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2 participants

Roxanne Lachance - This is my world

Lun 17 Avr 2017 - 14:08


Roxanne Lachance - Dit "Rox' Lachance"
16 ans = Canadienne = Lycéenne = Travelers
i've got a war in my mind

Explique ici le caractère actuel de ton personnage.

Un caractère bien à elle, c'est le moins qu'on puisse dire et en général on n'oublie pas Roxanne, cette petite marque les esprits. Répondre positivement à l'autorité n'est pas son fort, c'est une rebelle dans l'âme avec la provocation qui va avec. Grandir avec un père qui la chérissait au plus haut point, cela aidait. Elle savait qu'elle ne serait jamais ou que très peu réprimandée, elle savait qu'elle pouvait tout faire et elle savait surtout qu'elle avait le contrôle.
Pour arriver à ses fins tous les moyens sont permis, c'est la victoire qui compte, la participation ? Du vent ouais, le podium est bien plus intéressant. Pour ce faire, il lui était toujours aisé d'embrigader ses amis dans ses plans, elle avait ce don naturel de toujours trouver quoi dire pour animer les âmes réticentes en usant de plusieurs facteurs d'influence. Manipulatrice me diriez-vous ? Oui, relativement, même son père y passait, elle savait très bien comment lui présenter les choses pour éviter les punitions comme les mécontentements, elle maîtrise son sujet. Vivre avec un seul parent qu'on domptait avait cet avantage et bien d'autres encore, celle-ci développa très vite une débrouillardise digne de ce nom, également poussée par la grande curiosité qui l'a toujours animée depuis son plus jeune âge. Faire des cabanes dans le jardin, c'était son truc, se nourrir avec un plat de pâtes, c'était son truc aussi. Se blesser au hockey ou ailleurs ? Ça lui arrivait aussi. Réussir à se faire un bandage ou coller un pansement, ça se maîtrisait donc également.

Dynamique, elle adorait passer son temps dans le petit bois qui se trouvait derrière la maison familiale, c'était une jeune fille de la nature qui n'avait pas peur de se salir. Sans frère ou sœur pour l'accompagner c'était bien en extérieur qu'elle trouvait son bonheur, il y avait tellement de choses à y faire et d'espace pour crapahuter qui lui était impossible de résister. La télé ne l'intéressait que peu en conséquence, de même pour les jeux vidéos, c'était trop mou pour elle que de rester sur place sur un canapé à ne rien faire, ou presque. Aller chopper des insectes et leur arracher les pattes pour aller nourrir la grenouille déjà bien obèse de l'étang juste à côté, ça c'était utile et même plaisant !  Déménager à Seattle à ses 13 ans aura bien bouleversé un peu les choses, mais la fillette ne délaissa aucune de ses passions.

Ambitieuse, elle avait un très bon niveau dans son sport qu'était le hockey et elle le savait, sa sélection en équipe régionale comme son sur-classement en disait long dans un pays où ce sport était roi. Elle était donc la reine de son école et de son club, un grand merci à son père, ancien joueur professionnel de hockey et maintenant entraîneur qui pris le temps de la former dès qu'elle eut l'âge de tenir une crosse en mains. Fatalement, sa prétention s'en fait omniprésente ou presque, elle se savait dans l'élite de sa région et ne s'en cachait pas, ça lui plaisait. Quand elle était avec son équipe, que ce soit sur ou hors terrain elle s'en montrait plus attentionnée et plus droite, entre eux l'honneur et la solidarité étaient toujours de mise, et ça, c'était des valeurs qu'elle appréciait. L'esprit d'équipe avait toujours un sens pour elle qui reconnaissait sans mal l'importance des uns et des autres au sein de celle-ci. Sa loyauté était alors toute acquise pour ces derniers, leur apporter la victoire et gagner ensemble n'avaient pas de prix. Si pour ce faire il fallait exercer une charge dangereuse sur la meilleure joueuse de l'équipe adversaire pour la blesser, elle le faisait sans hésiter quitte à prendre une pénalité et ce n'était pas tout. Effectuer plusieurs bons slapshot* bien précis dans la grille du gardien pour jouer sur le danger physique et psychologique, c'était aussi dans ses cordes malgré l'aspect dangereux du tir qui entraînait parfois un sifflement d'arbitre et une nouvelle mise en jeu derrière. On l'aura compris, tout est bon à prendre et à user pour gagner, la compassion ou la pitié n'ont jamais trop animé cette jeune fille et ça aidait. L'honneur avait donc ses limites pour cet enfant.

*Slapshot (ou "Lancer frappé ") : Tir puissant effectué suite à un mouvement de balancier de grande amplitude avec la crosse.




Explique ici les caractéristiques physiques de ton personnage..

Roxanne possède une sacrée tignasse châtain clair depuis que le fer à lisser comme l’électricité se sont fait la malle. C'est une sacrée galère à coiffer et généralement ses cheveux sont truffés de noeud. Il lui arrive de mettre un bonnet assez régulièrement pour y voir plus clair et en prime ça lui donne un air de bandit, et ça, ça lui plait, ça fait aussi ressortir ses beaux yeux verts par la même occasion.

Petit bout de fille d'un mètre cinquante sept, elle n'a jamais été tourmenté par la graisse, sportive de bon niveau elle comme son père ne lésinaient pas sur l'entretien de leur corps, mais ça, c'était avant. A l'heure actuelle elle a perdu une partie de sa masse musculaire et s'en retrouve relativement maigre. On peut pas dire qu'elle soit bien nourrie au premier coup d’œil, ça saute aux yeux.

Elle est vêtue de noir, c'est une couleur passe partout et ça se salit moins vite. Sa veste en simili cuir ne la quitte jamais et quand ce n'est pas le bonnet qui se trouve sur sa tête, c'est la capuche de son sweat gris qui s'y trouve. Son jean noir est déchiré sur le devant, c'est volontaire elle l'a trouvé comme ça et a craqué sur le style grunge et biker de l'habit. Pour protéger ses petites mains et combler son allure, elle a une petite paire de mitaines renforcées en croûte de vachette taille XS qui ne la quitte jamais, c'est un précieux cadeau de son père, ça remplaçait les gants pour faire du hockey dans la rue avec les voisins. Des bottes légères, souples et solides ornent ses panards et remontent juste au dessous du genou, aussi pratique que des baskets ou des patins.

Pour les accessoires, elle porte une paire de lunettes au look cyber/steampunk qui se trouve généralement perdue au milieu sa tignasse ou par dessus son bonnet. Elle possède aussi une crosse de hockey dont le manche est en carbone graphite et la taille adaptée à sa corpulence. La palette de celle-ci est faite en bois et renforcée au kevlar, comme toute bonne crosse qui se respecte. Le bout du manche, lui, s'est vu agrémenté d'un pic à glace de grande taille, solidement scotché à l'aide de la moitié d'un épais rouleau de tape*. C'est son arme pour repousser les rôdeurs à distance, les faire tomber et transpercer les crânes à son aise. Pour la distance, elle possède un petit pistolet alarme Kimar, léger et avec un petit chargeur de cinq coups. Sa réserve de munitions commence à tirer la gueule, elle a tout juste de quoi se faire un 2 ème chargeur et ça s'arrête là. Deux palets bleus se cachent aussi au fond de son sac avec une grande bouteille d'eau et quelques conserves. Accrochés entre eux par les lacets, deux rollers dit de street ou agressif pendent de chaque côté du sac, dessus elle est aussi à l'aise que sur des baskets et gagne fatalement en vitesse et en saut. Seul soucis, c'est que ça fait un peu de bruit, heureusement il lui reste encore un peu d'huile pour ses roulements. En cas de pluie cela rend l'utilisation de ses patins impossible, il n'y a rien de pire que l'eau pour encrasser ses roulements dont elle ne possède qu'un seul set de rechange.


