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Jackson Shelby; The last of us
Jeu 1 Juin 2017 - 15:48
31 ANS ≡ AMERICAIN ≡ ADS ≡ EMERALD FREEDOM
→ Déterminé, est-ce vraiment une qualité propre à ma vie? Où est-ce simplement une chose que tout le monde a acquis à force de survivre dans ce monde devenu bien sombre? Je n'ai hélas pas de réponse précise, ce que je sais, c'est que tout est maintenant difficile, tout demande une énorme détermination. Nous devons survivre, nous battre, contre eux, les morts, contre les vivants aussi, pour manger, pour dormir, tant d'efforts...
Courageux, ça oui, on peut le dire, je suis courageux, mais comme pour la détermination, qui aujourd'hui n'est pas courageux? Il en faut un minimum pour vivre tout ce qu'on vit. Mais le courage, je n'en ai jamais manqué. Depuis ma tendre enfance je fais preuve de bien plus de courage que la majorité des gens. Vous le comprendrez en lisant mon histoire.
La vie est devenue un combat, une chose que j'ai toujours appréciée, encore aujourd'hui, je suis un combattant dans l'âme, j'ai réveillé en moi ce coté combatif adolescent alors que je m'étais inscrit dans une salle de boxe, faire face à son adversaire, les yeux dans les yeux, rendre coup pour coup, se relever après avoir chuté, oublier la douleur, lutter contre la fatigue, sentir ses poumons brûler par une respiration continue... Bref, la vie est un combat et bien que le défi se révèle parfois difficile, voir impossible, j'aime cette difficulté.
Habile de mes mains, relativement curieux et surtout inventif, on peut me définir comme quelqu'un d'ingénieux, j'aime réfléchir, prendre le temps d'observer et sortir de ma botte une solution miracle dans une situation qui semble perdue. Macgyver des temps modernes? Non ce serait beaucoup trop facile. Mais il fut l'un des héros de mon enfance et je m'en suis énormément inspiré dans ma vie, que ce soit au travail, ou lors de mes diverses expériences. Je suis un touche à tout et j'ai souvent des idées, parfois, elles sont même bonnes !
Bien que méfiant et d'une froide apparence, comme vous le découvrirez plus tard, je suis un homme dévoué, que ce soit vis-à-vis des gens que j'aime, ou envers les causes que je défends. Entier, dans ma haine, comme dans mon amour, je ne lâche rien et je me donne à fond dans ce que j'entreprends, une dévotion complète dans ce qui me tiens à cœur.
Charismatique, comment on définit cette qualité? Qui peut déterminer si quelqu'un est charismatique ou pas? Quelles sont les règles? Je ne sais pas et j'avoue sans retenue que peut-être cette qualité que je pense détenir n'existe en fait pas. Vous serez seuls juges, car chacun peut avoir une idée différente du charisme et la vérité de l'un n'est pas forcément la vérité d'un autre. Mais je tiens quelques arguments pour croire en mon charisme, mon passif, l'influence que j'ai pu avoir sur les gens, la manière de m'imposer dans mes fonctions, dans mes loisirs ou même auprès des gens. Je n'affirmerais pas que je suis bel homme, mais mon charisme m'a bien souvent permis de me démarquer des autres auprès des femmes part exemple.
L'audace, de nos jours, ce n'est plus tant que ça une qualité, car ce sont nos vies qui sont en jeu. Nos choix, nos responsabilités, tout est important, du coup, parfois il faut faire preuve de retenue, réfléchir, mais voilà, difficile d'aller contre sa nature et aujourd'hui, mon audace, me joue parfois des tours, me met en danger. Mais parfois l'audace peut aussi nous sauver, oser, agir, sont mes maîtres mots. J'ose, j'agis et qui vivra verra.
Bon maintenant prenons un peu tout ce qui a été dit plus tôt pour évoquer le dernier point, je suis une personne réfléchie, un grand stratège, un subtil mélange d'audace, d'ingéniosité, de charisme, de courage et de détermination, un sang froid énorme dans les situations qui le demandent. Je ne suis pas un génie, loin de là, je n'ai pas un QI au-dessus de la moyenne, je n'ai pas fait de grandes études, simplement, j'ai toujours essayé de garder mon esprit en alerte, que ce soit part le jeu, du style échec, sudoku, que ce soit dans la vie, où j'ai toujours tenté d'agir seul. De faire preuve de malice quand il le fallait, voir d'hypocrisie si besoin, bref je m'adapte à la situation et j'agis en fonction des événements.
Je ne donne que difficilement ma confiance, mais lorsque enfin je la donne, je suis d'une loyauté sans faille. Je donne tout, entièrement. Je pourrais sans doute tuer pour un ami. Alors pour l'amour? Je ne trahis personne, j'ai des principes auxquelles je tiens et je suis un homme de parole.
→ L'arrogance est un trait de caractère qui me définit très bien. Je suis un homme fier, un homme qui déteste se rabaisser ou être rabaissé. Mon arrogance ressemble parfois même à de la prétention. Je ne me crois pas forcement supérieur aux autres, non simplement, j'estime être inférieure à personne et celui qui affirmera le contraire aura affaire à moi. Sarcastique, il m'arrive de prendre les gens de haut et cela malgré moi. Froid et distant, je n'inspire pas vraiment la sympathie au premier regard. Pire encore lorsque j'ouvre la bouche ou l'arrogance qui en ressort peut tout simplement me rendre détestable.
