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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Lun 11 Jan 2016 - 17:11
Je vais voir Daryl, ils savent pas comment ça marche dehors, murmura Hope.
Kate l'avait réveillé en sursaut, quelques minutes avant, le visage livide. Il y avait un problème dans le stade qu'elle lui répétait, avec le même air que lorsqu'elles étaient toutes les deux à Chicago en tentant de partir pour rejoindre Seattle. Et Hope comprit alors instantanément ce qu'elle voulait dire. S'extirpant de sa couverture, elle posa le pied à terre et enfila un pull ainsi que sa veste et ses chaussures. Son amie la fixa, comme pour savoir ce qu'il lui prenait, et elle lui expliqua alors l'histoire à propos de Daryl. Le sujet de l'épidémie qui avait décimé une partie de la population, les frangins ne l'avaient pas vraiment abordé, ni l'un ni l'autre. Parce que lors des repas en famille, ça n'était jamais de bon ton, ni le bon moment, étrangement. Mais là, maintenant que Kate lui racontait qu'un râle l'avait réveillé, et qu'elle était sûre et certaine que ça n'était pas un rêve, Hope ne voulait prendre aucun risque pour ses proches. Et Kate, en meilleure amie qu'elle était, ne voulait pas laisser celle qu'elle considérait comme sa sœur toute seule aux mains de ces créatures.
Elles sortirent de concert, Hope en tête de convoi, à petites enjambées jusqu'à une allée qu'elles empruntèrent. A demi voûtées pour n'attirer l'attention de personnes, elles avancèrent encore quelques mètres jusqu'à atteindre un croisement. En haut de celui-ci, deux silhouettes, le regard dans le vide, semblant renifler leur environnement. Kate se stoppa, sans que la cadette des Cooper ne le remarque. A l'inverse, elle traversa l'allée sans se rendre compte qu'elle n'était plus suivie, et traça sa route tout droit sans un regard en arrière.
Ce ne fut que quelques mètres plus loin, alors qu'elle se retourna pour faire un commentaire, cherchant à évacuer son stress et son angoissant grandissants dans son ventre, qu'elle vit que la blonde n'était plus à ses côtés, et qu'elle l'avait perdu. En un instant, sa respiration s'accéléra, et elle fit bien trois fois le tour d'elle-même pour tenter de la voir. Se hissant sur la pointe des pieds, elle chercha par-dessus les tentes sa chevelure claire, et sans réussir à la trouver, elle sentit les larmes lui monter aux yeux.
Kate ?! Appela-t-elle dans un murmure troublé.
Hope fut prête à revenir sur ses pas. Ça n'était que quelques mètres, elle avait du la laisser là, à peine... C'était rien, même si elle était terrifiée et qu'elle avait très envie d'aller s'abriter chez Daryl. Sauf qu'au moment de faire un pas en avant, elle sentit une main se coller contre sa bouche et la tirer brutalement en arrière. Elle retint péniblement un cri qui s'étouffa dans sa gorge, alors qu'un bras puissant lui maintenait la taille. Elle fut comme aspirée par une ombre qui l'engloba presque complètement, la soulevant avec tellement de facilité qu'elle manqua de s'évanouir. Dans les faits, elle crut surtout qu'il s'agissait de l'un des monstres du dehors, l'un de ceux menaçant de la dévorer vivante. Mais quand elle fut dans la pénombre d'une tente, et qu'elle réussit à voir son kidnappeur, elle reconnut immédiatement les traits tirés par l'inquiétude et une pointe de colère de Joshua :
Qu'est-ce que tu fais, bordel ? Fit-il d'une voix grave en la fixant sévèrement.
J'ai perdu Kate et je cherche Daryl, et Emily, pour qu'ils aillent se mettre à l'abri ! Avec la petite, peut-être qu'il sait pas, qu'il a pas entendu, je dois aller les voir, et... Ils sont là, dehors, et je sais pas quoi faire !
La brune déballa tout ça, comme sur le point de pleurer à chaudes larmes de craquer vivement. Elle était comme une gamine perdue, très loin de ses parents, au milieu de la maison hantée de son enfance. Excepté qu'à l'intérieur de son cauchemar, là, il y avait des cannibales affamés et que ça n'avait rien d'un mauvais rêve :
Il faut au moins que je trouve Kate, elle est dans les allées, elle doit me chercher et-
Joshua souffla un bon coup, regardant dans l'ombre de la tente. Il demanda à sa mère de ne pas bouger, et de ne pas faire un bruit. A cet instant, Hope se rendit compte de la présence de cette vieille femme, à peine sortit du lit, qui semblait complètement perdue, encore plus qu'elle...
Je vais t'aider à trouver Kate, puis on va trouver Daryl et on va s'en aller tous ensemble. Ça va bien s'passer, t'inquiète.
Hope secoua la tête, ravalant ses larmes.