*Tape : Ruban sensible à la pression est auto-adhésif et qui résiste à l'eau. Il est utilisé sur les crosses de hockey pour la palette et le manche.
the last of us

Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.


« C’est l’histoire d’une fille et d’un mec qui tombent amoureux, et pouf. »


Ça, c'était le commencement de son histoire, la phase la plus naturelle et acceptable de l'intrigue que représentait sa vie. Une amourette classique entre une fan et un jeune joueur professionnel de hockey qui croulait sous le succès. Elle ne ratait aucun match des Maple Leafs de Toronto quand ces derniers jouaient à domicile et représentait fièrement sa ville en portant le maillot du n°10 comme les couleurs de l'équipe avec son maquillage bleu et blanc. Sa meilleure amie s'occupait de la co-gérance de la patinoire, cette chance lui permis de finalement rencontrer à la sortie des vestiaires le fameux numéro 10, Alexandre Lachance. Il avait dix-neuf ans et était déjà le meilleur buteur de son équipe dans la Ligue Canadienne de Hockey (LCH). La future madame Lachance; elle, était d'une beauté extraordinaire, du même âge que lui, sa timidité comme ses rougeurs charmèrent l'homme aux talents exceptionnels. De fils en aiguilles et seulement un mois après leur premier face à face, ces deux là formèrent un couple de jeunes heureux, à quelques exceptions prêts. En effet, quand on rejoint à ses vingt ans l'équipe de la Ligue Nationale de Hockey (NHL) sous le blason des Maple Leafs de Toronto, on est forcément victime de son succès. Les demoiselles lui courraient après, les soirées s’enchaînaient, les entraînements longs et intensifs se faisaient répétés et les stages de perfectionnement dans tout le pays en rajoutaient une couche. Pourtant bien accaparée par son travail de comptable, cela ne suffisait pas à sa douce qui de nature jalouse se faisait des plus oppressante et possessive avec les années. Pour calmer ses ardeurs et apaiser la tension en instaurant un climat de confiance, Alex, dont le succès se faisait grandissant encore, demanda sa main une fois le cap des 25 ans passé.

L'année suivante et après un mariage réussi, le couple put se réjouir d'une bonne nouvelle plutôt inattendue, ces deux là allaient être parents. L'idée enchanta la femme qui quitta le foyer pour rejoindre sa famille a Ottawa afin de leur annoncer la bonne nouvelle en personne. Elle aurait aimé être accompagnée par son jeune mari pour cette semaine de détente mais il s''en retrouvait dans l'impossibilité même de l'accompagner avant plusieurs semaines, son emploi du temps lui imposant cette maudite contrainte. C'est donc seule qu'elle quitta Toronto pour le week-end, les yeux brillants et au combien joyeuse.

Deux jours avant le retour prévu de sa femme, Alexandre se laissa charmer par une autre du même âge, une nouvelle fan qu'il avait croisée en sortie de match, c'était la conductrice du taxi qui allait le déposer chez lui. C'était le portrait craché de sa dulcinée, mais en version extravertie, amusante et fougueuse. Et Alex aimait plaire, il était à ce moment là incapable de résister au charme de la chauffeuse. Peu scrupuleux, il l'invita à boire un verre dans son appartement à la fin de la course et l'échange monta très vite en température. En un rien de temps ceux deux là se retrouvèrent dans la chambre du couple pour satisfaire leur pulsion commune. Ce n'était pas la première fois qu'Alex en revenait à jouer avec le feu et c'était sans compter le retour prématuré de la future maman qui avait pris soin de revenir deux jours plus tôt en surprise. Son homme lui manquait bien trop et elle avait jugé bon d'avancer sa date retour. Son voyage fut long, la ligne de TGV avait rencontré quelques problèmes et bloqua le train s'en retrouva bloqué de longues heures. Madame Lachance était exténuée et les hormones n'arrangeaient rien à son état, ce qui allait venir non plus.

« C’est l’histoire d’une fille qui trouve son mec dans les bras d'une autre, et pouf. »


C'est très précisément à ce moment là que tout dérapa, la vie du couple allait s'en retrouver changé à jamais. La future maman qui avait effectué une entrée discrète vers la chambre implosa de colère face à la surprise et s'arma sans préavis de l'épaisse lampe de chevet en céramique pour violemment l'abattre sur le crâne de chauffeuse de taxi. Au premier coup, celui-ci se fendit en grande partie sous le choc, au deuxième, le reste qu'elle avait en main frappa directement à l'arrière du crâne et au troisième, la vie l'avait déjà quittée. Tout se déroula si vite que le trompeur surpris et choqué plaqua sa femme au sol bien trop tard, le mal était déjà fait. Il eut le bon réflexe de prévenir les secours, délaissant sa femme bouleversée et traumatisée par son acte en larmes au sol. S'en suivirent la police locale qui arriva dans le même temps que l'ambulance pour constater le décès et entamer l'emprisonnement conséquent de la comptable tout juste enceinte.

Le procès mit un certain temps à pointer le bout de son nez et Alexandre dû mettre fin à sa carrière professionnelle quelques mois après le drame. Un sportif de son niveau victime de la presse et fusillé par les médias n'avait plus vraiment de possibilités d'évoluer sereinement. Il mit un certain temps avant de se remettre sur les rails, et opta pour le poste d’entraîneur sportif de hockey après un déménagement pour sa ville natale Sudbury. L'ancien professionnel s'y était isolé pour s'éloigner de sa femme comme de Toronto et se permettre d’accueillir sa fille dans une région aux multiples reliefs et relativement boisée où il était facile d'y trouver calme et sérénité. Un choix réussi, la petite Roxanne avait bel et bien vu le jour dans la prison pour femme où résidait sa mère mais s'épanouissait à merveille dans les contrées de Sudbury. La garde de l'enfant lui revenant, il se donna corps et âme pour le bien-être et l'épanouissement de celle-ci, bien conscient de son rôle dans la bêtise qui avait emmené cette petite à grandir sans mère.