Je suis un homme tout simplement cruel. A une époque c'était considéré comme un défaut, mais est-ce vraiment encore le cas aujourd'hui ? La cruauté, nous la vivons chaque jour et soit elle nous tue, soit elle nous garde en vie, moi aujourd'hui, je l'utilise surtout pour continuer à respirer. En tout cas, je n'ai aucun doute sur ma cruauté, bien qu'il y ait plusieurs degrés et que je suis loin d'un homme qui tue ou qui torture les autres par plaisir. Seulement, je n'ai aucun remord à retirer une vie. Avant que tout cela n'arrive, mon devoir m'avait imposé de le faire à cinq reprises, je l'avais fait pour défendre avant tout, ma vie, mon pays et mes convictions. Aujourd'hui, j'ai surement doublé ce nombre, peut-être triplé, en fait, j'ai arrêté de compter, la seule vraie différence, c'est que lorsque je l'ai fait, c'était simplement pour survivre. Plus de pays à défendre. Mes convictions ? Elles ont changé depuis bien longtemps déjà. En tout cas, s'il faut presser sur une détente, enfoncer une lame dans une tête, ou simplement torturer un homme pour obtenir ce que je veux, lorsque le soir venu, mes yeux se fermeront, il est sûr qu'aucune de ces images viendront troubler mon sommeil.
La vie est d'une tristesse et pourtant, rien ne me touche, c'est en tout cas ce que je laisse entrevoir. Je fais preuve de cynisme, qu'importe la situation, une manière de me protéger peut-être de cette réalité qui ne plait à personne, ou presque. Moi je m'en accommode, je fais avec, je vis les choses avec détachement, j'ai appris que rien ne dur, tout est éphémère. Au final, comme dirait Louis L'amour ; Derrière tout cynique se cache un sentimental.
Encore une facette de ma personnalité qui m'a bien souvent joué des tours, que ce soit dans mon enfance, mon adolescence ou bien ma vie d'adulte. Encore aujourd'hui j'entretiens ce côté provocateur qui me colle à la peau. Je ne peux m'en empêcher, je provoque, que ce soit dans mes gestes, mes mots ou même mes regards, mais au final, si vous avez bien lu tout ce que j'ai écrit, vous l'aviez peut-être deviné. Hélas, aujourd'hui, provoquer les mauvaises personnes peu coûter très cher… Je l'ai appris à mes dépends et pourtant, aujourd'hui, je continue à provoquer, l'insolence d'une vie, alors que je suis plutôt chanceux, je cours après la mort… Provocateur !
Imaginez une bouteille de soda, fermement fermée, secouer encore et encore, puis vous l'ouvrez, voyez le jet, l’explosion. Je suis comme ça, lorsqu'on me secoue j'explose littéralement, je peux parfois me contenir, si la situation l'impose, si mon esprit me permet encore de réfléchir. Mais voilà, il faut que j'expulse cette colère, mon impulsivité doit éclater et parfois, elle arrive trop vite. J'ai essayé de me calmer avec l'âge, surtout lorsque je suis entré dans… Non je vous le dirai plus tard, ne gâchons rien de mon histoire. En clair, ce trait de caractère m’a plus souvent desservi qu'autre chose, sauf peut-être à la boxe. Bien que même ce sport demande réflexion et concentration… Au final c'est peut-être aussi pour ça que je ne suis jamais devenu pro.
Je n'arrive pas à faire confiance, j'aurai pu dire plus, mais je n'ai jamais vraiment réussi, c’est ma vie sans doute qui a voulu ça. Il faut dire que des tartes dans la gueule, j'en ai pris. Et de beaucoup de mains différentes, que ce soit d'une main qui est censé nous être tendu, ou bien celle que tu sais qu'elle finira dans ta face. Aujourd'hui, ne pas faire confiance sauve des vies, alors ne comptez pas sur moi pour vous tourner le dos parce que vous m'offrez la charité. Puis encore faudrait-il que j'en veuille de votre charité…
Revenons à mon côté impulsif, celui qui m'a souvent créé des soucis et qui a fait de moi ce mec, bagarreur. Il y a plusieurs types de bagarreur, ceux qui n'ont pas le choix, genre tête à claque, qui finissent par se battre sans forcément en avoir envie. Il y a ceux qui cherchent la bagarre, genre grande gueule, mais qui au final le regrettent amèrement, puis il y a les types comme moi, qui vivent les bagarres comme une réelle raison d'exister. Lorsque je porte un coup, qu'il est rendu, que je me sens vaciller ou que je vois mon adversaire s'effondrer, je me sens vivant simplement. Un crochet, un uppercut, les muscles endoloris, la mâchoire qui fait mal, le gout du sang dans la bouche, les hématomes… En fait, une bagarre de quelques minutes, qui donne parfois l'impression d'avoir duré bien plus longtemps, c'est un vaste résumé de ce que l'on vit chaque jour. On prend des coups, on en donne, on tombe, on se relève, on avance… La vie est un combat et je suis armer pour chaque combat.
L'hiver est rude, froid, parfois même il brûle. Le liquide devient solide, le solide devient fragile. Cassant, parfois insupportable. Voilà, je suis comme l'hiver, non pas comme un hiver a Seattle, non, comme un hiver au fin fond du Canada. Glacial même. Je ne suis pas un homme chaleureux, je n'aime pas montrer ou me montrer, je n'aime pas dégager de la sympathie et avant de connaitre le véritable moi, il faut… briser la glace ! En tout cas, si tu cherches un peu de chaleur, passe ton chemin l'ami, car avec moi tu risques simplement d'attraper froid.
Je suis un homme profondément excessif, dans tout ce que j'entreprends, complètement entier, lorsque j'aime, j’irai à l'autre bout du monde pour l'être aimé, à la manière d'un Liam Neeson dans Taken. Mais l'inverse est aussi vrai et lorsque je déteste, il n'y a aucun retour en arrière possible. Il est plus facile de détester quelqu'un que de l'aimer et aujourd'hui c'est encore plus vrai. Aimé devient dangereux. Bref j'agis souvent avec excès, ne faisant rien à moitié et me donnant à fond dans toute tâche, même lorsque cela ne s'avère pas forcement nécessaire, je peux donc m'épuiser pour des choses anodines.
