Skyler Sheffield est pile le genre d'homme qui de part sa carrure peut vous faire reculer, mais dépassez cela, Skyler est un homme ô combien abordable, il n'hésite jamais à répondre aux gens, il n'est pas du tout du style à vous envoyer valser, loin de là. Il apprécie la compagnie des autres, discute avec eux sans jugement. Il est sociable, il va vers les autres et aime être entouré. Certes parfois il apprécie la solitude, mais la plupart du temps il est avec les autres.
De part son travail Monsieur Sheffield est appliqué, patient, il est là pour ses clients, pour leur objectif, il sait avoir les bon mots pour rendre les choses compliquées positives. Même dans sa vie privée Skyler est patient envers qui que ce soit, il prendra le temps qu'il faut pour vous expliquer les choses, refaire encore et encore jusqu'à ce que vous y parveniez. Il sera là pour vous, il sait être à l'écoute de chacun, et malgré sa sincérité il est toujours là pour vous. Pour vous rassurer, vous faire positiver, la vie est une chose rare et éphémère, alors à quoi bon se lamenter sur son sort, il faut aller vers l'avant. La vie malgré les embûches offre tellement de possibilités alors il faut en profiter. Skyler a beau être un homme adorable, sympa aimant les gens, mais il est aussi autoritaire, et ça lui sert beaucoup dans son métier. Se faire obéir au doigt et à l’œil c’est une bonne chose, mais il essaye de ne pas trop déborder pour ne pas que son autorité ne lui coûte des clients. Pourtant il apprécie diriger et s'imposer où qu'il soit, où qu'il aille. Il est obstiné et passionné du sport, il n'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas eu ce qu'il voulait. S'il ne parvient pas à soulever un poids de plus en plus lourd il ne se laissera pas abattre et restera obstiné sur ce point là, et c'est aussi comme ça dans sa vie en général. Quand il a quelque chose en tête ça n’est pas ailleurs et il restera bien fixe sur cette idée. Son côté passionné du sport est une dépendance à la satisfaction qu'il peut en tirer qui résulte de sa bonne humeur. Il ne pourra jamais se lever en se disant "pas aujourd'hui", jamais, il se lèvera tous les matins avec cette envie, ce désir de sport encore et encore.
Skyler Sheffield a beau être une bonne patte, mais dès qu'il apprécie ou aime une personne il peut se montrer jaloux. Petit il a eu un chien et il avait du mal à supporter que l'animal n'aille jouer avec d'autres enfants. C'était son chien, il était à lui et à personne d'autre. En amour aussi, il a cette fâcheuse tendance à être jaloux, heureusement avec le temps ça s'est calmé, mais attendez vous à voir un homme jaloux s'il vous voit trop proche de quelqu'un d'autre que lui. Son ombre plane sur vous. Pour terminer ce portrait il faut préciser que Skyler est aussi entêté, une vraie tête de mule ce gaillard ! Il aime avoir raison, avoir le dernier mot, il est difficile à convaincre car il change peu souvent d'avis sur les choses, il vous faudra user et abuser de nombreux arguments pour le faire plier et avouer qu'il pouvait avoir tord. Et encore rien n'est jamais sûr tellement son entêtement est fort. Mais méfiez vous avec un tel entêtement il aura aussi envie de se moquer de vous et de vos arguments, de vous rire au nez

Les premiers adjectifs qui vous viennent en le regardant sont : grand, oui Monsieur mesure un mètre quatre vingt-treize. Barbu, Skyler aime entretenir sa barbe, il la porte avec fierté. Chevelu, en effet, il a ses cheveux châtain au vent, il les attache en bun la plupart du temps mais il lui arrive de les laisser vivre leur vie en laissant tomber sa tignasse sur ses épaules. Tatoué, ça on y coupe pas, ça se voit, il en a quasiment partout ! Sur le torse, l'abdomen, les bras , les mains jusqu’au bout des doigts. Il en possède aussi dans son dos descendant jusqu'à ses fessiers, puis les jambes entière allant un peu plus loin que la cheville. Son cou est lui aussi tatoué. C'est un fan de tatouages et ça se voit !  
Skyler est un homme bien bâtit, il a une musculature joliment dessinée qu'il n'hésite pas à dévoiler tout en exhibant son corps couvert de tatouages. Il pèse plus lourd qu'il n'en à l'air, le muscles étant toujours plus lourd que la graisse, et l'homme n'a que très peu de graisse, voir pas du tout, mais chacun à son avis sur ce point de vue là. Il pèse donc 95kg de muscles.
Sheffield aime les vêtements simple, parfois un peu large, il porte donc des t-shirts, des pulls, des jeans ou des joggings qu'il balade dans son grand sac en cuir. A ses pieds il aura toujours des baskets ou de grosses chaussures qu'il a trouvé dans une boutique quand le monde s'est effondré. Concernant le port d'arme, Julian a une préférence pour les armes de contacts, couteaux, dagues...  Mais sa préférence va à la dague, plus légère et facilement maniable. Il en possède une. Il l'a volé sur le cadavre d'un antiquaire et a cherché de quoi la garder aiguisée. Il la porte d'ailleurs dans un étuis accroché à ses jeans.