« C’est l’histoire d’une fille et de son père qui vivent des jours heureux, et pouf. »


L'absence de sa mère biologique était une chose dont la petite Roxanne put se passer, sa tante occupait très bien le rôle de mère de substitution et répondait souvent présente pour la fille de son petit frère. Ses fils dans le même âge grandissaient et jouaient en harmonie avec la petite Roxanne. Son enfance était animée et la petite crapahutait déjà partout une fois qu'elle apprit à marcher, on ne pouvait plus l'arrêter. Une énergie qui frôlait l'hyperactivité et qui perdura dans le temps, à six ans elle faisait déjà la fierté de son père à s'acharner autant pour apprendre à maîtriser une crosse de hockey pour faire comme papa. Ses premiers patins lui furent offert à cette même époque, c'était une des rares choses qui arrivaient à épuiser la fillette. L'année suivante, elle assistait aux entraînements prodigués par son père au sein de l'équipe de Moustiques/Novice du club de la ville, les Wolves de Sudbury. À ses huit ans, son père l'envoya rejoindre le programme des scouts et intégrer les Louveteaux de Toronto. C'était une tradition familiale qui convenait parfaitement à la fillette. Un rituel qui ne s’étouffa pas avec les années, elle s'y complétait même à merveille.

Toujours autant concentrée dans son sport, c'est à ses onze ans qu'elle eut le droit à un surclassement et grimpa directement à la catégorie des bantam/benjamins, le petit plus des conseils personnalisés d'un coach omniprésent comme les nombreuses séances de hockey quotidiennes dans les rues du quartier portaient enfin leurs fruits. La gamine relativement bien encadrée était douée et gâtée en conséquence, même sa mère était fière d'elle depuis la cellule de sa prison. Roxanne ne savait pas encore la réelle raison de son enfermement, on lui avait souligné qu'elle avait fait quelque chose de mal avec les papiers, qu'elle avait menti à son pays pour une histoire d'argent. À cet âge, c'était une raison suffisante pour l'embourber dans un beau bordel d'explication à la fraude sur déclaration et la pousser à décrocher pour passer à autre chose. Ce n'est que deux ans plus tard,  dans le vestiaire de la patinoire au lendemain de ses treize ans qu'elle sût la terrible vérité de la part de la capitaine de l'équipe des cadets/midget qu'elle venait tout juste d'intégrer par le biais d'un nouveau surclassement.

"Ta mère, c'est une tueuse, on veut pas d'toi dans l'équipe, t'dois être aussi tordue qu'elle."

Jalouse de sa dextérité comme de son endurance, elle n'avait rien trouvé d'autre pour déstabiliser Roxanne et affirmer devant l'ensemble de l'équipe -bien à l'abris des oreilles de l’entraîneur- sa position quant à l'arrivée de miss Lachance dans l'équipe. Provocation aussitôt faite, aussi répondue, la plus jeune ne lâcha rien et n'en démordait pas, sa mère était en prison pour une histoire d'argent détourné et rien d'autre. La plus âgée, elle aussi, ne lâchait pas le morceau, elle tenait l'information de son père, le maire de la ville et insistait lourdement sur ce fait. L'échange dégénéra vite en bagarre et heureusement qu'un adulte fut alerté par les hurlements qui émanaient du vestiaire des filles car la petite Roxanne avait déjà encaissé plusieurs coups s'en pouvoir en rendre un seul. C'est en pleurant qu'elle se jeta dans les bras de son père qui l'attendait dans le hall.
Ce fut l'occasion pour lui de répondre au contrat qu'un chasseur de tête lui avait envoyé pour s'occuper de l'entrainement des jeunes de Seattle. Il fallait admettre que sa réputation ne laissait pas à désirer, bien au contraire, toutes les équipes qui passaient sous son joug montaient considérablement au classement. La proposition entraînait plus d'argent, de la distance et surtout un nouveau départ pour sa fille dont la vie était très vite devenue un enfer. La cruauté des jeunes adolescents ayant eut raison d'elle, ils déménagèrent aussitôt la carte verte obtenue à titre de talent exceptionnel et avec une certification de travail auprès du club des Thunderbirds de Seattle. La demande fut également soutenue par la famille d'Alexandre, son frère habitait Seattle depuis quinze ans et avait obtenu la nationalité cinq ans plus tôt. C'était l'oncle le plus tordu de la famille, portant les joyeux traits du narcissisme, comblé par une susceptibilité bien marquée. Il restait tout de même leur point de repère et son aide fut des plus appréciée pendant cette période de tourment.

« C’est l’histoire d’une fille et de son père qui déménagent, et pouf. »


Quelques mois de préparatifs et ils étaient enfin arrivés à Seattle, adieu le bosquet derrière le jardin, adieu les cabanes qui en grouillaient, adieu l'étang, adieu le hockey non stop dans la rue et adieu la nature. Ce ne fut pourtant pas une chose difficile pour la petite que de prendre ses nouvelles marques. Elle continuait le hockey dans le club où entraînait son père et découvrit à l'aide de ses nouveaux camarades de classe la joie du roller agressif et des rampes. Avec les rues urbaines comme terrain de jeu sans frontières et le Seattle Center Skatepark juste à côté de la maison, Roxanne était au paradis. Il n'y avait qu'à l'école où elle rencontrait des embûches, insolence et laisser aller étaient régulièrement de mise et n'allait pas en s'arrangeant. Son père était incapable de la recadrer, trop gentil, trop bon et surtout encore trop torturé par le passé qu'il avait imposé à sa fille. Il se sentait aussi coupable d'avoir éloigné l'adolescente de sa mère, pourtant la rideuse le vivait plutôt bien. Depuis le jour où la vérité éclata ce fut comme un électrochoc pour elle qui refusait encore à l'heure actuelle de répondre à ses lettres. La nouvelle était dure à avaler. Quant à la curiosité des autres, qu'ils soient adultes ou de son âge, tous ceux qui se demandaient où pouvait bien se trouver sa mère, elle répondait instinctivement qu'elle était morte, fermant ainsi les discussions froidement avant de dériver de sujet.


Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.


« C’est l’histoire d’une fille et de son père qui ... qui... et puis merde. »

Septembre 2015

C'est la rentrée, Roxanne vient tout juste d'avoir ses 14 ans et elle a déjà redoublé une classe, sa vie de lycéenne commençait bien mal. En bonne redoublante rebelle, elle intimidait certains de ses camarades de classe et en attirait d'autres sous son joug. Elle faisait les quatre cents coups avec sa bande d'amis, peu soucieuse de ce que les médias pouvaient murmurer par ci par là au sujet des agressions qui se déclaraient dans le pays. Son père avait bien essayé de limiter les sorties de sa fille mais têtue comme elle était, elle n'en faisait qu'à sa tête.
Un début d'année scolaire tout feu tout flamme, le père Lachance est déjà convoqué ce 20 septembre pour un entretien avec le directeur, sa fille s'est bagarrée dans la cours pour la troisième fois et les témoignages n'allaient pas dans son sens, affirmant qu'elle était la source des provocations, encore une fois. Le père allait vite devoir agir s'il ne voulait pas que la petite Roxanne change d'école, sans compter que celle-ci était idéalement placée, à deux pas de la patinoire. Heureusement qu'il y avait les cours d'histoire, depuis qu'elle avait choppé Mr Kaines en train de fumer un pétard sur le parking des professeurs, elle s'éclatait à lui lancer des piques en pleine classe. Taquineries fondées sur tout ce qui pouvait s'apparenter à la fumée, au parking ou encore aux voitures, elle n'en loupait pas une et jouait avec les mots pour chacune de ses interventions. Roxanne le titillait avec plaisir mais sans jamais vendre la mèche, au fond elle l'aimait bien ce professeur, faut dire qu'il était aussi con qu'eux et en plus de ça elle le voyait comme un grand rebelle avec son attitude décalée qui n'avait rien de commun avec celle d'un enseignant classique.