Mon vocabulaire n'est pas un exemple, j'emplois des mots qui n'auraient pas leurs places dans des lieux sacrés, faute à un environnement peu exemplaire étant jeune, sans doute. Je suis grossier, jurons et mauvais gestes font partie de moi. Je sais me tenir s'il le faut, mais au final, on en revient toujours au même, on ne chasse pas le naturel et on comprend vite que je ne suis pas un homme aux grandes convenances. Heureusement que le monde n'a pas changé de manière mondaine, j'aurais surement été plus dépaysé… Cela se marie en tout cas bien avec les autres éléments de ma personnalité. Le sarcasme tout ça, tout ça…
Une vraie tête de mule, je ne lâche rien, je suis toujours à fond, je refuse d'avoir tort même lorsque je sais moi-même être dans l'erreur. Je fonce que j'ai tort ou raison, ignorant tout, même ma propre raison. Je suis un stratège, mais même un stratège peut se tromper et j'ai bien du mal à l'admettre. Je m'entête, qu'importe les conséquences, je fais confiance à mon instinct, il m'a gardé en vie jusque-là après tout. Alors au final, comment pourrais-je être dans l'erreur ?
Je vous ai parlé de moi, de ma personnalité en essayant de parler au minimum de mon passé. Vous avez pu vous faire une idée de l'homme que je suis, peut-être même vous êtes-vous fait une idée de mon physique. Qu'importe, je vais maintenant me décrire au mieux. Je suis un garçon robuste, 185 cm de muscles, bien que les événements récents aient eu raison de quelques kilos. Je dois faire dans les 80 kilos, après, il y a longtemps que je n'ai pas vu une balance, donc comment en être sur ? Je suis bien bâti, assez impressionnant au premier regard. Il faut dire que j'ai profité de ma vie pour me sculpter un physique impressionnant. Très sportif, j'ai toujours fait partie des meilleurs aux lycées, quelques soit le sport. La boxe a été une révélation, c'est sans doute à ce moment-là que l'amour du sport est apparu. Musculation, football américain et même soccer, possédant une affection particulière au club de la Juventus Turin. J'avais rêvé me rendre un jour là-bas, mais aujourd'hui, c'est compromis.
Je suis type caucasien, les cheveux bruns, courts. Mon visage carré est affublé d'une barbe brune et épaisse dissimule une légère fossette au menton. Mes yeux sont bleus, un léger bleu, froid. Mon visage est dur, carré et peu expressif. Il va très bien avec le reste de mon corps, en parfaite adéquation avec ma corpulence. Mes sourcils sont naturellement bien dessinés, ni trop fin, ni trop épais. Mon visage ne laisse place à aucune cicatrice, ce qui est assez incroyable pour un homme qui a pratiqué la boxe anglaise à mon niveau. Mon corps lui, garde quelques stigmates de ma vie passée, mais aussi de ma vie présente. Quelques cicatrices ici et là, certaines dues à l'intrépidité de la jeunesse, certaines encore, sont là en rapport aux fonctions que j'ai occupé jadis. Et puis il y a celle plus récentes, qui occupent mon corps à cause des derniers événements. Étonnement, mon visage n'est marqué d'aucune trace, malgré mon passé semi-professionnel de boxeur, je ne garde aucune trace physique de quelconques combats, ni nez fracturé, ni arcade ouverte. Le reste de mon corps ne possède hélas pas cette chance. Mon torse pour commencer, j'ai pris un coup de couteau au niveau de l'abdomen, quelques centimètres de haut en bas, un souvenir de mon caractère impulsif lors d'une rencontre enrichissante dans un bar. Je possède aussi une jolie trace due à une balle qui s'est logée dans mon épaule droite. Mes bras et mes jambes sont criblés de diverses entailles, laissées lors de fuite face aux hordes de revenants, branchages, barbelés, murs… Bref, du moment que je finis sans trace de morsure, je m'accommode de blessures superficielles.
Parlons de vêtements, avant déjà je n'étais pas forcement difficile, un vieux jean, un tee-shirt, confort avant tout. Aujourd'hui, je le suis encore moins. En même temps, je me verrais difficilement tenter de survivre au milieu de morts avec un costume Armani -Bien que ce type d'accoutrement me sié bien- il serait dommage de l’abîmer. Aujourd'hui, je retrouve plutôt le pantalon cargo, le débardeur, pratique pour le combat, le sport ou simplement la fuite. Aux pieds, de belles rangers aillant déjà un certain vécu. Lorsque le temps l'impose, un manteau militaire camouflage urbain. Puis un foulard sombre, assez pratique lorsque l'odeur de la mort remplit nos poumons. Un filtre naturel. Je possède aussi un sac à dos militaire, où je range quelques accessoires et vivres. Comme seul souvenir de ma vie d'avant, une vieille photo de ma mère. Je préfère favoriser le transport du nécessaire de survie. De quoi me soigner si je suis blessé, de quoi tuer si besoin. J'ai aussi un vieux zippo qui ne demande qu'à être rempli, donc inutile malheureusement. Bref je suis prêt à vivre et survivre dans mon nouveau monde.
Evidemment, aujourd'hui, nous ne vivons plus sans être armé. Je possède donc plusieurs armes, ou autres outils devenus des armes. Pour faire simple, je ne me déplace jamais sans mon Beretta 92. Petit, léger, facile à manipuler et précis. J'apprécie particulièrement cette arme, car les munitions, encore aujourd'hui sont -faciles- à trouver. 9mm , disons que cela fait partie des munitions les plus commercialisées, fabriquées, on peut toujours en fabriquer facilement. Une chambre de 15 balles, facile à changer, permet de lutter efficacement face aux morts et aux vivants. A condition évidemment de savoir s'en servir. J'ai aussi un long couteau de combat, double tranchant, très pratique pour diverses utilisations, mais surtout pour rentrer dans la tête des morts. On peut aussi trouver attacher à ma ceinture un coupe boulon d'une quarantaine de centimètres. Utilisable pour couper boulons et autres métaux, ou pour fracasser des crânes.