Les Caraïbes, un lieu de rêve et d'argent. Le luxe, la plage, le soleil, la chaleur, la mer turquoise et transparente. Ca fait rêver, et bien c'est sur l'île de Saint Martin du côté Hollandais que Skyler Sheffield a vu le jour. Le 12 Février 1986. Isadora Sheffield est une femme qui a fait fortune dans l'immobilier et Karl Sheffield est quand à lui directeur d'un hôtel spa du côté français de l'île. Skyler est donc né avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Pas de quartier défavorisé, loin de là. Le luxe à profusion.
Très vite le petit goûta au plaisir des baignades en mer, du soleil, de la plage, bien entendu comme chaque gosse il en a manger du sable. Mais ce n'est qu'un détail sans importance.  
L'enfance de Skyler se déroula comme celle d'un petit garçon  qui vit dans un lieu paradisiaque et un environnement riche. Il a déjà beaucoup voyagé le gamin. L'île étant à 4h d'avion de New York, ce dernier y a déjà séjourné bien souvent. Il est déjà aller en Europe, l'été bien souvent, ses parents retournant dans leurs familles. Il connaît donc Amsterdam, mais cela n'a pas empêcher le môme de suivre ses parents à travers quasiment toute l'Europe. Mais Skyler restait toujours bien accroché à son île d'origine. Le gosse avait parfois du mal à supporter l'hiver, surtout lorsque ses parents l'envoyaient dans des camps d'hiver pour apprendre à faire du ski. Mais même si Julian se montrait doué, étant habitué à être toujours sous le soleil et les fortes chaleur et malgré l'équipement adapté, il lui arrivait toujours de tomber malade, du moins, il se traînait un rhume durant un bon mois.

Sur Saint Martin sa vie se passait bien, Julian travaillait à l'école, apprenait le français, langue ô combien compliquée ! Une vraie purge pour ce dernier. Il est vrai qu'il parle bien plus américain avec ses parents mais l'enfant étant scolarisé du côté française, car l'école est meilleure, il lui arrive de ne pas tout saisir dans la subtilité de cette langue. Mais c'est ainsi. Skyler a la chance d'être scolarisé du côté français, même s'il vit principalement dans une des nombreuses villas de luxe de l'île côté hollandais. Son père possède aussi une villa partie française où la famille loge de temps en temps. Mais il en loue surtout une seconde en tant que Guest-House. Les revenus sont donc plus que bon ce qui leur permet de mener la grande vie des personnalités fortunées de l'île.

Tout en grandissant Skyler pratiquait le sport, il était doué et adorait ça. Le sport c'était son truc à lui ! Il pratiquait donc le jet ski, la plongée, le snorkeling, la course et le rugby. Oui Skyler était un enfant sportif, sa vie aussi était rythmée au fil de ses programmes sportifs.  A l'adolescence, ses parents, en discutant avec lui ont donc décidé d'envoyer leur joli bambin en internat avec sport-étude afin qu'il puisse continuer ses études tout en alliant sa passion pour le sport. Mais en se renseignant bien, il valait mieux que Skyler continue ses études dans l'un des lycée français de l'île puis qu'il passe les conditions d'entrée dans une des université de science et sport d'Amérique. Durant son lycée Skyler avait bien progressé en français mais il est vrai qu'il maniait bien mieux l'américain que la langue de Molière. Il faisait toujours du sport dès qu'il le pouvait, il essayait d'être bon élève pour entrer dans une des école de New York. Une université sportive. Bien évidemment lorsque l'on est étudiant étranger il faut fournir des papiers, et surtout faire traduire tous les documents scolaires par un des traducteurs de l'ambassade américaine. C'est ce que fit la famille Sheffield. Les démarches durèrent un certains temps afin d'avoir tout ce qu'il fallait pour que Julian puisse s'inscrire à la Columbia Athletics de New York.
Le bac obtenus, il en fit faire une équivalence et chercha un appartement dans New-York. Très rapidement le jeune homme fit son choix pour un appartement en plein cœur de Greenwich Village, un quartier des plus agréable de New-York, avec de la verdure et des endroits où courir tranquillement. Julian se fichait bien de devoir prendre le métro pour aller en cours, tant que son lieu de vie lui plaisait, il y resterait. De plus le gosse de riche savait qu'il n'aurait pas de difficultés financières durant ses études, puisque papa et maman avaient finalement acheté l'appartement de Greenwich, et payés en août l'année scolaire de leur bambin. Skyler Sheffield fit donc sa rentrée à New York, le changement climatique lui fut compliqué, adieu la vue de rêve sur la mer turquoise, le soleil brûlant sur la peau. Bonjour la pollution, le monde, le métro qui sent la merde du bas monde, les rues bondées de gens et de taxis. Grand tournant dans sa vie. Le jeune homme suivit ses cours avec assiduité, s'inscrivant au club de natation et de course. De plus il bénéficia d'un accès à la salle de fitness de l'université. C'est là qu'il eu un vrai coup de foudre pour la remise en forme, le fitness, le coaching. Mais malgré ce soudain amour pour la musculation, la fonte, les abdos, il continua ses études et en sortie 4 ans plus tard son diplôme de Bachelor Degree en poche. Le jeune homme resta un peu dans le monde de la natation afin de se renseigner auprès des formations Mais hélas le jeune homme âgé de 22 ans ne trouva rien qui ne lui plaise réellement. Il garda son appartement de New-York, mais avertis ses parents qu'il revenait à Saint Martin.