Octobre 2015 - 09/10/ au 12/10

La jeune s'est calmée, ça aura pris son temps mais son père avait enfin trouvé une corde sur laquelle tirer, jouant ainsi la carte de la potentielle fin du hockey si celle-ci changeait d'école. Une injustice qui fut difficile à accepter et en retour, son père dû pousser auprès du club pour que Roxanne puisse participer activement aux entraînements des midget/cadets en plus de son entrainement avec les bantam/minimes. Ce qui au fond l'arrangeait bien, avec toutes les atrocités qu'ils avaient pu entendre à la radio, il n'aimait pas vraiment que sa fille traîne dans les rues avec ses rollers et sa bande d'amis. La savoir dans son champ de vision et bien en sécurité à la patinoire faisait de lui un père rassuré et comblé.

Octobre 2015 - 13/10 au 18/10

Après un lycée, il s'agissait maintenant d'un hôpital, Alexandre suivait l'affaire de prêt et ne quittait plus son smartphone des yeux. Ils avaient tous pour consigne de ne pas sortir le soir, la patinoire fut provisoirement fermée en ce sens et cela agaça profondément la sportive dont l'inquiétude du père la résigna à rester bien sagement à la maison avec lui. L'occasion de parler de sa mère dont elle n'avait toujours pas pardonné l'acte se présenta ce soir là. Son père réussit après deux bonnes heures de discussion à la motiver à répondre favorablement au prochain coup de fil de celle-ci. Appel qui ne résonnera malheureusement jamais entre les murs de cette maison. La situation empirait dans toute la ville et les premiers troubles de nature civile éclataient, les prisons devaient être surchargées. Pour le père et sa jeune fille, rien ne changeait, ils restaient cloisonnés chez eux, trop peu désireux d'attraper le virus dont on parle tant. Le président affirmait qu'il y avait déjà toute une équipe d'experts sur la conception d'un vaccin et que tout était sous contrôle, mais cela ne suffisait pas à Alex pour les inciter à prendre le moindre risque.

Octobre 2015 - 19/10 au 24/10

Tout s'empirait et les militaires courraient les rues avec pour ordre de tirer sans sommation sur tous les infectés. On entendait aussi parler de pillages et de vandalismes en plus du cannibalisme. De quoi paniquer le père Lachance, qui était aussi un grand manuel et un habitué du bois, expérience de longue date avec la conception des cabanes de sa fille. Tous les deux se sont affairés à se barricader à l'intérieur de leur maison, prévoyant même une deuxième sortie de secours à l'étage en cas de débordements. C'était une simple descente par une fenêtre le long de plusieurs draps solidement noués entre eux, loin des regards. Ils s'étaient même entraînés à la chose avec précaution. La baignoire et les lavabos étaient remplis d'eau, les Lachance n'étaient pas à l'abri d'une coupure d'eau et Alex avait les bons réflexes. Il aurait aimé prendre la route et filer loin de cette folie mais il estimait sa fille pas encore prête à vivre ce genre d'expérience. Les scouts ne suffisaient pas et ils n'avaient aucune réelle idée de ce qui pouvait bien se passer en dehors de la ville. Savoir pour prévoir afin de pouvoir.

Octobre 2015 - 25/10 au 28/10

C'était le début de la fin, jusqu'ici le quartier était presque désert à l'exception de deux maisons voisines. Il y avait une certaine cohésion entre les trois foyers qui s'entraidaient, tous avaient refusé de rejoindre les militaires pour prendre la direction d'un camp. La foi les avait quittés, on leur avait déjà trop mentis. Si les Lachance avaient gardé de l'eau au fond de leur baignoire et lavabos, le manque de nourriture lui commençait à devenir catastrophique. Les premières tensions dans le groupe de voisins commençaient à grimper, en échos avec l'arrivé des premiers rôdeurs dans leur petit quartier isolé. Ces derniers perdirent un enfant et un adulte avant de comprendre qu'il fallait viser la tête et que les morsures comme griffures s'en révélaient contagieuses. C'est à la fin du mois qu'ils perdirent tout le contrôle, les morts marcheurs étaient toujours aussi nombreux et commençaient à envahir le quartier. Ils étaient maintenant coincés chez eux, il fallait agir et vite.

Novembre 2015

Le départ, Alex jugea que sa fille était enfin prête à quitter le "nid douillet" que représentait la maison familiale, il avait recyclé la crosse de celle-ci pour en faire une arme, scotchant à l'aide de tape un pic à glace de taille raisonnable au niveau du manche. Ils prirent le temps de maîtriser la bête, face aux rôdeurs qui envahissaient leur jardin. Roxanne dû apprendre à bondir sur le côté et à se servir de la palette de sa crosse pour atteindre l'arrière du genou d'un des morts, le faire chuter d'un balayage et terminer son geste en plantant le pique à glace directement dans le crâne. Il assurait ainsi à sa fille une bonne allonge et un périmètre de sécurité conséquent.
Un couple de voisins et leurs deux fils respectivement âgés de douze et quatorze ans jugèrent de bon ton de les suivre et de prendre la route avec eux. Il faut dire que le père et la fille étaient débrouillards et ils savaient qu'en groupe leurs chances de survie augmentaient. Les deux familles espéraient trouver un petit coin tranquille en campagne pour y prospérer le temps que tout cela se calme, nid douillet qui était déjà tout trouvé, encore fallait-il l'atteindre.
Voir des civils rejoindre les patrouilles ne les encourageaient toujours pas à approcher un camp ou même les forces armées, ils préféraient jouer la carte de la survie à distance. Ils partirent donc vers de nouveaux horizons, délaissant le gouvernement et ses promesses dans leur sillage, têtes hautes pour les enfants et une affreuse boule au ventre. Ils étaient néanmoins bien équipés,réunir les denrées des deux familles et des voisins absents depuis bien longtemps était un luxe. La petite Roxanne était équipée de sa crosse, d'un léger plastron de hockey ainsi que d'une paire de jambières et de coudières. Son père lui avait même autorisé à prendre ses rollers et lui avait collé un casque à grille sur la tête et avait fait de même pour les deux autres enfants qui les accompagnaient, une chance que l’entraîneur possédait toute une réserve d'équipements dans son garage. Peu dérangée et bien habituée par l'attirail Roxanne se sentait en sécurité ainsi protégée de surcouches qui lui était bien familières. L'équipement était fait pour être à l'aise sur la glace et léger, bien adapté à sa corpulence, le standard des hockeyeurs répondant à la classe des minimes.

Quitter la ville s’avéra être une tâche bien plus difficile que prévue, ils avaient bien trop traîné pour entamer une sortie sereine. Les adultes faisaient de leur mieux pour sécuriser le terrain, simplement armés de pistolets et de lances faites maison. Toujours à petits pas, ils progressaient toujours avec prudence et devaient régulièrement se réfugier au sein des appartements et maison en état qui se présentaient à eux, parfois cela durait même plusieurs jours. Mobile, c'était leur credo, s'ils le pouvaient bien sûr, ils ne restaient jamais bien longtemps à un même emplacement. Le groupe étaient habitués à rester en mouvement constant et au fil des jours, Roxanne dû se débarrasser d'une partie de son équipement qui à la longue se révélait trop épuisant à porter à ce rythme. Son casque précieusement gardé, lui, lui sauva la vie. Alors qu'elle avait quitté l'attention des adultes au revers d'une rue en périphérie de Seattle, elle se fit attraper aux épaules par un rôdeur tout juste plus grand qu'elle. Sous la panique aucun son ne quitta ses lèvres, elle en lâcha même sa crosse et après deux longues secondes de prise de conscience. Elle le repoussait comme elle le pouvait, poings contre son torse et ses dents claquaient juste sous ses yeux, rebondissement contre la grille dans de terrifiant claquements. La jeune réussit finalement à lui asséner un violent coup de tête, bien protégée du contre choc avec la mousse du casque. Ce dernier termina au sol sous la violence du coup et Roxanne put reprendre son arme, le bloquer de son pied contre son thorax et lui enfoncer le bout de sa crosse custom directement dans le crâne. C'était son premier retournement de situation délicate, elle se sentit toute puissante une fois l'étape de la peur passée. Au loin, le sportif qu'était son père avait fini par remarquer l'absence de sa fille et galopa à toute jambes à sa recherche. Il la retrouva, bien sûre d'elle et avec un rôdeur à ses pieds dont elle s'était débarrassée seule, il n'y avait personne d'autre dans les environs. Alex fut déboussolé, entre la peur et le soulagement se mêlait aussi la fierté, il resta béat de longues secondes jusqu'à dévisager les autres morts de la ruelle qui déambulaient vers eux, bien attirés par l'animation. Se saisissant de sa main, ils repartirent pour un long sprint vers le groupe, direction la ligne d'arrivée, la sortie de Seattle.

Décembre 2015

La sortie de la ville était enfin atteinte, auparavant les routes étaient tellement bondées qu'ils leur était impossible d'envisager une solution à quatre roues et malheureusement pour la troupe, c'était bien encore et toujours le cas. La périphérie se retrouvant bondée de véhicules à l'abandon, ils allaient encore devoir user leurs pieds déjà bien martelés d'ampoules en tout genre. Alex et Brandon, plein de bons réflexes, s'occupaient de siphonner les véhicules tandis que Cindy et les ados se chargeaient de chercher des vivres en tout genre. Elle s'afférait à casser les vitres avec son pied de biche et les gamins vidaient les véhicules en déposant toutes les denrées sur les capots que la mère recyclait derrière. Remplissant les sacs des uns et des autres délaissés non loin, on pouvait dire qu'ils avaient une bonne harmonie, une bonne entente, rien de mieux que trois adultes avec le destin de leurs bambins pour coopérer avec efficacité et détermination.

Bien chargé, le groupe reprit la route jusqu'à arriver enfin à un véhicule accessible. C'était un utilitaire avec une grande remorque pleine de morts, bien morts. L'ancien voisin avait des connaissances en mécanique et avec l'aide d'Alex, ils réussirent à faire fonctionner le véhicule et prirent la route direction le nord de Seattle. Un chemin couvert d’embûches en tout genre, s'arrêtant toutes les dizaines de kilomètre, la principale difficulté était du à l'afflux de véhicules abandonnés qui jonchaient les routes. Les gamins avaient vite appris à mettre la main à la patte et pousser était devenue une tâche quotidienne. Quelques fois, Roxanne avait même le droit de tenir le volant et apprit par la même occasion l'usage de la pédale de frein et du frein à main. Volontaire, elle accompagnait régulièrement les adultes à la recherche des denrées quand ces derniers trouvaient un endroit sécurisé pour là nuit. Depuis son incident isolé dans les rues de Seattle, Alex, contrairement au couple qui les accompagnait, préférait avoir toujours Roxanne à ses côtés malgré le danger et ainsi l'inciter à s'habituer au plus vite à ce monde qu'était maintenant le sien. À condition de bien l'encadrer. La couver, à l'instar des enfants du couple, n'était pas une option envisageable pour lui. Cindy lui avait pourtant bien fait part de sa position sur le sujet, la petite à la quinzaine tout juste passée devait rester sagement en sécurité avec les deux autres adolescents. Un fait qu'il ne voulait pas entendre, il s'y opposait sans pudeur et le sujet était même souvent source de tensions entre ces deux là.

Janvier 2016

Après un mois sur les routes à vaquer d'un logis à l'autre, le groupe s'était enfin installé dans la ferme visée, aux environs de Martha Lake au nord de Seattle. Cindy espérait y retrouver ses parents, retraités et fermiers tous deux mais ils ne trouvèrent qu'un petit groupe de rôdeurs qui tournaient en rond dans l'un des champs. Au milieu de ceux-ci, les deux géniteurs déambulaient à moitié dévorés et avec difficultés, les tripes ou ce qu'il en restait bien en vracs et ronger par l'odeur de la putréfaction de leurs carcasses. Ils étaient bel et bien morts,, achevemant la quarantenaire qui fonda en larme au sol. Il lui fallut bien une bonne semaine pour quitter son ancienne chambre d'enfant au sein de la maison des fermiers. Ses fils étaient tout autant bouleversés, la perte de leurs grands parents était une chose mais l’effondrement de leur mère eut la malchance de les atteindre profondément. Ce fut la pire semaine depuis le lancement de l'épidémie, Roxanne dont l'épanouissement était déjà bien atteint se laissa emporter par le mouvement. Il fallut qu'Alex la remotive et tous les deux prirent un peu de temps pour apprendre à tirer, l'adolescente usait de l'arme de Cindy pour se faire la main, un léger pistolet de type alarme Kimar. Bien trop absorbés dans leur engouement à la chose, ils ne se rendirent pas bien compte de la liquidation de leur stock de munitions. Chose que Brandon ne manqua pas à leur retour, développant ainsi de nouvelles tensions et générant peu à peu un fossé entre les deux familles.

Février 2016

Cindy était enfin bien remise et s'attaqua au bien être des champs, les réserves au sein de la ferme étaient déjà presque épuisées, elle se lança dans la plantation de quelques graines sur les parcelles de terrain exploitable et en profita pour user de la main d'oeuvre présente. Pédagogue elle apprit les bases à Roxanne -qui n'écoutait que d'une oreille- pendant que son homme sécurisait le terrain.

Le groupe, malgré la tension, avait réussi à trouver une harmonie quant aux patrouilles et nettoyages de rodeurs dans le périmètre. Ils avaient encore la chance de ne jouir que d'une minime présence d'éléments perturbateurs dans leur nouveau foyer. Le puit pour l'eau se portait bien, il n'y avait que les céréales restant qui arrivaient à leur fin, de même pour les légumes qui subissaient le même traitement. La sonnette d'alarme fut tirée et les deux hommes durent quitter le camp plusieurs jours pour chercher de quoi nourrir les six bouches.