Sauf que l'angoisse lui tenait toujours le ventre, tandis que Joshua repassa la toile de sa tente en guettant dehors.
C'est bon pour le moment, murmura-t-il.
Et ils resortirent tous les deux.
Kate l'avait réveillé en sursaut, quelques minutes avant, le visage livide. Il y avait un problème dans le stade qu'elle lui répétait, avec le même air que lorsqu'elles étaient toutes les deux à Chicago en tentant de partir pour rejoindre Seattle. Et Hope comprit alors instantanément ce qu'elle voulait dire. S'extirpant de sa couverture, elle posa le pied à terre et enfila un pull ainsi que sa veste et ses chaussures. Son amie la fixa, comme pour savoir ce qu'il lui prenait, et elle lui expliqua alors l'histoire à propos de Daryl. Le sujet de l'épidémie qui avait décimé une partie de la population, les frangins ne l'avaient pas vraiment abordé, ni l'un ni l'autre. Parce que lors des repas en famille, ça n'était jamais de bon ton, ni le bon moment, étrangement. Mais là, maintenant que Kate lui racontait qu'un râle l'avait réveillé, et qu'elle était sûre et certaine que ça n'était pas un rêve, Hope ne voulait prendre aucun risque pour ses proches. Et Kate, en meilleure amie qu'elle était, ne voulait pas laisser celle qu'elle considérait comme sa sœur toute seule aux mains de ces créatures.
Elles sortirent de concert, Hope en tête de convoi, à petites enjambées jusqu'à une allée qu'elles empruntèrent. A demi voûtées pour n'attirer l'attention de personnes, elles avancèrent encore quelques mètres jusqu'à atteindre un croisement. En haut de celui-ci, deux silhouettes, le regard dans le vide, semblant renifler leur environnement. Kate se stoppa, sans que la cadette des Cooper ne le remarque. A l'inverse, elle traversa l'allée sans se rendre compte qu'elle n'était plus suivie, et traça sa route tout droit sans un regard en arrière.
Ce ne fut que quelques mètres plus loin, alors qu'elle se retourna pour faire un commentaire, cherchant à évacuer son stress et son angoissant grandissants dans son ventre, qu'elle vit que la blonde n'était plus à ses côtés, et qu'elle l'avait perdu. En un instant, sa respiration s'accéléra, et elle fit bien trois fois le tour d'elle-même pour tenter de la voir. Se hissant sur la pointe des pieds, elle chercha par-dessus les tentes sa chevelure claire, et sans réussir à la trouver, elle sentit les larmes lui monter aux yeux.
Kate ?! Appela-t-elle dans un murmure troublé.
Hope fut prête à revenir sur ses pas. Ça n'était que quelques mètres, elle avait du la laisser là, à peine... C'était rien, même si elle était terrifiée et qu'elle avait très envie d'aller s'abriter chez Daryl. Sauf qu'au moment de faire un pas en avant, elle sentit une main se coller contre sa bouche et la tirer brutalement en arrière. Elle retint péniblement un cri qui s'étouffa dans sa gorge, alors qu'un bras puissant lui maintenait la taille. Elle fut comme aspirée par une ombre qui l'engloba presque complètement, la soulevant avec tellement de facilité qu'elle manqua de s'évanouir. Dans les faits, elle crut surtout qu'il s'agissait de l'un des monstres du dehors, l'un de ceux menaçant de la dévorer vivante. Mais quand elle fut dans la pénombre d'une tente, et qu'elle réussit à voir son kidnappeur, elle reconnut immédiatement les traits tirés par l'inquiétude et une pointe de colère de Joshua :
Qu'est-ce que tu fais, bordel ? Fit-il d'une voix grave en la fixant sévèrement.
J'ai perdu Kate et je cherche Daryl, et Emily, pour qu'ils aillent se mettre à l'abri ! Avec la petite, peut-être qu'il sait pas, qu'il a pas entendu, je dois aller les voir, et... Ils sont là, dehors, et je sais pas quoi faire !
La brune déballa tout ça, comme sur le point de pleurer à chaudes larmes de craquer vivement. Elle était comme une gamine perdue, très loin de ses parents, au milieu de la maison hantée de son enfance. Excepté qu'à l'intérieur de son cauchemar, là, il y avait des cannibales affamés et que ça n'avait rien d'un mauvais rêve :
Il faut au moins que je trouve Kate, elle est dans les allées, elle doit me chercher et-
Joshua souffla un bon coup, regardant dans l'ombre de la tente. Il demanda à sa mère de ne pas bouger, et de ne pas faire un bruit. A cet instant, Hope se rendit compte de la présence de cette vieille femme, à peine sortit du lit, qui semblait complètement perdue, encore plus qu'elle...
Je vais t'aider à trouver Kate, puis on va trouver Daryl et on va s'en aller tous ensemble. Ça va bien s'passer, t'inquiète.
Hope secoua la tête, ravalant ses larmes.
