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C'est Locke ?!

Elle a reconnu la voix qui s'est élevée de ce véhicule qui s'est garée. Et la voici qui penche la tête à travers l'embrasure de la pièce de l'armurerie dans laquelle elle se trouve pour en être sûre. Et oui, le doute n'est plus permis dès l'instant où elle reconnaît l'homme sur le siège. Celui qui vient de leur balancer qu'il n'attendra pas plus que quinze secondes supplémentaires avant de mettre les gaz. Yo ! Elle est contente de le voir.

Lui et Elizabeth, d'ailleurs. La femme s'avance à son tour dans l'armurerie pour les aider à la vider et leur demande même comment ils se portent. Des flammes, des vivants qui s'prennent pour des rôdeurs, des cadavres dans tous les coins... Ca roule ! ironise l'australienne en retour. Ca m'rappelle un peu l'carnaval de Gladstone ! Le sang et les cris en moins mais les armes en plus. C'est encore mieux ! Eh, j'ai trouvé les fringues les teuteus ! Et la combinaison de Trône rejoint aussi le reste du matos dans le coffre, que Zelda claque derrière elle. On est bons ! indique-t-elle en prenant place à l'arrière avec l'AR-15 qu'elle s'est récupérée, et un flingue à sa ceinture.

Les instructions ne tardent ensuite pas à tomber : flinguer tout ce qui a l'air contaminé pour se ménager un chemin jusqu'à la sortie. Deal ! Est-ce que ça la dérange tant que ça ? Elle a toujours fait une différence entre les amis et les camarades, Zelda. Les premiers sont précieux, les autres se remplacent. Alors ouais, d'accord ! Tu confirmes qu'on doit pas flinguer Maddie ? Ou c'est juste une façon d'parler ? L'adolescente se doute bien que non et son petit ricanement tend d'ailleurs à prouver qu'elle ne se fait pas de grands espoirs non plus.

Et là ! Lààà ! Oh la la !

Elle ne comprend pas trop pourquoi elle se retrouve avec cette lourde sulfateuse sur les genoux, Zelda. Mais la surprise passée c'est un grand sourire ravi qui vient prendre place sur son visage. Putain... souffle l'australienne, le regard brillant et les mains tremblantes. 'Beth ! Comment lui dire qu'elle vient de gagner au moins un bon milliard de points d'estime, là ? Cette fille, c'est un putain d'ange ! Avec plumes, auréole et bonté infinie ! C'est l'heure de distribuer un peu de junisme, les gars ! prévient-elle en glissant les lourds canons de l'arme à travers la fenêtre pour balancer une volée de tir à travers le rez-de-chaussée d'une maison, là où des ombres agités laissent présager d'un conflit.

Les douilles volent un peu partout, certaines même à l'intérieur du véhicule. Mais putain... Qu'est-ce que c'est bon !

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William fronça les sourcils, en entendant Cole. Dehors ? Il était resté ici tout ce temps, il n’avait rien vu ? « Tout brûle, le… le Summer, il a explosé. J’ai blessé Casey malgré moi mais… Enfin, j’ai repris mes esprits. » Autant jouer cartes sur table, même si son honnêteté n’était pas totalement volontaire et que le coup qu’il avait pris de Zack y était pour beaucoup. « Ils ont, Zack et Casey, ils ont fui. Je crois. » Il n’était pas tout à fait sûr de les avoir vus s’éloigner du bar. « Ils m’ont assommé pour me neutraliser et partir… » C’était un miracle que lui soit parvenu jusqu’ici. « Il y avait Bridget mais… Je ne sais pas ce qui lui est arrivé. » Et il y était indifférent, s’il devait être honnête.

« Ok. Donc personne ne viendra ici. On est condamnés à s’en sortir par nos propres moyens. Est-ce… » Il avait encore du mal à ordonner ses pensées. « Est-ce qu’il y a des endroits de l’île où on serait en sécurité ? Qui ne brûlent pas ? On devrait peut-être récupérer des armes, si on redevient fous. Pour mettre fin à tout ça. » Il n’y tenait pas, mais s’il n’y avait pas d’autres solutions… Il aurait pu tuer Casey sans sourciller, devant le Summer. « Je voulais aller à l’aérodrome, mais si je perds le contrôle en plein vol… » Non, il ne savait pas vraiment quoi faire.

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La femme ne m’entend pas visiblement, alors que je tente de me précipiter dans sa direction. Avec toute la cacophonie des alentours, puis-je la blâmer ? Oui, bien sûr, car j’ai besoin d’aide et je lui en veux de ne pas m’entendre moi !

Je suis à bout de souffle, je ne crie peut-être pas suffisamment fort ?! Je… j’ai des crampes, mes muscles me semblent moins efficaces. Je cours depuis un moment après tout, mais je ne me suis pas rendu compte d’à quel point j’ai ralenti jusqu’au moment où je sens qu’on se jette sur moi.

Là… je réalise.

Là, mon esprit comprend rapidement ce qu’il se passe, avant de même me transmettre l’information. L’instinct prend le dessus et je me retourne sur le dos pour me débattre, pour essayer de tenir mon agresseur loin de moi, d’empêcher cette nouvelle bouche pleine de bactéries de me souiller ma chair à son tour. Une tentative bien vaine, car celui qui tente de me mordre n’est pas seul et en moins d’une seconde c’est une douleur vive qui me prend au mollet et j’hurle de douleur. Hurlement qui est étouffé lorsque l’homme qui m’a plaqué lui plante ses dents dans mon cou, alors que j’ai une faiblesse, que je n’arrive plus à lutter suffisamment.

J’en ai le souffle coupé. J’entends des pas de course nous dépasser. Il semble que la troisième personne qui me poursuivait continue elle son chemin vers la femme armée dont j’implorais l’aide.

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Pas maintenant... Ne peut-elle s'empêcher de souffler en sentant le bourdonnement revenir, signe que l'infection revient. Serrant les dents alors que William vient les retrouver, répondant d'office à sa question. Le bourdonnement est revenu. Annonce t-elle d'office aux deux hommes, Mais pour l'instant j'ai le contrôle. Jusqu'à quand, en revanche ... Venant aviser les deux hommes quand à la possibilité d'un plan, sortant les clés de la jeep.

On s'en tient au plan l'initial. On tente le labo, voir si d'autres y sont arrivés avant nous. Je prends pas le risque de conduire dans cet état, l'un de vous veut le faire. ?

Et dans l'optique ou tout était déjà fini ? L'idée lui fait pincer les lèvres, avant de revenir aux deux hommes à ses côtés. Ils verraient bien une fois sur place, non ?

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