pour le marquer, de la manière dont il l’a marquée, elle. Nous avons eu un désaccord, et il l’a emporté. Doux euphémisme pour évoquer la souffrance indicible qu’elle a subie, l’espace de quelques instants. Quelques instants qui ont suffi pour changer ses traits à jamais.
L’empressement de l’homme, malgré tout, la ramène sur terre, et elle se presse contre lui docilement, sentant très clairement son désir monter. Un sourire gourmand étire ses lèvres charnues, et elle le laisse la toucher avec un regard franc, l’incitant à aller plus loin. Le petit air de défi qui se peint sur son visage alors qu’il l’interroge en silence, tenant du bout des doigts la bretelle de sa robe légère. De quoi tu as peur ? fait-t-elle en haussant un sourcil, un sourire narquois désormais pendu à ses lèvres.
Mordant sa lèvre inférieure, Ellie s’arme d’un air malicieux, audacieux, alors que sa main quitte l’épaule de l’homme pour dévaler son torse, jusqu’à la boucle de sa ceinture. Ses doigts habiles défont lentement la boucle, avant de faire sauter le bouton qui retient encore le pantalon. Puis, les yeux plantés dans ceux de Monsieur Callum, sa main fine glisse sous le tissu, à la rencontre de son intimité.
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Re: Maman, Papa ? Comment vous vous êtes rencontrés ?
Lun 9 Aoû 2021 - 22:26
Feu et picotement.
Cormac & Ellie
Le Malin ne chercha pas plus loin, les dires de cette belle créature laissait une toute petite place au doute. Quelqu’un de sa carrure ? De sa prestance ? Ce ne pouvait qu’être Javor, qui n’est pas homme à malmener le sexe faible, de cette petite devinette ne reste alors que ce cher Horacio. Ce renard aux aspirations douteuses qu’il côtoie parfois. Par pur intérêt, il se garda bien d’afficher une quelconque réaction et fit mine d’être obnubilé par ses courbes. Sait-on jamais qu’un regard inquisiteur serait poser sur la commissure de ses lèvres.
- Nous sommes, hélas, en voie de disparation. Se contenta-t-il de dire dans un demi sourire, tel un reptile focaliser sur son seul objectif. La faire grimper au rideau vous l’aurez deviner. Il a sans difficultés estimé que lui faire savoir sa proximité avec son Némésis la rendrait soudain moins accueillante. Puis elle ne doit rester qu’un corps ! Il ne doit apprendre à la connaître, éprouver la froide sympathie dont il est seulement capable.
Alors il se presse, mène la danse comme un chef d’orchestre sous cocaïne. Son appétit gagne en puissance tout comme le feu entre ses jambes, le picotement dans sa nuque augmente en puissance. Progressivement, sinon ce ne serait pas drôle.
- Je crains de perdre de mon temps, mentit-il sans gêne et très proche de ses lèvres, et de m’habituer à ces jolies courbes je l’admets aussi.
Il la vit avec ravissement participer à cette empressement quasi bestial, sa main descendant sur son buste fut un milliers de picotements mais lorsqu’elle plongea sur ce qui fait de lui un homme. La chose eut l’effet escompté, celui d’un électro-choc.
Animé d’une audace sans pareil, de l’avidité d’un banquier. Il fait sauter les attaches de la robe, le tissu glisse sur ses côtes pour finir volant. Dans toute son élégance, notre Malin laissa les lambeaux de tissu couvrir sa propre intimité. Tandis qu’il découvrait, touchait, profitait de ce buste aux proportions rêvé.
Sans sérieusement tarder, il passa ses mains couverte d’ordinaire sang s’enfoncer contre ses fesses. Il était tellement grand et elle petite mais son désir s’en trouvait pas amoindri, la feu entre les doigts d’Ellie le témoignant sans appel. Il la fit quitter la moquette de la chambre puis la porta jusqu’au lit, l’allongeant avec la douceur d’un orfèvre tandis qu’il se plaça au-dessus. Dans un murmure rauque, énième évidence des pulsions qui l’anime en compagnie d’une si belle créature, il lâcha :
- Et vous, ma jolie ? Qu’est-ce qui vous effraies ?
Cormac tomba dans les pièges de la discussion, son sport favori.
- Nous sommes, hélas, en voie de disparation. Se contenta-t-il de dire dans un demi sourire, tel un reptile focaliser sur son seul objectif. La faire grimper au rideau vous l’aurez deviner. Il a sans difficultés estimé que lui faire savoir sa proximité avec son Némésis la rendrait soudain moins accueillante. Puis elle ne doit rester qu’un corps ! Il ne doit apprendre à la connaître, éprouver la froide sympathie dont il est seulement capable.
Alors il se presse, mène la danse comme un chef d’orchestre sous cocaïne. Son appétit gagne en puissance tout comme le feu entre ses jambes, le picotement dans sa nuque augmente en puissance. Progressivement, sinon ce ne serait pas drôle.
- Je crains de perdre de mon temps, mentit-il sans gêne et très proche de ses lèvres, et de m’habituer à ces jolies courbes je l’admets aussi.
Il la vit avec ravissement participer à cette empressement quasi bestial, sa main descendant sur son buste fut un milliers de picotements mais lorsqu’elle plongea sur ce qui fait de lui un homme. La chose eut l’effet escompté, celui d’un électro-choc.
