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California Dreamin'

Sam 25 Mar 2017 - 23:32


Penelope, Evelyn Marshall
34 ans Américaine Serveuse Travelers
i've got a war in my mind


Penny est une véritable boule d'énergie. L'épidémie ne lui à pas retiré son sourire, malgré la peur qui lui tient le ventre quand elle pense au reste de sa famille dont elle n'a plus de nouvelles. Avenante, ce n'est pas une jeune femme qui reste dans son coin en attendant que les choses se passent. Elle est toujours au coeur de l'action, et aime discuter avec ses semblables. De tout, de rien. Surtout de tout, et parfois trop. Sa franchise lui à valu quelques regards de travers par le passé, et c'est souvent son charisme qui l'a sortie des mauvaises situations. Seule fille dans une fratrie de trois garçons, elle à rapidement appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds et faire sa loi comme elle l'entendait. C'est une jeune femme avec une jolie répartie, qui lancera toujours une petite pique sans se départir de son beau sourire. Protectrice et attentionné, elle aime prendre soin de son groupe, tout comme elle aimait par le passé prendre soin de sa famille, malgré leur côté... Excentrique, dirons nous. Mais sous ses airs de jolie jeune femme blonde et attachante, Penny est aussi un concentré de nombreux défauts. A commencer par la vulgarité, qu'elle à acquis directement de son milieu d'homme, et principalement de son père dont un des nombreux passe temps était de jurer du matin au soir. Sanguine, elle passe rapidement du calme à la colère suite à une parole de trop, peu importe la taille ou le gabarit de son interlocuteur. Surtout si la remarque en question la touche, elle ou sa fierté mal placée. Car la jeune femme est un petit peu trop fière, et à énormément de mal à pardonner. Fen pourra le confirmer d'ailleurs. Une fois que sa confiance est perdue, il est quasiment impossible de pouvoir la récupérer. Véritable tête de mule, elle aime que les choses se fassent à sa manière, et tenter de la contredire amène souvent à quelque jolie réplique bien sentie qui montre à quel point elle à été piquée au vif. Ne vous fiez pas à son beau regard bleu ou sa chevelure longue. Au final, Penelop Evelyn Marshall est un vrai garçon manqué dans le caractère.
Mais comme d'habitude ,on dira que c'est la faute de son paternel qui à cherché à l'éduquer comme un garçon. Et au vu de la situation, elle se dit que ce n'est pas plus mal...



PHYSIQUE..
Avec son mètre soixante-dix, Penny peut se targuer d'être relativement grande. Si autrefois elle possédait des formes relativement agréables à regarder et qu'elle aimait mettre en valeur, un an et demi d'épidémie à eu tôt fait de les lui faire perdre à cause du manque de nourriture, et du stress constant, ce qui ne l'empêche pas de conserver un joli minois encadrés de longs cheveux blonds ondulés, souvent attachés pour éviter de la gêner dans ses mouvements. Son visage légèrement ovale possède une peau pâle ou ressortent ses yeux bleus. Au moment de l'épidémie, Penny n'a pu emporter que le strict nécessaire, et à dû se refaire une garde robe au cours de leur voyage. Sa tenue favorite reste tout de même un vieux jean délavé, une paire de rangers montant jusqu'au genou, ainsi qu'un t-shirt manche longue restant près du corps pour éviter de se faire attraper par les rôdeurs. Une veste en daim grise achève la tenue principal. Le reste se compose de quelques hauts à manches courtes ou longues selon la saison, d'une écharpe en cachemire, vieux cadeau de son père pour ses vingt ans, ainsi que d'une doudoune sans manche pour l'hiver qui lui permet de conserver ses mouvements fluides. Petite touche final, un stetson qu'elle aime porter l'été pour éviter les insolations, et qui la ramène inlassablement à son enfance de redneck.

ARMES & EQUIPEMENT.

Etant toujours habituée à voyager léger, la jeune femme n'a que le strict nécessaire en matière d'équipement. En guise d'arme blanche, elle se contente d'un petit cran d'arrêt que lui avait offert cousine Lulu en lui assurant qu'il finirait par lui servir. Elle ne s'en sert que lorsqu'il est primordial pour eux de s'approcher des rôdeurs et de les tuer en silence.
Au niveau des armes à feu, et de par son enfance relativement habituée au sujet, la jeune femme à pu récupérer sur le corps de l'un des militaires d'Emerald une M4 au bout de laquelle à été insérée une baïonnette, ce qui lui permet de l'utiliser pour atteindre le crâne des rôdeurs quand ces derniers atteignent son espace vital. Si il lui reste quelques chargeurs, elle utilise néanmoins l'arme avec parcimonie, toujours inquiète à l'idée de ne plus avoir de munitions dans un moment propice.

Concernant son matériel de survie, elle à pu collectionner un peu plus de choses depuis leur sédentarité dans leur nouvel emplacement. En dehors d'une gourde, d'une couverture de survie et des quelques rations à dispositions pour leur groupe, Penny à surtout cherché à améliorer un peu le confort du groupe en ramenant quelques couvertures, oreillers et autres vêtements. Très peu matérielle, elle ne conserve qu'une paire de boucle d'oreille filigranée en améthyste, souvenir d'une époque lointaine ou elle vivait le parfait amour avec Steven.

SIGNES PARTICULIERS

- Elle possède trois cicatrices. Une au genou suite à une mauvaise chute dans les escaliers au cours de son enfant. Les deux autres se situent sur sa hanche et son avant bras, qui datent des débuts de l'épidémie.
- Elle est entomophobe, principalement des cafards, qui peuvent la rendre rapidement hystérique si elle en croise un.


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the last of us

Cause that long cool woman had it all.



Je suis originaire du Texas. Oui, je sais. Les redneck, les patriotes un peu barrés qui ne jurent que par leurs gros calibre, tout ça tout ça. Mais ne vous méprenez pas. Nous ne sommes pas tous une bande de consanguins agressifs.
Enfin. C'est ce que j'ai toujours essayé d'expliquer aux gens qui m'entouraient.

Mon père s'appelle Rick Marshall. Jeune pompier volontaire de dix huit ans, il à rencontré ma mère au même âge par le biais de notre paroisse. Maman disait toujours qu'il était très beau dans sa jeunesse, et que c'est ce qui l'avait séduite. Après deux ans à la courtiser comme une reine, ils finirent néanmoins par une séance rodéo dans l'Impala de papa qui amena rapidement mes parents à se marier pour cacher au reste de la famille qu'elle était enceinte de trois mois à tout juste vingt ans. Ca aurait fait désordre, et Jésus aurait probablement jeté une apocalypse sur mes parents pour les venger.
Parfois, je me dis que c'est vraiment ce qu'il s'est passé en fait... Maman a eu 4 enfants avec papa après tout. Sa première grossesse donna naissance à des jumeaux, Washington et Colton, affectueusement surnommé Colt. Autant vous dire que ma mère n'a pas eu son mot à dire sur les prénoms des deux garçons. Tout juste deux ans plus tard naissait Nick, et j'apparu enfin pour clore le tableau familial deux ans plus tard à mon tour.

Et au milieu de tout ces hommes, cousine Lulu. En fait ce n'est pas vraiment ma cousine, mais la tante de mon père qui à toujours refusé de donner son âge. Une vieille femme charmante, sapée comme Clint Eastwood, qui avait des passes temps particuliers, comme inscrire ses pêchés de la journée sur des pigeons d'argile pour ensuite les exploser à coup de carabine. Très gentille en soi, attention. Mais un peu excentrique. Je me rappelle de la tête de ma mère quand Lulu me mit dans les mains un revolver alors que j'avais tout juste huit ans en expliquant que c'était important qu'un jour, j'apprenne à m'en servir pour défendre ma famille.

Je sais que mon enfance à toujours été assez... Extrême, pour certains. Mes frères se battaient régulièrement au jeu du "Tu sens quelque chose" qui consistait à se taper dessus le plus fort possible, déclenchant les crises de nerf de ma mère et les rires aux éclats de mon père. Moi, j'étais un peu plus calme. Je préférais compter les points et éviter d'aller à l'école avec des cocards, même si parfois on me jetait un peu dans la mêlée...

Oui, ma famille à toujours été un peu... barrée. Papa était le genre d'homme à crier haut et fort sa fierté d'être un américain pur souche, bichonner son fusil quand il était en repos, et tenait parfois des discours assez nationalistes. Alors, quand les trois frangins ont suivi le même état d'esprit, je crois que maman en a eu assez. Un matin, elle s'est pointée à la maison en annonçant à mon père qu'elle le quittait pour Rodrigo.
Sur le coup, on à tous pensé qu'elle plaisantait, mais non. Maman quittait mon père pour un mexicain pur souche, et flic. Je pense que c'est à ce moment là que papa à commencé à balancer des discours extrêmes sur l'immigration et les flics en général. Il avait beau jouer le cowboy, il n'en restait pas moins un homme brisé. Et comme nous étions une fratrie assez nombreuse, maman avait refusé de prendre notre garde avec son nouveau compagnon. Sauf qu'en voyant le lieu ou on vivait, et le personnage qu'était mon père... Le juge à clairement refusé qu'il ait la garde totale de nos quatre tête. S'en s'ont suivis des coups de téléphones explosifs ou j'entendais ma mère hurler à mon père qu'elle aurait dû lui mettre du verre pilé dans sa viande pour ne pas avoir à subir tout ça.

Et au milieu, cousine Lulu qui maintenait que ma mère avait fait un pacte avec le diable en trompant mon père de la sorte, et que Jesus lui jetterait une malédiction à la gueule.
Après des mois et des mois d'un divorce compliqué, aux menaces aussi excentrique les unes que les autres, le juge sans doute lassé de cette famille avait fini par trancher. Mon père acceptait de quittait sa campagne pour rejoindre Seattle, trouvant une mutation pour la caserne, et maman nous récupérait de temps à autre pour les week end. Ca n'a pas duré longtemps d'ailleurs. Rapidement, Washington et Colt on décérété qu'ils ne voulaient plus voir le tacos, ce qui fit la fierté de mon père. Nick était partagé entre deux et moi... Moi, je me suis bien vite éloignée de maman. J'avais l'impression qu'à chaque fois que son regard se posait sur moi, elle voyait mon père. On avait toujours eu une certaine ressemblance, mais de là à faire un tel transfert, je ne m'attendais pas à ça de la part de maman.

Alors, je suis restée avec le reste de ma famille, dans la petite maison que mon père avait dégoté à la sortie de la ville de Duval pour avoir un peu de tranquillité.
A l'école, je m'ennuyais clairement. Et quand mon père avait appris que certains de mes profs étaient mexicains ou black, je n'avais qu'à annoncer avoir cours avec eux et décréter ne pas vouloir y aller pour qu'il m'autorise à sécher. Mes notes étaient médiocres, je ne m'intéressais à rien, et je préférais largement passer du temps avec mes amis pendant mes heures de séchage de cours intensif, ou mes week-end aux côtés de cousine Lulu.
Parce que, tout cinglée que pouvait être Lucy de son prénom entier, c'est finalement elle qui me prit sous mon aile, moi la petite dernière. Vers l'âge de douze ans, elle prit l'initiative de m'apprendre à tirer comme elle me l'avait toujours promis, et chaque vacance scolaire nous ramenait au Texas ou je me retrouvais une arme dans les mains pour apprendre à d'avantage cadrer mes tirs. Et je dois avouer que ça me plaisait. le fait qu'on s'intéresse à moi, qu'on prenne le temps de m'expliquer les choses, me fit un peu prendre cousine Lulu comme la maman qu'on m'avait enlevé plus jeune.

