Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Me recuerda que no tengo salavaciòn
Mar 30 Mai 2017 - 8:52
26 ans ≡ Mexicaine ≡ Nounou ≡ the remnants
La douceur incarnée, voilà comment on pourrait définir Bee. Si la plupart des espagnols sont réputés pour avoir le sang chaud, c'est à se demander si cette jeune femme n'a pas été échangée à la naissance. Elle est de ces demoiselles que l'on peut rapidement perdre de vue dans la foule tant elle aime être transparente, de par son peu d'assurance. Pour elle, les liens du sang sont primordiaux, et c'est une grande dévouée à ceux qu'elle considère comme sa famille. Loyale et protectrice, sa douceur ne l'empêche pas d'être prête à tout pour les personnes qui lui sont chère. Et dieu sait qu'au vu de la situation, il ne lui en reste plus beaucoup... C'est une jeune femme d'un grand calme, qui aime prendre le temps de peser le pour et le contre à chaque décision qu'elle doit prendre. Elle ne s'énerve jamais sans raison, estimant que la dialogue est tout de même plus utile suite à une dispute que des hurlements de décérébré. Mais sa gentillesse ne la rend pas stupide pour autant, loin de là. Maligne, elle sait un minimum quand on essaie de la berner avec de grands sourires, et principalement à cause de son passé ou elle s'est faite avoir quelques fois. Empathique, c'est une éponge à émotion qui ne sait pas extérioriser ce qu'elle ressent, préférant tout garder pour elle que de tenter de se confier à qui que ce soit, tant par son côté secret que dans la tentative d'embêter qui que ce soit avec ses propres soucis. Tout le monde à des problèmes après tout. Mais à l'inverse, elle est parfaitement capable de jouer la psychologue avec toute personne qui n'aurait pas le moral pour essayer de la réconforter. Elle est typiquement ce genre de personne que l'on appelait le soir à pas d'heure en sachant qu'on y trouverait une oreille attentive.Mais à côté de ça, si une personne lui fait du mal, ce ne sera pas la peine d'essayer de revenir. Beatriz se contentera juste de ne plus adresser la parole à l'intéressé. Susceptible, elle n'aime pas qu'on se permette de la juger sur quoi que ce soit quand elle même ne se permet pas de le faire. Malheureusement, c'est aussi une personne excessivement maladroite, particulièrement sur le plan émotionnel. Le genre à demander des nouvelles d'une personne décédée avant de réaliser la grandeur de sa bêtise. Depuis l'épidémie, son anxiété naturelle s'est exacerbée. Si autrefois, elle pouvait s'angoisser pour des petits détails tels que s'assurer qu'elle avait bien fermé la porte de son appartement ou vérifier plusieurs fois d'affilé si elle possédait toujours ses clés dans son sac, l'épidémie l'a rendue d'avantage inquiète et possessive envers ses proches. De quelques inquiétudes quotidiennes, la peur de perdre le peu de proche qu'il lui reste en est devenue presque maladive, au stade de ne plus leur laisser beaucoup de répit. Principalement avec sa petite soeur Abbi, qu'elle couve comme une toute jeune maman depuis la disparition de leurs parents respectifs. Sa soeur est désormais la seule famille de sang qu'il lui reste et si elle connaît parfaitement les compétences de sa soeur, ça ne l'empêche pas de la protéger comme une louve du premier qui tenterait d'avoir de mauvaises intentions à son égard.
Elle parle couramment espagnol et anglais. A force de persévérer dans cette seconde langue dans l'espoir de trouver un travail convenable, elle s'est entraînée à atténuer son accent latino du mieux qu'elle pouvait afin d'avoir une élocution savamment travaillée qui la ferait d'avantage passer pour une professionnelle. En revanche, ne lui demandez pas de parler autre chose qu'une de ces deux langues, elle se contenterait de vous regarder avec de gros yeux. En plus de ça, elle se surprend à surnommer les malades qu'elle à entre aperçu une fois les "muertos", en référence à leur regard vide et leur absence totale de douleur. Si au début, elle en à cauchemardé pendant des nuis, et elle à finit par s'y habituer et même à ne plus trop y penser dans ses journées quotidiennes. Enfin, en grande anxieuse, la jeune femme à toujours eu certains tics nerveux qui ressortent quand elle subit un pic de stress. Si autrefois, il s'agissait de s'assurer qu'elle avait bien verrouiller la porte de son appartement trois fois d'affilée avant de partir de chez elle, il lui arrive parfois d'avoir les même réactions au sein du campement, ce qui peut avoir tendance à agacer les gens autour d'elle.
