Café Grenier
Ven 24 Déc 2021 - 12:47
Café Grenier
Chris & Dany
Je sais pas trop comment me positionner avec tout ce qu'il s'est passé. Partir de la Cage, de l'ORB, de notre chez nous en quatrième vitesse, oublier notre vie, notre quotidien, devoir revenir à l'essentiel … d'un côté, oui, j'en souffre, et je suis pas le seul. Mais d'un autre côté, je crois que ça permet de resserrer les liens. Plus que jamais, j'ai l'impression d'avoir trouvé une vraie famille.
Mais c'est dur. D'autant plus que nous n'avons pas autant d'alcool qu'avant, que Curtis n'a pu prendre qu'une infime partie de ses plantations et que j'ai perdu mon autre dealer du No Man's Land … Les journées, et surtout les nuis, sont longues. Chris voulait que je me détox ? J'aurais pas pensé devoir le faire si tôt, et si drastiquement. Et je morfle. À tel point que ça devient dur de le cacher aux autres, même s'ils ne doivent pas être dupes.
Ce matin-là – bon il doit être midi passé mais passons -, je m'extirpe de mon lit avec peine. J'ai transpiré toute la nuit, tremblé, peiné à respirer à cause de ces foutues addictions. Je sais pas comment Curtis gère, parce que moi, j'y arrive pas.
Après une rapide toilette, je me nois sous un gros pull de Noël moche en laine et mon jean noir pour rejoindre Chris, en bas, comme on a pris l'habitude de le faire depuis qu'on est ici. Parfois c'est pour discuter, parfois, pour un café. Parfois il se prend l'envie de me faire un entraînement et je prétexte une crise d'asthme … J'ai peur, pour aujourd'hui, car ça fait quelques jours qu'il m'a foutu la paix.
Hey …
Je ramène mes cheveux humides en arrière, renifle un coup et attrape la tasse de café fumante. Lui a l'air en forme, sans doute réveillé depuis un moment. Moi, j'ai l'impression d'avoir les yeux collés.
Je le détaille sans me cacher.
J'espère que t'as prévu un truc calme aujourd'hui. Genre atelier musique. Ou dessin.
Même si le dessin, c'est toujours autant pas mon truc, j'dis pas non à l'idée de garder mon cul posé sur une chaise.
Et va falloir que tu me dises où tu cache ton eau de toilette, j'ajoute, humant son parfum agréable. Promis c'est pas pour la boire.
Je termine en portant la tasse à mes lèvres pour les tremper avec précaution dans le breuvage brûlant.
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Re: Café Grenier
Mar 4 Jan 2022 - 14:36
Le déménagement subit avait secoué tout le monde. L'ambiance au sein du château était plus que morose. Frôlant le délétère, à vrai dire. Je le comprenais totalement, puisque moi-même tous ces changements, toutes ces pertes, m'avaient impacté plus que je ne l'aurais imaginé.
Je faisais autant que possible bonne figure, je m'occupais autant que je le pouvais dans les tâches quotidiennes. J'espérais que ça redonnerait un peu aux autres l'envie de se reprendre en main, mais je voyais bien que mes efforts étaient sinon vains, au moins très insuffisants. Et ajoutant à ça ma capacité à absorber les émotions des autres comme une foutue éponge, je dois bien avouer que ne pas m'effondrer tenait plus du miracle qu'autre chose, au final.
Dans mes rituels quotidiens, mes rendez-vous avec Dany avaient une place prépondérante, et même si l'ancien junkie souffrait le martyr de ce sevrage forcé, j'appréciais toujours autant sa présence et sa compagnie. Ce n'était simple ni pour lui, ni pour moi qui ne savais pas toujours comment lui apporter du réconfort, mais il continuait à se pointer chaque jour, alors j'en déduis que nos entrevues ne lui déplaisaient pas non plus.
C'est vers midi -comme souvent finalement- qu'il arriva ce jour-là, pendant que je terminais d'affuter mon couteau. Plus que jamais, garder mes armes en bon état me semblait indispensable. Lorsque nous étions sur Seattle, nous pouvions toujours marchander pour trouver une nouvelle lame, des munitions pour ceux qui possédaient une arme à feu, et caetera. Mais depuis que nous étions isolés, tout ça était devenu un luxe que nous ne pouvions plus nous autoriser.
