The American Legion Reborn
Sam 23 Sep 2023 - 16:46
Début août 2023
Lorsqu’il ne préparait pas les futures expéditions auxquelles il participerait bientôt, Benjamin passait le plus clair de son temps à l'église ou alors sur les terrains d’entraînement à s'entraîner comme un damné, au corps à corps, ou encore à perfectionner ses tirs sur le champ de tir qui était réservé aux militaires. Le jeune homme avait donc énormément d’occupations mais lorsqu’il se retrouvait seul le soir, ou même en journée, celui-ci cogitait à pas mal de chose. En fait il pensait quasiment tout le temps à tout le mal qu’il avait pu faire lorsqu’il était jadis sous les ordres de l’Adonaï et surtout à tout le mal qu’il avait pu faire à toutes ces personnes d’origine hispanique. Toutes les horreurs qu'il avait pu faire, le Marines en avait donc honte.
Il en avait d'ailleurs tellement honte qu'il avait été en parler en tête à tête dans un confessionnal à un prêtre qui lui avait dit que pour se sentir mieux le soldat devrait, à l'avenir, faire quelque chose pour aider un maximum de ses concitoyens qu'ils soient d'origine hispanique ou non. L'inconvénient c'est qu'il ne savait absolument pas ce qu'il pourrait faire. Enfin jusqu'à ce qu'il ne passe devant une bâtisse abandonnée, dans le quartier de Bellevue, qui appartenait jadis à une organisation d’anciens combattants. Un bâtiment qui lui donna aussitôt l’idée de remettre sur pied cette ancienne organisation pour ensuite aider les anciens combattants, les blessés de guerre, les veuves de guerre ainsi que leurs enfants. Et ce qu'ils soient d'origine hispanique ou non.
Après avoir rencontré la sénatrice Selina Ortega, qui lui donna son accord pour remettre cette ancienne organisation en état, le militaire s’empressa de faire toutes les démarches nécessaire pour « s’approprier » le bâtiment avant d'ensuite se mettre à la recherche d'un binôme qui pourrait l'aider à gérer cet établissement car seul il n'y arriverait jamais. Le jeune homme « éplucha » alors une tonne de dossiers pendant plusieurs heures et trouva finalement la personne qui correspondait parfaitement au profil qu'il recherchait. En l'occurrence, il s'agissait d'une jeune femme, veuve, d'origine mexicaine qui avait une enfant et qui se prénommait Diaz Wilson. L’inconvénient étant que cette Madame Wilson n’accepterait peut-être pas on offre.
Qu’importe le soldat était déterminé à reconstruire cette organisation et il était certain que son projet intéresserait sûrement cette Madame Wilson. Et si jamais ce n'était pas le cas eh bien tant pis, il feuilletterait à nouveau l'énorme pile de dossiers qui était entreposée sur son bureau en espérant y trouver «la perle rare» qui pourrait l'aider à gérer ce projet. Enfin bref c'est pour cette raison que le lendemain matin le militaire s’empressa d’aller frapper à la porte du domicile de Madame Wilson. A trois reprises et ce jusqu'à ce que celle-ci ne s'ouvre. - « Madame Wilson ... » Déclara alors le Marines. - « ... bonjour. Je m'appelle Benjamin ... Benjamin Blackbird. Est-ce que vous pourriez me consacrer quelques minutes de vôtre temps s'il vous plaît. Ce serait pour vous parler d'un ... projet ... qui m'est cher »
Semper Fidelis
I am an American, fighting in the forces which guard my country and our way of life. I am prepared to give my life in their defense.
I will trust in my God and in the UNITED STATES OF AMERICA
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- Benjamin Blackbird
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Re: The American Legion Reborn
Dim 24 Sep 2023 - 20:29
Journée off, c'était assez rare pour le souligner. Alba restait avec elle ce jour là. Le matin elles avaient fait un tour près des écuries où la petite avait joyeusement flatté l'encolure des chevaux présents. Sans doute que cette fillette lui ressemblait de plus en plus chaque jour et, malgré le fait qu'elle avait aimé son père autrefois, quand il était encore un homme droit et bienveillant, loin d'une « dictature » insensée dictée par un seul homme, Diaz se ravissait de voir que sa fille se calquait bien plus sur elle que sur le peu qu'elle connaissait de James. Après tout, elle était encore jeune lorsqu'il avait disparu, et même si Wilson s'était sentie libérée d'un poids à la mort de son époux, elle ne noircirait jamais les traits de l'homme dont, parfois, la chair de sa chair, lui demandait de parler. James avait fait ce qu'il avait fait mais, avant tout ça, avant que le monde ne s'écroule, il aurait été un bon père.
C'était à ça que la Mexicaine songeait en la regardant faire quelques dessins qui, vu l'âge de la gamine, ressemblaient d'avantage à de multiples gribouillis, alors qu'elle terminait de ranger les couverts utilisés au petit déjeuner. Alba était équilibrée, elle grandissait bien et, par chance, elle était en très bonne santé. Là où d'autres mères craignaient pour leur progéniture ayant contracté virus ou bactérie, Diaz avait la chance immense de constater que la petite se portait bien. Dans ce monde et ailleurs, là où les murs n'étaient présents pour protéger les hommes, bien des enfants avaient dû être emporté par de simples maux qui, lorsque le monde tournait rond, n'auraient inquiété personne.
Son cœur se serra à cette simple pensée, et sans doute qu'Alba vit les traits de sa mère se chiffonnaient car, un instant, elle glissa l'extrémité du crayon de couleur à ses lèvres pour, tout comme son aînée, froncer les sourcils. T'es en colère maman ? Perdue dans ses pensées, chiffon et cuillère entre les doigts, Diaz revint aux yeux bruns de sa fille. Immédiatement cette mélancolie quitta les traits fins de son visage au profit d'un sourire se voulant rassurant. Non, pourquoi je le serai ? La gamine haussa les épaules. Des fois les gens ils sont en colère parc'qu'ils font comme toi avec leurs sourcils, pis y a aussi un trait là, Elle pointa le crayon entre ses deux sourcils. et toi aussi t'avais un trait là. Diaz émit un rictus, rangea le dernier couvert, puis reposa le torchon avant de s'approcher de la fillette qu'elle entoura de ses bras. Son menton glissa contre les cheveux bruns de l'enfant puis elle observa le dessin devant elle. On peut aussi avoir un trait comme ça quand on réfléchit, je réfléchissais. Et la suite ne tarda pas, Alba reprit en un « à quoi ? » qui la fit sourire avant de glisser un baiser au sommet de son crâne car, même si elle comptait bien lui répondre, quelqu'un venait de frapper à la porte de l'appartement. Sans un mot, elle intima à la petite de rester en place et de poursuivre son activité tandis qu'elle s'approchait de l'entrée. Par instinct, quelque chose qui ne la quittait plus depuis le début des horreurs qui jamais plus ne les lâcheraient désormais, elle découvrit l’œilleton de son cache et observa qui se trouvait derrière le battant.
Cet homme elle le connaissait sans réellement le connaître, il avait déjà travaillé avec James et elle l'avait croisé, néanmoins elle n'avait jamais vraiment parlé avec lui, elle connaissait simplement son nom : Blackbird. Quant à savoir ce qu'il faisait là... Sachant que, de ce qu'elle avait pu entendre, il n'appréciait guère les gens de sa propre origine, Diaz hésita donc une seconde... Replaçant le cache sur le judas, la brune défit la chaînette et le verrou, qui empêchait quiconque d'entrée ici sans son accord, puis ouvrit pour lui faire face. Benjamin donc, un prénom venait rendre plus sympathique ce simple patronyme entendu de la bouche de James sans doute, tout autant que la politesse qu'il mit dans chacune de ses phrases. Bonjour, Salua-t-elle brièvement. Déjà elle jetait un œil par dessus sa propre épaule, elle avait du temps oui, mais tout dépendait les raisons qui poussaient cet homme à lui en demander puisque sa fille était présente. Tout dépend, ma fille est ici avec moi, et ... Elle lui offrit un regard entendu, il comprendrait, s'il s'agissait de parler de muertos viventes ou d'autres choses capables de meurtrir l'innocence de la petite, elle préférait encore le recevoir un autre jour. de quel genre de projet s'agit-il ? La méfiance était de mise, preuve étant le fait qu'elle n'avait pas encore lâché la poignée de porte et qu'elle était prête à refermer le battant sur lui si, toutefois, il l'obligeait à le faire.
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Re: The American Legion Reborn
Dim 1 Oct 2023 - 0:07
Le Marines ne s’attendait bien évidemment pas à ce que Madame Wilson l’accueille à bras ouverts. En même temps c’était tout à fait normal que cette jeune femme hésite à le laisser entrer chez elle. Surtout si elle avait connaissance de ce qu’il avait jadis fait subir à certains prisonniers, hommes ou femmes, d’origine hispanique. Et puis … il était militaire, un ancien Trône de surcroit, un soldat d’élite qui avait obéit aux ordres du Colonel Richardson sans se poser la moindre question lorsque celui-ci avait été au pouvoir. Ce genre de métier ou de titre, ici à Walla Walla, cataloguait tout de suite un homme. Il était donc facile à comprendre que la mère de cette jeune fille, qui était apparemment en train de colorier ou de dessiner, se demande ce qu’un homme comme lui vienne faire chez elle.
Qui plus est il n'avait pas eu le temps de changer de vêtements. Du coup c’est en tenue militaire, c’est-à-dire en treillis et chaussure de marche, qu’il se présentait au domicile de cette jeune femme. - « Vous n’avez rien à craindre … » Répondit alors calmement le jeune homme en retirant en même temps sa casquette. - « … elle peut facilement entendre ce que j’ai à vous dire » Une déclaration amicale qui sembla porter ses fruits puisque la jeune maman l’invita finalement à entrer chez elle. Ce n’est donc qu’une fois après avoir franchi le seuil de la porte d’entrée que Benjamin expliqua brièvement la raison de sa venue à la brune : - « En réalité il s’agit de réaménager un local qui permettrait d’aider énormément de monde mais … pour vous en dire plus il faudrait que je vous montre les documents qui se trouvent à l’intérieur de cette mallette » Ce qui sembla fortement intriguer la jeune femme.
Enfin bref, lorsque la brune lui demanda de la suivre, le militaire lui emboîta immédiatement le pas. Au passage il salua sa fille en lui déclarant : - « Bonjour jeune fille. Qu’est-ce que tu fais de beau ? » Il jeta alors un petit coup d’œil à son dessin, qui ne ressemblait pas à grand-chose mais qui l’amusa beaucoup, il se présenta également à elle rapidement et s’empressa ensuite de rejoindre la mère de la petite fille qui l’attendait un peu plus loin. Souriant il rajouta alors en direction de Diaz : - « Les enfants ont vraiment un don pour égayer la vie. Vous avez vraiment de la chance de pouvoir côtoyer cet enfant tous les jours » Lui n’avait malheureusement pas eu cette chance. Son premier enfant était mort d’une malformation cardiaque quelques jours après sa naissance. Quant au second il avait succombé à une Bronchiolite deux mois après sa naissance, c’était à croire qu’il était maudit.
Après s’être assis en face de Diaz, Benjamin posa alors ladite mallette sur la table. Il l’ouvrit et en retira ensuite une tonne de paperasse qu’il étala immédiatement après sur la table de manière à ce que la jeune femme puisse y jeter un coup d’oeil. Dans ce tas de papier il y avait des graphiques, des photos, des écrits, des cartes de la ville, etc… - « Vous n’êtes pas sans savoir que parmi nous à Walla Walla, nous avons des anciens combattants. Et nous avons également un bon nombre de blessés voire de mutilés de guerre. En plus bien évidemment de veuves … » Diaz en savait quelque chose. Le jeune homme pointa alors un emplacement, entouré d’un cercle rouge, sur une des très nombreuses cartes de la ville avec son index droit en poursuivant : - « Cet endroit est un ancien centre pour anciens combattants. Mon idée c’est de remettre ce bâtiment en état. De cette manière nous pourrions ensuite venir en aide à tous ces anciens soldats, ces blessés et ces veuves … »
Benjamin fixa alors Diaz droit dans les yeux en poursuivant : - « … remettre en état ce bâtiment, c’est facile. Tout comme le réaménager. J’ai toutes les autorisations et les accréditations pour le faire et ensuite gérer celui-ci. L’inconvénient c’est que … » Le militaire marqua alors une très courte pause avant de reprendre : - « Je suis assez souvent en déplacement car en mission, donc absent. Et puis je n’ai pas toutes les compétences adéquates pour gérer cet établissement au niveau de la comptabilité, de l’administratif … » Le Marines stoppa alors une nouvelle fois ses paroles avant de finalement rajouter : - « … j’ai besoin de votre aide madame Wilson … pour gérer cet établissement à mes côtés … » L’ennui c’est que la jeune femme n’aurait peut-être pas envie de soutenir son projet.