→ L'automne, ma saison favorite, celle qui a été témoin de ma naissance. Oui je suis né au mois d'octobre, dans une ville très connue du Nevada. Las Vegas. Je n'y ai pas grandi, bien que je n'en fus jamais très loin. La ville qui m'a regardé grandir s'appelle Goodsprings. Une toute petite ville, située entre Las Vegas et la frontière de la Californie. Bien que né en automne, vous imaginez qu'il faisait très chaud en cette année 1985. Bon allons à l'essentiel, comme vous vous en doutez, dans une petite ville comme celle où j'ai grandi, tout le monde se connait, tout le monde à un avis sur tout le monde, entre fausse amitié et hypocrisie ambiante.
Bref, j'ai toujours été vu comme un paria, à cause du fait que je n'avais littéralement pas de père. Ma mère -camée- exerçait la profession de strip-teaseuse et parfois de prostituée, dans le but, de m'offrir une vie décente, mais surtout pour répondre à son besoin de drogue. Mon père, ou plutôt, géniteur a donc été l'un de ses clients, lequel, impossible de le savoir. Donc grandir dans cette ville en aillant une mère comme la mienne, compliquait grandement le relationnel. Les parents refusaient de voir leurs progénitures jouer avec le gamin de la pute de la ville. Malgré ça, je ne cracherais pas sur ma mère, ou sur mon enfance, j'ai eu une mère aimante, qui a toujours tout fait pour que je sois le mieux possible. Evidemment, elle possédait de nombreux défauts, il lui arrivait de partir dans la ville des excès plusieurs jours, me laissant seul, de revenir parfois avec un homme, qui reproduisait toujours ce même schéma, pensant être chez lui pensant être mon père, me frappant, frappant ma mère, car oui, elle avait le chic pour trouver des hommes alcooliques, violents et immoraux.
Autant dire que j'ai vu certaines choses qu'un gosse ne doit pas voir. Mais il en reste qu'aucun homme n'est passé avant moi dans le cœur de ma mère et qu'au final, on finissait toujours seuls, mais ensemble. Cette enfance à fait de moi un adolescent difficile, je me battais avec les mecs qu'elle ramenait, j'évitais les cours alors que j'étais plutôt bon, surtout en sport, j'aurais même pu aller à l'université grâce à mes compétences sportives. Mais voilà, grandir sans père et avec une mère très souvent absente, que ce soit physiquement ou mentalement, n'aide pas. Je préférais fuir, partant à mon tour des jours et des jours à Vegas. C'est là-bas que j'ai rejoint un club de boxe. Je fréquentais les bars et autres endroits ou un adolescent n'avait pas sa place. En clair, j'évoluais dans le même environnement que ma mère, j'en prenais le même chemin. J'ai moi aussi consommer quelques substances illicites. Je n'avais envie de rien, aucun but, aucun avenir. Je faisais souffrir une mère qui n'avait guère besoin de ça.
J'ai fini par arrêter la boxe, les études et je me suis fixé sur Vegas, revenant à GoodSprings de temps à autres, voir ma mère ou simplement pour fuir la ville. Je me créais des soucis avec les mauvaises personnes. Puis il y a eu une fois, une fois de trop. J'étais revenu chez moi, je venais d'avoir 18 ans, je n'avais pas vu ma mère depuis quelques semaines. Comme trop souvent, un homme don j'ignorais le nom était là, assis sur un vieux canapé, me parlant mal pour savoir qui j'étais. Parlant mal à ma mère. Cette fois, ce fut la fois de trop et cette fois, l'homme goûta à mes poings. Alors que je m'exerçais à abattre ma colère sur l'homme, ma mère s'interposa, chose qu'elle n'avait jamais fait pour moi, elle prit sa défense, alors que tous les hommes qui m'avaient battu n'avait jamais vu ma mère intervenir. Stupide colère, cette fois, c'est moi qui leva la main sur ma mère.
Je ne saurais dire ce qui s'est passé suite à cela. Un trou noir de plusieurs jours, le remord, le regret, la honte surtout. J'étais un homme, j'en voulais à ma mère, à l'absence de mon père, mais je m'en voulais surtout, je n'étais rien, je n'étais personne. Il fallait que je devienne quelqu'un. Quelques jours après, mon nom était sur un registre, celui de l'US Army. Sept Années.
Je ne vais pas m'étendre sur ce que j'ai fait, quel a été mon bataillon ou encore les amitiés créées à cette époque. Simplement, nous sommes en 2003, des milliers de jeunes font comme moi, pas pour les mêmes raisons, mais nous sommes tous dans la même merde. Le pays est en guerre. L'Irak dans un premier temps, mais j'ai aussi connu Haïti, le Pakistan, la Somalie… J'ai même œuvré en Asie suite à d'importants tremblements de terre en 2006. J'ai vécu énormément de choses à cette époque, compris énormément de choses aussi. Je suis devenu un homme.
Je me suis, pour changer, beaucoup battu, j'ai été blessé, j'ai tué surtout. J'ai vu d'horribles choses et croyez-moi, quand je suis rentré, je pensais ne plus jamais voir de telles horreurs. Puis il y a eu l'infection, mais nous y viendrons plus tard.
Durant mes sept années militaires je n'ai pas pris de vacance, je n'ai que très peu profité de mes permes, je n'ai eu aucun contact avec mon entourage, ni ami, ni ma mère. J'avais eu tellement honte que je cherchais, à l'autre bout du monde, une genre de rédemption. Il m'en aura fallu du temps pour comprendre que je ne trouverais le repos, qu'en la retrouvant, en m'excusant, car en voyant tout ce que j'avais vu j'avais compris que malgré ses défauts elle avait été une bonne mère. Ma mission terminée, je rentrais enfin chez moi.
