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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Dim 17 Jan 2016 - 0:10
Les événements s'enchaînaient et rien ne s'arrangeait, au contraire il semblait que tout était fait pour que nous finissions nos vies ici. Les mains des deux êtres les plus chers à mes yeux bien tenues dans les miennes, je regardais les yeux vides les hélicoptères qui s'élevaient peu à peu dans les airs, nous laissant ainsi seuls au milieu de toute cette apocalypse. Si même eux qui étaient censés nous défendre s'en allaient sans demander leur reste alors que pouvions nous bien faire face aux vagues déferlantes de Coyotes qui seraient là sous peu ? Nous étions finis. Ce n'était même plus une supposition, même plus quelque chose de flou que nous avions du mal à nous figurer, c'était désormais un concept tellement concret qui me prenait aux tripes. Je ne voulais pas mourir ici, je ne voulais pas laisser ma famille devenir comme ces choses, ni même voir cette souffrance dans leurs yeux, ce n'était à fois juste pas envisageable et pourtant tellement inévitable. Mais nous devions nous battre, pour ce que nous étions et pour les quelques vies qui arriveraient à continuer là dehors. Hurlant de désarrois, je traînais les miens jusqu'à l'un des camions prêts à être chargés, puis les poussais à l'arrière. Posant mes yeux sur eux, je passais mes doigts dans les cheveux de Christina tout en tenant fermement la main de Sven dans mon autre main. Ils allaient être en sécurité, ils allaient survivre, et je ferais tout pour qu'ils ne manquent de rien. Tournant un instant les yeux, je croisais le regard d'Edwin ; j'allais les aider à transporter ces caisses, aider les miens et tous ceux qui arriveraient à sortir d'ici, quitte à y laisser ma vie. Tant qu'ils survivent. Reposant mon regard étrangement serein malgré la tornade qui ravageait mon corps, je posais mes lèvres sur celles de Christy, plongeant un instant mes yeux dans les siens -suppliants et paniqués- et leur dis d'une voix étranglée :
« Vous allez vous en sortir, je vous le promet. N'oubliez jamais à quel point je vous aime et que je serais toujours là, quoi qu'il arrive. »
Lâchant ces deux êtres, je sentis quelque chose se briser en moi, peut-être cette espérance que j'avais tant bien que mal tenté de garder depuis tous ces mois ; mais désormais plus rien n'était là, ils allaient être en sécurité, ils allaient pouvoir sortir d'ici, c'était tout ce qui comptait. Des images de Valhalla me vinrent à l'esprit et je su pour quoi je me battais, pour les miens, pour tous ceux que j'avais rencontré et qui allaient faire perdurer notre pauvre humanité ; j'étais prêt à mourir. Me dirigeant prestement vers l'endroit ou Edwin et Buzz attendaient, je fus une nouvelle fois frappé par tout ces corps ; à la fois ceux étendus au sol et ceux qui marchaient encore. Un d'eux vint à nouveau vers moi, me stoppant. Je me perdis un instant dans ses yeux, ce n'était qu'une enfant, une fillette d'à peine 8 ans que j'avais vu quelques jours plus tôt ; qu'avions nous fait au monde pour mériter un tel sort ? Elle ne méritait pas cela, elle qui avait encore toute la vie devant elle. J'aurai aimé croire que tout allait s'arranger, qu'elle se remettrait à vivre, comme avant, mais ses yeux ne mentaient pas, c'était trop tard. Tout était trop tard. M'accroupissant devant elle en la tenant toutefois à une distance correcte, je l'allongeais tant bien que mal sur ce sol déjà sali de sang et lui assena un coup de hache net et précis ; limiter les souffrances, c'était le but, même s'ils ne sentaient plus rien. Restant accroupi un instant, mes yeux ne purent s'empêcher de s'embuer de larmes ; c'était trop, laisser ma famille, tout laisser derrière moi, et maintenant cette enfant... Et pourtant il fallait continuer. Arrivé à la hauteur de la caisse que nous devions amener au camion, je posais une main en dessous en une prise solide malgré mes jambes encore tremblotantes et, sans mot dire, jetais un regard à mes frères d'armes. Parfois, un regard pouvait dire bien plus de choses que des mots, et celui-ci renfermait tant de choses ; content de vous avoir eut ces quelques semaines, veillez sur les miens, prenez soin de vous. Faisons notre maximum, ensemble.
- Spoiler:
- Merci à la magnifique musique qu'a mis Kassandra qui m'a bercée tout du long
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Dim 17 Jan 2016 - 1:08
Rien, il ne voyait rien, ce n'était pas faute de chercher dans tous les sens, mais June restait introuvable et dès qu'un regroupement faisait son apparition il était plus que difficile pour Dante de réussir à distinguer des visages. Le regard bouleversé de Kassandra transmettait les émotions qu'elle ressentait au canadien « On va la retrouver, ça ira tu verras. » lui répondit-il sans détourner ses yeux de ceux de la blonde. A chaque mot prononcé, sa gorge se nouait un peu plus, il ne fallait pas craquer, non pas par fierté masculine déplacée, mais il était nécessaire de tenir pour son amie. Il avait été sincère avec elle, pourquoi n'arriveraient-ils pas à la ramener saine et sauve auprès des autres ? Pour le brun, cela restait dans le domaine du possible.
Un gros bourdonnement résonna dans l'enceinte, Dante marqua un temps d'arrêt, il n'y croyait pas, les militaires abandonnés le stade et surtout les civils. Heureusement qu'ils étaient là pour nous protéger. C'était un véritable coup de couteau dans le dos pour tous les réfugiés, l'armée les considérait déjà comme morts, ce n'était en rien rassurant. « Bon, pas de temps à perdre, on va chercher June et on rejoint... » Il n'eût guère le temps d'en dire plus que les Kassandra le poussa si fortement qu'il tomba sur un des sièges. « PUTAIIIIN ! Mais qu'est-ce que tu fous !? »
Rejoindre Tam, oui il en avait plus qu'envie c'était une évidence, elle représentait tout pour lui, sa meilleure amie, sa confidente, son âme-sœur, mais elle était en sécurité, c'était tout ce qui comptait. Il savait très bien qu'il ferait tout pour la retrouver dans ce genre de situation, qu'il donnerait sa vie pour elle, alors il ne se voyait pas laisser les deux amies se débrouiller pendant que lui partirait tranquillement rejoindre le groupe. De toute façon, l'américaine refuserait d'abandonner son amie, ce qu'il comprenait, et il ne souhaitait pas partir sans Kassandra non plus, ils devaient continuer à faire équipe. June était peut-être un peu la Tam de Kassandra, donc il aiderait la blonde quoi qu'il arrive et qu'elle soit ou non d'accord, Dante ne lui laisserait pas le choix.