Une fois rentré au bercail, Skyler décida de mettre à profit son diplôme de la Columbia Athletics afin de travailler dans une salle de fitness réservée aux habitants et touristes riches de l'île. En effet Sheffield ne quittait que rarement le milieu du luxe et de l'argent à profusion. Il travailla durant deux ans avant de décider de partir durant 6 mois à l'étranger. Il quitta l'île, le soleil pour se rendre en Asie où il resta durant 2 mois en Thaïlande et décida de se faire là bas ses premiers tatouages au bambou. Puis une fois son voyage en Thaïlande fait il parti pour le Vietnam, il y resta deux semaines, avant de soudainement se décider de partir pour le Japon où il y resta 2 mois et demi, il se fit là aussi tatouer tout le dos. Il fit aussi du tourisme avant de partir un mois en Nouvelle Zelande où il continua à se faire tatouer, mais cette fois-ci ce fut au tour du cou et du torse entier. Il visita la grande île des moutons avant de repartir direction New York où le jeune homme décida de vendre son appartement de Greenwich Village avant de sauter dans un avion direction Saint Martin. Là qu'elle ne fut pas la surprise de ses parents de voir leur fils de 25 ans tatoué de la tête aux pieds. A cette époque, Skyler n'avait pas encore les mains de tatouées, ni les bras. Mais à dire vrai et connaissant le jeune homme ses parents savaient que chose ne saurait tarder. Il resta donc quelques mois sur l'île, commençant alors à créer sa petite boîte de coaching privé. De remise en forme, de musculation. Il avait déjà un bagage intéressant mais il lui manquait quelques formations. Le jeune homme quitta alors une fois de plus Saint Martin pour partir à Los Angeles suivre une formation à l'UCLA Extension en Fitness Instruction.  Cette fois-ci encore, il pu compter sur l'argent de ses parents afin de lui payer l'école qui allait pouvoir lui fournir son certificat de coach sportif. Il resta un an à l'UCLA. Mais garda bien en tête son envie de travailler en tant que coach sportif privé. Au bout des trois années passées il obtint son certificat et postula plus sérieusement dans la salle de fitness dans laquelle il avait fait un stage. Le soleil de Californie lui convenait bien, il travailla durant un an dans cette salle cela lui permettant de bien mettre sur pied son projet de coach personnel. Travailler dans une salle proche de Beverly Hills lui permit d'avoir toujours une riche clientèle. Mais il est vrai que l'île de sa naissance lui manquait toujours et encore.

Agé d'à peine 29 ans, il parti de Los Angeles, il avait ce besoin de retourner vers sa famille, de revoir le "caillou". Une fois là bas, il continua d'exercer son métier de personnal training auprès des clients et habitants. Il retrouva par moment d'ancien client de Los Angeles, et au fur et à mesure il se fit bien connaître sur l'île, en peu de temps, le bouche à oreilles fonctionnant au mieux. Skyler vivait dans une des villas familiale et se déplaçait dans toute l'île sa notoriété était grandissante, il pouvait alors facturer l'heure de son personnal coaching à 150$. Cela ne dérangeait pas ses clients, puisque pour eux c'était une somme des plus basse à leurs yeux. Mais de son côté, Sheffield pouvait vivre plus que correctement. A 29 ans et demi  il finit de se faire tatouer le corps, bras et mains étaient désormais passés sous les aiguilles et l'encre. Même si cela surprenait ses clients l'homme agréable, sympathique, abordable qu'il était les faisait rester. Au final même s'il était quasiment tatoué sur tout le corps, c'était pour ses qualités et sa notoriété que les clients le voulaient.

Au début du mois d'octobre 2015, Skyler part pour Seattle, suivre une formation d'un mois afin qu'il puisse coacher des personnes handicapé mentale. C'était une formation qui l'intéressait depuis un moment, alors il prit l'avion direction Seattle le 2 octobre 2015.    

Les premiers temps, lors de son arrivée dans cette ville inconnue pour lui, le coach ne fit guère attention aux journaux papiers ou télévisés. Il était bien trop absorbé par sa formation et le fait d'avoir pu se louer une chambre d'hôtel au 47ème étage du Westin Seattle avec vue sur la mer. De plus l'hôtel disposait d'une salle de sport et d'une piscine, le rêve pour Skyler.
Les cours avaient donc débuté, tout se passait au mieux, il les suivait attentivement, appréciant vraiment cette nouvelle approche avec les personnes ayant des troubles mentaux. Comme quoi le sport pouvait en effet les aider à mieux intégrer la structure de leur corps. Skyler se plaisait vraiment dans ce qu'il faisait.
Plus les jours passait, plus il trouvait étrange le comportement des gens dans les rues, les transports, mais lui, le gars des îles paradisiaques n'y fit pas attention, il mettait ça sur le dos du stress, de la vie en ville. Il se demandait même si lorsqu'il était à New-York les gens n'étaient pas un peu moins stressés... Il n'en avait en réalité aucune idée puisque chez lui sur le “caillou” c'était la détente et la cool attitude. Le soir du 13 octobre il rentra de sa formation et voulant aller vers la salle de sport de l'hôtel il  se fit stopper par l'un des employés qui lui demanda de remonter dans sa chambre et d'y rester. Surprit, Skyler demanda pourquoi et l'autre haussa les épaules. Soit, il reporterait sa séance au lendemain. Il monta rejoindre sa chambre et intrigué se décida tout de même d'allumer la télévision afin de passer le temps. Il zappa et tomba sur la chaîne d'info locale et fut étonné de voir ce qu'il se passait. Skyler resta donc planté devant toute la soirée à se dire que vraiment vivre dans des grandes villes c'était absolument pas dans son style de vie.

Il aimait être bercé par le bon vivre luxueux de l'île. Le lendemain il se leva et alla directement à la réception une fois prêt. Là il interrogea les réceptionnistes pour savoir réellement ce qu'il se passait à Seattle, mais ces derniers ne désirant point perdre de la clientèle le rassurèrent et Skyler soupira et resta longuement à les questionner, mais il n'y eut rien à faire, ils ne lui en dirent pas plus. Il décida alors de sortir de l'hôtel où il logeait et parti direction ses cours, mais le jeune homme se retrouva contre son grès dans une manifestation, tournant à l'émeute. Il ne sut vraiment dans quoi il était tombé, tout ce qu'il comprit était que ces gens là était en proie à la panique, aux demandes de réponses concernant cette situation des plus étrange en ville. Bien évidement ce rassemblement n'était pas vraiment pacifiste, si peu pacifiste même que le grand gaillard se retrouva prit dans filets des forces de l'ordre et subit quelques coups de matraquage qui le poussèrent à rebrousser chemin. Skyler était complètement perdu, si perdu qu'il prit tous les journaux possible et retourna à l'hôtel afin  de les lire. Il appela par ailleurs la formation leur expliquant qu'il était coincé dans son hôtel et qu'il ne pourrait donc pas venir. Ca c'était fait. L'homme resta donc à l'hôtel, lisant les journaux et laissant la télévision allumé afin de suivre un peu tout ce bordel. Mais ce qui rattrape bien vite le châtain c'est surtout le fait qu'il soit loin de ses origines, loin du soleil et paniqué il prévient alors sa famille leur mentionnant les faits avant d'entendre de son père lui dire que sur le gros caillou c'était aussi très problématique et qu'ils rencontraient les même soucis. Encore plus inquiet pour les siens il prit la décision de ne plus suivre sa formation et à la vue de ce qu'il se passait, il valait mieux pour lui de quitter rapidement cette ville bien trop grande à son goût.