Ces derniers ne revinrent pas seuls après une semaine d'escapade, ils étaient accompagnés de deux survivants masculins. Ceux-ci disaient venir du camp CenturyLink Field, tombé le mois précédent. Si Cindy ne pris pas la nouvelle joyeusement, Roxanne, elle, sauta sur les nouveaux pour les étourdir de questions. Sacrément curieuse d'en apprendre d'avantage sur leur parcours et leurs expériences. Les deux trentenaires se montraient néanmoins bien méfiants et surtout secrets, ne répondant que peu aux questions de la jeune, déviant les sujets et coupant rapidement court aux conversations. C'était Brandon qui avait insisté pour les ramener à la ferme, Alex n'aimait pas vraiment l'idée de mélanger sa fille à deux inconnus et la calma du mieux qu'il pouvait pour la pousser au maximum à garder ses distances. L'intégration ne se passait pas au mieux et Cindy dont la méfiance était poussée au plus haut point, avait réuni les adultes pour entamer un échange au sujet de l'expulsion de ces deux là. Chose contre laquelle Brandon s'imposa avec fermenté, les rôdeurs se faisaient de plus en plus nombreux autour du camp et à seulement trois adultes, il en devenait difficile d'assurer la pérennité du lieu. Un aspect qui calma la mère qui préféra s'enfoncer discrètement dans sa parano aigüe. Et elle avait bien raison de s'en méfier, à la fin du mois, les réserves de la ferme s'en retrouvaient à nouveau bien maigres malgré l'expédition précédente dont les denrées furent vite absorbées avec deux bouches supplémentaire.

Mars / Avril 2016

Les dernières réserves épuisées, il ne restait plus que quelques jours de survie et une expédition avec les deux nouveaux était déjà prévue pour le lendemain. Ces derniers ne partageaient pas la mentalité du groupe, selon eux, il fallait partir sans tarder, l'accroissement du nombre de rôdeurs leur suffisait pour se conforter dans leur avis. Cependant, ils n'avaient pas assez de munitions ni de vivres pour partir seuls sur les routes. Le groupe présentait tous ses avantages mais ils jugeaient que ce dernier était bien trop dangereux avec cette tripoté d’adolescents dans les basques. Le duo jugea donc bon de partir en pleine nuit pendant leur tour de garde en prenant bien soin de les démunir de toute leur réserve. Un vol qui ne passa par inaperçu et Brandon fut éveillé par une mauvaise chute de bouteille émanant du rez de chaussé. Sur la réserve, il quitta son lit et laissa Cindy profiter d'un repos bien mérité pour descendre, arme au poing vers l'origine du bruit, attrapant la main dans le sac les deux rescapés sans scrupules. Ce qui tua Brandon, c'était ce maudit réflexe de ne pas vouloir mettre en joug des vivants et sa naïveté aura eut raison de son âme ce soir là. Les deux autres ne partageaient pas cette valeur et tirèrent à la première occasion sur le père de famille. Réveillant toute la maisonnée avec cette détonation si proche de leurs oreillers, ils délaisserent le blessé afin d'assurer également leur fuite. Ce qui fut le cas, Cindy crapahuta pour le rejoindre, de même pour Alex et la bande d'ados en panique. Les deux adultes se battaient alors corps et âmes pour le maintenir en vie mais leurs maigres connaissances dans le domaine leur firent défaut et Brandon décéda à peine une heure après l'impact. Ce jour là, Roxanne déçue et choquée perdit toute confiance en le genre adulte. Les rôdeurs du coin eux s'étaient déjà précipités après les voleurs mais certains d'entre eux étaient restés dans les environs de la ferme et se battaient déjà avec la petite barrière renforcée d'un grillage qui entourait la maison. Quelques uns, les mieux portant avaient réussi à traverser la barricade et grattaient déjà aux fenêtres. Tous durent mettre la main à la pâte pour nettoyer les alentours mise à part le plus jeune qui restait enfermé dans un placard, bien trop bouleversé par la mort de son père.

Cindy était étrangement bien vite revigorée malgré la mort de Brandon, elle était maintenant obsédée par le bien être de ses enfants, elle n'avait plus qu'eux et décida de rejoindre Alex dans ses nombreuses expéditions pour trouver de quoi les maintenir en vie en attendant les premières récoltes. Les deux jeunes, maintenant régulièrement seuls, durent évoluer à grande vitesse, nettoyer eux même le terrain, se nourrir avec les réserves et s'occuper du plus petit. Ils gagnaient peu à peu en indépendance et Roxanne s'exilait régulièrement en douce pour poser de petits pièges à lapins dans les environs de la ferme. Cindy lui avait montré comment faire un collet avec un simple fil de fer de bonne taille, le genre de petite astuce qui, posée à l'entrée d'un terrier animé, pouvait être drôlement efficace avec une bonne réalisation et un bon placement. A l'aide de deux petits bâtons cachés derrière des brindilles dans le sol, son piège était fixé et seulement à deux centimètres de hauteur, elle avait pris soin d'en poser plusieurs en respectant cette même préparation. L'un d'entre eux avait marché, un lapin était coincé dans le collet et tirait jusqu'à l'épuisement pour s'évader. Sans grande pitié, elle lui réserva le même sort que celui des rôdeurs, un bon coup de pique à glace direct dans la tête et regagna la maison avec sa précieuse prise. Au retour des adultes Roxanne observa avec attention Cindy réaliser son massacre sur le dit lapin, elle avait beau être fille de fermiers, dépecer un animal n'était pas une activité bien maîtrisée, elle connaissait néanmoins la théorie ce qui s'en releva amplement suffisante et remonta un peu le moral des troupes.

Cindy s'isolait régulièrement sur la tombe de son mari qu'ils avaient enterré juste derrière la maison. Et ce fut une bonne chose, car avec le temps, les rôdeurs avaient délaissé les villes pour s'en prendre aux campagnes et une horde progressait à grande hâte dans le périmètre de la ferme. Elle put avertir toute la maisonnée qui avait déjà pour projet de quitter la zone qui s'infestait avec le temps en rôdeurs, un coup de chance que les affaires soient déjà à moitié préparées et qu'ils répondaient tous complet en ce beau mois d'avril.

Alex s'occupa de détourner la horde en faisant le tour du périmètre de la ferme dans le 4x4 familiale, pendant ce temps précieusement gagné, les ados et Cindy s'occupaient de réunir les dernières affaires dans la panique. Ce n'est qu'au retour de l’entraîneur avec la horde quelque peu distancée mais toujours aux fesses qu'ils purent charger la remorque du véhicule à toute vitesse. Cindy et Alex se surpassaient et assuraient le chargement des jeunes en tirant sans pudeur aucune sur les rôdeurs à portée. Bien concernés par la survie de leur progéniture, l'instant présent et la fuite prévue ne les retenaient plus de vider leurs derniers chargeurs avec les sonorités que cela engendrait.