Le lycée se passa sans réelles encombre en dehors d'un redoublement à cause de mes heures de sèche, et de mes notes relativement médiocres. En fait, le seul qui s'en était réellement tiré dans la fratrie, c'était Nick. Papa en venait même à se demander si il était réellement son fils. Toujours le nez dans un bouquin, il avait rapidement réussi ses études et s'était lancée dans la police, au grand damne de mon père. Washington et Colt à l'inverse, s'étaient contenté de rentrer dans la firme Harley Davidson en tant que vendeurs, et du peu que j'avais compris quand ils me racontaient leur journée, ils avaient rejoint un petit groupe de motards avec qui ils partageaient leur passion.

Et moi ben... Je m'ennuyais, clairement. Je n'aspirai pas à de grandes études comme Nick, je n'aimais pas forcément l'idée de servir des gens, mais il fallait que je me barre à mon tour de la maison et que je me nourrisse comme une grande. Cousine Lulu n'allait pas s'occuper de moi éternellement, quand bien même je voyais que ça ne la dérangeait pas de me couver comme une petite fille. Jusqu'au jour, ou Colt était venu me proposer quelque chose. Un poste de barmaid se libérait dans le bar ou ils avaient pris l'habitude de crécher après le service, et ils avaient proposé mon nom au patron... J'avoue que je ne m'y étais pas attendue.

Pourtant, l'idée m'avait immédiatement séduite. J'avais vingt et un ans à ce moment là, et en dehors de sortie avec mes amis et petits boulots en tout genre, je n'avais absolument pas eu l'occasion de me trouver un vrai boulot qui me permettrait de payer mes propres factures et mon propre appartement. Alors, je me suis lancée. Et j'ai rapidement compris à ce moment là que ma vie n'était qu'un éternel recommencement. Quand la clientèle intégrale du bar m'a dévisagée au moment ou je prenais mon tout premier service, j'ai compris que j'avais intérêt à montrer les dents, comme au cours de mon enfance entourée de garçons.
Et ça à fini par payer. J'ai rapidement fait comprendre aux autres que je n'étais ni une poule de luxe, ni une potiche, et que j'avais souvent le dernier mot en matière de répartie. J'avais largement eu l'occasion de m'entraîner avec les deux autres noeud qui me servaient de frères aînés tiens. Et si j'avais eu quelques a priori au départ, je devais bien reconnaître que j'adorai mon job. Ce n'était pas une place dans un hôtel de luxe, mais j'appréciais sincèrement ces gens qui m'entouraient jusqu'à devenir ma routine quotidienne.

Et un jour, j'ai fini par faire sa rencontre à lui. Steven. Je me souviens encore que c'était en 2007 qu'il avait fini par rejoindre le MC, et qu'il était étrangement sorti du lot. Il semblait différent des autres, même si je ne parvenais pas à l'expliquer. Pourtant, je n'étais pas tombée dans ses bras. No loves in jobs, comme on dit.
Enfin... C'est souvent ce qu'on dit sur le papier et au final, il y à toujours un truc qui vient foutre en l'air les bonnes résolutions. Le truc en question s'appelait "verre de trop", deux ans après sa rencontre. Il avait fallût un shot de tequila en trop après une soirée déjà bien arrosée pour que je me réveille dans son lit deux ans après ce fameux discours du "je ne sors pas avec les clients ! ". Mais au final, peut-être que je n'avais attendu que ça, malgré tout ce que j'avais pu assurer avec fierté. Au fond de moi, je savais que j'étais amoureuse bien avant que nous n'entamions cette histoire. Par contre j'ai commencé à avoir des sueurs froides quand on à franchit le pas des présentations familial. Sa petite soeur Hadley semblait me détester au plus haut point, et j'avais dû lui faire une liste des nombreux défauts des membres de ma famille. Pourtant, il s'était avéré que Papa adorait Steven. Seul Nick l'observait de travers, sans écouter quand je lui disais que c'était un homme bien.
Alors avec la bénédiction familiale, nous prîmes un appartement ensemble. Je pense qu'encore maintenant, ça reste le meilleur moment de ma vie. Celui ou je ne me posais aucune question, appréciait la vie comme jamais. J'étais amoureuse, nos familles nous acceptaient, même Hadley avait finit par devenir sympathique, et nous partagions un appartement relativement cool. Trois ans d'une vie parfaite, qui finirent néanmoins par voler en éclats. Je crois que c'est Laclos qui à dit un jour "On s'ennuie de tout mon ange. Ce n'est pas ma faute" Et c'est étrangement, la première phrase qui me soit venue à l'esprit le jour ou je suis rentrée un peu plus tôt du boulot suite à une mauvaise grippe pour tomber nez à nez avec une fille qui n'était pas moi, dans mon appartement, dans les bras de mon copain.