Il prît une grande respiration afin de chasser les images qu'il avait eu en tête juste avant et commença à se relever « Kass attends-moi ! » une douleur se fit sentir dans le bas de son dos causée par sa chute, peu importait, il ne devait pas perdre son amie qui s'était déjà bien trop éloignée. Prenant appuie sur les autres sièges, il finit par se relever et courir tant bien que mal et au bout de quelques enjambées il aperçut une silhouette, mais pas celle souhaitée, il s'agissait d'une créature. Il visa la tête ou du moins ce qu'il en restait avec son arme à feu. La première balle se nicha dans l'épaule droite, il réajusta son tir mais manqua de nouveau sa cible. Saloperie ! pesta-t-il. La troisième fut la bonne, la créature tomba et resta inanimée. Pas le temps de souffler ou de se satisfaire du danger temporaire écarté, ce n'était pas sa priorité.
Il continua sa progression et ce coup-ci, il en était sûr, la personne qu'il apercevait un peu plus loin était Kassandra accroupie auprès d'une autre personne. Dante était en partie soulagé, mais des hurlements se faisait entendre vers la direction de la blonde, il pressa le pas en fixant son regard uniquement sur elle sans prêter attention au reste. A bout de souffle, il se retrouva au sol à une vingtaine de mètres tout au plus de son amie. Essayant, de se relever une fois de plus, il sentit quelque chose le retenir. Obnubilé par le but à atteindre, il n'avait pas fait attention à la créature se trouvant au sol sur laquelle il venait de buter, mais celle-ci ne manqua pas de se faire remarquer en s'accrochant à sa cheville. Cette dernière rampait, ses jambes n'en étaient plus, ce qui était une chance dans le malheur du canadien d'être tombé dessus. Pour une fois, cela ressemblait davantage à ses séances de tirs sur cible, alors il prît son temps pour bien viser et l'achever d'une seule balle.
« KAAASS ! » hurla-t-il à plein poumon en arrivant à sa hauteur. C'était un mélange d'énervement, de joie et de peur qui s'exprimait. C'est alors qu'il vit et entendit June hurler. « Mais qu'est-ce... » inutile d'en dire plus, il pouvait voir que la pauvre avait été mordue, mais il posa son regard presque apeuré sur Kassandra. Sa crainte était que la brune se transforme et qu'il soit nécessaire de mettre fin à ses souffrances, il valait peut-être mieux le faire avant afin qu'elle les quitte en étant encore elle et non l'une de ces créatures immondes cherchant à son tour à leur faire subir le même sort. Cette décision, ce n'était pas à lui de la prendre et il restait un espoir. En bas se trouvait probablement une personne pouvant aider, peut-être qu'ils savaient quoi faire et qu'elle s'en sortirait. Dans la panique, Dante sortit le tee-shirt en rab qu'il avait dans son sac pour essayer de ralentir l'écoulement du sang. Il ne savait pas comment s'y prendre et encore moins si cela était vraiment utile, mais il fallait tout de même faire quelque chose. « Maintiens le en l'enroulant bien. » dit-il à Kassandra. Il enleva sa ceinture de son jean et la mit autour de l'avant-bras de June en serrant tant bien que mal. Posant délicatement sa main sur la joue de la blonde afin de la regarder dans les yeux, il lui dit calmement « Il faut rejoindre les autres et vite... Comme je te l'ai dit tout à l'heure, ça ira. Crois-moi. » Il sentit les larmes montées et tourna aussitôt la tête. Ca va aller, ça va aller se répétait-il en boucle.
« Bon, il est temps de descendre maintenant et de partir tous ensemble d'ici ! » dit-il en s'approchant des deux jeunes femmes. Ils devaient aider la brune qui avait du mal à faire deux pas, sans négliger leur sécurité. Ils commencèrent à avancer et Dante se tenait prêt à faire de nouveau feu, non pas par plaisir, mais par nécessité, et si pour une fois la chance pouvait leur sourire, ils parviendraient peut-être à retrouver les autres rapidement. Le canadien gardait son pistolet en main et regardait partout autour d'eux pour éviter de se faire surprendre et attaquer, mais il s'attarda régulièrement sur June et Kassandra afin de s'assurer que rien n'allait s'empirer. Quand il croisait un regard, il adressait un petit sourire pour essayer de les rassurer, ce qui n'était pas forcément efficace, mais c'était plus fort que lui. Il ne fallait pas perdre espoir, après tout, pourquoi n'auraient-ils pas le droit de penser qu'ils s'en sortiraient ?
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Dim 17 Jan 2016 - 5:42
Le chef d'orchestre observe son oeuvre, son large sourire figé sur ses mâchoires blanches, ses yeux luisant d'un éclat de néant à travers l'ombre, projection de sa capuche. Pas de clair de lune, ni de soleil pourtant. Pour unique illumination, le rouge, l'orange, le jaune. Qui ose dire que les paroles n'ont pas de couleur ? Regardez chaque syllabes d'un fusil, écoutez-en les vers lourds de sens. Tout ceci est son plan. Tout ceci continue. Nous n'en sommes encore qu'au premier mouvement. Mouvement.. Toujours de l'avant. GO ! C'était mon dernier mot pour les emmener là où je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu. Dans l'immensité de l'opéra qui se joue autours de nous, j'entend le vrombissement sourd des hélicoptères. Regardez donc les rats quitter le navire. Ecoutez nous donc les maudire de ne pas être à leur place.