Je m'en souviens encore, je remontais la longue rue, regardant la maison qui grandissait au fur et à mesure que j'approchais. Rien n'avait changé. L'herbe moins entretenue peut-être. C'était une petite bâtisse, comme on en trouve des milliers, elle ne possédait aucun charme, mais déjà je me sentais mieux. Contrairement à toutes les fois où je rentrais chez moi, cette fois, je ne pus franchir le seuil. Mon doigt alla au contact de la sonnette, un léger son, familier. Puis la porte s'ouvrit, je vis ma mère, pour la première fois depuis sept longues années. Il n'y avait que la moustiquaire pour nous séparer et malgré le soleil de plomb qui brûlait les yeux, j'ai vu dans son regard qu'elle m'avait tout de suite reconnu. J'ai vu un tas d'émotions. La surprise, la joie, mais surtout, l'amour. Un brin d'inquiétude aussi. Mais ce que je vis surtout, c'est son visage fatigué. La suite est plutôt personnelle, je ne m'étendrais pas. Simplement, la raison de sa fatigue était due à une maladie qui lui avait été décelée quatre années plus tôt. Le VIH. Le reste de mon temps, je le passais avec elle, à l'aider, à tenter de rattraper le temps perdu, à me faire pardonner mes erreurs passées. Lorsque le besoin d'argent se faisait sentir, je faisais quelques heures dans la sécurité des Casinos de Vegas. Comme toujours évidemment, la mort nous rattrape. Elle nous à quitter en 2015, suite à une grippe. Je suis resté avec elle jusqu'à la fin.
Ma mère disparue et n'aillant plus rien dans cette ville fantôme, cette ville sans avenir, je pris une décision, changer radicalement d'environnement. Un copain militaire m'avait invité à venir le voir un jour à Seattle et c'est ainsi que je pris la décision de partir dans cette ville qui serait mon nouveau chez moi…
→ Août 2015 ;
Le soleil est haut et surplombe l'immense ville de Seattle. Une ville que je ne connais que de nom, que je n'ai encore jamais vu. J'en ai entendu des choses sur cette ville, Arthur Ross, un pote militaire avec qui j'ai fait l'Irak m'en avait beaucoup parlé, me la vendant comme une ville incroyable. Je n'ignorais pas que le climat de cette ville n'avait rien avoir avec celui de Las Vegas. La ville émeraude. Forets luxuriantes et pluie abondante. J'arrivais en plein été, début août et par chance le climat était encore assez proche de ce qu'on pouvait trouver par chez moi. De là-haut, dans l'avion, la vue était assez incroyable et en effet, en total opposition avec le désert qui entoure ma petite ville. C'était sublime. Même la ville était belle, les hautes tours se mariaient parfaitement avec le reste. La ville n'avait rien à envier à Vegas et pourtant, la ville du vice était magnifique vu du ciel, surtout la nuit.
C'était ici ma nouvelle ville, un nouveau départ, loin de tout ce que j'avais connu. Une ville froide d'apparence, mais qui dégageait finalement bien plus de chaleur que ce que j'avais connu jusque-là. L'atterrissage se passa parfaitement et je fus très vite sortie de l'aéroport. N'aillant plus de contact avec Arthur, je ne connaissais personne dans cette ville, mais je m'en foutais, j'étais ici pour tout recommencer.
→ Septembre 2015 ;
A peine un mois dans cette ville, j'avais déjà trouvé un « appartement » qui ressemblait davantage à un taudis, c'était parfait, j'avais connu pire. Je vivais dans un quartier assez éclectique, le Capitol Hill. La population était variée, toutes les ethnies étaient représentées, ainsi que toutes les cultures, gay, grunge, classique. L'endroit parfait pour un nouvel arrivant comme moi. J'avais trouvé un petit travail de surveillant dans un lycée « The Northwest School », un truc pépère, que j'avais eu bien du mal à obtenir, vis-à-vis de ma sur-qualification pour ce job. J'avais réussi à me montrer convaincant, expliquant que j'étais loin de mon passé et que j'avais une grande envie de travailler aux côtés de jeunes, que côtoyer un ancien US Army pourrait faire réfléchir quelques énergumènes. J'étais donc devenu un parfait citoyen de Seattle, regardant même parfois Grey's Anatomy.
L'acclimatation de mon nouveau job se faisait sans soucis, gérer des adolescents était plus facile que je ne l'aurais cru. Il n'y avait rien d'alarmant, malgré que le proviseur du Lycée nous eût demandé d'être attentif au vu de ce qui se passait dans le pays, mais ici, on avait l'air bien loin des petits tracas du pays. En effet, Arthur avait raison, cette ville était parfaite pour commencer une nouvelle vie.
→ Octobre 2015 ;
Bien que toujours tranquille, nous avions renforcé la sécurité. Les cas de violences isolées du pays étaient finalement arrivées jusqu'à nous. Le proviseur était sur les nerfs, d'ailleurs bien qu'encore calme, tous les lycéens refusaient la cantine, par peur d'être intoxiqués. Mais nous perdîmes finalement rapidement le contrôle. Je me souviens parfaitement de ce jour, le dix octobre 2015, où j'ai été appelé d'urgence à l'infirmerie, un gamin apparemment malade s'en prenait au personnel. Arrivé sur les lieux rapidement, je fus choqué, le gosse semblait incontrôlable, il ne répondait plus, comme-ci il était mort. D'ailleurs sa démarche était incertaine, boiteuse, comme-ci il n'avait plus réellement la maîtrise de son corps. Il avait mordu une infirmière sur place au niveau du bras. Ce fut d'ailleurs la dernière fois que je la voyais. Pour calmer le gamin sans être moi-même blessé, j'eus recours à la violence -Ce fut la première fois que j'éliminais un revenant- Lorsque les forces de l'ordre arrivèrent sur les lieux, je ne fus pas inquiété. Je venais de tuer un gamin de manière assez ignoble et pourtant la police semblait plus vouloir étouffer l'affaire que de comprendre ce qui s'était vraiment passé. Le lendemain, le lycée resta fermé. Au bout de quelques jours, les gens ne sortaient plus de chez eux, les forces de l'ordre tournaient continuellement dans la ville, bien que peu d'informations filtres, je comprends rapidement que le gouvernement en sait plus que ce qui est dit. On entend parler de virus. De mon côté je ne fais pas de vague, je ne sors que si c'est nécessaire, je me trouve rapidement une arme, quelques vivres et je prépare mon sac, j'évite de parler aux gens que je croise ou à m'attarder dans les lieux fréquentés.
Lorsque les militaires débarquent sur place, je n'ai plus aucun doute, j'ai assez participé à ce genre de missions pour comprendre que les choses sont bien plus graves qu'ils ne le disent. Dans un premier temps, je pris la décision de me barricader chez moi. Ce fut rapidement la panique et la bêtise humaine n'aida pas. Émeutes, pillages, agressions, plus rien n'était sous contrôle. La dernière chose à faire, c'était de fuir la ville. Surtout sans y être préparé, je ne connaissais pas assez la ville et surtout ce qui l'entoure, pour me le permettre, puis surtout, c'était risqué d'être dehors. Bientôt il y aurait des camps, c'était là qu'il faudrait se rendre, ce que je fis lorsque ce fut possible. J'avais pris soin avant de partir, de barricader toutes les fenêtres de mon taudis, de planquer des nécessaires de survie à l'intérieur, il me fallait un plan B. J'y avais donc laissé, arme, munitions et vivres.
Une fois dans un camp et au vu de mon passé militaire, je me rendis utile, j'avais plus d'espace qu'un civil ordinaire, mais je restais un civil. Je n'étais donc pas armé, du moins au début. Car très vite, la situation dégénéra, les civils devenant tour à tour militaire ou en tout cas, une aide militaire. Je fus donc un des premiers civils à aider les forces en place. Une belle preuve de l'impuissance du gouvernement à lutter efficacement contre ceux qu'on appelait maintenant -rôdeurs-.
→ Novembre 2015 ;
Le mois de novembre est passé à une vitesse folle. Les événements avaient pris une tournure assez incroyable, plus les jours passaient, plus tout était compliqué. Les gens désespéraient, chaque jour le camp changeait de visage, entre les pertes et ceux qui préféraient fuir et les arrivées de nouveaux réfugier. En même temps, la situation semblait désespérée, même les militaires ne semblaient pas croire en ce qu'ils faisaient et croyez-moi, quand on commence à douter de notre mission, nous militaire, c'est que les choses vont mal, très mal. Je commençais en tout cas à prendre conscience que ce camp ne tiendrait pas longtemps et pourtant, c'était celui qui m'avait semblé le plus sur…
→ Décembre 2015 ;
Dans la continuité du mois de novembre, en pire. La faim commençait à se faire sentir, tout était logiquement rationné, ce qui ne plaisait pas à tout le monde sur le camp. Une situation de conflit interne qui n'aidait pas lorsqu'il fallait lutter contre l'externe. Plus les jours avançaient, moins les choses allaient. Bien que les messages des autorités se voulaient rassurants, personne n'était dupe. Le temps n'aidait en rien. J'avais connu diverses climats, mais celui-ci était bien particulier, il pleuvait tout le temps, comme-ci le ciel pleurait sur ce qui nous arrivait. Je dois avouer que le climat désertique du Nevada me manquait. Ce fut le noël le plus triste de ma vie et pourtant j'en avais eu des noëls tristes. Les familles, tentaient tant bien que mal d'offrir un noël à leurs gamins. Ça faisait du bien de voir un peu de bonheur au milieu de tout cela, mais ça restait triste. La nouvelle année ne fut guère mieux, bien que cela avait eu le mérite de remotiver les hommes et femmes du camp… Du moins, un temps.
→ Janvier 2016 ;
La motivation fut de courte durée, la réalité rattrapa rapidement les plus optimistes et tout parti en vrille. Les rôdeurs réussirent à pénétrer la zone malgré toutes nos mis en œuvre pour empêcher le pire. Je vous l'ai dit ? Le camp ou je me trouvais se nommait CenturyLink Field , nous étions le 10 janvier et l'air empestait la mort. Ce fut le Chaos, l'anarchie, plus rien n'était sous contrôle, pour survivre, les gens se battaient même entre eux, volant armes, couvertures, vivres. Il n'y avait plus aucune civilité, juste des bêtes. Le plus fort régnait. Au milieu de ce désastre, un groupe se forma, un homme se détachait du reste, un véritable esprit de leader, Elton Wallas. Il promettait beaucoup de choses, un lieu sûr, l'espace qu'il faut pour survivre. Personnellement, je n'étais plus vraiment sûr qu'un regroupement dans un lieu clos fût le moyen le plus sûr pour survivre. J'avais pris la décision de le suivre un moment, puis avec un autre petit groupe, notre chemin quitta le leur.
→ Février-Mars 2016 ;
Dans mon groupe, nous sommes une quinzaine, plus d'hommes que de femmes. Aucun enfant. Un groupe parfait pour la survie, quelques militaires, hommes robustes et femmes courageuses. Ce fut en dehors de la ville que nous établissions notre camp de fortune. Poussés dans les bois dans un camping assez bien isolé pour être sûr, du moins un temps. L'avantage, c'est que l'endroit avait été abandonné rapidement et qu'il n'y avait ici aucun rôdeur, qu'il restait des vivres et que de toutes manières, le fait d'être en forêt offrait la possibilité de trouver du gibier naturel. Il n'y avait qu'une route pour venir jusqu'ici et c'était donc facile à surveiller, bien que profondément enfoncé, l'endroit restait simple d'accès et qu'en cas de danger, nous pourrions toujours fuir par la forêt ou les rôdeurs auraient plus de difficultés à se déplacer.
Les premiers jours servirent à la protection de camp, déjà entouré d'un grillage de sécurité en plus de l'épaisse couche d'arbres qui servait de protection naturelle, il nous fut facile de rapidement sécuriser l'endroit, renforçant les grillages et bloquant les quelques entrées et sorties. Ensuite, la distribution des armes, le déploiement des forces vives, qui montait la garde et quand… Bref nous étions parfaitement organisés. Nous ne sortions jamais du camp seul et jamais sans armes. Nous évitions de tirer, car le peu de fois où nous avions eu à nous servir d'arme à feu, les rôdeurs avaient été comme attirés par le bruit, nous mettant en difficulté par leurs nombres. Nous avions, pour des raisons de confort, investie les bungalows, laissant les tentes de côté. Il y avait un magasin-restaurant, qui nous servait pour l'entreposage. Il était toujours fermé à l'aide d'un cadenas. Nous étions trois à posséder la clef pour des raisons de rationnement et de sécurité. Le groupe était parfaitement organisé et compétant. Nous semblions presque intouchables et tout se passa bien pendant un moment.
→ Avril 2016 ;
Après deux mois sans vraiment avoir de soucis, hormis quelques attaques de rôdeurs bien gérées, nous n'avions eu aucune perte. Cela faisait aussi deux mois que nous n'avions croisé aucun survivant. Jusqu'à ce jour d'avril ou un petit groupe se présenta devant le camping.
Ils semblaient affamés, inoffensifs. Après délibération et au vu de comment se passait les choses, nous avions décidé de les accepter. Notre première erreur. Ils étaient trois, deux hommes et une femme. Sans arme. Ils semblaient au bord de la rupture, leurs conditions de survie avaient dû être bien difficiles. Ils parlaient peu, ne voulant pas trop en dire. Personnellement, je ne leur faisais pas confiance, comme eux ne nous faisait pas confiance. Nous leurs avions donner nourriture et logis. Les tentes serviraient à ça, à intégrer les nouveaux. Tout semblait bien se passer, jusqu'au jour où l'un des nôtres disparu, que la porte des stocks fut ouverte à l'aide d'une clef et que les nouveaux nous faussèrent compagnie. Je compris rapidement ce qui s'était passé, surtout lorsque le corps de notre camarade fut retrouvé. Ils l'avaient tué et nous avait volé. S'ils avaient décidé de partir après avoir volé une partie de nos stocks, c'est qu'ils n'étaient pas aussi seuls qu'ils l'avaient prétendu. Ils devaient avoir eux aussi un groupe et tout ceci n'avait été qu'un plan pour nous voler sans trop de risques.
Avec un autre membre du groupe, John Frings un ancien militaire lui aussi, nous priment la décision de les poursuivre. Tous deux étant compétents dans la traque dû à notre entrainement militaire, il nous fut facile de retrouver leurs traces. Puis John était vraiment très bon à ce petit jeu. Il me donna quelques conseils pour suivre les traces. Après quelques heures de marche, alors que le soleil se couchait, nous arrivions dans une petite ville. C'est ici qu'ils étaient, nous en étions sûrs. Lourdement armés, ou en tout cas bien assez, nous nous faisions discrets. Très vite on repéra les ennemis, car c'était ce qu'ils étaient. Ils avaient un petit groupe, plus petit que le nôtre, ils ne semblaient pas armés, ou très peu, d'où l'ingéniosité de leurs approches. Simplement, nous, nous serions beaucoup moins cléments. Ce fut rapide, expéditif même. Tous furent tués.Guider par l'esprit de vengeance, nous n'avions eu aucun remords, c'était œil pour œil, dent pour dent. Je n'avais jamais exprimé le moindre remord avant, lorsqu'il m'était arrivé de prendre la vie, peut-être que si j'avais tué gratuitement, comme un tueur, j'aurais pu avoir des pulsions de regrets, hors comme à ma période militaire, je tuais dans un but précis, la protection des miens. Ils avaient assassiné l'un des nôtres, nous prendrons tous les leurs. Il y avait plus d'hommes que de femmes, eux aussi tentaient de survivre, mais cela n'excusait pas leurs actions, nous leur avions tendu la main avant de nous faire mordre -et lorsqu'un chien mort, il faut le piquer- du coup, hommes, femmes, tous moururent. C'était décidé, nous ne ferions plus confiance aux inconnus.
→ Mai-Juin-Juillet 2016 ;
Ce fut plus simple, le climat devenant moins précaire, à part une constatation de plus d'attaques de rôdeurs, il n'y avait rien d'alarmant. Puis nous étions plus efficaces dans nos entreprises. Même les femmes, non habilité aux combats à la base commençaient à bien se défendre. Nous prenions de l'assurance, sûrs de nos forces, l'espoir était même revenu. Certes l'espoir d'un retour à une civilisation plus basique nous semblait bien loin, mais on pouvait mener une vie, survivre et puis avec le temps, qui sait…
Je n'ai pas grand chose à raconter sur cette période, hormis un certain regret d'avoir aujourd'hui perdu des gens qui étaient devenus mes amis. Ma famille.
→ Août 2016 ;
Ce fut l'une des pires périodes post-apocalyptique que j'ai vécu, voir l'une des pires périodes de ma vie. L'enfer du camping, feus, sangs, morts… Désolation. Tout était arrivé tellement vite. Pour bien comprendre ce qui s'était passé, il faut remonter en arrière. Lors d'une exploration quotidienne, nous étions tombés sur un groupe de survivants. En dehors de nos murs et assez loin, nous avions accepté de discuter avec eux, car ils avaient semble-t-il, quelque chose à nous proposer. Nous ignorons qui ils étaient et ce qu'ils voulaient. Ils semblaient cependant juste, sûrs de leurs forces. Le vent tournait et ce n'était pas en notre faveur.