Je suis née à Tijuana un 04 Juin 1991. Ma mère, Diana Hernandes s'était mariée suite à un coup de foudre avec mon père, Mickel Guttierez. Ils étaient respectivement serveuse et mécanicien, et après deux ans d'un mariage houleux, ils se sont dit qu'avoir des enfants sauverait leur couple. Joachin est donc né en 1988, et j'ai suivi trois ans après. Mais finalement, avoir des enfants ce n'était pas vraiment... pratique, pour essayer de sauver leur couple. Mamà est toujours restée très discrète à ce sujet mais de ce que j'ai compris, mon père avait tendance à un peu trop user de la tequila à la sortie du boulot, et leurs maigres revenus finissaient rapidement flambés dans les bars craignos de la ville. Alors, bien que ce soit très mal vu pour des familles pratiquantes comme les nôtres, mama à divorcé. Mon père est retourné vivre à Cancun d'ou il était originaire, et si au début j'avais quelques lettres de sa part j'ai fini par ne plus jamais rien avoir de lui. J'ai passé mon enfance dans les quartiers de Tijuana, et crois moi c'était pas les vacances à Disneyland. Mon quotidien à toujours été bercé par la sirène des polices, le survol des hélicoptères au cas ou quelques personnes désespérées auraient tenté de franchir la frontière américaine, et le bruit des coups de feux la nuit quand certains cartels voulaient régler leur compte. Inconsciemment, je pense que ce climat ambiant m'a vraiment dégoûté de la violence, et de tout ce qui ressemblaient de près ou de loin à une arme à feu. Joachin à l'inverse, ne s'en était jamais plaint. C'est en 1996, que notre vie à changé. L'american Dream, on y était. Sans doute que mama espérait un autre avenir pour ses gosses, puisque sans réellement nous prévenir, elle nous à sorti de cet appartement miteux de nuit pour suivre un type dont on ne connaissait même pas le nom. En fait, ce n'est que bien plus tard que j'ai compris. Mama avait tout simplement hypothéqué l'appartement miteux que nous avions pour donner cet argent à ce type, un polleros afin de passer la frontière en douce pour rejoindre San Diego. Je ne me rappelle même pas de ces trois jours de traversée dans le désert, sincèrement. C'est beaucoup trop flou pour moi, et je me rappelle surtout le soulagement en voyant pour la toute première fois San Diego. Tout juste arrivé, maman avait demandé un visa tout en trouvant un poste dans une laverie. Et de notre côté... Bien que certains cours dans les écoles de San Diego soient en espagnol, la plupart restaient anglais. Alors, on à appris tant bien que mal avec le biais de nos camarades de classe.
En fait, la situation à commencé à vraiment s'améliorer quand mama fit la rencontre de Hank, un ouvrier du batiment qui bossait juste en face de sa laverie en 2001. Et de là, il ne fallût pas longtemps avant qu'ils ne se marient, permettant à mama d'obtenir une carte verte et donc de pouvoir trouver un vrai boulot maintenant qu'elle parlait couramment anglais. Et en plus de ça, la famille s'agrandissait. Hank nous avait présenté sa fille unique, Abigail. C'était amusant quand on regardait les photos, de voir à quel point le contraste entre Joachin et moi était flagrant. Avec ses cheveux bouclés et ses grands yeux bleus, elle était bien loin du teint mat et des yeux noirs typiques de chez nous. Et pourtant, je l'ai aimé immédiatement comme si elle avait été de mon sang. Joachin par contre... C'était un peu compliqué. Il en voulait plutôt à notre mère d'avoir refait sa vie aussi rapidement sans nous demander notre avis, et très certainement aussi qu'il devait être ronchon à l'idée de ne plus être l'homme de la maison.
Mais bon. Aussi difficile que soit la vie à la frontière, elle continuait de suivre son cours, et elle nous convenait. Notre enfance à peut-être été difficile sur le plan financier, mais elle à malgré tout été remplie de rire et de moments de bonheur. La seule chose qui ne me manque pas est peut-être les dimanches à l'église pour faire plaisir à la mama. Et puis, tout finissait par s'arranger quelque part Hank avait beau être une pièce rapportée, il s'occupait de nous comme un vrai père, à se soucier de nos études, de notre manière de penser, et de nos devoirs.
Moi, je partageais ma chambre avec Abbi. On s'apprenait mutuellement nos langues natales, et le pire c'est que ça nous amusait. Joachin avait tendance à souvent lui chercher des noises, et le fait que je prenne toujours sa défense à fini doucement par nous éloigner, d'autant qu'on ne le voyait quasiment jamais aux cours. A l'école, ça se passait plutôt bien finalement. Ca me plaisait sincèrement, principalement les sciences, la biologie... Mais, quand on préfère passer ses récréations à la bibliothèque plutôt qu'avec les autres, on obtient rapidement le statut d'intello, et les moqueries régulières, bien que je n'en avait clairement rien à faire. Ces gars ne feraient pas ma vie plus tard, et d'ici quelques années on en sera venus à oublier nos anciens camarades de promo alors... Mais c'est aussi à cette époque, à tout juste seize ans que j'ai fini par connaître les difficultés de la vie.
Joachin, avait beaucoup de défauts. Mais il restait mon frère, et les liens du sang sont incassables comme aimait le dire maman. Malgré tout, il à commencé à fréquenter les mauvaises personnes, rentrer beaucoup trop tard le soir... Alors quand on à sonné à la porte en cette nuit de Janvier 2007, je pensais qu'il revenait juste d'une fête et qu'il avait perdu ses clés. Mais jamais je n'aurai imaginé que deux policiers venaient annoncer que mon frère de dix neuf ans venait de mourir dans un accident de moto. Ivre, il avait refusé une priorité et la voiture d'en face l'avait percuté de plein fouet. Ce fût un moment très difficile pour nous tous, et je n'ai pas envie de m'en rappeler. Encore à l'heure actuelle, j'ai du mal à prononcer son nom sans sentir ma gorge se serrer. Par chance, ma mère et Hank sont restés soudés mais moi... Je ne sais pas. J'avais l'esprit plein de regrets, à ne jamais avoir réussi à me rapprocher de nouveau de lui. Si Abbi n'avait pas été la, sans doute que j'aurai entamé une petite descente aux enfers suite à sa perte. A la place, j'ai préféré me noyer dans mes études. La dernière année serait primordiale pour l'entrée à l'université, et au moins concentrée, je ne pourrai pas penser à la tristesse qui me rongeait le coeur.
Et de nouveau, la vie reprenait son cours. En milieu d'année 2008, nous déménagions de nouveau. Après des années de bons et loyaux services, Hank avait été promu chef de chantier pour la construction d'un nouvel immeuble à Seattle, ce qui nous permettrait à tous de mieux vivre. Et quitter San Diego me permettrait d'avantage d'oublier les souvenirs douloureux que Joachin avait pu y laisser. Pour Abbi comme pour moi, nos notes à l'école ne descendaient pas. Pourtant, peu après la remise des diplômes, j'avais tenté de postuler pour une université possédant un département d'anthropologie qui me fût refusée. Malgré les bons résultats, ça ne suffisait pas pour obtenir une bourse, et le compte bancaire de mes parents n'était clairement pas suffisant pour avoir un crédit aussi exorbitant à rembourser sur plusieurs années.... Alors j'ai dû revoir mes ambitions à la baisse, et me trouver un petit boulot pour mettre de côté jusqu'à payer moi même la fac. Avec zéro expérience, cela s'avérait compliqué. Serveuse, barmaid, vendeuse... Je ne gardais ces job que quelques mois, avec toujours cet espoir de pouvoir reprendre mes études. Et puis, en 2014, une nouvelle proposition. Une certaine Mrs Chambers recherchait une nounou pour s'occuper de sa fille de sept ans, Nina.
Jamais je n'aurai pensé avoir une chance aussi grande à ce moment là. Les premiers mois avec Nina se passèrent relativement bien, et pour une fois, mes études me servaient à quelque chose puisque j'étais même amenée à m'occuper de ses devoirs, lui inculquer quelques notions d'espagnol sous forme de jeu... Pour moi ce n'était même plus un boulot, mais un vrai moment de plaisir.
