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Re: Event de Février - Sujet Commun - Le gymnase

Mer 17 Fév 2016 - 1:39



C'était de pire en pire. Ou pas. Est ce qu'il pouvait réellement exister pire que ce qu'ils étaient tous en train de vivre ? Comme si, les militaires déjà présents, n'avaient pas fait assez de victimes. Il fallait que d'autres arrivent pour terminer une bonne fois pour toute leur mission. Celle de tous les tuer, sans aucune distinction. La petite fille qu'elle avait vu s'écrouler après le tir du soldat avait cloué Maxine au sol. Elle était totalement incapable de bouger et ce fut encore pire lorsque les cris des militaires commencèrent à retentir dans la pièce. Ils étaient perdus, tous bientôt morts.

Ses yeux n'arrivaient pas à se décoller d'Anna qui s'affairait sur la cuisse de Lysbeth et même si sa belle mère tentait de la secouer en criant son prénom, la brune restait figée. Jusqu'à ce que la rousse récupère l'arme tombée non loin d'elle et qu'elle aussi, ouvre le feu sur leurs ennemis. Elle avait raison, il fallait se battre jusqu'au bout. Reprenant contenance, Maxine réussit à se faufiler de l'autre côté, encore une fois pour observer. Elle devait choisir sa cible. Mais elle trouva tout autre chose.

Thalia, qu'elle avait guidé dans une cachette lorsque les militaires avaient débarqué, venait de sortir de sa cachette. « Non. Non non non. » Souffla Maxine en l'observant faire. Qu'est ce qu'elle faisait. En suivant la direction où se rendait la petite brune, elle reconnu son mari, Morgan qui avançait vers elle tout en tirant pour repousser les assaillants. Maxine sursauta lorsque la première balle traversa le corps de Morgan. « THALIA. » Hurla elle à pleins poumons, même si cela ne servait à rien. Le deuxième tir lui traversa la tête, laissant son corps s'écrouler lourdement au sol alors que Thalia se mettait à hurler. Elle allait mourir elle aussi, de la même façon si elle restait là. Mais comment la faire partir ? Hurler ne servait à rien, elle venait de perdre son mari. Sans réfléchir, l'institutrice se redressa pour courir vers elle, l'arme pointée vers les militaires.

Ils furent occupés à autre chose, tuer quelqu'un d'autre certainement, puisqu'elle réussi à rejoindre Thalia sans encombre. « CACHE TOI. » Elle n'avait pas le temps de prendre son temps ! NON. Pas le temps. Elle allait ouvrir à nouveau la bouche quand se présenta en face d'elle, le militaire qui avait abattu Morgan. Quatre cartouches que l'institutrice lui envoya en plein dans la poitrine. Aussi vite qu'elle avait levé l'arme vers lui, elle la tourna vers l'autre militaire le plus proche et réitéra l'opération. Trois cartouches, l'une lui traversa l’œil. Elle avait réussi à repousser ceux qui étaient le plus près d'elles, mais il n'y avait plus de temps à perdre. Elle eut beau tiré sur le bras de la jeune femme, celle ci n'était pas décidé à abandonner le corps de son mari. « C'EST TROP TARD THALIA. IL FAUT Y ALLER. » Aucun résultat, Thalia était en état de choc, elle devrait procéder autrement. Elle s'accroupit à sa hauteur pour lui faire lacher le corps de son mari, et d'une voix plus douce mais toujours aussi pressée elle ajouta. « Je sais... »Des hurlements. Deux corps qui tombaient au sol non loin d'elles. Elle reprit, le ton encore plus pressé. « Je sais que c'est dur, je sais. Mais si tu ne vas pas te cacher tout de suite, il nous arrivera la même chose. » Elle reposa la main de Thalia sur son ventre arrondi. « Je reste avec toi. ».
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Re: Event de Février - Sujet Commun - Le gymnase

Mer 17 Fév 2016 - 4:30

Plus rien n'existe, à part lui et moi. Je n'entend plus que mon souffle irrégulier, perdu entre les derniers battements de mon coeur, qui s'accélèrent.. Boom, boom, dans mes tempes.. Au bout de mes doigts. Je presse la gâchette. Encore.. Mais il n'en sort que ce clic. La scène défile comme au ralenti, sa main dans sa poche, pour en sortir le chargeur. Le canon levé vers le plafond. Ca y est, il a rechargé.. Il tire sur l'arrière de son arme.. Je suis vaincue.. J'entend les coups de feu, pourtant je ne sens rien. C'est lui que je vois devenir un pantin désarticulé, à la merci de l'attraction terrestre.

Je me laisse glisser. Je cherche mon sauveur des yeux.. C'est Ian ? Mais comment ... pourquoi .. ? Il vient de me sauver la vie.. C'est la deuxième personne qui le fait, en l'espace de quelques minutes peut être. L'émotion l'emporte, je m'abandonne à quelques sanglots bien mérités, après tant d'héroïsme. Je regarde Anna, je distingue à peine ce qu'elle me dit, au sujet de l'état de ma cuisse. Je.. n'en ai plus rien à faire. J'vais pas rester là à jouer les grandes blessées quand d'autres se font canarder pour sauver ce qui peut encore l'être.

Maxine se met à courir vers Thalia. Je l'entend hurler son nom, à travers le vacarme du combat. Je.. je viens de voir, moi aussi, son mari se faire abattre.


" Oh... nooooooOOOON..

Mes mains se posent devant mon visage horrifié.. Un père, un mari mort pour sauver la femme qu'il aime, qui porte son enfant. Le pire reste à venir encore.. Si elles restent là bas, elles sont foutues ! Et ça.. je ne vais PAS l'accepter ! NON ! Je serre les poings de toutes mes forces.. Peu importe mon état, mes blessures. Comme une idiote, je fonce - Enfin, du plus vite que je peux - pour ramasser le fusil de celui qui avait fêté ma mort un peu trop vite.. Heureusement, il était proche.

Non, je n'ai aucune idée de comment cette satanée machine fonctionne.. Mais je la ramène derrière ma planque, remerciant ma bonne étoile de ne pas me manger une balle. Les lèvres pincées, les yeux grands ouverts, j'étudie ce flingue, pour ne plus me faire avoir par la sécurité. Je me redresse, appuyant le canon contre ce qui me sert de planque. J'me concentre, sur deux enfoirés.. Ils viennent d'abattre une jeune fille qui les priait de lui laisser la vie sauve. Ils regardent vers Maxine et Thalia..


ALORS LÀ VOUS RÊVEZ !

Je les aligne dans le viseur. Je presse la gâchette.. j'avais aucune idée de la puissance du recul de ce fusil.. La crosse tape contre mon épaule douloureuse, mais je ne lâche rien. Le bruit des tirs me rend sourde encore.. Les douilles pleuvent à côté de moi, je viens de vider la moitié du chargeur. Et par je ne sais quel miracle, je les ai eu..

ET CA C'EST POUR MEGAN BANDE D'ENFLURES ! Vous toucherez plus à mes potes ! C'EST PIGÉ ?

J'espère leur avoir offert assez de temps pour aller se mettre à couvert.
Une salve vengeresse me prend pour cible ! J'ai juste le temps de me recroqueviller derrière mon bouclier de fortune, en poussant de petits cris effrayés.. Bah quoi.. J'suis pas une héroïne à plein temps !
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Re: Event de Février - Sujet Commun - Le gymnase

Mer 17 Fév 2016 - 8:48

Merde !

Plus rien n'allait. En quelques secondes, tout s'était emballé. Elle avait vu la brune se lever pour retourner au sol, et le sang imbiber son t-shirt, teintant de plus en plus de rouge le tissu de son haut. Si Emy avait été touché, ça n'était rien à côté de la blessure que celle qui l'avait sauvé avait. Et ses réflexes de chirurgienne prirent le dessus. Elle se redressa, faisant fi de la douleur qu'elle ressentait à son épaule, en se jetant en avant sur la brune. Les bruits des balles et des hurlements ne furent que de lointain échos. Elle posa ses mains à plat sur la plaie béante, le temps d'essayer de contenir un peu le sang. Mais c'était peine perdue, elle le savait d'avance en relevant légèrement le tissu pour voir un trou duquel s'écoulait beaucoup d'hémoglobine.

Bon... La blonde chercha du regard une solution, tombant nez à nez avec Kaycee qui essuyait ses larmes d'un revers de main. Elle devait faire quelque chose : Ma puce, il faut que tu ailles chercher mon sac à dos ! Dans notre tente ! Il me le faut tout de suite pour la sauver, tu comprends n'est-ce pas ?!

Sa fille tremblait, mais hocha la tête pour dire qu'elle avait compris, elle se hissa sur ses jambes pour tenter de s'en aller, mais Emy la retint par le bras, de ses mains pâles recouvertes de sang désormais :

Je t'aime Kaycee, je t'aime et fais très attention, souffla-t-elle doucement.

A nouveau, l'adolescente hocha la tête avant de disparaître dans les tentes derrière. Emy tourna le regard, fixant autour d'elle pour trouver une solution. Kaycee n'en aurait pas pour longtemps, avec un peu de chance. Et elles deux ne pouvaient pas rester en plein milieu. Elle se mit sur ses pieds, restant courbée néanmoins, et fit le tour de Megara. Là, elle l'attrapa par les bras et s'excusa par avance avant de se mettre à la traîner à même le sol à l'abri. Sa blessure se réouvrit au passage, mais elle l'ignora... Elle réussit à arriver dans l'ombre d'une tente d'illustres inconnus, se plantant là. Elle attrapa une bouteille d'eau, se nettoya les mains comme elle le put. Elle découpa ensuite un drap, s'en servit pour éponger le sang sans cesser de parler à Megara pour la rassurer...

Maman ! Maman !
Là !
J'ai... J'ai trouvé ça... Après avoir capté le son de la voix de sa mère, l'adolescente vint vers elle. Le sac sur le dos, comme prévu, et un pistolet entre les mains. Emy pâlit en voyant ça, mais la situation pressée.
Kaycee, où...
Sur le corps d'un militaire. On en a besoin.

La phrase était sans appel, et Emy le savait. Et dans les faits, sa déclaration se vérifia. Un coup de feu retentit derrière elles trois, dans l'ombre de la toile de la tente. La blonde se saisit de l'arme, retirant la sécurité, comme Kendale lui avait appris à faire. Calme, concentrée, attentive, elle fit signe aux filles de ne pas faire un bruit. Le son sourd d'un corps tombant sans vie, puis les sons des pas sur le parquet. Deux hommes, pour sûr. Camouflée par la toile, elle prêta l'oreille. La respiration longue, qu'elle se forçait à garder sereine pour ne pas se faire entendre. Kaycee a côté semblait fébrile, ayant pris le relai de sa mère sur le corps de Megara.

Puis à un moment, Emy tira la toile d'un seul coup, après avoir vu l'ombre des silhouettes la dépasser. Et elle tira, trois fois. Une fois dans la tête de l'un d'eux, deux fois au même niveau sur l'autre. Froidement, presque chirurgicalement. Sa conscience la rattraperait sans doute plus tard... Là... Elle n'avait pas le temps pour ça alors qu'elle rangeait l'arme à sa ceinture en faisant volte face.

Kaycee, je vais avoir besoin de toi...





What a lovely day.
Maxine E. Reynolds
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Re: Event de Février - Sujet Commun - Le gymnase

Mer 17 Fév 2016 - 9:38


Je suis brisée, c'est le mot juste. Les deux balles reçues m'ont amochée mais pire, quelque chose a cédé ensuite. Quel os ? À quel niveau ? Je n'en sais trop rien, la douleur s'est répandue si vite je n'ai pu en déterminer la source. La seule chose dont je sois sure, c'est que mon bras droit, le plus utile, est désormais meurtri, inusable. Enfin, même si, alors que je suis couchée au sol, mon champ de vision est assez réduit, au moins il ne semble pas tordu dans un angle improbable. C'est déjà ça, on pourra peut-être le récupérer...
Mon regard s'arrête sur la main crispée qui se trouve au bout, tas de sang avec un plomb fiché sur le dessus, une cerise sur le gâteau. Je grimace, même sans être docteur, je me doute que ça, c'est un mauvais pronostic. Quoique, bien qu'elle ait enflé par endroit, on devine encore un peu la forme des doigts et du poignet qui la supporte. Avec un joli gant ça passera.
Je me met à rire, tout doucement, plissant les yeux de la douleur que ça cause. Je ne sais pas si c'est cette boucherie qui a raison de mon mental ou si j'ai perdu plus de sang que je croyais, n'empêche, le gant là, c'est hilarant.

Toujours recroquevillée par terre, je lève les yeux. Un autre civil sans nom se fait éclater la tête. Je suis blasée. Tant sont morts en si peu de temps, que ça ne me fait ni chaud ni froid. Je repose doucement ma tête au sol, attend sagement mon tour. Je bouge le moins possible. J'en ai assez d'avoir mal. L'agonie du héros, c'est surfait.
J'attends tranquillement derrière ma cachette d'entendre venir celui qui mettra fin à mon existence. Pfff, dire que j'avais encore tant d'années devant moi pour être géniale. Du gâchis.
Mais alors que je me lamente à propos de l'immense perte pour l'Humanité que représentera mon décès, j'entends une chose anormal. Deux voix, qui n'ont rien à faire ici. On dirait Trey. Et l'autre... son nom est perdu dans ma fièvre, mais je jurerais que c'est un Big Daddy.

J'ouvre des yeux ronds. Ils sont vivants ? Ils auraient accompli leur tâche ? Ça m'en bouche un coin. Ça change totalement la donne. S'ils se décident à nous sauver, il est hors de question que j'y reste. Mourir dix minutes avant la fin de la guerre ? Trop bête. La tenue de martyr ne me siérait guère. Alors forçant les rares muscles qui veulent encore me répondre à se tendre, se contracter, je me retourne, rampant vers l'arme que j'ai laissé tomber plus tôt. Je constate que mes trois protégées ont du s'en aller. Je ne les avais même pas entendu partir. Mais c'est bien. Une vie à défendre, c'est déjà beaucoup pour une éclopée, qui attrape le revolver, tentant de le positionner au mieux en utilisant son menton pour ajuster le tout.
Et j'attends. Parce que je ne saurais jamais aligner une cible de la main gauche. Je tirerai juste grossièrement, en espérant toucher. D'ailleurs...

« Quand tu parlais d'une fête privée, j'pensais pas qu't'avais l'gymnase en tête, poupée ». Andy je crois, flanqué d'un de ses camarades avec la même tête de tocard. Ils arrivent par la droite. Dommage pour eux,  autrement ils m'auraient vu venir. Je presse la détente un nombre incalculable de fois, j'en vide le chargeur. Pas économique mais nécessaire dans ma situation.
Ils finissent par s'effondrer tous les deux, cette expression de surprise complètement jouissive sur le visage.

« Ta gueule. »
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Re: Event de Février - Sujet Commun - Le gymnase

Mer 17 Fév 2016 - 9:44


La jeune femme fut étonnée du calme de l'urgentiste ; certes quand ils discutaient il n'était pas plus stressé, mais elle avait déjà remarqué plusieurs fois que Ian pouvait être rapidement mal à l'aise quand la situation n'était pas adéquat ou lui était inconnue. Elle se demandait d'ailleurs s'il n'était pas aussi calme parce-que qu'il avait accepté de mourir ; cette pensée releva une nouvelle vague de panique en elle, pas lui... Puis quand il lui répondit elle comprit. Ce n'était pas un homme au bord de la mort qu'elle avait devant elle, c'était bel et bien l'urgentiste qui se retrouvait dans son élément, il gérait tout cela bien mieux qu'elle.

Quand elle posa le regard sur sa jambe elle se sentie un peu idiote d'avoir tant paniqué pour si peu, mais comment pouvait-elle le savoir ? Elle était complètement perdue et désarçonnée de ne rien pouvoir faire ; le brun pouvait aider les autres, elle ne se sentait bonne qu'à pleurer les corps, c'était pathétique. Le regard de l'homme changea alors un peu et il s'occupa du nez de la galloise qui avait apparemment bien morflé. Elle n'avait pas encore prit le temps de se demander ce qu'elle avait et fit un léger mouvement de recul tant la douleur était lancinante ; prenant sur elle, elle laissa finalement le professionnel s'occuper de son cas.

« Je ne sais pas, je crois qu'une balle m'a frôlé la hanche mais ce n'est rien. »

Elle n'avait pas prit la peine de regarder non plus, tout cela était tellement secondaire quand on considérait toutes ces personnes qui perdaient la vie. Elle se contentait pour le moment d'encaisser le tout sans plus broncher. Une fois que Ian eut finit, elle posa une main sur son bras en guise de remerciement et jeta rapidement un regard à Jared qui s'était assis aux côtés de son père pour s'assurer que le jeune homme n'avait rien. Ce n'est que quand elle reposa les yeux sur l'urgentiste qu'elle remarqua l'arme qu'il avait près de lui ; son ton se fit alors mal assuré bien qu'elle souhaitait cacher sa peur.

« Tu... Tu sais te servir de ça ? »

Elle était bien consciente qu'ils n'avaient d'autre choix pour s'en sortir que de prendre les armes et rendre la pareille aux militaires, mais d'un autre côté elle ne pouvait se résoudre à le faire ; c'étaient des êtres humains, comment pouvait-on choisir de mettre fin à une vie ? C'était tout bonnement inconcevable pour la rousse. Elle décida cependant de ne pas relever et ne pas donner son avis à Ian ; ce n'était pas le moment de faire preuve d'état d'âme.


Quand tout cela allait-il finir ? Et par quoi si ce n'est de leur mort ? Zieutant non loin, elle aperçu un vieil homme se faire tuer avec son petit fils, sans ménagement, comme si tout ceci était tellement normal. Elle tenta de reprendre ses esprits puis, essuyant nerveusement une larme qui perlait sur sa joue avec la manche de son pull, elle prit une profonde respiration et dit d'une voix qui se voulait portante par delà les coups de feu.

« Il y a beaucoup trop de blessés, il faut faire quelque chose auquel cas ils seront bien trop faciles à... Abattre. »
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Re: Event de Février - Sujet Commun - Le gymnase

Mer 17 Fév 2016 - 9:50


If you fuck with us, we'll fuck you right back
with a cherry on top ! | Pv. Emerald Freedom


   
   
   



Un cri ramena Daniel sur Terre. Il avait l’impression d’être victime d’un acouphène. C’était sa douleur au bras qui manifestait son existence. Phil était toujours tout devant, à découvert, planté comme un piquet à regarder son père, son visage couvert de saleté et de sang. Daniel plissa les yeux pour apercevoir ce qui se tramait autour de lui. Le cri était celui de Thalia. Enceinte jusqu’à l’os, elle tenait le corps de son mari à bout de bras. Daniel secoua la tête et se mit à courir dans leur direction. « Merde… Non ! » S’exclama-t-il en accélérant le pas, les yeux toujours plissés à cause de la douleur. Ça n’était que la chair du bras qui avait été touché, mais quand même… Daniel n’avait jamais tenu une arme de sa vie, encore moins reçu une balle.

Maxine, cette femme aussi culottée et courageuse que son mari, s’était élancée vers Thalia pour tenter de la relever. Elle refusait de laisser le corps de son mari. Elle avait bien raison certes, mais Daniel avait l’impression que la douleur de son bras reflétait un millième de la douleur qu’elle pouvait ressentir. Ça n’était rien. David, le père du disquaire, tenta de prêter main forte à Maxine en tendant sa main âgée vers elle, pour l’aider à soulever Thalia du sol. Daniel trébucha sur son chemin. Sur un cadavre, celui d’une jeune femme aux longs cheveux blonds. Au début, il avait cru qu’il s’agissait de la femme de Kendale, alors son sang ne fit qu’un tour. Ça n’était pas elle. Il grimaça à cause de la douleur et de l’horreur de la situation, tout en rejoignant le petit groupe, constitué de la famille Gallow ainsi que Thalia et Maxine.

« Il faut y aller… Venez… » Tenta-t-il d’articuler tant bien que mal, avant de constater sa fille en pleure. Elle ne s’était pas rendu compte que son père était blessé, c’était la mort de Morgan qui l’avait choqué. Il était mort là, sous ses yeux, à quelques mètres d’elle. Daniel toussa et porta son regard sur Phil, qui avait simplement pivoté pour pencher son regard sur le corps sans vie de Morgan. « Maxine, on peut pas rester à découvert comme ça ! Il faut partir d’ici ! Papa ! Essaye de soutenir Thalia, on vous couvre ! On peut pas rester là, il faut le laisser. IL FAUT LE LAISSER JE SUIS DÉSOLÉ ! » David avait haussé le ton en posant son regard plissé sur le corps sans vie de Morgan. Lui-même avait agi horriblement. Il avait massacré un homme sans réfléchir.

Son arme était couverte de fluides visqueux et de sang, il ne s’en rendit pas compte, mais Daniel s’était mit du sang partout après son meurtre. « PHIL ! » Daniel fronça alors les sourcils, la colère et la panique prenant le dessus sur la douleur. Il fallait bouger, et vite. Faisant volte-face pour pouvoir regarder s’ils étaient en danger, apercevant au passage le vieux Joseph se faire tirer dessus sans ménagement par un militaire, Daniel essayait de trouver une brèche. La seule solution ? Longer les murs et couvrir Thalia et les Gallow parce que Maxine et lui étaient les seuls armés et capables de gérer la situation.

Daniel visa alors droit devant lui un militaire qui avait repéré le petit groupe. Sans réfléchir, il tira. Bientôt, son chargeur serait vide. Le militaire eu le temps de riposter. La balle frôla alors Maxine pour toucher le flanc gauche de Daniel qui s’était interposé devant. Côté gauche. Décidément. Bien qu’il ne fut pas épais, Daniel avait décidément une chance de cocu, bien que la douleur le fit se plier en deux. Il remercierait son ex-femme une autre fois. Il ne pouvait pas lâcher son arme et les laisser ainsi. « Non d’un chien… » Gémit-il en faisant une grimace.  
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Re: Event de Février - Sujet Commun - Le gymnase

Mer 17 Fév 2016 - 10:30

Il avait bien senti la femme se raidir, mais bon pour arrêter le sang, il n’avait pas le choix. Il fallait qu’il appuie. Il déglutit sa salive difficilement, il avait l’impression d’être un peu méchant avec elle. Alors qu’il était simplement inquiet et voulait la soigner. Il était inquiet, mais réaliste. Visiblement elle n’avait rien de grave et pouvait donc se mouvoir sans trop de difficulté contrairement à d’autre survivant. « Tu permets que je jette un rapide coup d’œil pour m’en assurer. » Il ne lui fallut pas beaucoup plus longtemps pour voir que son jean avait été légèrement entaillé et que la blessure ne saignait plus depuis un petit moment déjà.

Il pouvait enfin respirer un peu. Oui juste un peu parce qu’il n’était pas rassuré par la situation. Il avait tué des gens ce qui le rendait malade, même s’il n’avait pas vraiment eu le choix. Il se sentait vraiment mal et les paroles de la rousse ne faisaient qu’empirait son mal-être. Il avait tué trois militaires, sa vie ne serait certainement plus jamais la même, mais quand il voyait les autres qui en avaient tué bien plus, il ne pouvait que se taire. Sa parole ne valait pas grand-chose par rapport à celle des autres qui en avait tué une dizaine ou une vingtaine. C’est le regard lourd et triste qu’il répondit à la brune. « Un peu, c’est moi qui ai tué le militaire qui te tenait en joue. » Il n’aurait pas accepté de la perdre, alors même s’il passait maintenant pour un meurtrier à ses yeux au moins elle était toujours saine et sauve. C’était ce qu’il comptait pour lui.

Il avait un regard triste qui passait de Rosaleen à Jared  et aux spectacles horribles qui s’offraient à eux dans le gymnase. Il remarqua plus loin un militaire en prise avec trois civils. Deux des civils donnèrent leurs vies pour permettre au troisième de tuer l’homme armé. Il était en enfer actuellement, c’était la seule explication rationnelle qu’il avait à fournir. Il fallait aider les blessés, elle avait raison. Les militaires étaient un peu moins nombreux, il était temps pour lui de bouger d’ici avec l’aide des deux autres pour sauver des vies et aider de gens. « Tu as raison Rosie, aidez-moi à me relever, je dois aider les personnes qui sont encore en vie. J’ai besoin de vous pour y arriver par contre. » Il avait vu Bernie s’écrouler pas très loin. Elle avait certainement besoin d’aide et le plus rapidement possible. Il pointait son doigt en sa direction. « Allons à sa rencontre, ce n’est pas trop loin. Tu penses pouvoir me soutenir ? Jared essaye de trouver des t-shirts ou des trucs comme ça pour faire des bandages de fortune. » Il fallait bander les blessures tant que possible pour endiguer les saignements, il ne pouvait pas faire beaucoup plus sans matériel.

Se relever ne fut pas très facile pour l’homme, mais grâce à la précieuse aide de la rousse, il y arriva sans trop de difficulté. Jared réapparut plutôt rapidement avec également une canne qu’il avait trouvée. Il s’empressa de s’en saisir pour diminuer la charge qu’il imposait à Rosaleen et enfin, ils arrivèrent à la haute de Bernadette. Elle semblait vraiment mal en point. Ian observait d’abord son bras sans la toucher pour prendre l’ampleur des dégâts. « Dame Bernadette, c’est moi, Ian. Je vais te bander là, mais pour éviter qu’elle n’enfle plus. » Il n’avait pas ce qu’il fallait pour la soigner correctement, mais s’il pouvait stopper l’inflammation c’était déjà bien.

P.S. : C'est mon dernier poste, mais vous avez évidement le droit de pnjiser le petit Ian pour qu'il vous sauve les miches avec ses deux mains gauches de médecin.
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Re: Event de Février - Sujet Commun - Le gymnase

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