Le lieu de rencontre fut neutre, loin de leur base et loin de la nôtre. Nous étions trois à aller à leur rencontre, eux aussi. La discussion fut normale, bien qu'ils posaient énormément de questions sur nous, notre camp, nos membres et répondaient vaguement à nos questions. Ils étaient courtois, comme-ci ils venaient d'une société plus aisée que la normale. La finalité de cette rencontre était un regroupement, ils voulaient qu'on rejoigne leur groupe, qu'on travaille pour eux. Nous avions refusé, conscients du danger d'une telle offre. Aussi cordial que toute la discussion, ils comprirent notre refus et nos chemins se séparèrent. Du moins c'est ce que nous avions cru.
Deux nuits plus tard, notre campement fut attaqué. Tous nos membres périrent, sauf moi. Je n'ai rien pu faire. Ils étaient trop rapides, trop bien organisés, j'avais reconnu deux personnes qui étaient à la rencontre survenue plus tôt. Ils nous avaient suivi, surveillé et avaient attendu le moment propice pour nous éliminer. Je les avais vus tous les tuer et j'avais simplement fuit. Non pas par peur, ou lâcheté, non, un jour ses hommes mourraient et ce serait de ma main, mais pour cela, il fallait que je reste en vie et attaquer immédiatement, c'était me suicider. J’étais donc le seul survivant de cette nuit morbide.
J'avais donc un nouveau but dans ma vie, outre celui de survivre. Je devais trouver et exterminer les hommes qui avaient tué ma famille.
→ Septembre–Octobre-Novembre-décembre-janvier-février 2016 ;
Suite à ces événements, j'avais décidé de mettre en place mon plan B, vous vous souvenez ? Mon appartement à Seattle, avec arme, vivres et nécessaires de survie ? Il me fallut quelques jours de marche pour retourner à Seattle. Le reste de mon temps, une fois arrivé au logement, fut utilisé à assurer ma sécurité. Par chance, les rôdeurs étaient moins nombreux au fil des mois, ils migraient en dehors de la ville. Je comprenais aussi pourquoi les attaques sur notre camp avaient été de plus en plus nombreuses. Je tentais de repérer des gens, trouver des informations sur ceux qui nous avaient attaqué.
→ Mars 2017 jusqu'à aujourd'hui ;
Lorsque je me suis réveillé, je n'étais plus dans la neige, je n'étais même pas blessée. Je n'étais pas chez moi non plus. J'étais dans un lit de fortune, dans une pièce semblable à une infirmerie. Les fenêtres étaient fermées et il ne sentait pas très bon. J'ignorais ou j'étais, mais j'étais seul dans cette pièce. Je me levais rapidement, me dirigeant vers la porte. Une porte close. J'étais donc considéré comme un danger potentiel. Prisonnier. Je me réinstallais sur le lit, je n'avais rien d'autre à faire de toute manière que d'attendre.
Après quelques heures, la porte s'ouvrit, laissant entrer deux personnes. Jaden Preston et Kendale Barnett. Le responsable du camp qui m'avait accueilli et le responsable de la sécurité. Ils m'expliquèrent que j'avais été retrouvé à moitié mort, conduit jusqu'ici et soigné et que j'avais dormi plusieurs jours. Ils me dirent aussi où nous nous trouvions. Gardfield High School, un lycée de Seattle. Leur groupe se nommait Emerald Freedom. Ils me posèrent logiquement un tas de questions. Je fus honnête, expliquant qui j'étais et ce que j'avais fait jusqu'à maintenant. Je leur avais dit pour mon camp dans les bois, que maintenant j'étais seul et que j'ambitionnais de retrouver ceux qui avaient décimer mes amis.
Après plusieurs jours de délibération, ils consentirent à me faire confiance et à m'autoriser à rester. Mon intégration se passa bien, en douceur. Je fis rapidement accueilli, je pus aussi me rendre utile, possédant quelques capacités militaires. J'intégrais rapidement le groupe de patrouille…
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Henry Cavill ♦ <bott>Jackson Shelby</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Jackson
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Shelby
≡ recensement du métier. - Code:
♦ L'ancien métier de votre personnage
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Re: Jackson Shelby; The last of us
Jeu 1 Juin 2017 - 15:53
Bienvenue Dante !
Tu as tout cassé le code de ta fiche ! Si tu n'arrives pas à le remettre, dis le moi, je m'en occuperais !
Aussi, il faudra trouver un autre prénom pour ton personnage ! Dante est déjà pris Lorsque tu auras fait ton choix, transmet le moi par MP que je procède au changement
Si tu as des questions, n'hésite pas !
Tu as tout cassé le code de ta fiche ! Si tu n'arrives pas à le remettre, dis le moi, je m'en occuperais !
Aussi, il faudra trouver un autre prénom pour ton personnage ! Dante est déjà pris Lorsque tu auras fait ton choix, transmet le moi par MP que je procède au changement
Si tu as des questions, n'hésite pas !
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Re: Jackson Shelby; The last of us
Jeu 1 Juin 2017 - 16:28
Bienvenue Dante bon courage pour la redaction de ta fiche !
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Re: Jackson Shelby; The last of us
Jeu 1 Juin 2017 - 16:32
Merci, oui je vais avoir besoin de courage, il y a au moins 10 ans que j'ai pas rp lol
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Re: Jackson Shelby; The last of us
Jeu 1 Juin 2017 - 17:00
Bienvenue parmi nous
Bon courage pour la rédaction de ta fiche
Bon courage pour la rédaction de ta fiche
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Re: Jackson Shelby; The last of us
Jeu 1 Juin 2017 - 17:02
Bienvenue par ici avec cet avatar bien sympathique !
Courage pour cette fiche alors, RP c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas
Courage pour cette fiche alors, RP c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas
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