Sauf que l'angoisse lui tenait toujours le ventre, tandis que Joshua repassa la toile de sa tente en guettant dehors.
C'est bon pour le moment, murmura-t-il.
Et ils resortirent tous les deux.
Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my head
- Melvin J. Black
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Lun 11 Jan 2016 - 17:17
Tout s'était déroulé si vite...
La légionellose... ils n'avaient pas menti pourtant... Rebecca n'était pas médecin, mais dans son métier, cette maladie est assez connue, elle a beaucoup travaillé sur les traitements des eaux et des préventions durant son parcours scolaire... Mais d'après ce qu'elle voyait, il y avait une corrélation entre les deux... Les morts s'étaient bel et bien réveillés... elle les entendait, ça ne pouvait pas être un hasard, elle entendait aussi les cris, elle rassembla ses affaires... elle n'avait pas grand chose et rien pour se défendre, son pied de biche, les couteaux et son Glock 19 avaient été confisquées... Il fallait qu'elle récupère son arme... elle pourrait profiter de ce moment de panique pour aller les récupérer, et en profiter pour en récupérer d'autres pour Christy et sa famille...
Allez...à trois elle sortait... un... deux... trois... Elle ressentait la panique la gagnait légèrement... de plus en plus fort son cœur battait... Quelque chose se passait elle le voyait... elle se précipita vers la tente des Karlson... Mais ils étaient déjà partis... Cela la rassurait un peu car ils n'avaient pas été touchés... du moins pour le moment... Mais elle se sentait sur le coup abandonnée... encore une fois... personne ne se préoccupait d'elle...
Rebecca, calme-toi, c'est normal... c'est la panique ici, ils ont protégé leur famille avant tout... ils n'ont pas eu le temps de réfléchir au reste... et tu es capable de te débrouiller tout seule hein ?
Pour l'instant personne ne l'avait repéré, elle descendit un peu des gradins, en direction de l'armurerie pour le moment... il fallait qu'elle retrouve son arme, mais elle hésitait encore...
La légionellose... ils n'avaient pas menti pourtant... Rebecca n'était pas médecin, mais dans son métier, cette maladie est assez connue, elle a beaucoup travaillé sur les traitements des eaux et des préventions durant son parcours scolaire... Mais d'après ce qu'elle voyait, il y avait une corrélation entre les deux... Les morts s'étaient bel et bien réveillés... elle les entendait, ça ne pouvait pas être un hasard, elle entendait aussi les cris, elle rassembla ses affaires... elle n'avait pas grand chose et rien pour se défendre, son pied de biche, les couteaux et son Glock 19 avaient été confisquées... Il fallait qu'elle récupère son arme... elle pourrait profiter de ce moment de panique pour aller les récupérer, et en profiter pour en récupérer d'autres pour Christy et sa famille...
Allez...à trois elle sortait... un... deux... trois... Elle ressentait la panique la gagnait légèrement... de plus en plus fort son cœur battait... Quelque chose se passait elle le voyait... elle se précipita vers la tente des Karlson... Mais ils étaient déjà partis... Cela la rassurait un peu car ils n'avaient pas été touchés... du moins pour le moment... Mais elle se sentait sur le coup abandonnée... encore une fois... personne ne se préoccupait d'elle...
Rebecca, calme-toi, c'est normal... c'est la panique ici, ils ont protégé leur famille avant tout... ils n'ont pas eu le temps de réfléchir au reste... et tu es capable de te débrouiller tout seule hein ?
Pour l'instant personne ne l'avait repéré, elle descendit un peu des gradins, en direction de l'armurerie pour le moment... il fallait qu'elle retrouve son arme, mais elle hésitait encore...
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Lun 11 Jan 2016 - 17:50
L'hiver était insupportable. Michaela avait l'impression que, malgré toutes les couches de vêtements qu'elle mettait, le froid réussissait quand même à s'infiltrer et à lui mordre la peau. Cette nuit là, elle avait du enfiler tout ce qu'elle avait pu récupérer pour ne pas mourir congelée et sans aucune gêne, elle s'était collée contre Adam pour lui piquer un peu de chaleur corporelle. Et même si Michaela n'appréciait pas beaucoup cette tente, elle y avait passé la majeure partie de ses journées afin d'éviter d'entrer en contact avec les autres réfugiés. L'épidémie à l'extérieur lui suffisait déjà bien, inutile d'affronter celle qui se propageait à l'intérieur du stade.
Si au début la nuit lui permettait d'avoir un peu de répit, ce n'était plus le cas. Depuis plusieurs jours, ils arrivaient à l'emmerder en toussant, crachant ou chouinant et elle ne trouvait le sommeil qu'une fois totalement épuisée de les avoir tous insulté mentalement. Comme à chaque réveil, Michaela mit un certain temps à se situer et à réaliser que non, il ne s'agissait pas d'un cauchemar, elle était bel et bien dans une tente. Sauf que cette fois ci le réveil fut un peu différent des autres jours. Qu'est ce qui l'avait extirpé de son sommeil ? Elle ne savait pas trop. Un bruit étrange ça oui. Comme si quelqu'un marchait dans l'allée et qu'il avait un mal fou à respirer.