Il  attendit quelques heures dans l'hôtel en espérant que les choses se calme, en vain. Malgré la présence militaire, rien n'y faisait et le coach avait la sincère impression que rien ne s'arrangeait réellement. Lorsqu'il voulu sortir la première fois de l'hôtel on l'en empêcha, lui rétorquant que pour sa sécurité mieux valait qu'il reste là, en sécurité. Agacé et inquiet Skyler entra dans un colère noire et remonta dans sa chambre afin de faire son sac. Il allait quitter ce maudit hôtel, prendre un taxi et rejoindre l'aéroport international de Tacoma. Une fois hors de l'hôtel il put se rendre compte de la panique qui régnait désormais au dehors. Il est vrai qu'il était bien plus en sécurité dans l'hôtel, mais la terreur qu'il avait en sachant sa famille en danger le rendait fou d'inquiétude. Ne trouvant pas immédiatement de taxi il décida de longer les rues et les avenues pour en trouver finalement un et le presser d'aller à l'aéroport international de Tacoma. Le type acquiesça et démarra. Skyler observait le monde dans les rues, les voitures qui ralentissaient, se stoppaient et redémarraient. Nom d'un chien c'était la panique, un vrai bazar... Il avançait presque en sécurité dans le taxi et restait silencieux, il écoutait la radio, la panique des gens et les médias qui tentaient encore de calmer les gens. Mais au vue de ce qu'il se passait là dehors ça ne semblait vraiment pas fonctionner leur médiation à la con. Il ne sut combien de temps il roula au ralentit, mais ce fut long et il n'en pouvait plus de ces paroles incessantes les prévenant du moindre incident, il allait péter un plomb. Mais il était au moins sorti de Seattle, c'était déjà ça. La voiture ralentit à nouveau et le tatoué bougea pour voir ce qu'il se passait. Des klaxons dans tous les sens, quel bordel ! Un vrai tintamarre !! La voiture n'avançait plus mais il voyait les panneaux indiquant l'aéroport. Il était trop loin pour y aller à pied... Il soupira, paya le taxi et décida de sortir de voiture pour tout de même tenter d'avancer à pied. Il n'était pas le seul à faire ça par ailleurs, même s'il le savait c'était relativement dangereux. Il alla derrière les rambardes de sécurité pour continuer sa marche avant de se faire stopper par une jeune femme qui l'engueula qu'il était un grand malade de se balader comme ça. Skyler haussa les épaules et continua à tracer sa route, il s'en fichait bien de se mettre un temps soit peu en danger il voulait vraiment aller à l'aéroport et sauter dans le premier pour quitter ce foutu pays. Il marcha encore un peu avant de se retrouver confronter à une nouvelle vague de foule. Il en avait sa claque des émeutes. Mais il pouvait bien comprendre ce sentiment de panique, lui même était bouffé par l'inquiétude. Refusant de céder encore plus à la peur, il resta un moment à chercher où il pourrait aller avant de voir de demander à un homme où il y avait des hôtels. Bien évidemment il se fit rire au nez et insulté, mais Skyler resta calme, il insista encore et encore auprès du type jusqu'à ce que ce dernier ne lui en indique un. Nouvel hôtel, calme approximatif.

Le coach resta dans l'hôtel restant branché avec la radio. Il retenta d'appeler sa famille sans y parvenir, les lignes devaient être saturées. C'était quoi ce bordel, il se passait quoi dans le monde !? L'humain virait taré c'est tout ce qu'il savait. Taré et agressif. Le lendemain de son arrivée, le 14 octobre,  il n'entendait que ces foutus messages en boucle, de quoi viré dingue lui aussi. La panique régnait aussi dans l'hôtel, il voyait les gens tenter de quitter les lieux. Mais lui cultivait encore ce vague espoir d'être en sécurité ici.  Il resta cloîtré comme de la vermine dans sa chambre d'hôtel durant 4 jours, faisant appel au room service quasi inexistant au fur et à mesure des jours, ne souhaitant pas sortir de sa torpeur pour l'instant. Il s'acharnait à vouloir joindre sa famille, mais plus les jours passaient plus il avait la sensation que tout échappait à l'humain. Les pannes d'électricités commençaient à être de plus en plus longue ça n'était pas rassurant du tout pour l'homme. Si bien qu'il décida de quitter les lieux passant par la cuisine, l'hôtel était quasi désert, il ne restait que quelques personnes appartement au personnel et quelques clients. Bien évidemment son passage par les cuisines fut mal accueillit et Skyler n'étant pas homme violent fut contraint d’asséner quelques coups pour accéder au garde manger qu'il pilla et chargea dans son sac.  Il sortit de l'hôtel et eut la sensation de se retrouver face aux conséquences laissées par les cavaliers de l'apocalypse. Sûrement était-ce ça... La fin des temps, adieu l'humanité. Ne se démontant pas devant ce spectacle aussi captivant que tragique il décida de retourner à pied vers Seattle.