C'était comme retourner quelques années en arrière et s'occuper des devoirs d'Abbigail. Et bien qu'au début Mrs Chambers me faisait un peu peur avec ses humeurs soupe au lait, j'ai malgré tout finit par m'y habituer. Elle me demandait d'être de plus en plus présente pour eux, et ça ne me gênait pas, bien au contraire. Pour une fois, je trouvais un boulot qui me plaisait, et j'avais une patronne en or. La première fois qu'elle m'a tendu une pile de vêtements hors de prix en annonçant qu'elle ne les portaient plus, j'en étais restée bouche bée et à deux doigts de refuser. Et pourtant, ce n'était que le début. A force de me traîner partout avec elle et Nina j'ai découvert les plaisirs d'une autre vie. Les voyages, les vêtements que je n'aurai jamais imaginer porter... Et en prime, elle me proposait d'emménager chez elle pour être disponible h24. Ce boulot ne permettait pas de vie privée, mais je m'en moquais bien. Quand j'apprécie quelque chose je suis du genre à m'y mettre corps et âme. Et inversement, j'essayais toujours de bien rendre à la señora Chambers tout ce qu'elle me permettait d'avoir. Des patisseries maison, des boîtes de chocolat pour les grands événements, des jouets pour Nina... Tout ce qui pouvait être à la portée de mon salaire qui désormais atterrissait dans ma poche, puisque j'étais nourrie logée et blanchie.
Dans un sens, Siobhan m'avait sauvé la vie. J'étais condamnée à ne jamais pouvoir rentrer dans une fac avec un salaire de misère, je me retrouvais propulsée certes au poste de nounou, mais avec un respect mutuel et une envie de bien faire que je ne trouvais pas dans mes autres boulots. Grâce à elle j'ai pu quitter le domicile familial alors qu'Abbi commençait tout juste à travailler, ce qui permit à mes deux parents de prendre un peu de bon temps sans personne dans leurs pattes. Et avec leur petite retraite, ils eurent même la possibilité de voyager pour la première fois de leur vie, et faire cette lune de miel dont ils parlaient tout le temps en direction de l'Europe. Sans le savoir, alors que j'avais souhaité à mama de profiter de ces deux semaines de vacances à l'étranger, je venais de lui parler pour la dernière fois.
Quand tout à commencé, les choses sont allées terriblement vite. Concentrée sur la présence de Nina, je m'occupais principalement de ses premiers devoirs à faire plutôt que d'écouter les informations, bien trop violentes parfois pour une enfant de cet âge. Mes parents profitaient pleinement de leurs vacances à l'étranger, Abbi enchaînait les heures supplémentaire à cause d'un de ses collègues disparu subitement... Non, tout se passait plutôt bien. Je n'étais pas une grande adepte des réseaux sociaux, et le peu d'informations que je voyais défiler ne me donnait pas envie d'en savoir plus. Pour moi, cette tension ressemblait beaucoup trop à cette pseudo fin du monde prévue par les mayas, plus qu'à un fait avéré.
J'ai très rapidement changé d'avis finalement; Je venais de récupérer Nina à l'école, et immédiatement Siobhan m'avait contacté pour exiger que je les rejoigne. Abbigail avait été récupérée directement sur son lieu de travail, et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, les deux gardes du corps que je croisais parfois à la résidence m'avaient embarqués dans une voiture avec Nina, direction Fort Ward. Là, je commençait à prendre un peu plus au sérieux cette histoire de virus. Mais touchait-il seulement les Etats Unis ? Je n'arrivais même pas à joindre ma mère, les réseaux devenant peu à peu saturé.
Là j'ai vraiment commencé à flipper, et voir Abbi me sauter dans les bras à été un réel soulagement. Siobhan s'était débrouillée pour que ma soeur soit ici, avec nous en sécurité. C'est que le sénateur Chambers nous répétait inlassablement, que nous étions en sécurité. Mais les autres, ceux restés en ville... Je préférais ne pas y penser. L'hiver arrivait, nous n'avions toujours pas de nouvellles de l'extérieur, mais au moins nous avions une vie normale, clairement. Le déménagement express de Siobhan m'avait permis de récupérer l'intégralité des vêtements qu'elle m'avait offert, tandis qu'Abbigail m'en empruntait de temps à autre, à défaut d'avoir pu retourner chez elle.
Nous n'avions aucune nouvelle de l'extétieur, et notre vie était rythmée par les mouvements du camp. Par exemple, la construction du barrage entre mars et juin 2016. Si j'aimais proposer mon aide, j'étais tout de même souvent avec Nina. Cette gosse ne devait pas prendre conscience de la gravité de la situation, et continuer de lui enseigner l'espagnol, ou lui faire des devoirs de vacances lui donnait au moins la possibilité de penser à autre chose. Et puis, on apprenait à connaître les autres membres du camp. Et parfois... On aimerait ne jamais les avoir rencontré. Comme Donovan, ce militaire extrêmement LOURD. Ce baboso, qui essaie constamment de me parler en espagnol et de faire ami ami avec Abbigail. Il n'est pas méchant, mais j'ai du mal avec son harcèlement à répétition. On à souvent tendance à se disputer, et j'essaie en général de me cacher derrière un livre ou des personnes quand je le croise à moins de 500 mètres.