A quatre pattes, l'analyste se faufila jusqu'à l'ouverture de la tente et fit glisser le zip suffisamment pour que seule sa tête passe à l'extérieur. Il faisait encore nuit, mais la silhouette au loin ne semblait pas tituber à cause de sa mauvaise vue dans l'obscurité. Cette fois ci elle put entendre correctement le râle provenant de la silhouette et elle comprit immédiatement. Ce râle, elle l'avait déjà entendu lorsque Antonio s'était fait arraché la gorge devant ses yeux. Elle recula et referma lentement la tente tout en tapotant la jambe d'Adam de sa main libre. Ses yeux n'arrivaient pas à se décrocher de la toile, surveillant si l'infecté se rapprochait.
Elle ne savait même pas quoi faire. Sortir et courir jusqu'aux militaires pour les prévenir ? Non, elle risquait de se faire choper par la bête qui errait à côté. Elle secoua Adam sans ménagement jusqu'à ce qu'il émerge. Rapidement, elle lui plaqua la main sur la bouche pour l'empêcher de râler d'être secoué.« Il y a...un infecté, dehors. » Murmura-t-elle lentement en articulant chaque mot. Et soudain, un cri résonna dans le stade. Un cri aiguë qui figea l'analyste.« Faut partir. ». En une fraction de seconde, Michaela se mit à ranger le peu d'affaires qu'elle avait et enfila ses grosses chaussures. S'habiller, c'était déjà fait.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Lun 11 Jan 2016 - 18:39
L'incertitude ? Oui, c'est le nom de mon ennemie, depuis quelques semaines. Ou des mois ? J'en perd déjà la notion du temps.. Je pensais en avoir finit avec elle quand enfin j'ai vu les yeux de ma bien aimée se poser sur moi à nouveau. Accompagnée de celle qui partage mon sang. C'était à Noël, quelques jours derrière nous seulement.
Ce matin, je profite encore de ce cadeau du ciel, de la chance, du destin.. Oh je m'en fiche pas mal. J'en profite, c'est tout. Je suis là, allongé près d'elle, sous une tente me rappelant quelques souvenirs d'une autre vie. Une main tremblante se perdant dans sa chevelure, guidée par les sentiments que je peux à nouveau éprouver. Des sentiments parfaitement traduits par ce sourire béat, qui illumine mes lèvres, et dont je peine à me rendre compte. Combien me trouveront ridicules, là, avec ma coiffure improbable, résultat d'une nuit courte, agitée. Combien d'avis dont je n'ai cure.
Mais l'incertitude. La revoilà, encore, plus forte que jamais. Un simple râle, faible, lointain, aussi sombre que flou. Mais aussi, surtout, et malheureusement.. réel. Un court instant j'en suis à me convaincre qu'il s'agit de quelque chose de normal, quelque chose que j'ai déjà entendu, qui reste relativement fréquent depuis ces derniers jours, à survivre aux côtés de la maladie. Est ce simplement une toux plus grasse que les autres ? Quelqu'un qui ne digère pas son maigre repas ? Non, oh non. La boule dans mon ventre me ramène bien vite à la triste réalité. Ce que j'ai entendu, oui, je l'ai déjà entendu par le passé. Ce râle si proche de celui d'un homme qui connaît le froid de la lame. Un hymne au sang qui s'échappe, à la vie qui s'évapore, les mélodies de la guerre, de la mort. Ces choses que je pensais vaincues, que j'espérais révolues à jamais, que j'arrivais à couvrir de chants et de notes de guitare. Je n'ai peut être pas encore été en pleine confrontation avec ces choses qui nous ont poussés à nous planquer dans un stade. J'ignore ce qu'elles sont exactement. Mais un soldat connaît le danger, et ses mille visages.
Un second râle, puis encore un autre. Mes veines me piquent.. Ma vision se trouble. Ma main s'écarte du paradis blond où elle s'était réfugiée. Elle tremble, encore, mais pour d'autres raison.. Mon sang est glacé. Il est figé. C'est la peur.. Pas celle de l'ennemi, pas celle du combat, pas celle de la mort qui vient me sourire encore. Non. La peur car c'est ma femme que je regarde, et qu'elle risque bien d'admirer le sourire de la faucheuse. Maintenant j'en suis certain. Ce que j'entend, ce sont les problèmes. Et je réalise, en un instant, à quel point j'ai été idiot de nous croire à l'abri, ici. Non, aucune magie ne nous protège, et il fallait bien, un jour ou l'autre, que tout bascule pour de bon.