Tous en vie, ils repartirent sur les routes, la veuve, le père et les trois jeunes.


Juin / Juillet 2016

D'après les mouvements de la horde qui semblait venir plein sud, le groupe décida de faire route vers ce même sud en prenant bien soin d'évoluer dans le sens contraire et en parallèle à la horde précédemment semée.
Retourner à Seattle était une option envisageable, avec de la chance, il n'y resterait que peu de rôdeur et les deux adultes s'étaient mis en tête que de s'établir dans le parc d'accrobranche de la ville était une bonne opportunité. Ces derniers songeaient même à y trouver un camp pour finalement s'y établir. Face aux nombreuses difficultés rencontrées, ils commençaient enfin à comprendre que le nombre pouvait leur apporter bien des avantages. Les enfants filaient droits pour leur part, rien à voir avec leur première escapade de Seattle, ils étaient enfin conscients de la dangerosité de leur nouveau monde où vivants comme morts représentaient une réelle menace.

Tout bascula à nouveau alors qu'ils arrivaient enfin aux portes de Seattle, une petite horde était restée sagement sur place dans le secteur du parc d'accrobranche, quartier où ils comptaient s'établir le temps que les campagnes se vident. Très vite surpris et débordés par le nombre de rôdeurs présents la retraite fut difficile et le plus jeune de la troupe se fit croquer dans le dos du groupe en fuite. La mère pourtant bien à ses côtés n'aura pas vu le rôdeur qui, caché sous une voiture, attrapa le mollet de l'enfant et le grignota avec appétit.
Reclus au fin fond d'une cave, l'état du petit ne s'arrangeait pas et empirait en une belle infection. La mère au combien bouleversée refusait de précipiter la mort de son enfant, elle comme son frère ne le quittaient plus et restaient à son chevet improvisé. Ils touchaient tous le fond et rien n'allait dans leurs sens, il n'y avait plus rien à avaler et seulement deux litres d'eau pour tenir, il était temps de remettre le nez en extérieur.
Cela faisait 5 jours qu'ils n'avaient pas pu recevoir leur dose de vitamine D alors à l'arrivée des premiers rayon de la journée couple à cet air frais, Roxanne retrouva le sourire et constata avec son père que la petite horde s'était déplacée pour déserter le parc d'accrobranche. Reprenant la route prévue en direction de leur prochain nid, Cindy n'était plus qu'une épave, elle avait du achever son fils dont l'état le rendait bien trop souffrant la veille. La jeune dû prendre les bons réflexes, et se montrer aussi mâture qu'un adulte avec le fils restant afin de remplaçer le poids que représentait désormais la veuve.
Alex avait beau être un adulte qui approchait la quarantaine, seul, il ne pouvait pas sécuriser tout le périmètre. Le nombre de rôdeurs encore présents les empêchait d'effectuer un ménage rapide et ils devaient souvent s'arrêter, prévoir ensemble des stratégies, étudier le terrain et fuir dès que leur nombre devenait trop imposant.

Août / Septembre 2016

A force d'acharnement ils réussirent à rendre la zone de parc viable, avec la participation de Cindy qui se faisait un peu plus active, le minimum vital, elle ne voulait maintenant plus perdre son dernier fils des yeux. Celle-ci n'en restait pas moins brisée et presque dénuée de parole.
Investissant les lieux haut perchés chaque plateforme fut consolidée avec soin sous les attentions du père et de sa fille. Leurs premières nuits en sécurité bien en hauteur furent des plus revigorantes. Ils n'étaient plus que quatre, un petit nombre qui assura une meilleure distribution des ressources trouvées, mais dont le contenu restait toujours maigre.

La ville était toujours infestée de rôdeurs, moins nombreux mais toujours présents. Si les grilles du parc les protégeaient cela rendait les expéditions de rapatriement difficiles en attendant que le mouvement se tasse.
Lors d'une sortie, le père et sa fille croisèrent un survivant qui tournait autour du parc et ils étaient peu envieux à l'idée de l’accueillir pour prendre le risque de vivre le même désespoir qu'avec les précédents. Caché, Alex prit le temps de bien détailler l'individu qui se trimbalait avec une hachette et un pistolet, ce dernier ne lui inspirait pas confiance et alors qu'il escaladait la grille, le père eut le réflexe de l’accueillir avec son arme braquée dans sa direction. Roxanne avait pour ordre de rester cachée et ne quitta pas la scène des yeux. Un pourparler était lancé entre les deux hommes, celui-ci dégénéra bien vite quand Alex somma l'intrus de repartir d'où il venait. Au lieu de tourner les talons celui-ci sauta sur l’entraîneur, bien décidé à lui prendre son arme. Roxanne dû intervenir et tira à bout portant sur l'agresseur qui prenait le dessus dans le duel. Ce fut son premier meurtre et pour le coup, le pistolet empreinté à Cindy retomba lourdement contre le béton en écho avec le corps qui s'écroulait à hauteur de son père toujours au sol.
Cindy les félicita et le père comme la fille en profitèrent pour se rapprocher d'avantage encore, aussi unis qu'inséparables.

Octobre / Novembre 2016

Le temps jouait enfin en leur faveur et la ville était de plus en plus désertée par les rôdeurs. Le duo pouvait retourner vider les appartements et maisons à proximité sans fuir constamment, c'était comme un nouveau souffle pour les quatre survivants restants. Ils avaient même trouvé un centre commercial qui semblait encore rempli de fournitures en tout genre. Seul problème c'est qu'il était également habité de rôdeurs, sans doute pour cela qu'il restait encore des choses à se mettre sous la dent. Ils durent donc tous mettre la main à la patte, bien poussés par la faim.
C'est lors de cet assaut que Cindy se laissa charmer par la mort, un petit garçon du même âge que celui qu'elle avait enterré lui tendait les bras devant une galerie. Il était aussi mort que son fils mais la veuve n'y prêta aucune attention, obnubilée par cette silhouette et cette ressemblance frappante elle ne put résister à l'idée de le prendre dans ses bras. Personne n'aurait pu décrire la scène ou même l'assimiler, cela était trop surréaliste et le temps qu'ils remarquent ce qui se passait sur leur flanc, Cindy avait déjà un bout de carotide en moins et hurlait à la mort, elle regretta sans doute d'avoir laissé son arme à la petite. Le fils restant couru à sa rescousse, Alex avait beau l'appeler, le garçon ne s'en détourna pas et disparu bien vite derrière les rôdeurs alarmés par l'agitation. Impossible de connaitre son sort.
Ce fut un coup dur pour Roxanne et Alex qui perdirent en quelques secondes leurs amis et si la petite s'était déjà élancée à leur secours, son père l'attrapa en plein vol pour l'en détourner et fuir le centre commercial pour rentrer sur cet échec. Un retour difficile, bien trop difficile, même si la zone était encore sécurisée, il véhiculait trop de pensées douloureuses, les souvenirs de Cindy et de son fils perduraient trop dans ce lieu habité déjà depuis trois bons mois.