La vie n'était pas désagréable, mais à l'arrivée de l'été tout à basculé... Il faisait chaud en ce mois d'Aout, et personne ne s'était attendue à ce que des pilleurs viennent violer notre paradis. J'avais tout juste eu le temps de mettre Nina en sécurité, qu'il me fallait essayer de faire de même Les coups de feux, l'odeur du sang... C'était le chaos, tout n'était que chaos. Dans la panique, j'ai perdu ma soeur, et je dois admettre que bien que je ne l'aime pas, c'est Donovan qui m'a empêché de me prendre une balle en pleine tête, ou pire alors que je cherchais à mon tour un endroit ou me cacher une fois Nina en sécurité. Mais Donovan malgré son nombre incalculable de défaut, m'a sauvé la vie. Et Abbi à été récupéré par Mason, tandis que Siobhan avait réussi à nous rejoindre malgré le chaos dans les rues.
Il à donc fallût revoir nos priorités, et c'est là que nous apprîmes la vérité sur ces scientifiques du CDC. Ce type ultra coincé, le Lawrence, avait bien caché son jeu tout du long.
Ca faisait tout de même un peu trop de choses à digérer d'un coup, après le nombre de morts dans notre camp. La vie devait reprendre son cours, et après avoir fait le deuil des disparus, nous devions nous concentrer de nouveau sur l'avenir.
Mais visiblement, le bonheur était toujours de courte durée par ici. Quelques mois plus tard, un des membres de l'île avait décidé de commettre le pêché ultime, celui de mettre fin à ses jours. Dans la logique, on aurait dû se contenter de juste retrouver son cadavre mais... Ce ne fût pas vraiment le cas. Je n'arriverai jamais à oublier cette démarche hésitante, les membres de sa famille se traînant à sa suite, le corps ouvert de part et d'autres par ce qui ressemblait de loin à la morsure d'animaux sauvages. Ce fût la première fois que je vis ce que j'appelle aujourd'hui les muertos. C'était donc ça, qui avait condamné le reste de l'humanité ? Les miitairs avaient eu beau reprendre le dessus rapidement, je n'en étais pas moins rassurée par la situations. L'hiver était doucement revenu sur Fort Ward, quand une autre mauvaise nouvelle tomba. Le colonel Norwood, qui jusque lors nous avait défendu, était tombé au combat. A sa suite, Alec Jensen venait d'être promu en tête du personnel militaire... Si je ne connaissais pas spécialement Norwood, sa perte me fit un choc. Et les discours du señor Chambers sur la cohésion devenait d'un coup plus... extrême. Si les autres survivants n'étaient pas de notre côté, ils devenaient nos ennemis. J'ai toujours été un peu sceptique sur le sujet, bien que je n'ai pas mon mot à dire la dessus. Les Chambers avaient sauvé notre vie à Abbi et moi, et je ne me voyais pas leur cracher au visage pour les idéaux du sénateur. Mais... Le chemin de la violence était-il réellement le meilleur moyen pour reconstruire notre civilisation ? J'avoue que je me demande parfois.
Néanmoins, la vie continue son cours. Nina continue de grandir, Siobhan est égale à elle même. Lawrene est toujours aussi guindé, et Donovan ne cesse de me chanter des chansons espagnols dans je ne sais quelle tentative d'attirer mon attention. Ce qu'il adviendra de nous, l'avenir seulement nous le dira.
A dios le pido, comme on dit par chez nous.
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Nikki Reed ♦ <bott>Beatriz Guttierez</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Le prénom de votre personnage
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Guttierez
≡ recensement du métier. - Code:
♦ nourrice
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Me recuerda que no tengo salavaciòn
Mar 30 Mai 2017 - 8:58
Vous vous êtes donnés le mot en fait ?
Rebienvenue !
Rebienvenue !
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Me recuerda que no tengo salavaciòn
Mar 30 Mai 2017 - 9:01
Ah merde, c'était pas vrai qu'elle allait s'appeler Anunciation Macarena je suis déçu
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum