Re: Opération 3 : welcome to the drugstore
Mar 14 Mar 2017 - 20:29
Ce qui est bien dans les ténèbres c'est que les secondes sont des millièmes, chacune d'entre elles passent rapidement jusqu'à ce que.. un choc vient secouer le sablier, le brise et le remplace. La réalité revient peu à peu, sa salive prend un gout étrange. Un gout qu'on aime tous : celui du sang mais ce n'est pas le sang d'un autre c'est bien le sien et il ouvre doucement les yeux dans une pièce qui lui semble si sombre qu'il ne distingue que des masses dont trois se forment réellement à la forme d'humain mais aucune d'entre elles ne parle. Tout n'est que silence et seul l'odeur du sang recouvre les lieux. Pas un bruit, pas un geste en sa direction et il cherche désespérément le son de la voix de Roza. Il se souvient peu à peu du coup, il se souvient avoir sauté en cherchant à protéger son équipière dans une imbécilité effarante et puis plus rien et maintenant il cherche une voix russe, la voix qui appuie sur les R et qui fait sourire mais il n'y a rien. Il ignore même combien de temps il a pu passer dans le K.O, peut-être que Roza est morte par sa faute ? Il n'en a aucune idée mais il veut savoir où il est.
Ses deux mains touchent le sol froid, chaque seconde est une torture tant la froideur de la pierre lui gèle les doigts, il pousse lentement tout de même jusqu'à arriver à se trainer contre un mur et se poser en face des ombres. Qui sont-elles ? Aucune n'est assez imposante pour être le géant. Il cherche ses repères alors qu'il sent toujours son sang lui recouvrir le visage. Quelle ironie. Tant ironique qu'il se met nerveusement à rire en face de ces ombres qui ne lui sont pas vassales. Ses yeux s'habituent peu à peu à la lumière jusqu'à observer les premiers signes humains dans l'obscurité et il se détend en voyant cela, le visage d'un vieil homme lui apparait apeuré par la triste condition du jeune homme, ce mec pourrait être son père en jetant plusieurs coups d’œils. Un sourire fend ses lèvres devenus rouges et tout en observant les deux formes qu'il n'arrive pas à décerner encore il s'adresse à l'homme.
- T'as pas une tête de violeur de cochon.. toi.. tu peux bien me dire où on est.. et ce que c'est que le.. géant de deux mètres vingt..
Chaque pause lui coute une longue respiration, son corps n'a pas encaissé le choc encore et il doit bien se l'avouer le bon gros géant il tape pas avec le dos de la cuillère. Son sourire s'illumine en pensant à la réaction de Roza en ayant vue sa bêtise : probablement un mixte entre l'amusement de voir le si grand Ao' se faire étaler d'un coup, d'un seul et de l’inquiétude. Bon dieu qu'il priait pour revoir Caly aussi, il ne voulait pas finir ici sa vie seul et à l'entière disposition d'une bande de néo-nazis. Ses clignements d'yeux se firent de plus en plus espacés jusqu'à ce qu'il puisse enfin garder les yeux assez longtemps ouverts pour voir les deux dernières formes et sa surprise fut grande lorsqu'il vit deux demoiselles qui devaient avoir approximativement l'age des élèves à qui enseignaient Ao'. Tout sourire s’effaça du visage du professeur les deux étaient complètement au bout du rouleau, son instinct de professeur reprit le dessus un cours instant et il voua plus que du mépris aux hommes de ce bâtiment, il leur vouait une haine. Une haine farouche pour oser mettre dans des états pareil des gamines. Néanmoins le rattrapa bien vite, c'était un nouveau monde avec de nouvelles règles et même si l'idée de se comporter aussi mal avec des enfants le rendait fou il n'y pouvait rien, il ne pourrait jamais changer les règles d'un monde qui n'a pour seule règle qu'il n'y en a plus.
- Vous avez l'air.. tout droit sorti de Auschwitz.. tous les trois.
Il rit nerveusement une nouvelle fois, il n'y pouvait rien c'était comme cela et bientôt il allait leur ressembler à son humble avis et il replongea quelques instants après dans un demi-sommeil.