Animé d’une audace sans pareil, de l’avidité d’un banquier. Il fait sauter les attaches de la robe, le tissu glisse sur ses côtes pour finir volant. Dans toute son élégance, notre Malin laissa les lambeaux de tissu couvrir sa propre intimité. Tandis qu’il découvrait, touchait, profitait de ce buste aux proportions rêvé.
Sans sérieusement tarder, il passa ses mains couverte d’ordinaire sang s’enfoncer contre ses fesses. Il était tellement grand et elle petite mais son désir s’en trouvait pas amoindri, la feu entre les doigts d’Ellie le témoignant sans appel. Il la fit quitter la moquette de la chambre puis la porta jusqu’au lit, l’allongeant avec la douceur d’un orfèvre tandis qu’il se plaça au-dessus. Dans un murmure rauque, énième évidence des pulsions qui l’anime en compagnie d’une si belle créature, il lâcha :
- Et vous, ma jolie ? Qu’est-ce qui vous effraies ?
Cormac tomba dans les pièges de la discussion, son sport favori.
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Re: Maman, Papa ? Comment vous vous êtes rencontrés ?
Dim 29 Aoû 2021 - 21:38
La petite brune hausse un sourcil amusé, un sourire de circonstances étirant ses lèvres charnues. Monsieur Callum lui plaît. Ses manières, alliées à une certaine rudesse dans les gestes, lui donnent le sentiment d’être une poupée malléable et en même temps, d’être la marionnettiste qui le dirige. Une impression de soumission et de puissance qu’elle ressent rarement ensemble, mais plus souvent séparées ; lorsque ses clients s’imaginent que la plaquer face contre le lit est le meilleur moyen de la dominer, ou lorsqu’ils la laissent mener la danse à sa guise.
Si vous êtes tous comme lui, je ne peux pas dire que cela me désole, répond-t-elle avec une certaine malice. Elle en a soupé, de ces hommes à l’intelligence affûtée, aux regards acérés de serpent tapis dans l’ombre. Elle ne les connaît que trop bien, ces banquiers, ces avocats, ces hommes d’affaires aux poches pleines et aux mains avides, de corps comme d’argent. Elle la sait par cœur, leur soif de pouvoir, de domination. Ils rêvent de marcher sur le monde, comme ils rêvent de marcher sur elle. Mais au fond, ils ne sont que des enfants. Que des pantins, prisonniers de la peur. La peur d’être seul, de se retrouver face à soi-même et de découvrir toute l’horreur qui se cache derrière ces yeux morts.
La conversation se poursuit, autant que la danse des corps. Elle prend un malin plaisir à le torturer, et à le sentir s’animer entre ses doigts. Sa réponse, pleine de flatterie, amène malgré elle un nouveau sourire sur ses lèvres. Tu n’es pas mal non plus, souffle-t-elle, sans préciser de quoi elle parle, mais non sans accentuer encore la pression. Cils papillonnant sur un regard innocent, en contradiction total avec le jeu sadique de ses doigts habiles. Ni une, ni deux, elle se retrouve bientôt dévêtue jusqu’à la taille, les mains de l’homme explorant la chair nue.
Prise à son propre jeu, bien sûr. Ellie est une grande sensible, qui ne perçoit pas son activité comme une contrainte, mais plutôt comme une manière d’assouvir ses propres pulsions. Le contact de la peau contre la sienne l’électrise et elle se tortille pour faire tomber la robe jusqu’au sol. Amusée, elle se laisse soulever et porter jusqu’au lit. Ses jambes passées autour des hanches de l’homme, elle se détache lentement, laissant néanmoins une cuisse remonter jusqu’à sa taille. Sa question l’étonne un peu : elle pensait qu’ils allaient passer aux choses sérieuses.
Pas vraiment encline aux confidences plus approfondies, Ellie se contente d’un sourire espiègle, qui laisse présager que tout ce qui sortira de sa bouche ne sera pas sincère. Je n’ai peur de rien, moi. Un air insolent sur le visage, qui lui sied plus au teint que toutes les poudres du monde. Ellie a le défi dans le sens, et ne s’en cache pas. Elle sait néanmoins l’habiller élégamment, sous de jolis mots et des regards déstabilisants, qui lui ont plus d’une fois sauvé la mise.
Sans bouger de sa position, elle entreprend de repousser la veste de l’homme sur ses épaules, le contraignant sans un mot à rejeter le vêtement au sol. Puis ses doigts se mettent en devoir de déboutonner lentement la chemise, qui subit le même sort. Seul subsiste son pantalon, déjà ouvert et n’attendant que de rejoindre le reste de ses habits. Ellie, quant à elle, ne porte plus qu’un sous-vêtement inutile, ultime barrière avant la nudité totale. Se redressant sur ses coudes, elle vient capturer les lèvres de l’homme, l’embrassant à mesure qu’elle l’attire contre elle, reculant jusqu’à atteindre les oreillers. Tes chaussures sur le lit, souffle-t-elle malicieusement dans le baiser, un soupçon d’autorité dans la voix, lui indiquant de retirer ses souliers avant d’aller plus loin.
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