" Ils nous abandonnent.. "
Laissons donc la censure couvrir les insultes, diverses et variées, que m'inspirent ces actes lâches, et pourtant si humains. S'accrocher à la vie devant le souhait mortel, dans une agitation parfaite. Tout se passe comme le maître l'avait prévu, oseriez vous remettre sa grandeur en doute ? La mort nous accorde notre chance, et je suis bien déterminé à la saisir, comme ceux que je déteste d'être là où je ne suis pas, où je ne peux envoyer Isabel. Ceux que je condamne alors que peut être.. Permettez que je m'accorde un instant la folie d'un espoir.. Peut être ont ils sauvé Elyse.
Je les suis du regard, laissant mon canon pointé au sol, la main gauche en visière pour me protéger des projecteurs aveuglants qui me narguent, sur ces hélicoptères. J'en oublie un court instant mes promesses et mes meilleurs voeux. Seule la voix de cette fille me ramène à la raison. Elle n'est plus là ? Mon regard se pose sur elle, lourd d'un silence bien trop explicite. Un regard dur, froid, comme mon visage qui se tord soudainement en une grimace incrédule. Mes paupières s'écartent encore un peu plus, donnant presque la sensation que mes yeux vont sortir de leurs orbites. Mes lèvres s'ouvrent, quand ma tête tourne enfin vers l'arrière de la troupe..
" IZZYYYY ?!! "
Non. Je refuse. Tout mon être refuse. Je hurle de toutes mes forces, comme si ma voix était un bouclier pour protéger ma douce et tendre, et une épée pour en repousser l'assassin avide. J'étudie chaque détail des visions que m'offrent mes yeux, me frayant un chemin vers une piste inconnue, que j'improvise, que j'imagine, que j'espère la bonne. Quelques coups de feu maladroits attirent soudainement mon ouïe - plus ou moins fine -.
J'ignore pourquoi, j'ignore comment, mais j'en ai la certitude. C'est elle. Et j'ai raison, je vois sa chevelure blonde, celle que je caressais encore cette nuit même.
" IZZYYY BAISSE TOI !! "
Mais elle n'est pas la seule chose que je vois, oh non. Toutes dents sorties, l'une de ces choses immondes s'approche d'elle, par l'arrière. J'imagine ses râles, ceux qui me font froid dans le dos, témoins de l'envie de goûter à sa chaire. Mais je le refuse. Je fonce vers elle. Un premier tir au niveau du torse de la chose arrête net sa progression, un instant. J'ai peine à croire que cette chose soit encore bel et bien debout.. Même s'il n'était pas mortel, mon tir aurait dû renverser ma cible. Je tire, une seconde fois, visant le coeur. La chose en tombe sur le cul, mais se relève bien vite. Je suis à côté de ma femme, maintenant. Je passe lentement ma main contre son bras, en une douce caresse, pour la rassurer, pour lui prouver que cette fois, je suis là.. Je fixe le monstre dans les yeux. Ce regard azur, vide de toute vie, de toute expression, impassible. Ses râles atteignent enfin mes oreilles.
" Tu pensais pouvoir me l'enlever ? Espèce de saloperie.. "
Troisième tir. Une exécution, sèche, nette, sans bavure. La balle perce un trou dans la tête, et je regarde la carcasse vaincue s'effondrer sous mon jugement. Un regard sévère, hautain, méprisant.. Comme je n'en avais plus offert depuis si longtemps. J'agite le canon de mon arme près de son visage inerte.
" Voilà pourquoi tu échoues.. "
Un simple murmure, en guise d'adieu à cette saleté. Je viens de comprendre une chose, c'est dans la tête qu'il faut les flinguer. Peut être aurai je pu l'apprendre plus tôt, si j'avais eu la chance d'entendre les dires des habitués.. Mais j'ai l'art de me trouver au mauvais endroit, au mauvais moment.
" Ma chérie.. Tu vas bien ?! J'ai eu si peur, elle m'a dit que.. que t'étais plus là ! Je suis désolé.. je... je n'ai pas vu.. tu as été ralentie ?! Attaquée ? Dis moi.. d... dis moi que t'as rien.. "
L'arme pendant au bout de mon poing droit, je serre ma femme contre moi, de mon bras gauche, murmurant la peur de la perdre, et le soulagement de la retrouver, au creux de son oreille.
" Faut les retrouver. Ils sont un peu plus loin.. Les camions sont juste là, tout près.. Viens.. !"
Mais les choses ne sont pas si simples. Je m'en doutais, je savais qu'en quittant, ne serait ce qu'un instant le groupe improvisé auquel j'avais promis la survie, je nous exposais aux dangers bien plus terribles encore, que quelques minutes plus tôt. Nos protecteurs ont été vaincu. Le sauve qui peut fait office d'unique loi. Mais non, je ne suis pas comme eux.. Je suis le sergent McLeod. Portant mon regard au loin, je vois les deux camions. Baissant les yeux, je vois un de ces monstres nous approcher de trop près. Je l'envoie rejoindre son homologue, dans ce chaos où terminent les maudits. Un tir encore, perçant son front, imposant la pesanteur à son corps de pantin désarticulé.
Je ne m'en rend pas compte. Mais l'expression sur mon visage est celle de la guerre. Celle qui ferme toute émotion, autre que la rage, peut être même la haine. Toute ma vie j'ai fait en sorte de cacher cette partie de mon existence à Izzy. Et j'y arrivais, loin des combats, et ce bien malgré les souvenirs qui me hantaient, et me hantent toujours. Ce faciès de guerrier, je lui offre dans le détail, quand mon visage s'approche du sien, la main gauche posée sur sa joue.
" J'sais pas ce qu'on va devenir.. Mais.. J'suis avec toi quoi qu'il arrive. Je t'aime.. "
Mes lèvres scellent un baiser certes court, mais que je n'en pouvais plus de retenir. Le dernier ? Je n'y compte pas. Mais si tel est mon destin, alors au moins, j'aurai eu la chance de lui signifier, une fois encore, l'étendue de mon amour pour elle.
" .. Tu vois ces camions là bas ? Tu vas avancer vers eux. Tu pointe ton arme, et tu .. tu tire sur ce que tu juge hostile. Même si.. même si c'est... mê.. hum.. el... elle.. "
J'aime ma soeur, mais j'ignore où elle est, ce qui a bien pu lui arriver, ce qu'elle peut bien être même, maintenant. Le monstre ou la proie ? L'humain ou la mort ? Je ne veux pas prendre le risque, même s'il m'est impossible de déglutir correctement cette phrase.
" .. Moi je nous couvre. Je n'en laisserai aucun te faire du mal. Allez.. GO ! "
Dernier mot, encore. Le chemin vers notre arche ressemble à l'épreuve d'un guerrier. Je me sens comme le pantin que je suis, agité sous le sourire malveillant du maître. Comme si mon destin, le nôtre même, était joué au gré des dés.
" Dans la jungle tu attendras, un cinq ou un huit te délivrera... "
Mes yeux clignent.. Est ce vraiment la voix de Caramel que j'entend ? Ce vieux délire que nous avions, lui et moi, à chaque fois avant de partir en mission. Jeter deux dés jusqu'à tomber sur cinq, ou huit. Superstition ou simple référence marrante à un vieux film ? Mouais. En tout cas, ce sont les seules fois où j'ai pas sortit l'un de ces chiffres que j'me suis mangé les balles. Sérieusement.. il ne manquait plus que ça. Nous approchons des camions. Je suis ma femme de près, reculant pour couvrir nos arrières. L'oeil dans le réticule, l'oeil seulement pour définir ce qui est normal ou... autre. Je les juge, les uns après les autres. Humain. Humain. Hu.. Celui là ressemble à un JarJar Binks viril.. Je hausse un sourcil, mais je ne tire pas.
Sans pitié pourtant, j'exécute deux tarés qui grognent un peu trop à ma vue, à trois ou quatre mètres de moi. Encore quelques pas. Je regarde par dessus mon épaule, nous y sommes, enfin.. Le camion.. Ceux de " notre groupe ". Un dernier tir pour abattre de sang froid, d'un seul tir dans la tête encore, le mordeur qui a eu la sombre idée de vouloir nous suivre.
Je pose mon arme sur mon épaule, et me précipite pour aider à charger une caisse que soulèvent mes " nouveaux amis ", de ma main libre. Je me recule ensuite, les regardant, chacun leur tour, droit dans les yeux. Je ne dois pas être beau à voir, dans cet état. Je suis tellement loin d'être Smiley, comme on m'appelle. Comme on m'appelait. Et pourtant, c'est bien un léger sourire qui naît au coin de mes lèvres, avant qu'elles ne se séparent pour laisser place à ma voix.
" Je vous ai promis que je ne vous lâcherai pas. J'suis pas comme eux.. ", pointant alors les cieux, où l'écho des hélicos se fait encore entendre.. " ... Moi, j'ai eu le temps de goûter à ma retraite déjà. Haha.. Hum... " ... Quelle étrange idée de tenter le trait d'humour.. Je sens venir les commentaire au sujet me ma mauvaise digestion des clowns farcis..
" ... Continuez à charger dans ce camion ! Tout ce que vous pouvez ! Tout ce qui est nécessaire ! Ce qui est utile ! Moi j'vous couvre les gars ! "
Fièrement posté, ressemblant à une dernière ligne de défense, je balaye du regard tout ce qui fait mine de nous approcher. Je regarde Izzy, encore. Je ne l'ai pas abandonnée.. Cette fois, j'ai réussis à la retrouver.. Mon dieu, merci..
Dans ma tête, la voix de Caramel résonne encore.
" Alors, espèce de cul blanc, on reprend du service ? T'en as eu marre d'agiter ton banjo ? Haha ! "
" ... "
" Hey Smiley, tu peux pas me mentir. Avoue le, ça te plaît de tenir ce flingue. Ca te plait d'aider tout ces gens ! "
" ... ! "
" ... Ca te plaît aussi de tirer à nouveau sur eux, pas vrai ? "
" Ferme la, Andy.. Putain ferme la... "
Incertitude, te voilà encore..
" Ils nous abandonnent.. "
Laissons donc la censure couvrir les insultes, diverses et variées, que m'inspirent ces actes lâches, et pourtant si humains. S'accrocher à la vie devant le souhait mortel, dans une agitation parfaite. Tout se passe comme le maître l'avait prévu, oseriez vous remettre sa grandeur en doute ? La mort nous accorde notre chance, et je suis bien déterminé à la saisir, comme ceux que je déteste d'être là où je ne suis pas, où je ne peux envoyer Isabel. Ceux que je condamne alors que peut être.. Permettez que je m'accorde un instant la folie d'un espoir.. Peut être ont ils sauvé Elyse.
Je les suis du regard, laissant mon canon pointé au sol, la main gauche en visière pour me protéger des projecteurs aveuglants qui me narguent, sur ces hélicoptères. J'en oublie un court instant mes promesses et mes meilleurs voeux. Seule la voix de cette fille me ramène à la raison. Elle n'est plus là ? Mon regard se pose sur elle, lourd d'un silence bien trop explicite. Un regard dur, froid, comme mon visage qui se tord soudainement en une grimace incrédule. Mes paupières s'écartent encore un peu plus, donnant presque la sensation que mes yeux vont sortir de leurs orbites. Mes lèvres s'ouvrent, quand ma tête tourne enfin vers l'arrière de la troupe..
" IZZYYYY ?!! "
Non. Je refuse. Tout mon être refuse. Je hurle de toutes mes forces, comme si ma voix était un bouclier pour protéger ma douce et tendre, et une épée pour en repousser l'assassin avide. J'étudie chaque détail des visions que m'offrent mes yeux, me frayant un chemin vers une piste inconnue, que j'improvise, que j'imagine, que j'espère la bonne. Quelques coups de feu maladroits attirent soudainement mon ouïe - plus ou moins fine -.
J'ignore pourquoi, j'ignore comment, mais j'en ai la certitude. C'est elle. Et j'ai raison, je vois sa chevelure blonde, celle que je caressais encore cette nuit même.
" IZZYYY BAISSE TOI !! "
Mais elle n'est pas la seule chose que je vois, oh non. Toutes dents sorties, l'une de ces choses immondes s'approche d'elle, par l'arrière. J'imagine ses râles, ceux qui me font froid dans le dos, témoins de l'envie de goûter à sa chaire. Mais je le refuse. Je fonce vers elle. Un premier tir au niveau du torse de la chose arrête net sa progression, un instant. J'ai peine à croire que cette chose soit encore bel et bien debout.. Même s'il n'était pas mortel, mon tir aurait dû renverser ma cible. Je tire, une seconde fois, visant le coeur. La chose en tombe sur le cul, mais se relève bien vite. Je suis à côté de ma femme, maintenant. Je passe lentement ma main contre son bras, en une douce caresse, pour la rassurer, pour lui prouver que cette fois, je suis là.. Je fixe le monstre dans les yeux. Ce regard azur, vide de toute vie, de toute expression, impassible. Ses râles atteignent enfin mes oreilles.
" Tu pensais pouvoir me l'enlever ? Espèce de saloperie.. "
Troisième tir. Une exécution, sèche, nette, sans bavure. La balle perce un trou dans la tête, et je regarde la carcasse vaincue s'effondrer sous mon jugement. Un regard sévère, hautain, méprisant.. Comme je n'en avais plus offert depuis si longtemps. J'agite le canon de mon arme près de son visage inerte.
" Voilà pourquoi tu échoues.. "
Un simple murmure, en guise d'adieu à cette saleté. Je viens de comprendre une chose, c'est dans la tête qu'il faut les flinguer. Peut être aurai je pu l'apprendre plus tôt, si j'avais eu la chance d'entendre les dires des habitués.. Mais j'ai l'art de me trouver au mauvais endroit, au mauvais moment.
" Ma chérie.. Tu vas bien ?! J'ai eu si peur, elle m'a dit que.. que t'étais plus là ! Je suis désolé.. je... je n'ai pas vu.. tu as été ralentie ?! Attaquée ? Dis moi.. d... dis moi que t'as rien.. "
L'arme pendant au bout de mon poing droit, je serre ma femme contre moi, de mon bras gauche, murmurant la peur de la perdre, et le soulagement de la retrouver, au creux de son oreille.
" Faut les retrouver. Ils sont un peu plus loin.. Les camions sont juste là, tout près.. Viens.. !"
Mais les choses ne sont pas si simples. Je m'en doutais, je savais qu'en quittant, ne serait ce qu'un instant le groupe improvisé auquel j'avais promis la survie, je nous exposais aux dangers bien plus terribles encore, que quelques minutes plus tôt. Nos protecteurs ont été vaincu. Le sauve qui peut fait office d'unique loi. Mais non, je ne suis pas comme eux.. Je suis le sergent McLeod. Portant mon regard au loin, je vois les deux camions. Baissant les yeux, je vois un de ces monstres nous approcher de trop près. Je l'envoie rejoindre son homologue, dans ce chaos où terminent les maudits. Un tir encore, perçant son front, imposant la pesanteur à son corps de pantin désarticulé.
Je ne m'en rend pas compte. Mais l'expression sur mon visage est celle de la guerre. Celle qui ferme toute émotion, autre que la rage, peut être même la haine. Toute ma vie j'ai fait en sorte de cacher cette partie de mon existence à Izzy. Et j'y arrivais, loin des combats, et ce bien malgré les souvenirs qui me hantaient, et me hantent toujours. Ce faciès de guerrier, je lui offre dans le détail, quand mon visage s'approche du sien, la main gauche posée sur sa joue.
" J'sais pas ce qu'on va devenir.. Mais.. J'suis avec toi quoi qu'il arrive. Je t'aime.. "
Mes lèvres scellent un baiser certes court, mais que je n'en pouvais plus de retenir. Le dernier ? Je n'y compte pas. Mais si tel est mon destin, alors au moins, j'aurai eu la chance de lui signifier, une fois encore, l'étendue de mon amour pour elle.
" .. Tu vois ces camions là bas ? Tu vas avancer vers eux. Tu pointe ton arme, et tu .. tu tire sur ce que tu juge hostile. Même si.. même si c'est... mê.. hum.. el... elle.. "
J'aime ma soeur, mais j'ignore où elle est, ce qui a bien pu lui arriver, ce qu'elle peut bien être même, maintenant. Le monstre ou la proie ? L'humain ou la mort ? Je ne veux pas prendre le risque, même s'il m'est impossible de déglutir correctement cette phrase.
" .. Moi je nous couvre. Je n'en laisserai aucun te faire du mal. Allez.. GO ! "
Dernier mot, encore. Le chemin vers notre arche ressemble à l'épreuve d'un guerrier. Je me sens comme le pantin que je suis, agité sous le sourire malveillant du maître. Comme si mon destin, le nôtre même, était joué au gré des dés.
" Dans la jungle tu attendras, un cinq ou un huit te délivrera... "
Mes yeux clignent.. Est ce vraiment la voix de Caramel que j'entend ? Ce vieux délire que nous avions, lui et moi, à chaque fois avant de partir en mission. Jeter deux dés jusqu'à tomber sur cinq, ou huit. Superstition ou simple référence marrante à un vieux film ? Mouais. En tout cas, ce sont les seules fois où j'ai pas sortit l'un de ces chiffres que j'me suis mangé les balles. Sérieusement.. il ne manquait plus que ça. Nous approchons des camions. Je suis ma femme de près, reculant pour couvrir nos arrières. L'oeil dans le réticule, l'oeil seulement pour définir ce qui est normal ou... autre. Je les juge, les uns après les autres. Humain. Humain. Hu.. Celui là ressemble à un JarJar Binks viril.. Je hausse un sourcil, mais je ne tire pas.
Sans pitié pourtant, j'exécute deux tarés qui grognent un peu trop à ma vue, à trois ou quatre mètres de moi. Encore quelques pas. Je regarde par dessus mon épaule, nous y sommes, enfin.. Le camion.. Ceux de " notre groupe ". Un dernier tir pour abattre de sang froid, d'un seul tir dans la tête encore, le mordeur qui a eu la sombre idée de vouloir nous suivre.
Je pose mon arme sur mon épaule, et me précipite pour aider à charger une caisse que soulèvent mes " nouveaux amis ", de ma main libre. Je me recule ensuite, les regardant, chacun leur tour, droit dans les yeux. Je ne dois pas être beau à voir, dans cet état. Je suis tellement loin d'être Smiley, comme on m'appelle. Comme on m'appelait. Et pourtant, c'est bien un léger sourire qui naît au coin de mes lèvres, avant qu'elles ne se séparent pour laisser place à ma voix.
" Je vous ai promis que je ne vous lâcherai pas. J'suis pas comme eux.. ", pointant alors les cieux, où l'écho des hélicos se fait encore entendre.. " ... Moi, j'ai eu le temps de goûter à ma retraite déjà. Haha.. Hum... " ... Quelle étrange idée de tenter le trait d'humour.. Je sens venir les commentaire au sujet me ma mauvaise digestion des clowns farcis..
" ... Continuez à charger dans ce camion ! Tout ce que vous pouvez ! Tout ce qui est nécessaire ! Ce qui est utile ! Moi j'vous couvre les gars ! "
Fièrement posté, ressemblant à une dernière ligne de défense, je balaye du regard tout ce qui fait mine de nous approcher. Je regarde Izzy, encore. Je ne l'ai pas abandonnée.. Cette fois, j'ai réussis à la retrouver.. Mon dieu, merci..
Dans ma tête, la voix de Caramel résonne encore.
" Alors, espèce de cul blanc, on reprend du service ? T'en as eu marre d'agiter ton banjo ? Haha ! "
" ... "
" Hey Smiley, tu peux pas me mentir. Avoue le, ça te plaît de tenir ce flingue. Ca te plait d'aider tout ces gens ! "
" ... ! "
" ... Ca te plaît aussi de tirer à nouveau sur eux, pas vrai ? "
" Ferme la, Andy.. Putain ferme la... "
Incertitude, te voilà encore..
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Dim 17 Jan 2016 - 11:34
Comme beaucoup, je ne fus pas surpris par le départ des militaires. Ces derniers quittaient le navire laissaient les gens se faire dévorer par les infectés. Je ne fus pas déçu par le départ de ces lâches, qui de toute façon étaient incapables d’aider les survivants. Mais je posais toutefois plusieurs questions, désormais qui allaient commander ? Ou surtout, ou irions-nous ? Car évidemment, nous n’allions pas rester ici. Je pense que, par la suite, chacun partirait de son côté et c’était, à mes yeux, la meilleure option. Je pensais alors à ce quartier fermé à Madison Park. Il était entouré de murs et pourrait abriter des centaines de survivants. Mais je doute que les survivants se rendent à cet endroit. Pour les aider un minimum, je me décidai à porter quelques caisses. Je regardai Giulia puis lui lança calmement:
-On peut toujours les aider pour les caisses. Tu peux me couvrir si tu veux. De cette façon, on ira un peu plus vite.
La biologiste me répondit d’un signe de tête. J’étais moins stressé et commençais à retrouver des couleurs. Je sentais qu’on allait s’en sortir et cela me réjouissais. Les caisses n’étaient pas trop lourdes mais il y a pas mal de trajet jusqu’au camion. Pendant ce temps, la brune tua son deuxième infecté. Elle visait remarquablement bien mais toutefois, on n’avait presque plus de balles. Il fallait se dépêcher. Je m’approchai alors d’un groupe d’hommes puis les aida à porter des caisses nettement plus lourdes. Giulia se décida à défendre le camion, du moins à essayer. Je m’approchai alors d’un homme plutôt jeune et plus costaud que moi (Edwin) et lui demanda calmement:
-Je peux vous aider à porter une autre caisse si vous voulez !
Je ne savais pas trop comment ils allaient réagir mais si on participait un minimum, ils verraient bien que nous ne sommes pas dangereux. Enfin bon, c’était ce que je me disais pour me rassurer du moins.
-On peut toujours les aider pour les caisses. Tu peux me couvrir si tu veux. De cette façon, on ira un peu plus vite.
La biologiste me répondit d’un signe de tête. J’étais moins stressé et commençais à retrouver des couleurs. Je sentais qu’on allait s’en sortir et cela me réjouissais. Les caisses n’étaient pas trop lourdes mais il y a pas mal de trajet jusqu’au camion. Pendant ce temps, la brune tua son deuxième infecté. Elle visait remarquablement bien mais toutefois, on n’avait presque plus de balles. Il fallait se dépêcher. Je m’approchai alors d’un groupe d’hommes puis les aida à porter des caisses nettement plus lourdes. Giulia se décida à défendre le camion, du moins à essayer. Je m’approchai alors d’un homme plutôt jeune et plus costaud que moi (Edwin) et lui demanda calmement:
-Je peux vous aider à porter une autre caisse si vous voulez !
Je ne savais pas trop comment ils allaient réagir mais si on participait un minimum, ils verraient bien que nous ne sommes pas dangereux. Enfin bon, c’était ce que je me disais pour me rassurer du moins.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Dim 17 Jan 2016 - 12:11
Kassandra n'arrivait plus à respirer tant elle avait peur pour son amie. Que faire ? Elle n'était pas médecin. Et ils l'avaient dit, c'était incurable, quand ils étaient mordus, c'était la fin, la fin de tout. Dante arrivait à ses cotés au moment même où elle était sur le point de redresser son amie. Faire un garrot ? Couper pour éviter que l'infection se propage ? Et si c'était déjà trop tard ? Elle était réellement en plein cauchemar et le regard embrumé, elle ne capta qu'à peine les agissements du brun.
« Dante je... » Même ses mots n'arrivaient pas à calmer June qui s'agitait dans tous les sens en marmonnant d'affreuses vérités. « N... Non tu ne vas pas mourir June. S'te plaît... Arrête... Chut... » Tenta t-elle de la calmer en attrapant son bras et sa taille pour l'aider à descendre. Dans cette position, il était presqu'impossible d'avancer confortablement et d'éviter les âmes déchus qui se rapprochaient d'eux. C'était à ça... hein ? À ça qu'ils pourraient tous ressembler si une trace de morsure venait à apparaître sur eux, comme sur June ?
« Dante ! Faut que quelqu'un coupe son... son... son... » Elle venait de bafouiller, et l'éclat de peur et de folie dans les prunelles de sa meilleure amie ne fit qu'accentuer sa peur profonde. « Rose... Rose pourrait pas vrai ? ... On... » Du regard, elle continuait à solliciter Dante alors qu'un bruit désagréable faisait vibrer ses tympans. Elle sentit presque un souffle sur son flanc, c'était désagréable, elle n'avait plus envie de penser à ce qui pourrait arriver, elle devait se ... Concentrer. Pour June et Dante en premier, et pour arriver à atteindre le petit groupe qui avait l'air de s'agiter autour des malles. Bordel, mais ils avaient réellement le temps de ramener tout ça alors que ces connards de militaire fuyaient par le ciel ? Elle les haïssait, les détestait. Et elle était certaine qu'elle pourrait être capable de claquer la crosse sur l'une de leurs têtes si elle en recroisait un un jour. Kassandra jugeait qu'ils avaient abandonné si vite. Elle relâcha la pression sur les hanches et l'épaule de sa meilleure amie souffrante pour repousser l'unique mort qui venait dans leur direction en lui frappant le nez avec son arme. Un craquement sinistre ne la fit même pas sourciller alors qu'elle réajustait son arme vers la bête enragée et qu'elle tirait par deux fois dans la tête. Un accès de rage incontrôlé qui ne dura qu'une seconde alors que la voix de June lui parvenait avant qu'elle ne se retourne vers eux : « Hey Kass... C'est mort pour moi... Laisse tomber... » Elle ne criait plus. Elle croisait son regard puis celui de Dante mais clamait : « T'es folle. J'te descend espèce de dingue. Et m'dit plus jamais que ces enfoirés de militaire sont sexys, c'est des putains lâcheurs. » Avec aucun sens moral. Si au fond d'elle elle savait que tout était perdu, elle aurait aimé les voir continuer à tenir le front jusqu'au bout, quitte à y laisser leur peau. Elle détesterait les militaires jusqu'à ce qu'elle tombe à son tour. C'était de leur faute si June était dans cet état... Leur faute. Elle rattrapait son amie et continuait à avancer dans la foule qui se déversait, évitant au mieux les gens qui passaient en courant. Allaient-ils vraiment y arriver sans pouvoir courir ? Un voile de doute planait au dessus de sa tête, mais le visage souffrant de June et la motivation de Dante à l'aider lui donnaient des coups de fouet pour continuer. C'était que du mental.
« On y est presque... » C'était proche, et la silhouette de la brune qui connaissait bien Tam et Dante se dessinait alors qu'elle leur intimait de se dépêcher. Elle aurait aimé pouvoir courir, mais June n'en était pas tout à fait capable.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Dim 17 Jan 2016 - 12:42
La première caisse avait été soulevée par mon petit groupe, la seconde c’était plutôt des gens qui étaient venus nous prêter main-forte, que je n’avais pas encore rencontré. Je me demandais d’ailleurs si l’homme à la grosse voix était parvenu à trouver sa famille et si on allait bientôt les revoir dans le coin. Je me concentrais à nouveau sur le chemin du retour et tua un premier mob avec un bon coup de dague sur la tempe. C’était pratique et efficace. Certainement plus dangereux que de tirer dessus, mais j’aimais la montée d’adrénaline et j’en avais besoin pour continuer à avancer. Le second qui venait en ma direction fut abattu d’une balle en pleine tête.
- Courage ! On y est presque.
Nous avions réussi notre premier voyage, la première caisse était arrivée à bon port. J’offrais un sourire à Arthur qui nous avait aidés à la hisser dans le camion. On mettait les caisses dans les véhicules les plus proches, laissant le soin au civil déjà à l’intérieur de les acheminer jusqu’au fond. C’était une réussite, j’étais fière des hommes que j’avais menés. Colleen nous avait d’ailleurs rejoints et c’était occupé de couvrir la deuxième caisse qui arrivait juste derrière nous.
- Beau travail ma belle.
Bon j’appelais tout le monde comme ça et un peu de reconnaissance était certainement la bienvenue puisqu’elle avait fait le choix de nous aider. On avait récupéré deux caisses sur les neuf qu’il y avait en tout. L’aller-retour avait été long et un peu compliqué, mais je savais qu’on pouvait y arriver une seconde fois. Fallait-il prendre le risque d’aller en chercher deux autres ? Nous ne pourrions certainement pas toutes les ramener, mais plus on en aurait, plus nos chances de survie par-delà les murs étaient élevées.
- On a encore des caisses à aller chercher, qui y retournent avec moi ? On en a besoin et je pense qu’on peut tenter une deuxième expédition !
Je faisais de mon mieux pour motiver les troupes. J’avais toujours été une grande gueule et pour la première fois de ma vie cela avait une vraie utilité. La plupart étaient partant pour tenter une deuxième expédition. J’avais qu’une envie leurs faire des bisous à tous, je ne suis qu’amour après tout. Je ne voyais toujours pas Dante revenir. Mais qu’est ce qu’ils pouvaient bien foutre à la fin ? J’en avais marre d’être dans l’attente. Je ne pouvais pas décemment envoyer quelqu’un les chercher.
Un nouveau mob s’approchait de moi. C’est lui qui prendrait pour toute cette haine accumulée. Un premier coup de dague, un second puis un troisième. Je n’avais pas besoin de lui explosait le cerveau comme ça, il était déjà tombé mort au premier. J’avais envie de hurler mon désespoir, tapé sur tout ce qui bougeait. Je me sentais vide sans mon Dante à côté, il était tout pour moi et je n’avais pas l’intention de le laisser ici. Si on partait d’ici sans lui, il ne saurait jamais comment nous retrouver. Mais j’étais responsable de chacun des gens qui avaient confiance en moi.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Dim 17 Jan 2016 - 13:51
Tout le monde était ensemble, les militaires les avaient abandonnés, mais tout ceux qui restaient pour la plupart avait choisi de travailler en cohésion, s'aider les uns les autres... Rebecca n'avait jamais vu ça auparavant... elle trouvé cela cependant regrettable que ce genre de solidarité ait attendu une catastrophe de ce genre pour se dévoiler... elle qui aurai pensé que l’égoïsme et le "chacun pour soi" aurait été à son apogée... ce qui aurait été d'ailleurs plus logique, l'instinct de survie étant une chose primordiale, mais peut être que c'est cet instinct de survie qui les poussait à être ensemble plutôt que par véritable altruisme...
Ils avaient deux camions à leur dispositions, pour s'échapper d'ici... leur salut au stade était désormais terminé, ù est ce qu'ils iraient ensuite ? Il leur fallait des vivres, et il y avait des caisses de ravitaillement à disposer dans le camions. le problème ? C'était le nombre de Odöda qui se faisait de plus en plus nombreux... La pelouse du stade était jonchée de corps, des morts, des vivants, des blessées pour qui il était déjà trop tard... Rebecca décida d'ignorer de ne pas regarder et de se concentrer sur son objectif, son empathie profonde lui jouant trop de tours ces dernières heures...
Écoutant Tamara demander qui avait besoin d'aide pour ramener une autre caisse, Rebecca décida de se proposer, la suédoise n'avait servis que de couverture pour protéger le camion et les personnes. à qui elle avait appris à tenir...
- Je viens avec toi ! hurla-t-elle avec motivation pour se faire entendre.
Avançant vers la caisse la plus proche qui restait encore, sa jambe fut agrippée par un Odöda, elle en vit un deuxième s'approcher d'elle de plus en plus proche... essayant de se libérer, elle vit la mâchoire du premier s'approcher de sa cheville, prenant son pied de biche pour le dégager elle le frappa de plusieurs coups, sur le crâne, l'adrénaline lui ayant procuré une terrible force, et en quelque coup le crâne fut suffisamment détruit pour atteindre le cerveau et le tuer définitivement... L'autre n'était plus qu'à quelques mètres seulement d'elle, c'était une femme blonde, les cheveux attachée, une morsure sur le côté droit de sa poitrine... elle lui rappela sa soeur... elle resta immobile quelques secondes...
Non tu ne m'auras pas ! Vous ne m'avez jamais détruits ce n'est pas pas maintenant que vous allez le faire ! Pétasse !
Elle ne savait pas si elle l'avait pensé à voix haute ou si elle l'avait seulement pensé, mais la rage qu'elle avait accumulé contre sa famille se déchaîna sur cette pauvre femme morte... ou presque. Au corps à corps, encore une fois avec son pied de biche, elle se jeta sur elle, inconsciente, et frappa à grand coup sur son crâne, mais avec plus de violence et d'acharnement que précédemment... même une fois qu'elle était morte elle continu faisant tomber son béret par la même occasion... Elle n'avait jamais fini la travail avec sa soeur, le fois où elle s'était jeté sur elle quand elle lavait provoqué, la seule fois où elle avait perdu le contrôle, elle l'avait repris très vite...cette fois là elle a eu l'occasion de le faire... La page était tournée, elle avait pu libérer tout ce qu'elle avait... Se relevant ramassant son béret et se redirigeant vers la casse comme si de rien était... elle se tourna vers Tamara et les autres qui l'accompagnaient, quand elle commença à la soulever, elle n'était pas énormément lourde mais plutôt large, et Rebecca n'avait pas une grande envergure, ce qui n'était pas des plus facile pour elle...
- J'en ai une !! s'adressa t-elle à ses camarades, en espérant que la suédoise n'avait pas effrayé ces derniers en libérant son côté violent dont elle même avait peu, et dont personne ne se doutait probablement...
Ils avaient deux camions à leur dispositions, pour s'échapper d'ici... leur salut au stade était désormais terminé, ù est ce qu'ils iraient ensuite ? Il leur fallait des vivres, et il y avait des caisses de ravitaillement à disposer dans le camions. le problème ? C'était le nombre de Odöda qui se faisait de plus en plus nombreux... La pelouse du stade était jonchée de corps, des morts, des vivants, des blessées pour qui il était déjà trop tard... Rebecca décida d'ignorer de ne pas regarder et de se concentrer sur son objectif, son empathie profonde lui jouant trop de tours ces dernières heures...
Écoutant Tamara demander qui avait besoin d'aide pour ramener une autre caisse, Rebecca décida de se proposer, la suédoise n'avait servis que de couverture pour protéger le camion et les personnes. à qui elle avait appris à tenir...
- Je viens avec toi ! hurla-t-elle avec motivation pour se faire entendre.
Avançant vers la caisse la plus proche qui restait encore, sa jambe fut agrippée par un Odöda, elle en vit un deuxième s'approcher d'elle de plus en plus proche... essayant de se libérer, elle vit la mâchoire du premier s'approcher de sa cheville, prenant son pied de biche pour le dégager elle le frappa de plusieurs coups, sur le crâne, l'adrénaline lui ayant procuré une terrible force, et en quelque coup le crâne fut suffisamment détruit pour atteindre le cerveau et le tuer définitivement... L'autre n'était plus qu'à quelques mètres seulement d'elle, c'était une femme blonde, les cheveux attachée, une morsure sur le côté droit de sa poitrine... elle lui rappela sa soeur... elle resta immobile quelques secondes...
Non tu ne m'auras pas ! Vous ne m'avez jamais détruits ce n'est pas pas maintenant que vous allez le faire ! Pétasse !
Elle ne savait pas si elle l'avait pensé à voix haute ou si elle l'avait seulement pensé, mais la rage qu'elle avait accumulé contre sa famille se déchaîna sur cette pauvre femme morte... ou presque. Au corps à corps, encore une fois avec son pied de biche, elle se jeta sur elle, inconsciente, et frappa à grand coup sur son crâne, mais avec plus de violence et d'acharnement que précédemment... même une fois qu'elle était morte elle continu faisant tomber son béret par la même occasion... Elle n'avait jamais fini la travail avec sa soeur, le fois où elle s'était jeté sur elle quand elle lavait provoqué, la seule fois où elle avait perdu le contrôle, elle l'avait repris très vite...cette fois là elle a eu l'occasion de le faire... La page était tournée, elle avait pu libérer tout ce qu'elle avait... Se relevant ramassant son béret et se redirigeant vers la casse comme si de rien était... elle se tourna vers Tamara et les autres qui l'accompagnaient, quand elle commença à la soulever, elle n'était pas énormément lourde mais plutôt large, et Rebecca n'avait pas une grande envergure, ce qui n'était pas des plus facile pour elle...
- J'en ai une !! s'adressa t-elle à ses camarades, en espérant que la suédoise n'avait pas effrayé ces derniers en libérant son côté violent dont elle même avait peu, et dont personne ne se doutait probablement...
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