Ses deux mains touchent le sol froid, chaque seconde est une torture tant la froideur de la pierre lui gèle les doigts, il pousse lentement tout de même jusqu'à arriver à se trainer contre un mur et se poser en face des ombres. Qui sont-elles ? Aucune n'est assez imposante pour être le géant. Il cherche ses repères alors qu'il sent toujours son sang lui recouvrir le visage. Quelle ironie. Tant ironique qu'il se met nerveusement à rire en face de ces ombres qui ne lui sont pas vassales. Ses yeux s'habituent peu à peu à la lumière jusqu'à observer les premiers signes humains dans l'obscurité et il se détend en voyant cela, le visage d'un vieil homme lui apparait apeuré par la triste condition du jeune homme, ce mec pourrait être son père en jetant plusieurs coups d’œils. Un sourire fend ses lèvres devenus rouges et tout en observant les deux formes qu'il n'arrive pas à décerner encore il s'adresse à l'homme.
- T'as pas une tête de violeur de cochon.. toi.. tu peux bien me dire où on est.. et ce que c'est que le.. géant de deux mètres vingt..
Chaque pause lui coute une longue respiration, son corps n'a pas encaissé le choc encore et il doit bien se l'avouer le bon gros géant il tape pas avec le dos de la cuillère. Son sourire s'illumine en pensant à la réaction de Roza en ayant vue sa bêtise : probablement un mixte entre l'amusement de voir le si grand Ao' se faire étaler d'un coup, d'un seul et de l’inquiétude. Bon dieu qu'il priait pour revoir Caly aussi, il ne voulait pas finir ici sa vie seul et à l'entière disposition d'une bande de néo-nazis. Ses clignements d'yeux se firent de plus en plus espacés jusqu'à ce qu'il puisse enfin garder les yeux assez longtemps ouverts pour voir les deux dernières formes et sa surprise fut grande lorsqu'il vit deux demoiselles qui devaient avoir approximativement l'age des élèves à qui enseignaient Ao'. Tout sourire s’effaça du visage du professeur les deux étaient complètement au bout du rouleau, son instinct de professeur reprit le dessus un cours instant et il voua plus que du mépris aux hommes de ce bâtiment, il leur vouait une haine. Une haine farouche pour oser mettre dans des états pareil des gamines. Néanmoins le rattrapa bien vite, c'était un nouveau monde avec de nouvelles règles et même si l'idée de se comporter aussi mal avec des enfants le rendait fou il n'y pouvait rien, il ne pourrait jamais changer les règles d'un monde qui n'a pour seule règle qu'il n'y en a plus.
- Vous avez l'air.. tout droit sorti de Auschwitz.. tous les trois.
Il rit nerveusement une nouvelle fois, il n'y pouvait rien c'était comme cela et bientôt il allait leur ressembler à son humble avis et il replongea quelques instants après dans un demi-sommeil.
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Re: Opération 3 : welcome to the drugstore
Mar 14 Mar 2017 - 20:54
"Putain d'merde." L'autre hurle. J'regrette instantanément de lui avoir laissé l'occasion d'parler. J'ai l'temps de couper la transmission à la moitié d'sa tirade, mais le message en reste pas moins clair. On va s'faire submerger par leurs putains d'renforts. Je laisse tomber le talkie, pousse brusquement le type en avant pour choper sa tignasse blonde et accompagner violemment son crâne contre le comptoir. J'y mets toute ma force, et ça cogne sourd ; son corps se ramollit sous l'impact et coule sur le sol. D'quoi l'tenir dans les vapes un bon bout d'temps.
On va pas tarder à s'faire griller pour de bon. Mais tant qu'à être là, à avoir traumatisé Caly et tué un vivant, il est pas question qu'on rentre les mains vides. J'me précipite en courant dans l'arrière salle. J'ai un énorme soulagement de la voir fourrer quelques boîtes de médocs dans son sac, mais n'perds pas de temps à la féliciter. On verra ça plus tard, dehors.