Ô, joie. Je ne sais pas trop ce qui m'a le plus achevé entre le coup de couteau de l'homme que j'aimais, ou d'apprendre que ça n'avait pas été qu'une seule histoire d'un soir, mais bel et bien quelque chose qui durait depuis déjà un an. Retour à la case départ et sans passer par la case des 1000$. Je l'ai quitté évidemment, après lui avoir hurlé dessus en détruit la moitié de notre porcelaine, jusqu'à trouver l'accord de se tolérer pour le bien du club. Il continuait de le fréquenter sans vergogne, et je ne comptais pas démissionner pour sa gueule de con alors.
Même si nous étions séparés, je ne voulais pas rester dans l'optique d'une pseudo vengeance. A l'inverse, je restais même très discrète sur le sujet, et après ce que je venais de subir, j'ai mis plus d'un an avant de réussir à accorder un semblant d'intérêt à qui que ce soit.  J'ai fréquenté un homme pendant quelques mois, mais rien de très sérieux. Il s'appelait Dereck, venait de New York et comptait y retourner. Nous sommes sortis ensemble le temps de son séjour à Seattle, et quittés en bon terme, ça me suffisait largement. Pas de sentiments, rien. Steven avait beau m'avoir arraché le coeur avec sa tromperie, ça ne m'empêchait pas de rester ancrée à lui quelque part.

Et puis il y avait eu cet accident. Celui d'Hadley. Si je ne voulais plus avoir de nouvelles de Steven, c'était une autre histoire concernant sa cadette dont je n'avais jamais coupé les ponts. J'adorais cette femme, et apprendre son accident me fit tout plaquer pour aller la voir à l'hopital, même si ça incluait de recroiser mon ex. Mais je m'en foutais. Si la vie d'Hadley était en jeu, rien ne pourrait m'arrêter. Et puis ce qui devait arriver, arriva. Fen savait toujours comment me faire fondre, et malgré ma rancoeur je retombais dans ses bras.
Malheureusement, ça ne dura pas. Entre les hauts et les bas, son manque d'attention à mon égard... Je n'y arrivais pas. J'avais brièvement parlé à papa de mes émotions contradictoires concernant cette tromperie, et sa réponse ne me donna absolument pas envie de me rassurer. Dire clairement à sa fille que si son homme est allé voir ailleurs, c'est uniquement parce qu'elle n'a pas assuré sur tous les plans...
Non c'était pas très bien passé. Certes cousine Lulu avait hurlé dans les bronches de mon père, mais ça n'avait pas calmé mes doutes et après un an de relation, je lâchais prise. Je n'y arrivais plus, j'étais épuisée. Tout s'est enchaîné rapidement. Suite à ma rupture, j'ai donné ma démission, et j'ai quitté la ville. J'avais besoin d'autre chose, de souffler.

Quelques cv déposés et je trouvais rapidement un petit bar ou servir puisque je n'étais bonne qu'à ça. Le genre de bar typique de mon enfance, bourré de nationaliste qui arboraient la même perruque que Trump, se disaient fier d'être américain, vouloir taper des bouffeurs de tacos... Un mélange qui sentait bon le tabac le vieux rock des années 70 et les chapeaux de cow boy. Finalement, j'avais mon nouveau départ.
Ne touchez pas 20000 dollars, recommencez le jeu et soyez célibataire. Mais bon, ça me plaisait. Je retournais régulièrement voir papa et cousine Lulu, assistait aux railleries de la famille sur Nick qui annonçait commencer son boulot de lieutenant de police à Seattle. Colt et Washington retournaient au Texas pour élever leur famille, désormais tous deux mariés et rangés, avec la possibilité d'ouvrir leur propre garage de moto... Bref, la vie suivait son cours, et je continuais de marquer le nom de Steven sur des pigeons d'argile que j'explosais en plein vol.
Cousine Lulu avait raison. C'est terriblement libérateur...

.



Finalement, la vie ne suivait pas si bien son cours que ça.

Quand les premières infos ont déboulé, je me contentais d'en rire avec les clients. Y'avait toujours un taré pour y croire et ne plus venir se saouler à coups de whisky, mais ça nous faisait rire, cette hystérie général. Je me rappelle encore quand papa avait fulminé au téléphone que c'était forcément de la faute des noirs, puisqu'ils foutaient toujours le bordel partout. Mais personne ne s'inquiétait vraiment au début.
Au début quoi.
J'ai commencé à m'inquiéter, tout en refusant de m'enfermer chez moi comme avait pu faire la plupart des gens suite aux attentats de 2001. Je refusais de passer ma vie à avoir peur, préférant m'occuper de mon boulot pour ne pas avoir à y penser. Mais quand papa m'a clairement dit au téléphone d'une voix grave de ne plus sortir de chez moi tant que les choses n'iraient pas mieux, j'ai vraiment eu peur.
Papa n'était jamais sérieux au téléphone, sauf pour parler des théories du complot. Alors, je me suis faite portée pâle au boulot et je ne suis plus sortie, attendant. Même Steven m'avait appelé en me hurlant à moitié dessus de ne pas sortir, qu'il venait me chercher. je lui ai ri au nez, jusqu'à ce qu'il manque de me foutre sur son dos pour me sortir de mon studio et me jeter dans sa voiture.

Super l'ambiance.

Pourtant, j'avais gueulé. Mais rien n'y faisait, il m'avait traîné de force, et voilà que je revenais à la case départ, toujours sans toucher 2000 dollars qui n'auraient pas été de refus. Le petit Jésus qui jouait au monopoly qui constituait ma vie avait décidément ,un sens de l'humour très merdique, ou alors un sens de la stratégie à chier.
Dans les deux cas, ça ne sentait pas bon cette histoire. Surtout quand les infos ne parlaient que de ce virus, des disparitions, d'émeutes en tout genre, et de l'arrivée des soldats. Là, j'avais vraiment très peur. Et quand ni papa, ni cousine Lulu, ni mes frères ne répondirent au téléphone, et que les réseaux commencèrent à saturer...
J'étais vraiment mal. Mais coincés dans l'appartement des Rhodes, je ne pouvais pas aller bien loin. Steven m'avait promis que nous irions chercher ma famille quand cela irait mieux, et quand bien même je doutais fort que papa ou cousine Lulu se fasse submergés par des cinglés, étants eux même relativement atteint, j'avais une appréhension désagréable qui me nouait l'estomac chaque jour.

Ce n'est qu'en décembre que nous apprîmes comment venir à bout de ces saloperies. Une balle dans la tête et hop, adieu Berthe. C'était grâce à Steven et Hadley, partis chercher de l'insuline pour Holly qui nous avions appris ça. Au moins, on savait comment se défendre maintenant que le monde était tombé par terre.
Ce ne fût qu'en Janvier qu'on quitta enfin l'appartement. Les rations s'amenuisait, et le nombre de morts ou de je-ne-sais-pas-quoi ne cesser d'augmenter, compromettant la plupart de nos sorties en extérieur. C'est donc le 11 janvier qu'on partis dans l'espoir de rejoindre le stade, espoir rapidement assassiné quand on vit les fumées noires s'en échapper. J'ai eu une petite pensée pour tous les pécores du coin qui avaient rejoint les militaires en assurant que c'était la meilleure solution. Ouais, ça se voyait. Ca s'était surtout transformé en pique nique party leurs connerie de rester tous ensembles blablabla.
Et si on eut l'idée de rejoindre l'appartement, les mordeurs en décidèrent autrement. Trop nombreux, ils nous empêchaient de rejoindre l'abri, nous forçant à la jouer façon exode et ce, jusqu'en mars.

Et crois moi, la vie en extérieur quand t'as rien à bouffer, c'est pas la joie. On ne pouvait pas rester très longtemps dans les mêmes endroits, obligés de bouger régulièrement pour trouver de quoi manger, de quoi boire. Ce fût d'ailleurs à ce moment précis qu'on fit la rencontre la plus tendue de notre existence. Quatre militaires occupé à fouiller le même secteur que nous. J'aurai du écouter papa qui me disait toujours de me méfier de tout ce qui touchait à l'uniforme, hors pompier. Alors, quand la discussion à dégénéré et qu'un de ces connards à attrapé Hadley par les cheveux, on à tous vu rouge. C'est Steven qui à porté le premier coup, alors que je retrouvais ces années de leçons de tir avec cousine Lulu en deux secondes. Je venais de tuer un homme pour la première fois de ma vie et... Rien.
J'aurai dû être en pleur, me sentir mal d'avoir ôté une vie, et pourtant, ce ne fût pas le cas. Je n'avais fait que protéger Hadley et je n'avais pas à m'en vouloir. Finalement, papa et cousine Lulu m'avaient bien éduqué. J'avais jeté mon remord sur le bas côté de la route, et ça m'était bien égal.

Au moins, ces gars nous laissait leur possession maintenant. Et le M4 qui désormais ne me quitte plus nous à sauvé la mise plus d'une fois je dois l'admettre.
MERCI COUSINE. MERCI. Et puis, la ville devenait trop dangereux. Alors, on put enfin se mettre en direction de Duval. La campagne serait sans doute plus sécurisée, et j'aurai enfin l'espoir de revoir papa. La tension était revenue dans mon ventre, bien que je n'en dise rien. Dans la logique, cousine Lulu et papa étaient des sacrés survivalistes dans leur genre, ils ne se seraient pas laisser faire par ces bouseux de mordeur. J'les imaginais plutôt les fracasser pour passer le temps que de se terrer quelque part. Quand à Colt et Washington... Rien que leurs noms en disait long sur leur capacité de survie. Mais Holly, épuisée par son manque d'insuline avait fini par tomber, et sa santé restait prioritaire. Alors, nous nous sommes arrêtées deux semaines le temps qu'elle reprenne des forces, enchaînant les ravitaillements avec Steven pendant qu'Hadley la veillait. Et malgré son âge la matriarche Rhodes m'impressionnait. Avec tout ce qu'elle avait traversé, elle continuait encore d'avancer à notre rythme, allant jusqu'à l'épuisement. Ce ne fût qu'une fois qu'elle fût officiellement sur pied qu'on reprit la route du coup, jusqu'à voir que le pont qui nous reliait à Duval était infesté. Pas besoin d'avoir fait math sup pour comprendre qu'une bande de connard avait dû rester bloqué là, et que les rôdeurs s'en étaient donné à coeur joie pour les bouffer...

Et en plus on avait faillit subir le même sort. Notre groupe fût scindé en deux par les rôdeurs, alors que je me retrouvais esseulée avec Fen. J'eu tellement peur pour Hadley et Holly, que j'avais passé la moitié de la nuit à me ronger les sangs, terrifiée à l'idée de les perdre. Par chance, ce ne fût pas le cas. Pour une fois, Jésus avait l'air de piger qu'il fallait arrêter de jouer au con, puisqu'on les retrouva au petit matin. Duval était inaccessible, le centre ville aussi.
Retour encore, à cette putain de case départ qui commençait doucement à me gonfler.
Et puis bon, foutu pour foutu...

