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Re: Animation Evergreen - Dead Ablaze
Dim 4 Juin 2017 - 21:17
Ce qu'elle foutait là ? Sérieusement ?J'fais un barbecue connard ça s'voit pas !?
Putain. Ca avait beau être son frère par instant elle voulait sérieusement lui écraser la tête à coup de batte. Histoire d'y faire rentrer un truc, n'importe quoi. Mais elle écouta au moins ce qu'il disait avec sérieux.Je ne suis pas une gamine Connor je reviendrai. promit-elle avant de voir Garrett foncer en direction de la maison en flamme.Va le chercher, avant que les rôdeurs nous tombent dessus !
Sans demander son avis à Jenny, elle lui avait arraché le pied de biche qu'elle avait dans les mains avant de la pousser en direction des voitures ou Elena était à deux doigts de la crise de nerf. