Mon caractère… j’me trouve déjà chiant moi-même, alors si vous voulez que je vous en parle… Mes amis, les gens que j’connaissais avant tout ce bordel : ils avaient l’habitude de dire que j’étais gentil, sympa, que j’étais quelqu’un sur qui on pouvait compter. Vrai ? Faux ? J’en sais que dalle. Le seul truc que je sais, c’est que oui, j’suis quelqu’un de confiance qui serait prêt à tout pour les personnes à qui je tiens. Enfin, tenais… maintenant, je ne tiens plus à grand monde. Mes potes m’appelaient ‘’L’intello’’ pour me titiller parce qu’ils savaient très bien que je détestais ce surnom de merde. J’ai toujours eu la moyenne en cours, j’ai jamais eu de quelconques soucis… Je m’en suis plutôt bien sorti, je pense. J'étais assez mature et je le suis toujours, en fait. Quand il m'arrive une connerie, j'essaye toujours de voir le bon côté des choses, de peser le pour et le contre... J'suis pas le genre de gamin à pleurer parce que ma mère a pas voulu m'acheter Call of Duty sur la Play, vous voyez ? Quand j'veux un truc, j'peux un peu être surnois. Cacher certaines choses, raconter des conneries... je sais bien le faire, surtout quand c'est à mon avantage.

J’suis pas quelqu’un de bagarreur ou de violent, loin de là. Je déteste la violence, et quand j’suis en conflit… j’essaye toujours de calmer les tensions. Mais quand j’ai pas le choix et que j’sens un poing cogner mon visage, j’hésite pas à serrer le mien pour démolir la personne qui me fait face. Je cogne, le plus fort possible jusqu’à ce qu’on me foute la paix. Ouais, je déteste les gestes violents mais parfois, j’ai pas le choix. Quand je suis en colère, je préfère prononcer des injures, me mettre à crier pour laisser s’échapper la colère, la frustration qui est en moi. J’suis comme ça. Je suis pas non plus vraiment timide, au contraire, j’ai des facilités à aller vers les gens. Mais je suis attiré par les mauvaises personnes. Des gens qui après quelques temps finissent par me faire du mal, à essayer de me changer, de me faire me comporter comme une merde. C’est pour ça que maintenant, je me suis promis de ne plus faire confiance à personne. Pour ne plus avoir le cœur brisé, pour ne plus avoir de problèmes… mais toutes ces relations que j’entretenais auparavant m’ont changé. C’est ce que ma mère et l’abruti qui croyait être mon père me disaient. J’étais un petit ‘’rebel’’, j’aimais défier les limites que mes parents m’imposaient. Quand j’suis dans la merde, j’hésite pas à prendre une initiative… même la plus pourrie qui soit pour me sortir de ce bordel. Parce que y a toujours de l’espoir.

Sinon, on dit aussi de moi que j’m’énerve facilement. Des propos me plaisent pas, quelqu’un me bouscule alors que j’suis pas dans mon assiette… je me mets à gueuler sur les gens, sans hésiter, quitte à attirer l’attention de tous les gens qui m’entourent. Ouais, je suis susceptible. Je fais la gueule pour un rien. Mais c’est pas d’ma faute, hein. J’peux pas changer. Mon père me disait autrefois de ne jamais me laisser faire marcher sur les pieds, mais c’est plus facile à dire qu’à faire… j’ai jamais réussi à me défendre, à montrer que j’étais pas cet abruti qui se laissait faire. Mais j’ai jamais réussi. C’est à peine si les gens me voient, se préoccupent de moi, j’ai l’impression d’être invisible, putain, de ne pas exister. Mais peut-être que c’est qu’une impression, hein… ? On dit aussi que j'suis impatient. Que j'peux pas tenir sur une chaise plus de cinq minutes quand j'attends quelque chose. Du coup, j'essaye toujours d'accélérer les choses mais j'y arrive jamais. J'agis pas mal par intuition, j'me fais assez confiance... bon, ça n'empêche pas que je fasse parfois des conneries. Mais ça arrive à tout le monde, n'est-ce pas ? C'est pour cette raison que quand j'ai envie de faire quelque chose, j'en parle rarement à mon entourage.

→ qualities.
Autonome
Mature
Malin
Intuitif
Ingénieux
Généreux → defects.
Susceptible
Impatient
Surnois
Rebel
Colérique
Naïf

J'ai les yeux bleus, mes cheveux sont bruns foncés. Je suis plutôt mignon, enfin, c'est ce qu'on me dit souvent. Les cheveux bleus, ça fait des ravages auprès des filles, mais avec la grosse touffe de cheveux que j'ai sur la tête, ça va pas vraiment. Je ne vous dis pas le nombre de fois où j'ai entendu cette question : "pourquoi tu te coupes pas les cheveux ?"... Peut-être parce que j'en ai pas envie et que j'aime bien cette petite mèche qui me rend légèrement unique ? Non, j'ai pas de muscles. Mais mes jambes sont assez musclées quand même. C'est sûrement dû au foot et à l'athléthisme que je pratiquais avant, ça.

Un petit maigrichon. C’est ce que je suis. J’ai pas vraiment d’abdos ou de tablettes de chocolat comme certains garçons en avaient au lycée, et ça m’embête un peu… mais j’m’adapte ! De toute façon, le sport ça m’a jamais attiré plus que ça. À part le foot. Y a que mes jambes de musclées, en fait. Mes cheveux, c’est le truc auquel il faut pas toucher. Je déteste quand quelqu’un y met la main. C’est galère à coiffer, puis… c’est une partie hyper sensible ! Je ne pense pas les couper quand ils seront plus longs, j’en sais rien.

Les sweat-shirts, c’est le truc que je porte presque tout le temps. Je porte presque de tout, et j’avais pas mal de fringues colorées dans ma garde-robe avant. Niveau chaussures, je porte actuellement des converses rouges qui, comme on me le dit souvent, me vont comme un gant.

Quand je suis parti du domicile de mon père, il m’a donné une batte de baseball mais les militaires nous l’ont prise. Néanmoins, j’ai toujours ce petit couteau de chasse que je cache dans la poche arrière de mon pantalon parce qu’on est jamais en sécurité et qu’on sait jamais ce qui peut nous arriver. Je m’en suis jamais servi et j’espère ne jamais avoir à le faire.

Salut. Ça m’embête un peu de te raconter ma vie complètement gênante, mais allons-y… Je suis né d’un père et d’une mère, comme tout le monde j’crois. Mes parents avaient pas des métiers qui rapportaient gros, mais je manquais pas de grand-chose. Ils faisaient tout pour que je puisse avoir tout ce dont j’avais besoin et je leur en serais toujours reconnaissants. J’étais pas malheureux, je passais de très bons moments avec eux, ils m’aimaient plus que tout. Les baisers, les câlins… ça faisait partie de mon quotidien. Enfin, ça concerne plus mon père que ma mère ça, j’ai jamais été très proche avec elle. Je l’aimais, mais voilà…

À l’école, j’avais de plutôt bonnes notes. Ça m’a jamais plu plus que ça mais mon père m’a expliqué à quel point c’était important pour mon avenir. Pour que je puisse avoir le métier que je voulais pratiquer quand je serais plus âgé, pour que je puisse avoir assez d’argent pour vivre comme je le souhaitais. Ils me l’ont dit alors que j’étais déjà tout petit, mais je leur en voulais pas. Bien au contraire, j’aime pas qu’on me mente. Enfin bref, vous l’aurez compris, j’ai pas vraiment eu de soucis dans ma jeunesse. Mais il s’est passé un truc quand j’avais neuf ans. Entre mes parents, ça n’allait plus vraiment. Combien de fois je les entendais se gueuler dessus en se disant qu’ils ne s’aimaient plus, qu’ils voulaient divorcer, qu’ils se supportaient plus… Vous voyez le genre ? Bref, ils ont pas tardé à divorcer… Et mon père, connaissant très bien la réputation qu’avait ma mère a décidé de faire un test de paternité pour vérifier si j’étais vraiment son fils. Vous imaginez pas à quel point ça m’a retourné, ça. On a passé neuf superbes années ensemble, puis… il veut vérifier si j’suis son gosse ? Quelle blague, putain. Puis… bah avec le test, il a appris que j’étais pas le sien et que j’étais le fils que ma mère avait eu avec l’un des nombreux gars avec qui elle s’était envoyé en l’air quand elle était plus jeune. Ouais, elle avait pas une très belle réputation… Bref, le gars que je considérais comme mon père, que j’avais toujours vu comme tel s’est barré. Du jour au lendemain, j’ai plus jamais eu une seule nouvelle de lui. Connard.

Quelques mois sont passés, et ma mère a fait quelques recherches pour savoir qui était mon père. Ian. Un urgentiste d’une trentaine d’années qui habitait à Seattle. Elle a tout fait pour essayer d’entrer en contact avec lui : chercher son numéro dans l’annuaire, son adresse, son compte Facebook… Puis un an plus tard, elle a réussi à le contacter en lui envoyant un message en lui expliquant l’intégralité de la connerie. Et vous savez quoi ? Il a accepté de me rencontrer. 'Faut être con, sans déconner...

J’avais pas envie de le rencontrer, je sais pas… ça me stressait, je savais pas vraiment comment me comporter avec le gars qui était mon père et que je rencontrais à peine alors que j’avais dix ans. Lors de notre première rencontre, c’était… assez gênant. Je parlais à peine, et quand j’le faisais… j’avais l’impression de dire des conneries. Je savais pas quoi lui dire, honnêtement. « Salut, j’suis ton fils. Ma mère s’est tapé un tas de gars, et parmi cette centaine de gars… c’est toi le fameux gagnant, tu remportes un gamin de dix ans. » Non, mais sérieux. Néanmoins, j’étais quand même content de voir que lui n’avait pas l’air déçu ou quoi que ce soit. Il faisait tout pour me mettre à l’aise, apprendre à me connaître. Et ça, ça faisait plaisir.

Peu de temps après, on a emmenagé à Seattle avec ma mère. Ce déménagement m’a un peu dérangé, mais j’allais pouvoir passer du temps avec mon père, apprendre à le connaître… bref, créer une sorte de liens. Et à partir de ce moment-là, ma mère a un peu changée. Elle sortait plus souvent. Les boîtes de nuit, les rencards… c’est devenu son quotidien. Et pendant ce temps, je squattais la maison de Ian. On passait nos soirées à discuter, à regarder la télé… mais je m’ennuyais. Y avait rien de très intéressant chez lui, et je me demandais un peu ce que je faisais là. Peut-être qu’il avait d’autres choses à faire ? Des personnes à voir ? J’en sais rien, ça avait pas l’air de le déranger de m’avoir... Il prenait des congés, des soirées rien que pour moi. Et ça, j’appréciais.

Je passais de plus en plus de temps chez lui alors que ma mère sortait pour s’éclater, rencontrer des mecs… et elle et moi, on se voyait de moins en moins. La plupart du temps, quand j’allais chez mon père, elle me demandait d’en profiter un max en lui demandant de m’acheter des choses qui valent un max, de profiter de son amour pour refaire la déco d’ma chambre quoi. Et sur le coup, ça me dérangeait pas vraiment. J’avais un tas de cadeaux, la plupart du temps quand j’allais chez lui, je revenais toujours avec des trucs chez moi… c’était le paradis. Mais c’est pas pour autant que je l’appréciais plus que ça. C’est pas mon père et je sais pas s’il le sera un jour. On est trop différents, on a raté dix ans de nos vies… Il est sympa, mais non.

J’étais chez mon père quand le monde est parti en cacahuètes. Il avait pris des congés pour pouvoir me garder chez lui quelques jours, pouvoir passer du temps avec moi. C’était ma mère qui le lui avait demandé, prétextant avoir beaucoup de travail… inutile de préciser que c’était sûrement parce qu’elle en avait marre que je sois dans ses pattes. En voyant ce qu’il se passait dehors, que ce soit par la fenêtre ou à la télévision, j’ai pété des câbles. J’essayais de pas le montrer, mais j’étais complètement terrifiée. Je m’énervais pour un rien, pour tout et pour rien. Mais mon père était là pour me réconforter, pour me dire que tout irait bien et qu’on allait retrouver ma mère. Je m’inquiétais pour elle, je n’avais plus de nouvelle, elle ne répondait pas aux coups de fil que je lui donnais… C’était clairement l’enfer. À l’heure qu’il est, je sais toujours pas où elle est d’ailleurs… mais je continue d’espérer qu’elle soit toujours vivante.

C’était le bordel en ville. Il y avait des émeutes partout, la population volait dans les magasins, brisaient les vitres des épiceries, tout le monde frappait tout le monde… Je savais pas ce qui se passait, je comprenais rien du tout. Ian a essayé d’appeler ma mère mais lui non plus n’a pas eu de réponse. On s’est préparé, il m’a préparé. Il avait pris un flingue et pour moi, il avait préparé une batte de baseball. Il a pris quelques affaires dont une malette noire qui devait comporter ses trucs de médecin, puis on a pris sa voiture. On est allé vers mon lycée, j’ai pas trop compris pourquoi mais il devait se douter qu’il y aurait des militaires puisqu’on a été pris en charge par certains qui nous ont fouillés et pris nos armes. On a rien pu garder de ce qu’on avait préparé, sauf des vêtements…

Depuis ce moment-là, en octobre 2015, on est à Emerald Freedom. C’est pas le luxe, mais c’est pas mal non plus. C’est dirigé par pas mal de militaires, et vous savez bien que j’aime pas qu’on me donne des ordres… mais je voulais survivre, donc je l’ai fermée et j’ai fais ce que j’avais à faire. Je ne me fais pas remarquer, j’aide les gens au camp quand ils ont besoin de bras. Ne plus avoir école, ça me dérange pas vraiment. J’apprends pleins de trucs sympas, et je passe de très bonnes journées.

Je ne m’aventure que très rarement dehors… De toute façon, même si je le pouvais, je ne pourrais pas. Tout ce qu’il se passe à l’extérieur : ces monstres, ces gens qui s’entretuent… C’est pas pour moi, et ça me fait flipper. J’espère ne jamais avoir à mettre le pied dehors. Je suis bien là où je suis.

Je me suis peu à peu intégré au camp, je me suis fait quelques amis et je me suis fait à ce nouveau mode de vie. Tout s'est très bien passé... jusqu'à la rébellion de février. On y a tous participé, même si j'ai pas fait grand chose. Par contre, Ian, mon père s'est blessé et s'est cassé une jambe... quel idiot. un peu aidé à s'en remettre... mais le fait qu'il ait participé à la rébellion nous a un peu éloigné. J'y ai participé, lui aussi... on l'a tous les deux fait. Mais il a fait certaines choses... Des meurtres. Des choses dont je ne l'aurais même pas pensé capable, et pourtant... Il s'en est pas vraiment préoccupé puisqu'il avait récupéré une nana... tant mieux pour lui.

J'aurais jamais pensé le dire, mais... ça se passe plutôt bien depuis que les militaires ont déserté. Moi qui pensait que cette rébéllion était une mauvaise idée, je disais bien des conneries... Je me sens moins en sécurité depuis leur départ, certes, mais c'est plus rassurant de voir des membres de notre groupe gérer. J'y mets bien sûr du mien quand on me le demande... ça m'occupe, puis j'aime avoir une certaine utilité, montrer que je ne suis pas là pour faire beau.

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Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

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Bonne rédaction !