La grippe d'Hadley nous força à nous arrêter fin mai pour faire une descente dans l'hôpital le plus proche. Je crois que quand dieu à crée la poisse, il à immédiatement pensé à Hadley vu comme cette fille enchaînait les maladresses et blessures en tout genre. Mais au moins, elle avait le même caractère trempé que son frère, et début Juin, on peut retrouver la demeure Rhodes. Et contrairement à ce qu'on avait pu croire Seattle n'était pas entièrement mort. Une petite bande de voisin résistait encore et toujours à l'envahisseur, et après discussion, il fût mis en place qu'on survive tous ensemble. J'imagine même pas la tête de papa si il savait que j'ai dormi dans le même immeuble que des étrangers. Mais au moins, penser à lui avait le mérite de me faire retrouver le sourire. Pendant deux mois, c'était plutôt agréable, on avait presque retrouvé une routine, jusqu'à ce que le coeur du vieux de la bande ne lâche en pleine nuit, et qu'il ne bouffe sa famille. Oliver nous avait rejoint complètement paniqué, expliquant ce qu'il s'était passé.

Il nous fallait partir à nouveau, et le bateau mentionné par Oliver s'avérait être la meilleur solution. La marina nous permettrait de trouver de quoi manger, et un certain abri au moins. Ok, le moteur était mort et je ne pouvais pas me la jouer Rose Dawson, mais au moins, ce rafiot avait le mérite de tenir debout et nous protéger. J'avais fini par apprécier Olivier, avec qui je faisais un bon duo en sortie. Jusqu'au jour, ou notre ravitaillement tourna au cauchemar. On savait que les survivants n'étaient pas tous des anges, mais jamais je n'aurai pensé voir mon ami se faire cribler de balle par un couple qui nous avait pris en chasse.

Au final, c'était ça la vie actuelle. Chasser ou être chassé. Malgré ma peur et mes larmes, je passais la nuit en extérieur à me cacher dans une baraque abandonnée priant pour que les agresseurs ne me retrouvent pas, ou ne trouvent pas le bateau. C'était un risque à prendre, mais je préférais me faire trouer la peau ici que ce ne soit Holly, Hadley ou Steven qui soit blessé. Je ne me le serai pas pardonnée.
Au matin, j'ai finalement rejoint la marina, sans pouvoir offrir une sépulture décente à Oliver...

L'hiver approchant, rester dans le bateau ne devenait plus une solution à long terme. Tant parce que le fantôme d'Oliver hantait ses couloirs, que par l'humidité qui transperçait chaque recoin du navire. Et avec la neige... Mieux valait éviter de rester là, et retourner dans un truc plus sédentaire.
Ce ne fût qu'à la fin du mois de Novembre qu'on trouva un lieu décent à Seward Park.
On avait enfin trouvé un endroit défendable, et assez grand pour que chacun ait son petit coin de vie sans se marcher dessus. On fit d'ailleurs la rencontre de Noah, un petit jeune qui avait perdu tout le reste de sa famille. Steven gueula un peu, mais on l'avait immédiatement intégré au groupe.

Nan mais oh. Mâle Alpha ou pas, on allait pas laisser un pauvre gars crever la faim non plus. Et puis après la perte d'Oliver, je ne me serai pas permise de laisser un autre jeune crever par ma faute ...
Alors, voilà ou on en est. Un motard, une belle mère, une maladroite, une redneck, un orphelin. Une belle bande de survivant finalement, pusiqu'on à réussi à s'en tirer sans une seule morsure depuis plus d'un an.
Et avec le printemps qui arrive, j'ai bon espoir qu'on s'organiser pour rafler un maximum de provisions.

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Re: California Dreamin'

Sam 25 Mar 2017 - 23:32

California Dreamin' 34_5


:MisterGreen:
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Re: California Dreamin'

Sam 25 Mar 2017 - 23:33

PENNY PENNY PENNY
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Re: California Dreamin'

Sam 25 Mar 2017 - 23:44

Rerererebienvenue mademoiselle California Dreamin' 1442386177
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Re: California Dreamin'

Sam 25 Mar 2017 - 23:48

Rebienvenue !



Voilà. *s'en va*
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Re: California Dreamin'

Sam 25 Mar 2017 - 23:54

Bienvenue*plein de fois :MisterGreen:
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Re: California Dreamin'

Sam 25 Mar 2017 - 23:58

Bonchour vous :111:
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