Sur sa remontée Skyler fit plusieurs rencontres ces derniers lui disant à chaque fois de rebrousser chemin, qu'il était fou d'aller à Seattle, que là bas c'était pire c'était comme à la guerre ! Mais qu'est-ce qu'ils en savaient !? Ils l'avaient vécu eux la guerre ? Non alors il n'y prêtait pas attention. Lui non plus n'avait pas connu la guerre mais il était suffisamment obstiné pour continuer sa route. Il rencontra sur son chemin ces sortes de bestioles plus ou moins humaines. Au début il ne sut comment les gérer, alors il les fuyait, prenant ses jambes à son cou. Il n'était pas peureux ni lâche mais il n'avait pas d'arme hormis ses poings.
Parvenant dans les environs des chemins de fer il se décida à les suivre, au moins en les remontant il était plus ou moins sûr d'arriver quelque part... Du moins c'est ce qu'il espérait et comme l'espoir fait vivre il tomba sur un petit groupe, plutôt un trio de gens. Il leur expliqua sa situation les interrogeant alors sur la leur et même si son allure, son apparence ne les rassura pas il resta lui-même, souriant sympathique appréciant la discussion.

Alors que l'hiver approchait à grand pas, il restait avec ce petit groupe, cherchant un lieu plus ou moins sûr pour s'établir. C'est en janvier 2016 que la petite tribu parvint à trouver enfin un logement presque descend pour s'y établir. Ils avaient atteint enfin le sud de Seattle. Mais les choses avaient changé, évolué et pas dans le bon sens. Ils avaient donc établi leur petit campement dans la zone résidentielle de Columbia City. Là il pu en profiter pour apprendre à se battre un peu et à utiliser une arme blanche grâce à l'aide de l'un des types du groupe qui avait pour passion la chasse. Soit, chacun ses trucs.  

Quelques mois passèrent et Sheffield fit de gros progrès, le groupe restait solidaire et au nombre de quatre, ils étaient tous bien là. Pour le Saint Martinois tout était bon, enfin presque tout, puisqu'il devait tout de même sortir de la petite baraque pour aller chercher de quoi manger et bien souvent c'était plus difficile qu'on ne le pense. Les morts étaient toujours là, plus ou moins présent. Parfois il avait l'impression d'en voir des quinzaines alors qu'il n'y en avait sûrement qu'une dizaine. Le printemps avait beau pointer son nez en ce mois d'Avril 2016, il avait sans cesse l'impression désagréable que l'hiver était toujours là. Il est vrai que pour lui qui était habitué au soleil et aux fortes températures il avait encore et toujours l'impression d'être aussi gelé que l'hiver qu'il venait de passer où il avait été frigorifié malgré les couches de vêtements qu'il avait mit. Son adaptation à la météo était vraiment le plus compliqué pour le coach. Par ailleurs il gardait toujours espoir que tout cela se calme et qu'il puisse rentrer un jour chez lui et peut-être retrouver sa famille. Il avait envie de retrouver sa petite vie tranquille au soleil. Mais cela semblait totalement impossible pour l'instant, il ne voyait aucune issue possible à part la très lointaine et vague idée de construire un bateau mais vu son sens de l'orientation il pourrait facilement se perdre et ne jamais revenir ni à Seattle ni même chez lui. Et puis Seattle était bien trop au Nord, son idée était vraiment stupide.

Au mois de Mai il partit avec l'un des gars du groupe en ravitaillement, leur quartier étant de plus en plus en manque de nourriture et d'eau. Même si avec la neige fondue qu'ils avaient en réserve, ils avaient réussit à tenir plus longtemps que prévu. C'est en s'aventurant plus loin dans Seattle que le châtain fut attiré par des petits bruits, comme si on cherchait à fuir quelque chose et ça venait de cette boutique d'apothicaire. Curieux il alla voir, sortant l'un des couteau qu'on lui avait filé il entra avec prudence et trouva quelques rats qui grattaient. La luminosité quelque peu soudaine dans la boutique les fit fuir, mais c'était l'odeur nauséabonde qui le prit le plus au nez. Il retint une puissante envie de se vider tripes et boyaux et avança dans la boutique, méfiant. Il avait appris à l'être un peu plus avec le temps. Mais il n'était pas non plus hyper méfiant, Skyler était toujours ce bon gars prêt à venir taper la causette avec autrui. C'est donc en fouillant les lieux qu'il se retrouva face au proprio mort, bel et bien mort avec un superbe trou entre les deux yeux. Il avait du dire non à un truc et le pauv' type c'était prit un aller simple pour le royaume des Vrais Morts. Dommage. Mais le regardant bien autour de lui il fut attiré par cette petite vitrine. Il l'ouvrit et y découvrit une dague exposée avec tout son petit matos pour garder la lame aiguisée. Une chouette trouvaille. Fier de lui, le sportif prit l'arme qu'il attacha à sa taille avant de ressortir retrouver son comparse de “trouvailles de bouffe”.
Ils continuèrent ensuite leur routes se trouvant face à des Faux Morts qu'il durent éviter plus ou moins, mais hélas les deux hommes eurent bien plus vite fait de les tuer pour continuer leur avancée et accéder à cette boutique du coin de la rue et entrer dedans faisant un nettoyage au préalable. Une fois quelques vivres trouvées il rebroussèrent chemin jusque leur petite résidence.

Juillet 2016. L'été enfin  ! Les températures nettement plus chaudes, ô joie pour Skyler, le soleil revient ! Mais la vie et ses galères est toujours bien présente et il n'oubliera pas vraiment cette marrée de Faux Morts qui avaient quitté la ville en Avril, certes il n'en avait pas beaucoup vu de là où il était; mais il gardait dans un coin de sa tête que cela pouvait bien recommencer. Très incertain de leur survie à Columbia, et toujours animé par cette idée complètement stupide de retrouver sa famille, de retourner sur son caillou chéri, le coach parle alors avec le groupe de son envie de quitter Columbia City, de descendre dans le sud peut-être, la vie y devient compliqué, les alentours d'apparence calme ne sont qu'une couverture du danger constant. Le petit groupe prend la proposition du coach plus ou moins bien mais trouve sa suggestion assez intéressante, en effet pourquoi ne pas quitter un lieu peu sécurisé pour un autre peut-être qu'ils verront moins de créatures, surtout après cette migration de masse. Peut-être que ces derniers étaient déjà un peu loin. Bien des pensées utopistes traversèrent les caboches des quatre personnes.
Mais quelle ne fut pas leur surprise quand lors d'une virée pour chercher des denrées ils croisèrent un cerf un peu plus au nord de leur petit quartier général. Un cerf en pleine rue en plein mois d'Août 2016. Le tatoué cru halluciner, peut-être avait-il manger quelque chose qui avait mal tourné, peut-être avait-il de la fièvre, peut-être que le soleil lui tapait sur le crâne, mais ça c'était bien trop peu probable. Ils laissèrent passer l'animal restant fortement dubitatif sur ce passage d'animal. Depuis quand les cerfs se baladaient tranquillement en ville !? Rencontre vraiment hallucinante dont il se souviendra longtemps. Ils avaient laissé l'animal passant doucement pour ne pas craindre de se faire charger, sait-on jamais.  Sur cette rencontre qui les dépassaient complètement Skyler avait proposé de chasser et bouffer le cerf, mais son comparse avait refusé, les faisant donc chercher de quoi subsister encore peu.

Au fur et à mesure de ses sorties, le châtain commençait a avoir un meilleur sens de l'orientation; si bien qu'en Septembre 2016 il prit son paquetage et avertis le groupe qu'il allait explorer un peu les environs, voir où ils pourraient s'établir un nouveaux chez eux. Ce dernier devenant trop loin de toute sources de ravitaillement.
Une fois partie, il regarda sa boussole quelque peu défectueuse mais qui, pour lui, fonctionnait toujours. La ville ne ressemblait plus qu'à un tas de ruines de maisons abandonnées. Il prit la direction du sud marchant tranquillement profitant encore des douces chaleur, quoi qu'un eu fraîche de septembre et se mit à longer le lac Washington, c'était à peu près calme et paisible, l'eau n'était pas aussi transparente et turquoise que chez lui. Chez lui... Ça lui paraissait tellement lointain.

Longeant donc le lac il s'était dt qu'il ne ferait pas trop de mauvaise rencontre mais se fut sans compter que sa boussole avait en réalité rendue l'âme... Skyler était donc seul avec son sac, de quoi manger pour deux repas et il s'était stupidement un peu éloigner du lac en suivant le nom de rues, avenues ou petites bourgades sur les panneaux. Il pouvait être bête et son sens de l'orientation laissait tout de même fortement à désirer... Il alla alors en direction de Renton ce nom de ville sonnait bine aux oreilles du tatoué. Mais ce fut sans compter les rencontres qu'il y fit, croisant quelques survivants qui voulaient faire du troc, mais il pouvait être aussi idiot que malin puisqu'en échange d'une barre de céréales il leur refila sa traîtresse de boussole certifiant que oui oui elle fonctionnait bien, puis il reprit sa route.