Décembre / Janvier 2017

Les deux derniers survivants préparèrent leurs sacs et se remirent en route pour trouver un nouveau foyer dans un coin où il restait encore de la ressource à récupérer. Un énième départ qui eut du bon pour la relation père/fille qu'ils échangeaient. Ils s'étaient trouvés un petit coin en périphérie de la ville et occupaient tout leur temps à la recherche de nourriture après s'être convenablement équipés en ville.
La pèche allait de bon train comme la chasse par le biais des pièges qui s'en trouvaient de plus en plus sophistiqués avec le temps et l'expérience. Le plus gros problème de ces deux là tournait autour du climat qui ne s'arrangeait pas et afin de ne pas terminer frigorifiés sur place, ils abusaient des feux bien à l'abris au club de golf de la côte nord ouest de Seattle dans la communauté The Highlands à Shoreline. Ils avaient tout un terrain libre ou presque pour chasser et la mer non loin pour la pêche. C'était un coin idéal mais Roxanne restait une jeune adolescente pleine d'énergie qu'il fallait occuper et Alex donnait son maximum pour toujours trouver de nouvelles occupations. Dernièrement elle avait terminé son apprentissage -déjà bien entamé chez les scouts- des différents nœuds et il en était de même pour la maîtrise de sa crosse en tant qu'arme principale. Alex décida de la former à la conduite, elle avait quinze ans maintenant et devait fatalement évoluer plus vite que la moyenne. Ils commencèrent avec les petites voitures du club de golf, les diriger avec seulement deux pédales devenait enfin tache aisée pour Roxanne. Une chance que le terrain soit à leur avantage, dégagé comme il était, il leur était aisé facile de voir un rôdeur à des kilomètres et de progresser sereinement dans cette lancée.

La chasse ne leur apportait plus rien avec ce temps et la pèche devenait de plus en plus dur à assurer avec la fraîcheur de l'hiver. Ils durent rester au calme à la fin de celui-ci et épuiser lentement mais sûrement leurs maigres réserves.

Février / Mars 2017

Les réserves de nourriture du duo et du club de golf épuisées, Alex et Roxanne durent retourner dans les ruelles de Seattle pour trouver de quoi prolonger leur survie. Ils occupaient maintenant un petit appartement au nord de la ville et leur mentalité était revenue à la case départ, trouver d'autres survivants de confiance était devenue une priorité. Ils avaient de cesse de tourner en rond en se mettant en danger tous les trois jours pour trouver de quoi se revigorer, cette course à la nourriture cumulée à la solitude commençait à lourdement peser. L'eau au moins n'était plus un problème, avec les nombreuses précipitations, un simple saladier vide en rebord de fenêtre faisait l'affaire, seuls la nourriture et l'état des habitations environnantes étaient inquiétant.
Ces deux là comptaient prendre la direction sud de la ville, zone qu'ils n'avaient pas encore visitée, Alex préférait toute fois qu'ils partent les sacs pleins pour ce nouveau bout de terre à conquérir. Sans compter que Roxanne avait attrapé la grippe et se portait au plus mal, heureusement qu'ils avaient pu constituer une petite pharmacie en dévalisant l'immeuble dans lequel ils squattaient. Il y avait tout juste de quoi assurer un bon rétablissement pour une personne et le père dont les premiers symptôme apparaissaient à leurs tours fit le sacrifice que tout père dans cette situation ferait. Il prit sur lui et laissa bon soin à sa fille de profiter des médicaments récoltés jusqu'à qu'il soit convaincu qu'elle s'en remettrait. Après quelques jours sa fièvre s'était presque dissipée et elle retrouva la force de manger sans tout déglutir à la suite. C'est à ce moment là qu'Alex prit la décision de s'occuper de son propre cas et de partir malgré son état seul en quête d'une pharmacie à dévaliser un peu avant la fin du mois de mars.

Délaissant sa fille juste accompagné de leurs dernières vivres, de quoi tenir une dizaine de jours au grand maximum. Il disparut sans provisions dans les rues de Seattle pour ne jamais revenir.

Avril 2017

Cela faisait déjà dix jours que la petite Roxanne était seule du haut de ses seize ans, active elle ne pouvait pas s'empêcher de fouiller les moindres recoins de l'immeuble pour occuper ses journées, elle se sera même attaquée au magasin de farces et attrapes du coin pour le dévaliser en matière de pétards en tout genre. Passant des gros mammouths, aux classiques et aux mitraillettes, cette petite lignée de pétards réunis sur la même tige qui assuraient plusieurs petites détonations d'affilées. Ça lui avait déjà sauvé la mise plus d'une fois pour distraire les rôdeurs. La petiote passait néanmoins une grande partie de ses journées à la fenêtre de son appartement, guettant le moindre mouvement, espérant voir son père débarquer d'un moment à l'autre. L'idée n'arrivait pas à la quitter, il n'avait pas pu mourir, il n'avait pas pu l'abandonner, il était forcément coincé quelque part ou bien perdu.
Les larmes et les sanglots étaient pourtant bien nombreux une fois le onzième jour sans la moindre nouvelle entamée, elle commençait tout juste à appréhender l'idée qu'elle pouvait ne plus jamais le revoir. Le fait de terminer ses dernières bouchées en rajoutait une couche au moral et au quinzième, elle se décida à quitter l'appartement, les sentiments ayant mué de la tristesse à la colère. On l'avait abandonnée,, ce monde était maintenant le sien, plus aucun adulte ne pourrait la trahir à nouveau, elle était maîtresse de son destin et bien décidée à survivre.

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Re: Roxanne Lachance - This is my world

Lun 17 Avr 2017 - 14:22

Bienvenue Roxanne, bon courage pour ta fiche

Edit : enfin re je viens de caler que c'est un DC lol
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Re: Roxanne Lachance - This is my world

Lun 17 Avr 2017 - 14:34

BIENVENUE MADMOIZELLE LACHANCE :MisterGreen:
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Re: Roxanne Lachance - This is my world

Lun 17 Avr 2017 - 14:36

Elle est vraiment trop MIGNONNE.
(re)Bienvenue avec ce nouveau personnage !
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Re: Roxanne Lachance - This is my world

Lun 17 Avr 2017 - 14:39

RE RUSKIE Roxanne Lachance - This is my world 2039066306

mignonnerie sans nom. Roxanne Lachance - This is my world 1442386177
/SBAFF/


And I know this is the truth, 'cause I've been staring at my death so many times. These scary monsters roaming in the halls, I wish I could just block the doors and stay in bed until the clock will chime. I felt like I won, but I wasn't done. The nightmare repeats itself every time
❝If I had to lose you, I’d probably lose myself.❞


Lisandro Sedillo
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Re: Roxanne Lachance - This is my world

Lun 17 Avr 2017 - 14:39

J'AIME CE PERSONNAGE! Heureusement qu'on t'a chouré le vava que tu voulais de base.
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Re: Roxanne Lachance - This is my world

Lun 17 Avr 2017 - 14:42

Rebienvenuuue Roxanne Lachance - This is my world 1442386177 (oui t'as le droit à un coeur psk c'est pas l'autre russe :MisterGreen:)
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Re: Roxanne Lachance - This is my world

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