Qui plus est il n'avait pas eu le temps de changer de vêtements. Du coup c’est en tenue militaire, c’est-à-dire en treillis et chaussure de marche, qu’il se présentait au domicile de cette jeune femme. - « Vous n’avez rien à craindre … » Répondit alors calmement le jeune homme en retirant en même temps sa casquette. - « … elle peut facilement entendre ce que j’ai à vous dire » Une déclaration amicale qui sembla porter ses fruits puisque la jeune maman l’invita finalement à entrer chez elle. Ce n’est donc qu’une fois après avoir franchi le seuil de la porte d’entrée que Benjamin expliqua brièvement la raison de sa venue à la brune : - « En réalité il s’agit de réaménager un local qui permettrait d’aider énormément de monde mais … pour vous en dire plus il faudrait que je vous montre les documents qui se trouvent à l’intérieur de cette mallette » Ce qui sembla fortement intriguer la jeune femme.
Enfin bref, lorsque la brune lui demanda de la suivre, le militaire lui emboîta immédiatement le pas. Au passage il salua sa fille en lui déclarant : - « Bonjour jeune fille. Qu’est-ce que tu fais de beau ? » Il jeta alors un petit coup d’œil à son dessin, qui ne ressemblait pas à grand-chose mais qui l’amusa beaucoup, il se présenta également à elle rapidement et s’empressa ensuite de rejoindre la mère de la petite fille qui l’attendait un peu plus loin. Souriant il rajouta alors en direction de Diaz : - « Les enfants ont vraiment un don pour égayer la vie. Vous avez vraiment de la chance de pouvoir côtoyer cet enfant tous les jours » Lui n’avait malheureusement pas eu cette chance. Son premier enfant était mort d’une malformation cardiaque quelques jours après sa naissance. Quant au second il avait succombé à une Bronchiolite deux mois après sa naissance, c’était à croire qu’il était maudit.
Après s’être assis en face de Diaz, Benjamin posa alors ladite mallette sur la table. Il l’ouvrit et en retira ensuite une tonne de paperasse qu’il étala immédiatement après sur la table de manière à ce que la jeune femme puisse y jeter un coup d’oeil. Dans ce tas de papier il y avait des graphiques, des photos, des écrits, des cartes de la ville, etc… - « Vous n’êtes pas sans savoir que parmi nous à Walla Walla, nous avons des anciens combattants. Et nous avons également un bon nombre de blessés voire de mutilés de guerre. En plus bien évidemment de veuves … » Diaz en savait quelque chose. Le jeune homme pointa alors un emplacement, entouré d’un cercle rouge, sur une des très nombreuses cartes de la ville avec son index droit en poursuivant : - « Cet endroit est un ancien centre pour anciens combattants. Mon idée c’est de remettre ce bâtiment en état. De cette manière nous pourrions ensuite venir en aide à tous ces anciens soldats, ces blessés et ces veuves … »
Benjamin fixa alors Diaz droit dans les yeux en poursuivant : - « … remettre en état ce bâtiment, c’est facile. Tout comme le réaménager. J’ai toutes les autorisations et les accréditations pour le faire et ensuite gérer celui-ci. L’inconvénient c’est que … » Le militaire marqua alors une très courte pause avant de reprendre : - « Je suis assez souvent en déplacement car en mission, donc absent. Et puis je n’ai pas toutes les compétences adéquates pour gérer cet établissement au niveau de la comptabilité, de l’administratif … » Le Marines stoppa alors une nouvelle fois ses paroles avant de finalement rajouter : - « … j’ai besoin de votre aide madame Wilson … pour gérer cet établissement à mes côtés … » L’ennui c’est que la jeune femme n’aurait peut-être pas envie de soutenir son projet.