" Izzy.. Mon amour.. Réveille toi. "
Je l'appelle d'un murmure doux, tendre, la secouant légèrement. Je reste impassible, malgré la terreur qui s'est insinuée en moi. Mon rôle est de la rassurer.. De la protéger. Et surtout d'éviter un hurlement qui pourrait révéler notre position. Quand ses yeux s'ouvrent, je lui souris, et lui murmure encore.
" Salut toi. Ecoute.. Il faut que tu restes calme. Fais moi confiance. "
Mais elle qui me connaît si bien, pourra sûrement lire mes émotions, au fond de mon regard. Je n'ai jamais pu lui mentir, après tout...
" Il ... Il y a des bruits étranges dehors. Des bruits bien trop étranges pour les ignorer. Je vais.. vérifier. Prépare toi vite, car nous allons sûrement devoir bouger. Tu comprend, c'est trop dangereux de rester dans un endroit sans issue. "
Lui exposer clairement la situation, c'est pour moi la meilleure solution. Lui montrer que je suis calme, que je gère, qu'elle peut compter sur moi. Agir comme un soldat, comme un leader. Mes yeux quittent les siens pour essayer de trouver quelque chose capable de faire mal. Je sais que le combat est proche. Mais je ne trouve rien de très utile. Je soupire.. et je décide d'ouvrir la tente. Sans bruit.
Je sors la tête, et je vois ces ombres, ces silhouettes aux danses hasardeuses, avançant sans but. Je soupire encore. Mes craintes étaient fondée. Ma théorie est prouvée. Ma terreur est maintenant justifiée.. Je le sais. Je le sens. Peut être suis je trop sur la défensive ? Peut être ai je tort ? Non. Je n'attendrai pas l'explication d'un autre.
" Izzy, surtout, ne fais pas de... " Un hurlement déchire le silence. Celui d'une fille qui appelle à l'aide. Je ne sais pas qui c'est.. Je ne sais pas d'où ça vient.. Je sais juste qu'il faut se barrer, et vite ! " ... Bruit. Mais faut vraiment.. vraiment qu'on se barre ! "
Le dernier murmure prononcé, je sors de la tente, appliquant minutieusement les tactiques militaires qui me sont si familières. Nous sommes sûrement sur un champ de bataille. Je dois retrouver ma soeur..
Ce matin, je profite encore de ce cadeau du ciel, de la chance, du destin.. Oh je m'en fiche pas mal. J'en profite, c'est tout. Je suis là, allongé près d'elle, sous une tente me rappelant quelques souvenirs d'une autre vie. Une main tremblante se perdant dans sa chevelure, guidée par les sentiments que je peux à nouveau éprouver. Des sentiments parfaitement traduits par ce sourire béat, qui illumine mes lèvres, et dont je peine à me rendre compte. Combien me trouveront ridicules, là, avec ma coiffure improbable, résultat d'une nuit courte, agitée. Combien d'avis dont je n'ai cure.
Mais l'incertitude. La revoilà, encore, plus forte que jamais. Un simple râle, faible, lointain, aussi sombre que flou. Mais aussi, surtout, et malheureusement.. réel. Un court instant j'en suis à me convaincre qu'il s'agit de quelque chose de normal, quelque chose que j'ai déjà entendu, qui reste relativement fréquent depuis ces derniers jours, à survivre aux côtés de la maladie. Est ce simplement une toux plus grasse que les autres ? Quelqu'un qui ne digère pas son maigre repas ? Non, oh non. La boule dans mon ventre me ramène bien vite à la triste réalité. Ce que j'ai entendu, oui, je l'ai déjà entendu par le passé. Ce râle si proche de celui d'un homme qui connaît le froid de la lame. Un hymne au sang qui s'échappe, à la vie qui s'évapore, les mélodies de la guerre, de la mort. Ces choses que je pensais vaincues, que j'espérais révolues à jamais, que j'arrivais à couvrir de chants et de notes de guitare. Je n'ai peut être pas encore été en pleine confrontation avec ces choses qui nous ont poussés à nous planquer dans un stade. J'ignore ce qu'elles sont exactement. Mais un soldat connaît le danger, et ses mille visages.
Un second râle, puis encore un autre. Mes veines me piquent.. Ma vision se trouble. Ma main s'écarte du paradis blond où elle s'était réfugiée. Elle tremble, encore, mais pour d'autres raison.. Mon sang est glacé. Il est figé. C'est la peur.. Pas celle de l'ennemi, pas celle du combat, pas celle de la mort qui vient me sourire encore. Non. La peur car c'est ma femme que je regarde, et qu'elle risque bien d'admirer le sourire de la faucheuse. Maintenant j'en suis certain. Ce que j'entend, ce sont les problèmes. Et je réalise, en un instant, à quel point j'ai été idiot de nous croire à l'abri, ici. Non, aucune magie ne nous protège, et il fallait bien, un jour ou l'autre, que tout bascule pour de bon.
" Izzy.. Mon amour.. Réveille toi. "
Je l'appelle d'un murmure doux, tendre, la secouant légèrement. Je reste impassible, malgré la terreur qui s'est insinuée en moi. Mon rôle est de la rassurer.. De la protéger. Et surtout d'éviter un hurlement qui pourrait révéler notre position. Quand ses yeux s'ouvrent, je lui souris, et lui murmure encore.
" Salut toi. Ecoute.. Il faut que tu restes calme. Fais moi confiance. "
Mais elle qui me connaît si bien, pourra sûrement lire mes émotions, au fond de mon regard. Je n'ai jamais pu lui mentir, après tout...
" Il ... Il y a des bruits étranges dehors. Des bruits bien trop étranges pour les ignorer. Je vais.. vérifier. Prépare toi vite, car nous allons sûrement devoir bouger. Tu comprend, c'est trop dangereux de rester dans un endroit sans issue. "
Lui exposer clairement la situation, c'est pour moi la meilleure solution. Lui montrer que je suis calme, que je gère, qu'elle peut compter sur moi. Agir comme un soldat, comme un leader. Mes yeux quittent les siens pour essayer de trouver quelque chose capable de faire mal. Je sais que le combat est proche. Mais je ne trouve rien de très utile. Je soupire.. et je décide d'ouvrir la tente. Sans bruit.
Je sors la tête, et je vois ces ombres, ces silhouettes aux danses hasardeuses, avançant sans but. Je soupire encore. Mes craintes étaient fondée. Ma théorie est prouvée. Ma terreur est maintenant justifiée.. Je le sais. Je le sens. Peut être suis je trop sur la défensive ? Peut être ai je tort ? Non. Je n'attendrai pas l'explication d'un autre.
" Izzy, surtout, ne fais pas de... " Un hurlement déchire le silence. Celui d'une fille qui appelle à l'aide. Je ne sais pas qui c'est.. Je ne sais pas d'où ça vient.. Je sais juste qu'il faut se barrer, et vite ! " ... Bruit. Mais faut vraiment.. vraiment qu'on se barre ! "
Le dernier murmure prononcé, je sors de la tente, appliquant minutieusement les tactiques militaires qui me sont si familières. Nous sommes sûrement sur un champ de bataille. Je dois retrouver ma soeur..
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Lun 11 Jan 2016 - 19:10
Il fallait agir. Faire quelque chose. Giulia savait se défendre un minimum. Je lui avais appris quelques trucs auparavant et puis, elle avait également pris des cours de tir. Elle se débrouillait très bien d’ailleurs. J’essayai de comprendre comment les infectés avaient réussis à rentrer. Je voyais le stade comme une sorte de forteresse imprenable et pourtant, les infectés avaient tout de même réussis à rentrer. Le plus probable était qu’une personne infectée soit passée entre les failles du filet lors d’un banal contrôle médical. Hier, Giulia m’avait parlé longuement de la légionellose qui avait rendu plusieurs personnes malades. Est-ce que cela était lié ? Cela semblait tellement étrange et incompréhensible. Je regardai ma chérie un moment et lui lança :
-Il faut absolument retrouver nos armes. Tu sais bien tirer et moi, j’excelle dans le maniement des armes blanches. Tu sais comment on pourrait accéder à l’armurerie ?
Elle me regarda un moment, puis me répondis calmement:
-Pas très loin d’ici je crois mais je doute que les militaires nous les redonnent. Et puis, c’est dangereux Justin. Ne joue pas au héros pour l’instant. Tu risques de te faire mordre, d’autant plus que tes coups de pied ne semblent pas très efficaces contre ces choses ! Il faut fuir et vite !
En me répondant, Giulia rassemblait ses rares affaires à la va vite. La pauvre, elle n’avait presque rien. Elle qui vivait dans le luxe auparavant. Puis, je suivis la brune qui semblait savoir ou se rendre.
-Il faut absolument retrouver nos armes. Tu sais bien tirer et moi, j’excelle dans le maniement des armes blanches. Tu sais comment on pourrait accéder à l’armurerie ?
Elle me regarda un moment, puis me répondis calmement:
-Pas très loin d’ici je crois mais je doute que les militaires nous les redonnent. Et puis, c’est dangereux Justin. Ne joue pas au héros pour l’instant. Tu risques de te faire mordre, d’autant plus que tes coups de pied ne semblent pas très efficaces contre ces choses ! Il faut fuir et vite !
En me répondant, Giulia rassemblait ses rares affaires à la va vite. La pauvre, elle n’avait presque rien. Elle qui vivait dans le luxe auparavant. Puis, je suivis la brune qui semblait savoir ou se rendre.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Lun 11 Jan 2016 - 19:56
Je l’ai retrouvé…
Elle avait pris le temps d’écrire ces quelques mots dans son petit carnet, parce qu’elle n’y avait pas cru au départ. Si dès le début, elle avait eu pour objectif de rejoindre le stade en compagnie de sa belle-sœur, on ne pouvait pas dire que ça avait été chose facile. Plusieurs fois, elles avaient été contraint de fuir, face aux infectés errant dans les rues ou bien à cause de personnes douteuses… Néanmoins le dénouement de leur périple s’était révélé heureux, presque miraculeux. Elles avaient finalement réussi à atteindre leur but, avec l’espoir insoutenable de retrouver Arthur. Escortées par des militaires, elles avaient fait leur entrée au stade le soir de Noël. Elles s’en étaient rendues compte une fois sur place. Et là, la magie de cette fête féérique avait semblé œuvrer en leur faveur. En effet, elles avaient été accueillies par une merveilleuse surprise.
Arthur…
Lorsque leurs regards s’étaient croisés, le cœur de la blonde s’était arrêté. Elle avait cru rêver un instant. Il était sain et sauf, dévoilant à nouveau cet irrésistible sourire qui l’avait fait craquer des années plus tôt. Elle n’avait pu s’empêcher de courir pour se blottir dans ses bras. Elle avait pleuré aussi, de joie. Et si, ils avaient été habitués à être séparés de par leurs carrières professionnelles, cette séparation avait été la plus douloureuse et éprouvante qu’elle n’ait jamais connue…
S’endormir de nouveau dans ses bras, pouvoir sentir son souffle chaud contre sa peau, entendre ce rire qu’elle aimait tant, l’écouter dire des idioties qui la faisait toujours rire… Oui, elle l’avait retrouvé. Et plus jamais elle ne comptait le perdre… Plus jamais…
Si leurs retrouvailles avaient été magiques, la triste réalité les avait rattrapés. Une épidémie avait frappé le camp et ses habitants, rappelant brutalement à Isabel toutes ces années passées à l’étranger, ses missions dans l’humanitaire… Les maladies, les campements, elle avait déjà connu tout ça… Alors elle n’avait pas eu tellement de mal à trouver ses marques, donnant un coup de main à qui en avait besoin. Ah ça non, elle n’avait rien perdu de sa générosité…
Ce soir-là, elle s’était endormie rapidement, fatiguée de sa journée, pensant à ce qu’elle ferait le lendemain. Jamais elle n’aurait pu prévoir le drame qui se tramait tout près d’eux.
Ce fut la voix douce d’Arthur qui la réveilla dans la nuit. Ouvrant péniblement les yeux, ses paupières papillonnèrent un instant, elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait. Mais très vite, son mari lui exposa la situation. Puis, à son tour, elle entendit les râles qui s’élevaient autour d’eux. Elle n’eut pas de questions à lui poser, elle sut tout de suite qu’il se passait quelque chose de grave. « Ils » étaient là, « ils » avaient réussi à entrer. Elle en avait déjà vu à l’extérieur, d’assez près même… D’ailleurs sans Elyse, sa belle-sœur, ça aurait pu très mal finir pour elle…
Alors elle se contenta d’acquiescer d’un signe de tête et se fit la plus silencieuse possible. Elle regarda Arthur se lever pour aller jeter un œil dehors. Elle se leva à son tour, inquiète, faisant tout son possible pour ne pas faire de bruit, comme on lui avait recommandé. Puis un cri la fait sursauter. D’instinct elle saisit la main d’Arthur. Avait-elle peur ? Oui. Mais la présence d’Arthur à ses côtés avait tout de même le don d’apaiser ses craintes… Ils devaient partir, fuir cet ennemi tapi dans l’ombre…
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Re: Event de Janvier - Sujet commun
Lun 11 Jan 2016 - 21:00
Cela faisait à peine une ou deux semaines que Colleen était arrivée à CenturyLink. Seule. Dire qu'elle avait seulement prévu d'y passer pour récupérer de la nourriture et des armes... Mais au bout de quelques jours, Alan ne pouvait pas simplement avoir avoir été retenu. Il voulait absolument venir ici, et il était loin d'être du genre à abandonner. Il devait lui être arrivé quelque chose. Peut-être était-il même mort. Mais ça, Colleen n'arrivait pas à le concevoir. C'était Alan. Elle était donc restée, se promettant chaque soir de partir le lendemain matin, et reportant toujours son départ. Elle aurait pu faire ami-ami avec quelques personnes, mais elle était tellement angoissée pour son Alan, en plus de ne pas être de nature très causante, qu'elle n'avait adressé la parole à personne hormis quelques militaires, contre qui elle s'était d'abord farouchement opposée quand ils lui avaient demandé de leur remettre ses armes, par "sécurité". Elle s'était finalement résignée à contrecœur.
On lui avait assigné une tente au milieu de dizaines d'autres, l'une de ces tentes Quechua pour deux personnes qui allait bien pour camper l'été mais dans laquelle on se caillait en hiver. Et pendant ce temps, les militaires eux avaient le droit à des loges bien douillettes à l'intérieur du bâtiment.
Pour couronner le tout, une épidémie de légionellose s'était installée dans le stade. Heureusement, Colleen n'avait pas été touchée, mais elle était réveillée toutes les nuits par la toux d'un tel ou d'un autre.