J'ouvre quelques tiroirs à la volée, sans rien trouver. Vide. Vide. Vide. "Merde, merde, merde !!" J'peste, les gestes saccadés par le stress. Y aurait un autre meuble à fouiller, mais on est en course contre la montre. Calypso m'rejoint, le sac rempli d'ses trouvailles, et on repasse la porte vers la première salle. "On s'taille !" L'idée est là, mais on a tout juste le temps d'faire quelques foulées, d'enjamber les corps. Avant qu'on atteigne la sortie, le talkie se remet à cracher. C'est Roza. J'le dégaine pour mieux entendre, un peu mieux paniquer. Ça n'arrête pas. Ça n'arrête jamais.
"'Chier." Un murmure énervé, alors que j'm'empresse de ranger mon couteau pour l'échanger contre mon flingue. On revient s'planquer derrière le comptoir. J'coupe la radio, la pose à nos côtés. "Reste planquée." C'est ordonné sèchement à Calypso. Elle en fera bien ce qu'elle voudra. Doucement, alors que quelques pas craquent dans l'épaisse couche de neige à l'extérieur, j'm'allonge sans un bruit sur mon flanc ; appuyé sur un coude, le silencieux tenu comme un putain de sniper de bas-étage. Il n'y a que ma tête, qui passe au delà de l'obstacle. Le pistolet armé, en joug, prêt à lâcher une balle sur le premier connard venu.
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Re: Opération 3 : welcome to the drugstore
Mer 15 Mar 2017 - 13:06
- V-Vous êtes chez nous… enfin… j’étais le propriétaire ici, jusqu’à ce que ces types débarquent et…
Ses lèvres tremblent, son visage est pâle, malgré la pénombre. C’est un homme abattu qui se tient devant le professeur.
- Pourquoi vous êtes là ? Ils… ils… ils ne gardent jamais personne pour rien…, et ça, il en sait quelque chose, vous n’auriez pas dû venir ici, vous n’auriez pas dû…
Du bruit dans le couloir. Le cinquantenaire fait marche arrière, tente de cacher ses filles derrières lui comme il doit le faire à chaque fois. La porte s’ouvre, la lumière s’engouffre dans ce sellier vidé de son contenu. C’est Roza, qui a trouvé les clefs suspendues à un crochet.
De l’autre côté, Damien arrive face à la façade de la boulangerie, bien entendu remonté à bloc. Histoire de passer un premier coup de balai, il enlève la sécurité de son fusil et mitraille lourdement la devanture. Les balles trouent les vitrines renforcées au scotch, éclatent les étagères, font voler des éclats de bois, …
***
Roza et Aodhan, vous avez droit à un peu de répit, même s’il n’est que de courte durée. Vous commencez sans doute à comprendre ce qui s’est passé ici et réalisez que les autres otages ne sont pas vos ennemis. Que faites-vous ?
♦ Vous prenez le temps d’essayer de discuter avec eux, voire de les convaincre de vous aider. Vous n’aurez sans doute pas rejoint vos amis à temps pour le renfort, mais peut-être que le risque en vaut la chandelle ?
♦ Vous repartez immédiatement pour aider les autres, sachant que Aodhan est désormais sans arme.
Eli et Calypso, vous êtes sous une pluie de balle mais comme l’a indiqué le jeune homme : vous pouvez vous mettre à couvert derrière le comptoir. Pour l’instant, votre seule solution est d’essayer de répliquer à l’aveugle avec vos propres armes. Pour chaque post, lancer un dé normal.
Si vous faites
N’hésitez pas à prendre votre temps pour jouer ce tour en plusieurs posts, vous aurez jusqu’au
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Re: Opération 3 : welcome to the drugstore
Mer 15 Mar 2017 - 14:03
Je viens de fouiller le plus de tiroirs que je pouvais quand Eli débarque. J'devine qu'il vient de se séparer du mec, je ne prends même pas le peine de lui demander s'il l'a juste assommé ou tué. Rien à foutre, c'est plus le moment de se poser des questions. J'ai toujours le coeur qui bat à trois mille, et j'observe Eli qui ne trouve rien. C'est le moment de se barrer, d'aller retrouver nos deux compères.
On sort de la réserve, on s'apprête à sortir de ce trou à rat quand la radio grésille. Je n'entends pas bien je distingue juste la voix de Roza, ce qui me rassure. Eli m'ordonne de me planquer derrière le comptoir, je m'exécute aussitôt. Je comprends vite pourquoi, des pas approchent dans la neige. Je m'accroupie tout en serrant mon silencieux dans ma main et je prie pour que tout s'arrête.
Et là une pluie de balle s'abat sur nous. C'est un carnage, j'me demande même comment on fait pour ne pas en recevoir une. Je n'arrive même pas à regarder Eli, bien trop peur de le voir s'effondrer près de moi. Mais on ne va pas se laisser abattre comme ça, il nous en faut plus. Je pense à Ao, à Roza qui sont visiblement dans la merde comme on l'est nous aussi. Faut cesser ce putain de cauchemar. Sans chercher à comprendre, Eli et moi on tire dans le tas sans même regarder on atterrissent nos tires.
Et puis j'entends un grognement de la part de ce connard, on l'a touché. On l'a eu. Je n'ose pas sortir tout de suite de ma cachette si ça se trouve c'est un piège pour nous tirer dans la gueule une fois qu'on sera visible. Je me rapproche d'Eli tout en restant accroupie. Tu crois qu'on l'a eu ? Je lui ai chuchoté dans l'oreille, lui seul peut avoir entendu.
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Re: Opération 3 : welcome to the drugstore
Mer 15 Mar 2017 - 14:21
Les vitres éclatent dans un boucan infernal. On reconnaît distinctement la détonation d'une arme à feu, noyée sous le bruit du verre soufflé dans la pièce. La lumière du jour perce à travers ces nouvelles ouvertures, déchirées par les balles. Celles-ci fusent l'air, m'obligent à revoir ma position. J'me rétracte pour poser un genoux à terre, baisser la tête derrière le comptoir. Les étagères sont arrachées, les derniers bibelots se brisent contre le sol qui se décharge d'une épaisse couche de poussière. On sent clairement la menace peser, comme les pas de l'énergumène qui avancent lourdement.
J'ai aucune envie de crever maintenant.
J'prends une grande inspiration, attends une vague accalmie pour passer la tête et tenter ma chance. Je tire sur une silhouette imposante que j'ai à peine le temps de deviner, incapable de voir où la balle frappe. Pas d'éclat de voix. Pas un gémissement de douleur, et probablement que je n'ai rien touché.
Je reviens à couvert, juste le temps de souffler, me concentrer. Derrière moi, je sens Calypso se dresser. Son arme se décharger d'une balle. Un grognement grave fait écho à l'entrée de la salle. Bordel. Elle revient contre moi, me murmure quelques mots ; déconcerté et admiratif de ses talents de tireuse, j'me contente d'acquiescer d'un signe de la tête. Moi qui me suis fait une promesse de la protéger, c'est sans doute elle qui finira par me sauver... Avec un peu d'acharnement, on peut avoir le dessus. Je doute qu'une seule blessure suffise à le décourager. Alors, on tirerait jusqu'à l'entendre s'écrouler.
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Re: Opération 3 : welcome to the drugstore
Mer 15 Mar 2017 - 16:46
Second court dodo, le vieux le réveille avec ses jérémiades, il a envie de lui crier de fermer sa gueule et de le laisser dormir mais il n'a pu la force. Son corps est lourd et il glisse un peu de manière à ce qu'il y ait un trou d'air entre son dos et le mur, c'est affreusement confortable mais c'est pas la mort.. du moins pas encore. Ses yeux se rouvrent lorsque la porte s'ouvre. C'est ironique la mort vient dans la lumière, le vieux l'a dis : pas de prisonnier. La lumière lui brule les rétines et le force à fermer un œil pendant que l'autre reste ouvert, seul face à l'ange de la mort celui qui viendra le faucher. Son cœur bat mais pas par peur de savoir que c'est la fin non.. il bat parce qu'il veut se battre.
Et lorsque venant des cieux l'ange descendit habituant à sa clarté l'homme qu'il avait choisit d'emmener rejoindre le père au cieux apparut dans ses habits si familier la dernière chose que le pêcheur se serait imaginer.
Roza était en face de lui et il observait, surpris, la revenante qu'il pensait déjà morte et attachée à un des piquets en bas grognant sur le moindre individu qui approchait cette triste demeure à l'odeur infecte de la souffrance.. bien pire que n'importe quelle odeur de mort. Un sourire vint alors illuminer l'illuminé, celui qui dessine sur vos lèvres la joie d'une nouvelle : celle qui vous dit que vous allez vivre.
- Roza.. je dois avoir pris un sacré coup.. sur la tête.. parce que je te trouve.. presque belle..
Ne pouvant effacer son sourire il pointa son doigt vers ses compagnons de cellule alors que le sang maculait son visage, les trois étaient terrifiés mais il ne faisait pas cela pour le père, non, il voulait détendre l’atmosphère lourde pour les filles. Il était hors de question que ces gamines vivent encore un traumatisme puisque vu les bestiaux dehors elles en avaient probablement subis assez.
- T'as vue.. je me suis fais.. des nouveaux amis.. comment.. vous vous appelez déjà ?..
Des noms frappèrent dans son crane il n'en retint qu'un : Le père se nommait Edgar.. C'était un nom de chien mais d'accord. Observant Roza il lui tendit la main espérant avoir le droit à une petite aide pour tenir debout tant il avait déjà passé trop de temps au sol.
Et lorsque venant des cieux l'ange descendit habituant à sa clarté l'homme qu'il avait choisit d'emmener rejoindre le père au cieux apparut dans ses habits si familier la dernière chose que le pêcheur se serait imaginer.
Roza était en face de lui et il observait, surpris, la revenante qu'il pensait déjà morte et attachée à un des piquets en bas grognant sur le moindre individu qui approchait cette triste demeure à l'odeur infecte de la souffrance.. bien pire que n'importe quelle odeur de mort. Un sourire vint alors illuminer l'illuminé, celui qui dessine sur vos lèvres la joie d'une nouvelle : celle qui vous dit que vous allez vivre.
- Roza.. je dois avoir pris un sacré coup.. sur la tête.. parce que je te trouve.. presque belle..
Ne pouvant effacer son sourire il pointa son doigt vers ses compagnons de cellule alors que le sang maculait son visage, les trois étaient terrifiés mais il ne faisait pas cela pour le père, non, il voulait détendre l’atmosphère lourde pour les filles. Il était hors de question que ces gamines vivent encore un traumatisme puisque vu les bestiaux dehors elles en avaient probablement subis assez.
- T'as vue.. je me suis fais.. des nouveaux amis.. comment.. vous vous appelez déjà ?..
Des noms frappèrent dans son crane il n'en retint qu'un : Le père se nommait Edgar.. C'était un nom de chien mais d'accord. Observant Roza il lui tendit la main espérant avoir le droit à une petite aide pour tenir debout tant il avait déjà passé trop de temps au sol.
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Re: Opération 3 : welcome to the drugstore
Mer 15 Mar 2017 - 17:46
Roza dévala à toute vitesse dans le bar, arme au poing jusqu'à se retrouver face à face avec la porte fermée du sellier. Et là, c'est le coup de bol, le mega coup de bol, enfin un peu de facilité au milieu de cet enfer ! Les clés étaient là elles pendouillaient pas loin et n'attendaient que la russe ! Haletante, cette dernière cligna des yeux pour s'assurer de la véracité des faits et ce n'est qu'une fois bien consciente de la chance qui tournait enfin en sa faveur qu'elle s'en saisit pour venir éclairer les prisonniers de sa lumière avec sa dégaine de crevette tatouée. Ce fut donc avec un beau halo aux fesses qu'elle dévisagea les présents, louchant un premier temps sur le bras coupé de Edgar puis sur les deux donzelles qui semblaient dans un triste état. Aodhan était là, lui aussi, tout comme sa connerie, décidément il en loupait pas une, même la gueule en sang.
Aspirant dans un râle une grande bouffée d'air, elle se saisit de la main tendue pour laisser à se hisser sur ses deux pattes. Une fois chose faite, elle le délaissa de sa menotte encrée qu'elle passa à son dos pour en sortir une arme qu'elle lui céda. C'était le calibre de Hitler et y avait du sang frais dessus, ça en disait long.
"Ta gueule Aodhan, prrrend ça, on va en avoirrr besoin, ils ont des renforrrts qui vont se ramener."
Elle essuya son front en sueur du dos de la main et leva son épaule de façon à qu'elle puisse regarder son sac qu'elle avait oublié tellement ce dernier était vide. Elle le fit glisser à son coude pour en sortir la bouteille d'alcool à cocktail, Mo' aurait été fière d'elle, celui là elle ne comptait pas le boire mais la déboucha tout de même. Dé-zippant à la suite la poche avant du sac, elle attrapa le morceau de chiffon, et le glissa dedans.
"Des amis hein ? Faut avouer qu'on va en avoirrr besoin là aussi, ouais...."
Les mains tremblantes de nervosité, elle amena le cocktail molotov -spécialité de la Mère Russie, merci monsieur Molotov- dans la poche arrière de son jean, fin prête brûler de la trogne de nazis. Celle-ci prit également sa grenade fumigène pour la caler à sa ceinture à l'aide de la languette, prête également là à gazer du nazis. Elle allait à nouveau ouvrir la bouche quand elle entendit les coups de feu et elle n'avait pas besoin d'avoir fait l'armée pour comprendre qu'il s'agissait là du fusil d'assaut de la Montagne. "Caly', Eli, putain !" Précipitamment, elle donna son talkie au prof et laissa son sac vide chuter au sol alors qu'elle tournait déjà des talons vers l'entrée, bafouillant en chemin pour l'équipe de bras cassées. "Trrrouvez les médocs, je m'occupe de lui !" et elle fonça, aussi vite que ses gambettes le lui permettaient avec un seul 9mm dans la main, l'autre reposait toujours dans son holster.
Arrivée à la porte, elle ralentit d'un coup d'un seul et si par chance Damien était encore là à canarder ses amis, elle se poserait telle une espionne fermement campée à la chambranle de la porte, visant de son œil directeur la Montagne pour tirer à deux mains et avec assurance plusieurs balles dans sa direction sans la moindre once d'hésitation.
Aspirant dans un râle une grande bouffée d'air, elle se saisit de la main tendue pour laisser à se hisser sur ses deux pattes. Une fois chose faite, elle le délaissa de sa menotte encrée qu'elle passa à son dos pour en sortir une arme qu'elle lui céda. C'était le calibre de Hitler et y avait du sang frais dessus, ça en disait long.
"Ta gueule Aodhan, prrrend ça, on va en avoirrr besoin, ils ont des renforrrts qui vont se ramener."
Elle essuya son front en sueur du dos de la main et leva son épaule de façon à qu'elle puisse regarder son sac qu'elle avait oublié tellement ce dernier était vide. Elle le fit glisser à son coude pour en sortir la bouteille d'alcool à cocktail, Mo' aurait été fière d'elle, celui là elle ne comptait pas le boire mais la déboucha tout de même. Dé-zippant à la suite la poche avant du sac, elle attrapa le morceau de chiffon, et le glissa dedans.
"Des amis hein ? Faut avouer qu'on va en avoirrr besoin là aussi, ouais...."
Les mains tremblantes de nervosité, elle amena le cocktail molotov -spécialité de la Mère Russie, merci monsieur Molotov- dans la poche arrière de son jean, fin prête brûler de la trogne de nazis. Celle-ci prit également sa grenade fumigène pour la caler à sa ceinture à l'aide de la languette, prête également là à gazer du nazis. Elle allait à nouveau ouvrir la bouche quand elle entendit les coups de feu et elle n'avait pas besoin d'avoir fait l'armée pour comprendre qu'il s'agissait là du fusil d'assaut de la Montagne. "Caly', Eli, putain !" Précipitamment, elle donna son talkie au prof et laissa son sac vide chuter au sol alors qu'elle tournait déjà des talons vers l'entrée, bafouillant en chemin pour l'équipe de bras cassées. "Trrrouvez les médocs, je m'occupe de lui !" et elle fonça, aussi vite que ses gambettes le lui permettaient avec un seul 9mm dans la main, l'autre reposait toujours dans son holster.
Arrivée à la porte, elle ralentit d'un coup d'un seul et si par chance Damien était encore là à canarder ses amis, elle se poserait telle une espionne fermement campée à la chambranle de la porte, visant de son œil directeur la Montagne pour tirer à deux mains et avec assurance plusieurs balles dans sa direction sans la moindre once d'hésitation.
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