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- Benjamin Blackbird
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Re: The American Legion Reborn
Dim 15 Oct 2023 - 9:24
"Rien à craindre" elle l'observa de pied en cape sans encore relâcher le battant. Malgré ses mots, se voulant rassurants, Diaz restait méfiante étant donné la "réputation" de cet homme. D'instinct, et quand il la mentionna sans réellement le faire, elle dévia les yeux vers sa fille qui coloriait sagement. Bien, la question fit rapidement le tour de son crâne et la Mexicaine ouvrit plus grand la porte pour le laissait entrer. Après son passage, elle referma le battant sans pour autant le verrouiller. Attentive, Diaz reporta son attention sur lui. Ses explications étaient claires, concises, néanmoins elle peinait encore à comprendre en quoi cela, ce "projet", la regardait réellement. Les documents dont il lui mentionnait l'existence, au creux de la mallette qu'il tenait, lui en apprendraient sûrement davantage.
Sans attendre donc, et en observant la petite qui relevait le nez de son œuvre pour observer le nouvel arrivant, Wilson l'invita à la suivre dans l'autre pièce. Bonjour monsieur... Répondit la gamine aux salutations du militaire. j'fais des coloriages, du dessin pour maman. Alba était curieuse, sans doute car elle n'avait jamais vu cet homme, sans doute aussi car c'était le premier qu'elle voyait entrer ici depuis que son père n'était plus de ce monde. Tu t'appelles comment monsieur ? Sa mère lui offrit un sourire puis, d'un regard, invita Benjamin, qui se présentait à la petite qui elle même ne tarda plus à lui donner son prénom, à s'installer à la table de cuisine près du salon où elle avait un œil sur la fillette. Je sais. Lui répondit-elle à ce qu'il confia à propos des enfants.
Elle savait oui, sa fille était sa raison d'être, de vivre, et même si les conditions dans lesquelles elle avait vu le jour n'étaient pas des plus belles, tout ce qui comptait désormais était qu'Alba aille bien. Diaz restait sur la défensive, tout le vécu durant la politique Adonaï était encore bien frais, présent dans son crâne, et sa confiance aux hommes s'en était vue nettement restreinte si, par chance, elle n'avait pas totalement disparue. Si l'homme devant elle n'était pas bête, et il ne l'était pas elle en était intimement convaincue, alors il comprendrait qu'elle ne fasse guère étalage de ses sentiments face à un inconnu, qui plus était un homme. Ce dernier prit place puis ouvrit la mallette après l'avoir posée sur la table. La trentenaire y vit divers documents dont des graphiques, des photos, des cartes de la ville. Son regard passa de ces feuillets aux yeux clairs de son interlocuteur qui reprenait sur le sujet de sa venue.
La Mexicaine hocha la tête sans s'étendre sur le sujet, après tout, elle désirait simplement en savoir plus sur ce fameux "projet" évoqué dans l'entrée. Et Benjamin y vint en pointant un endroit de la carte face à eux tout en expliquant l'idée qu'il avait eu. Diaz en fut surprise, après tout le militaire avait une certaine réputation qui ne touchait pas à la bienveillance, bien au contraire, ce qu'il lui évoquait là était très louable, mais elle peinait à comprendre ce qui le poussait à envisager pareilles choses. Il désirait remettre en état le bâtiment en question, le meubler, il avait d'ailleurs toutes les autorisations pour le faire mais un "mais" l'empêchait donc de s'y atteler directement. Les yeux noisette de la brune s'écarquillèrent légèrement à la conclusion qui l'incluait elle dans son projet.
Surprise, ce fut sans doute cela qu'il put lire autant dans son regard que sur ses traits. Elle n'avait pas imaginé, une seconde, tout le long de son exposition, qu'il ait pu penser à elle pour l'aider dans son entreprise. Elle savait, même si elle ne connaissait pas tout non plus, qu'il n'appréciait pas beaucoup les gens de ses origines, alors pourquoi lui quémander son aide ? Diaz était aussi interloquée qu'elle sentait une pointe de suspicion noyer son esprit. Le projet était beau, bienveillant, très louable, bien loin de l'image qu'elle s'était forgée de lui sans véritablement le connaître. Vous comprendrez ma surprise, je pense ? Même si elle ne s'étalait pas, Benjamin saurait à quoi elle faisait allusion. Je trouve cette idée plus que bonne, utile et surtout d'une extrême bienveillance mais ... Elle marqua une légère pause, les bras croisés contre sa poitrine. je n'aurais jamais imaginé qu'une telle chose puisse venir de vous, sans vouloir vous offenser monsieur Blackbird. C'était l'aura passée qu'il avait, c'était ça qui la faisait tiquer et il le comprendrait sans doute. Elle n'avait pas dit non, elle n'avait pas non plus dit oui, mais le fait qu'elle désire être sûre d'elle, autant qu'elle désirait mieux comprendre ses motivations soudaines, prouverait sans doute au militaire qu'elle était réfléchie et qu'elle ne décidait de rien à la légère. Sans vouloir jouer les curieuses, et sans juger, pourquoi Monsieur Blackbird ? ... Je suppose que vous pouvez comprendre mes doutes. Elle pouvait comprendre le choix de ne pas s'étendre implicitement quant aux motivations mais elle avait besoin de comprendre pourquoi, soudainement, il désirait faire preuve de tant d'altruisme.
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Re: The American Legion Reborn
Dim 5 Nov 2023 - 21:46
Le militaire s’attendait bien évidemment à devoir répondre aux diverses interrogations de la jeune femme. Des interrogations qui étaient tout à fait légitimes au vu de son passé Pro New Eden et surtout au vu des nombreux actes monstrueux qu’il avait pu commettre sous l’ancien régime dictatorial. - « Tout à fait … » Répondit alors le soldat face à la question et surtout l’étonnement de la jeune femme. - « … je vous dois quelques explications en effet » Le jeune homme jeta alors un petit coup d’œil derrière lui de manière à voir si l’enfant de la brune était toujours éloignée d’eux et surtout pour savoir si ce qu’il allait répondre à Diaz ne serait pas perçu par cette dernière. Il sembla ensuite réfléchir à ce qu’il allait dire à la jeune femme avant de la fixer et de lui répondre : - « Je comprends parfaitement que vous n’ayez pas vraiment une totale confiance en moi »
Le Marines soupira alors brièvement avant de reprendre : - « Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai commis de très nombreuses erreurs par le passé à cause d’un … » Endoctrinement très efficace qui avait fait de lui un salopard de la pire espèce. - « … enfin à cause de cet usurpateur de colonel Richardson » Qui aimait jadis se faire appeler l’Adonaï. Avec hésitation il continua : - « Je … enfin je vais être franc avec vous. Je ne cherche pas à ce qu’on me pardonne pour ce que j’ai fait » De toute façon ce qu’il avait fait était impardonnable. - « Et je ne cherche pas non plus à cacher la vérité sur ce que j’ai été obligé de faire sous l’ancien régime » Car ce serait trahir la confiance des citoyens qu’il côtoyait tous les jours et également la confiance de la jeune femme qui lui faisait face. - « Il m’est arrivé de faire souffrir des gens. Et il m’est également arrivé d’en dénigrer d’autres d’origine hispanique … je m’en excuse »