Cette nuit-là, la jeune femme aurait pourtant été plus que ravie que ce soit des toussotements qui l'aient réveillée, et non pas ce cri déchirant quelques mètres plus loin. Un appel à l'aide. En tendant l'oreille, Colleen parvint à identifier des râles inhumains provenant du dehors. Elle se doutait que ce n'était pas bon signe. Elle attrapa sa lampe de poche, qu'elle gardait toujours près de son oreiller au cas où, et l'alluma. A travers le fin tissus de sa tente, elle aperçut une forme humaine marcher lentement, ou plutôt se traîner lentement. Elle le reconnut instantanément. Un infecté. Comment avaient-ils pu pénétrer dans l'enceinte du stade ?! Elle rassembla dans son sac ses quelques affaires, maudissant intérieurement les militaires et leurs "mesures de sécurité". Que devait-elle faire ? Elle voulait aller aider la jeune fille qui avait appelé à l'aide, mais elle ne pouvait pas s'attaquer à un ou plusieurs infectés à mains nues... Avec son katana, elle n'avait peur de rien, mais elle savait que ces créatures étaient agressives, dangereux et qu'elles semblaient, selon les rumeurs, quasi-impossibles à tuer...
Colleen était prête à partir à tout moment, mais elle était paniquée et des milliards de situations se bousculaient dans sa tête. Devait-elle rester dans sa tente et attendre que l'orage passe, quitte à se faire dévorer si jamais un infecté arrivait à entrer, essayer de rejoindre un groupe de personnes qui étaient sorties, aller chercher des gens tétanisés restés dans leur tente, se tirer toute seule, ou aller aider la jeune fille au péril de sa vie, et sans arme. Non, il fallait être cinglé pour faire ça. De plus, Colleen entendait des cris de colère, et était à peu près sûre que d'autres l'avaient devancée. Elle décida de rester encore un peu dans sa tente. Elle savait qu'il y avait des infectés, mais elle ne savait pas s'ils étaient nombreux, et si c'était le cas elle n'avait pas intérêt à sortir... Elle se dit qu'elle attendrait pour voir si les choses se calmaient, et sortirait dans le cas contraire.
On lui avait assigné une tente au milieu de dizaines d'autres, l'une de ces tentes Quechua pour deux personnes qui allait bien pour camper l'été mais dans laquelle on se caillait en hiver. Et pendant ce temps, les militaires eux avaient le droit à des loges bien douillettes à l'intérieur du bâtiment.
Pour couronner le tout, une épidémie de légionellose s'était installée dans le stade. Heureusement, Colleen n'avait pas été touchée, mais elle était réveillée toutes les nuits par la toux d'un tel ou d'un autre.
Cette nuit-là, la jeune femme aurait pourtant été plus que ravie que ce soit des toussotements qui l'aient réveillée, et non pas ce cri déchirant quelques mètres plus loin. Un appel à l'aide. En tendant l'oreille, Colleen parvint à identifier des râles inhumains provenant du dehors. Elle se doutait que ce n'était pas bon signe. Elle attrapa sa lampe de poche, qu'elle gardait toujours près de son oreiller au cas où, et l'alluma. A travers le fin tissus de sa tente, elle aperçut une forme humaine marcher lentement, ou plutôt se traîner lentement. Elle le reconnut instantanément. Un infecté. Comment avaient-ils pu pénétrer dans l'enceinte du stade ?! Elle rassembla dans son sac ses quelques affaires, maudissant intérieurement les militaires et leurs "mesures de sécurité". Que devait-elle faire ? Elle voulait aller aider la jeune fille qui avait appelé à l'aide, mais elle ne pouvait pas s'attaquer à un ou plusieurs infectés à mains nues... Avec son katana, elle n'avait peur de rien, mais elle savait que ces créatures étaient agressives, dangereux et qu'elles semblaient, selon les rumeurs, quasi-impossibles à tuer...
Colleen était prête à partir à tout moment, mais elle était paniquée et des milliards de situations se bousculaient dans sa tête. Devait-elle rester dans sa tente et attendre que l'orage passe, quitte à se faire dévorer si jamais un infecté arrivait à entrer, essayer de rejoindre un groupe de personnes qui étaient sorties, aller chercher des gens tétanisés restés dans leur tente, se tirer toute seule, ou aller aider la jeune fille au péril de sa vie, et sans arme. Non, il fallait être cinglé pour faire ça. De plus, Colleen entendait des cris de colère, et était à peu près sûre que d'autres l'avaient devancée. Elle décida de rester encore un peu dans sa tente. Elle savait qu'il y avait des infectés, mais elle ne savait pas s'ils étaient nombreux, et si c'était le cas elle n'avait pas intérêt à sortir... Elle se dit qu'elle attendrait pour voir si les choses se calmaient, et sortirait dans le cas contraire.
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