Des Faux Morts il en a croisé et pas des petits mignons gentils. Ca non ! Même les gosses avaient la rage ! Skyler avait du mal à les tuer, mais il le fallait il en allait de sa propre survit, même si parfois il en venait à penser qu'un demi mort tatoué ça en jetait pas mal. Mais il éloignait bien vite cette pensée. Le temps passa, Skyler allait de squattes en squattes se disant bien qu'en réalité il était complètement paumé dans ce monde quelque peu inconnu pour lui. Son caillou était petit, c'était facile de se repérer, un tour en scooter et hop c'était bon, mais là... Ni scooter, ni petite île, pas de joli caillou.
Un nouvel hiver arrivait à grand pas et l'homme n'y était pas vraiment préparé, comme à chaque fois que les températures chutaient bien trop à son goût. Combien de temps s'était-il enfoncé dans la jungle des villes, des rues aux noms plutôt chouette. Il y allait au feeling total, tant qu'à être paumé, autant l'être jusqu'au cou.

Hiver 2016 - 2017, nom d'un chien il s'était retrouvé du côté de Kent et avait vu un panneau indiquant “Des Moines”. Skyler parlant français avait stupidement pensé qu'il y trouverait peut-être un lieu de paix et de repos, un bon petit samaritain qui l'accueillerait à bars ouvert. Il avait froid, il se gelait les fesses et la neige sur sa barbe le faisait frémir. Il avait réussit à trouver des vêtements un peu chaud et cumulait au final les couches de fringues pour se protéger du froid.
A un embranchement il glissa sur une plaque de verglas et frappa avec force une voiture et en déclencha l'alarme, paniqué, il fractura la vitre côté passager pour tenter de couper le son tonitruant de cette machine de l'enfer. Bordel, l'alarme résonnait dans tout le quartier et cela attira non pas un, ni deux mais une bonne vingtaine de Faux Morts. Se retrouvant au milieu de leur cercle de cannibalisme, Skyler n'eut que d'autre solution que d'en tuer quelques uns pour se frayer un chemin et tailler sa route en courant droit devant lui, plus ou moins, suivant toujours les panneaux direction “Des Moines”; dans l'espoir de croiser un monastère. Échappant à cette horde il put reprendre son souffle, mais s’aperçut qu'au final il restait encore plus paumé qu'autre chose, son groupe devait sûrement pensé qu'il était mort et que jamais il ne reviendrait. Peut-être était-ce sûrement mieux de penser ainsi, ça permettait d'un côté à Skyler de continuer sa route vers le sud.

Parvenant enfin à “Des Moines” qu'elle ne fut pas sa déception de s'apercevoir qu'il avait juste traversé en largeur une partie de cette zone où il avait atterrit. Il se retrouvait de nouveau face à un banc de mer. Désespéré, seul et ayant faim il décida d'aller à la recherche d'un logement et de quoi se nourrir un temps soit peu. Il trouva ne maison proche d'une épicerie et en fit le ménage, tout seul comme un grand avant de poser son bagage et de se laisser choir dans le canapé. Là il dormit, longtemps, mais suffisamment pour reprendre des forces. Et quitte à être seul, il allait rester un peu dans les parages et se refaire une santé. Il s'était dit qu'il retrouverait son groupe, mais vu sa facilité à se perdre, il ne tenta rien et commença à se montrer un peu méfiant envers les autres survivants. Et puis au final mis à part sa course pour fuir la horde, il n'avait pas réellement pu continuer à entretenir sa musculature et c’est ce qu'il fit. Il alla faire quelques exercices en silence, essayant d'être le plus discret possible, il y parvenait et ressentir les endorphines envahirent son corps fut un réel plaisir.
Skyler resta un petit temps, du moins jusqu'à ce que la neige fonde un peu dans le coin “Des Moines”. Puis il finit par se dire que s'il longeait ce pan d'eau vers le sud il parviendrait peut-être à descendre encore et encore, regagner un lieu qu'il connaît un autre état, même si l'espoir de s'en sortir un jour vivant faiblissait de plus en plus. Refaisant son paquetage au mois de Mars 2017 il se mit en marche.

Sur sa route il due bien prendre nombre de détours, fuyant les Faux Morts, cherchant où loger, de quoi manger, il avait l'impression d'être comme ces gosses pauvres et affamés qu'il avait croisé lors de son voyage au Vietnam et en Thaïlande, mais lui était adulte et il avait 31 ans et non 7 ans. Mais c'était tout aussi compliqué. Il comprenait de plus en plus ce qu'était la misère, lui qui avait toujours vécu dans l'opulence, le luxe. Aujourd'hui il en bavait, aujourd'hui il n'en pouvait plus. Il se sentait abattu, à bout et c'est en arrivant devant une pancarte avec écrit Dash Point qu'il se stoppa. Le mot  “Point” signifiait d'un coup tellement pour lui, une heure de mourir peut-être et pourtant en observant autour de lui il vit une zoné résidentielle, peut-être qu'il trouverait un refuge, de quoi manger, mais c'était sans compter une rencontre avec d'autres survivants...

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