Je levai les yeux avec une esquisse de sourire vers Dany quand il arriva pour attraper un café, repoussant la pierre aiguiser avant de ranger mon couteau.
- Hey.. Comment s'est passée la nuit ? Question rhétorique, je savais déjà qu'elle avait dû être atroce pour lui. Mais avec le temps, les effets de manque s'atténuaient forcément..
Je me levai pour venir poser un baiser sur sa tignasse mouillée, passant une main le long de son bras. Quoi, tu veux pas t'entraîner aujourd'hui ? Quelle surprise... Je secouai la tête avec ironie, avant de lâcher un rire en reculant.
- Le principe de la cacher... c'est qu'elle est cachée. Mais merci du compliment. J'en mets pas souvent, c'est pas comme si les parfumeries couraient encore les rues. Quoi qu'il en soit... Je m'étirai et m'éloignai, lui faisant signe de me suivre avec son café. ... Aujourd'hui j'ai mieux en réserve ! J'ai trouvé une trappe qui donne sur.. un grenier secondaire, je pense. Et j'ai bien envie d'y aller farfouiller. Ça te tente ?
Je faisais autant que possible bonne figure, je m'occupais autant que je le pouvais dans les tâches quotidiennes. J'espérais que ça redonnerait un peu aux autres l'envie de se reprendre en main, mais je voyais bien que mes efforts étaient sinon vains, au moins très insuffisants. Et ajoutant à ça ma capacité à absorber les émotions des autres comme une foutue éponge, je dois bien avouer que ne pas m'effondrer tenait plus du miracle qu'autre chose, au final.
Dans mes rituels quotidiens, mes rendez-vous avec Dany avaient une place prépondérante, et même si l'ancien junkie souffrait le martyr de ce sevrage forcé, j'appréciais toujours autant sa présence et sa compagnie. Ce n'était simple ni pour lui, ni pour moi qui ne savais pas toujours comment lui apporter du réconfort, mais il continuait à se pointer chaque jour, alors j'en déduis que nos entrevues ne lui déplaisaient pas non plus.
C'est vers midi -comme souvent finalement- qu'il arriva ce jour-là, pendant que je terminais d'affuter mon couteau. Plus que jamais, garder mes armes en bon état me semblait indispensable. Lorsque nous étions sur Seattle, nous pouvions toujours marchander pour trouver une nouvelle lame, des munitions pour ceux qui possédaient une arme à feu, et caetera. Mais depuis que nous étions isolés, tout ça était devenu un luxe que nous ne pouvions plus nous autoriser.
Je levai les yeux avec une esquisse de sourire vers Dany quand il arriva pour attraper un café, repoussant la pierre aiguiser avant de ranger mon couteau.
- Hey.. Comment s'est passée la nuit ? Question rhétorique, je savais déjà qu'elle avait dû être atroce pour lui. Mais avec le temps, les effets de manque s'atténuaient forcément..
Je me levai pour venir poser un baiser sur sa tignasse mouillée, passant une main le long de son bras. Quoi, tu veux pas t'entraîner aujourd'hui ? Quelle surprise... Je secouai la tête avec ironie, avant de lâcher un rire en reculant.
- Le principe de la cacher... c'est qu'elle est cachée. Mais merci du compliment. J'en mets pas souvent, c'est pas comme si les parfumeries couraient encore les rues. Quoi qu'il en soit... Je m'étirai et m'éloignai, lui faisant signe de me suivre avec son café. ... Aujourd'hui j'ai mieux en réserve ! J'ai trouvé une trappe qui donne sur.. un grenier secondaire, je pense. Et j'ai bien envie d'y aller farfouiller. Ça te tente ?
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Re: Café Grenier
Dim 16 Jan 2022 - 14:49
J'ai dormi comme un bébé, je baragouine encore après m'être brûlé la langue avec mon café.
Ça sert à rien d'en parler encore ou de me lamenter sur mon sort, j'ai compris il y a longtemps que ça n'allait pas m'aider à m'en sortir. Même si c'était pire depuis que j'avais dû arrêter mes conso de drogues et d'alcool. Grâce à ça, j'étais enfin parvenu à trouver un sommeil plus ou moins réparateur, quand on avait encore la Cage. Facile de dormir avec l'esprit complètement anésthésié.
De toute manière, Chris n'est pas dupe.
Je ferme brièvement les yeux à son baiser léger. Ma mémoire me jouant des tours, je n'ai pas de souvenirs de ce que j'ai pu faire sur le toit, la dernière fois. J'sais même pas si je serais mal à l'aise si je m'en rappelais encore. Sans doute un peu, quand même.
J'ai encore des courbatures de la dernière fois, j'enchaîne, alors même que notre dernière séance en duo devait remonter à au moins deux semaines.
C'est faux, bien entendu. Contre toute attente même, mon corps tolérait plutôt bien les efforts physique. De mieux en mieux. Même mon endurance revenait vite, malgré mon asthme. À croire que mon corps n'attendait que ça. Dommage, mon cerveau n'a pas envie.
T'es grave égoïste. Tu le sais j'espère.
Je roule des yeux, pince-sans-rire. J'la trouverai bien, son eau de toilette. Moi aussi j'veux sentir bon comme ça.
C'est pour moi que tu l'as mises alors ?
Je lève mes fesses puisqu'il est déjà parti et le suis en traînant les pieds. Il me parle déjà d'un grenier secondaire, d'une expédition là-haut, l'envie de fouiller et de possiblement trouver des trésors.
Hm … ouais allez, on trouvera p't'être des Cds ou n'importe quoi pour écouter de la musique. Genre même des instruments, qui sait ? Ou pourquoi pas des vinyles, j'adore les vinyles ! Même si on a rien pour les lire, ça c'est chiant. Y'a peut-être moyen de choper un tournedisque. Il en avait un Bill dans sa chambre, à l'Orb, mais il voulait pas me le prêter. Genre moi je lui aurais abimer, t'sais ? J'suis sans doute plus musicophile que lui, hein, j'en mets ma main à couper. Non mais sérieusement.
Je le suis en papotant tout seul et on s'arrête sous la trappe. D'un pas, je recule, le temps qu'il lui faut pour l'ouvrir et tirer l'échelle. Aussitôt, je fronce le nez, parce que je sens d'ici la pousière qu'il doit y avoir là-haut. Ça et un relant de moisissure et de renfermé.
Pouah ça pue. T'es sûr que tu veux gâcher ton eau de cologne avec ça ?
Ça sert à rien d'en parler encore ou de me lamenter sur mon sort, j'ai compris il y a longtemps que ça n'allait pas m'aider à m'en sortir. Même si c'était pire depuis que j'avais dû arrêter mes conso de drogues et d'alcool. Grâce à ça, j'étais enfin parvenu à trouver un sommeil plus ou moins réparateur, quand on avait encore la Cage. Facile de dormir avec l'esprit complètement anésthésié.
De toute manière, Chris n'est pas dupe.
Je ferme brièvement les yeux à son baiser léger. Ma mémoire me jouant des tours, je n'ai pas de souvenirs de ce que j'ai pu faire sur le toit, la dernière fois. J'sais même pas si je serais mal à l'aise si je m'en rappelais encore. Sans doute un peu, quand même.
J'ai encore des courbatures de la dernière fois, j'enchaîne, alors même que notre dernière séance en duo devait remonter à au moins deux semaines.
C'est faux, bien entendu. Contre toute attente même, mon corps tolérait plutôt bien les efforts physique. De mieux en mieux. Même mon endurance revenait vite, malgré mon asthme. À croire que mon corps n'attendait que ça. Dommage, mon cerveau n'a pas envie.
T'es grave égoïste. Tu le sais j'espère.
Je roule des yeux, pince-sans-rire. J'la trouverai bien, son eau de toilette. Moi aussi j'veux sentir bon comme ça.
C'est pour moi que tu l'as mises alors ?
Je lève mes fesses puisqu'il est déjà parti et le suis en traînant les pieds. Il me parle déjà d'un grenier secondaire, d'une expédition là-haut, l'envie de fouiller et de possiblement trouver des trésors.
Hm … ouais allez, on trouvera p't'être des Cds ou n'importe quoi pour écouter de la musique. Genre même des instruments, qui sait ? Ou pourquoi pas des vinyles, j'adore les vinyles ! Même si on a rien pour les lire, ça c'est chiant. Y'a peut-être moyen de choper un tournedisque. Il en avait un Bill dans sa chambre, à l'Orb, mais il voulait pas me le prêter. Genre moi je lui aurais abimer, t'sais ? J'suis sans doute plus musicophile que lui, hein, j'en mets ma main à couper. Non mais sérieusement.
Je le suis en papotant tout seul et on s'arrête sous la trappe. D'un pas, je recule, le temps qu'il lui faut pour l'ouvrir et tirer l'échelle. Aussitôt, je fronce le nez, parce que je sens d'ici la pousière qu'il doit y avoir là-haut. Ça et un relant de moisissure et de renfermé.
Pouah ça pue. T'es sûr que tu veux gâcher ton eau de cologne avec ça ?
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Re: Café Grenier
Mer 26 Jan 2022 - 13:22
Je soupirai doucement contre ses cheveux, secouant à peine la tête à sa réponse. Bien sur qu'il avait encore passé une nuit d'horreur, et j'en étais franchement désolé. Ça me bouffait de ne pas savoir lui apporter une aide, un soulagement, même temporaire. Encore moins sur le long terme. Le mieux que je pouvais faire, c'était le laisser fumer de l'herbe le soir avant de se coucher, en espérant que ça apaise un peu ses songes.
- J'espère pour les bébés qu'ils dorment pas aussi mal que toi.
Je lui lançai un regard entendu quand Dany prétendit avoir encore des courbatures, secouant la tête en réponse. C'est pas pour ce qu'il s'était foulé qu'il allait en avoir, et encore moins deux semaines après l'entraînement. Je désespérais pas de l'amener à s'améliorer au fil du temps, au moins en auto-défense, mais le chemin était encore très long. Un peu comme pour tout ce que j'entreprenais avec lui, finalement.
- Si j'te la passe, tu pourras plus te rendre compte que j'sens bon. C'est pas égoïste, c'est pour ton bien ! Je tournai les vairons sur lui avant de rouler des yeux en soufflant un rire. Pardon de te vexer, mais non je l'ai pas mise pour toi, lil' bird. Ce serait bizarre.
Finalement on se mit en marche vers le grenier, alors que le brun retrouvait ses bonnes habitudes et son habituel bavardage, que j'écoutai sans mot dire. De toute façon en placer une dans ces moments-là demandait une dextérité que je n'avais pas. Quand il me laissa une occasion d'ouvrir la bouche tout en tirant l'échelle, je répondis :
- Des CD ça me plairait bien, ça fait un moment que j'en n'ai plus de nouveaux. D'un autre côté vu le temps qu'on a en ce moment, je galère à recharger ma batterie solaire, pour mon lecteur CD.
On n'a pas pris le tourne-disque de Bill je crois bien. On est partis trop précipitamment. Je corrigeai machinalement : Et on dit mélomanes. Ceux qui aiment la musique.
Une odeur de... vieille maison nous parvint, accompagnée d'un nuage de poussière que je dissipai comme je pus en agitant la main devant moi. Fais pas le précieux, rho.. On a déjà senti franchement pire ! Le cadavre pas frais c'est mille fois plus violent. Et pense à tous ces CD ! ... qui sont "peut-être" là-haut. Ou des fringues. Ou des bouquins. Ou.. j'en sais rien en fait. Oh pis merde, arrête de râler, viens !
Je l'attrapai par la main -celle qui tenait pas le café-, et l'entraînai avec moi vers l'échelle, que j'escaladai avec précaution, m'assurant qu'aucune marche n'allait céder en mettant le pied dessus.
Une fois en-haut, je passai la tête pour voir une pièce assez grande, faiblement éclairée par deux fenêtres couvertes de poussière et de toiles d'araignée. Un enchevêtrement de cartons, de vieux meubles et de bordel laissé tel quel nous attendait. Des objets anciens côtoyaient des biens plus récents dans un bazar sans nom. Un trésor caché pour deux explorateurs chevronnés ! Ou quelque chose de ce goût. Je me hissai sur le plancher qui craqua doucement alors que je tendais la main à Dany pour l'aider à me rejoindre.
- Franchement... c'est pas mal non ? Regarde, y'a même une vieille bicyclette ! La vache, elle date du siècle dernier vu sa dégaine. la roue grinça quand je la fis tourner du bout du doigt, s'arrêtant après une seconde à peine. ... Un peu grippée. Je me tournai à nouveau vers mon ami, frappant entre mes mains. Ok ! Par où on commence ? Quelque chose t'attire l'oeil ?
- J'espère pour les bébés qu'ils dorment pas aussi mal que toi.
Je lui lançai un regard entendu quand Dany prétendit avoir encore des courbatures, secouant la tête en réponse. C'est pas pour ce qu'il s'était foulé qu'il allait en avoir, et encore moins deux semaines après l'entraînement. Je désespérais pas de l'amener à s'améliorer au fil du temps, au moins en auto-défense, mais le chemin était encore très long. Un peu comme pour tout ce que j'entreprenais avec lui, finalement.
- Si j'te la passe, tu pourras plus te rendre compte que j'sens bon. C'est pas égoïste, c'est pour ton bien ! Je tournai les vairons sur lui avant de rouler des yeux en soufflant un rire. Pardon de te vexer, mais non je l'ai pas mise pour toi, lil' bird. Ce serait bizarre.
Finalement on se mit en marche vers le grenier, alors que le brun retrouvait ses bonnes habitudes et son habituel bavardage, que j'écoutai sans mot dire. De toute façon en placer une dans ces moments-là demandait une dextérité que je n'avais pas. Quand il me laissa une occasion d'ouvrir la bouche tout en tirant l'échelle, je répondis :
- Des CD ça me plairait bien, ça fait un moment que j'en n'ai plus de nouveaux. D'un autre côté vu le temps qu'on a en ce moment, je galère à recharger ma batterie solaire, pour mon lecteur CD.
On n'a pas pris le tourne-disque de Bill je crois bien. On est partis trop précipitamment. Je corrigeai machinalement : Et on dit mélomanes. Ceux qui aiment la musique.
Une odeur de... vieille maison nous parvint, accompagnée d'un nuage de poussière que je dissipai comme je pus en agitant la main devant moi. Fais pas le précieux, rho.. On a déjà senti franchement pire ! Le cadavre pas frais c'est mille fois plus violent. Et pense à tous ces CD ! ... qui sont "peut-être" là-haut. Ou des fringues. Ou des bouquins. Ou.. j'en sais rien en fait. Oh pis merde, arrête de râler, viens !
Je l'attrapai par la main -celle qui tenait pas le café-, et l'entraînai avec moi vers l'échelle, que j'escaladai avec précaution, m'assurant qu'aucune marche n'allait céder en mettant le pied dessus.
Une fois en-haut, je passai la tête pour voir une pièce assez grande, faiblement éclairée par deux fenêtres couvertes de poussière et de toiles d'araignée. Un enchevêtrement de cartons, de vieux meubles et de bordel laissé tel quel nous attendait. Des objets anciens côtoyaient des biens plus récents dans un bazar sans nom. Un trésor caché pour deux explorateurs chevronnés ! Ou quelque chose de ce goût. Je me hissai sur le plancher qui craqua doucement alors que je tendais la main à Dany pour l'aider à me rejoindre.
- Franchement... c'est pas mal non ? Regarde, y'a même une vieille bicyclette ! La vache, elle date du siècle dernier vu sa dégaine. la roue grinça quand je la fis tourner du bout du doigt, s'arrêtant après une seconde à peine. ... Un peu grippée. Je me tournai à nouveau vers mon ami, frappant entre mes mains. Ok ! Par où on commence ? Quelque chose t'attire l'oeil ?
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