Il savait très bien que ses excuses ne valaient pas grand-chose aux yeux de la communauté mexicaine et également aux yeux de Diaz mais il jugeait tout de même important de le lui dire de vive voix. - « Je sais très bien que je ne pourrais jamais effacer ou même corriger les erreurs que j’ai eu le malheur de commettre … mais je peux toujours essayer de « rectifier le tir » en venant en aide par exemple aux anciens combattants, aux blessés de guerre et également aux veuves de guerre dont vous faite partie. Ce projet pourrait permettre à toutes ces personnes concernées de bénéficier d’une aide sociale ou d’un accompagnement. Cela leur permettrait également participer à la vie associative et de retrouver en même temps des compagnons d’armes ou des personnes partageant une expérience commune. Ce genre de réunion permettrait à la plupart des personnes isolées de faire de nouvelles connaissances. Nous pourrions même organiser des cérémonies et où des manifestations mémorielles »
- « Maintenant je comprendrais facilement que vous refusiez mon offre. Parce que vous n’avez peut-être pas envie de travailler à mes côtés. Dans tous les cas je vous laisserez réfléchir avant de prendre votre décision » Parce que c’est une décision qui ne pouvait pas se prendre pas à la légère. - « Mais avant nous pourrions peut-être aller visiter les lieux, qu’en dites-vous ? Nous pourrions peut-être même y aller immédiatement si vous le souhaitez ? » Des ouvriers étaient sur place en train de réaménager certains endroits du bâtiment. - « La petite pourrait bien évidemment nous accompagner. Le chantier à débuté mais l'endroit est sûr, nous ne risquons absolument pas de noux blesser » De toute façon ils auraient la possibilité de mettre un casque de chantier s'ils le souhaitaient une fois sur place.
Le Marines soupira alors brièvement avant de reprendre : - « Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai commis de très nombreuses erreurs par le passé à cause d’un … » Endoctrinement très efficace qui avait fait de lui un salopard de la pire espèce. - « … enfin à cause de cet usurpateur de colonel Richardson » Qui aimait jadis se faire appeler l’Adonaï. Avec hésitation il continua : - « Je … enfin je vais être franc avec vous. Je ne cherche pas à ce qu’on me pardonne pour ce que j’ai fait » De toute façon ce qu’il avait fait était impardonnable. - « Et je ne cherche pas non plus à cacher la vérité sur ce que j’ai été obligé de faire sous l’ancien régime » Car ce serait trahir la confiance des citoyens qu’il côtoyait tous les jours et également la confiance de la jeune femme qui lui faisait face. - « Il m’est arrivé de faire souffrir des gens. Et il m’est également arrivé d’en dénigrer d’autres d’origine hispanique … je m’en excuse »
Il savait très bien que ses excuses ne valaient pas grand-chose aux yeux de la communauté mexicaine et également aux yeux de Diaz mais il jugeait tout de même important de le lui dire de vive voix. - « Je sais très bien que je ne pourrais jamais effacer ou même corriger les erreurs que j’ai eu le malheur de commettre … mais je peux toujours essayer de « rectifier le tir » en venant en aide par exemple aux anciens combattants, aux blessés de guerre et également aux veuves de guerre dont vous faite partie. Ce projet pourrait permettre à toutes ces personnes concernées de bénéficier d’une aide sociale ou d’un accompagnement. Cela leur permettrait également participer à la vie associative et de retrouver en même temps des compagnons d’armes ou des personnes partageant une expérience commune. Ce genre de réunion permettrait à la plupart des personnes isolées de faire de nouvelles connaissances. Nous pourrions même organiser des cérémonies et où des manifestations mémorielles »
- « Maintenant je comprendrais facilement que vous refusiez mon offre. Parce que vous n’avez peut-être pas envie de travailler à mes côtés. Dans tous les cas je vous laisserez réfléchir avant de prendre votre décision » Parce que c’est une décision qui ne pouvait pas se prendre pas à la légère. - « Mais avant nous pourrions peut-être aller visiter les lieux, qu’en dites-vous ? Nous pourrions peut-être même y aller immédiatement si vous le souhaitez ? » Des ouvriers étaient sur place en train de réaménager certains endroits du bâtiment. - « La petite pourrait bien évidemment nous accompagner. Le chantier à débuté mais l'endroit est sûr, nous ne risquons absolument pas de noux blesser » De toute façon ils auraient la possibilité de mettre un casque de chantier s'ils le souhaitaient une fois sur place.
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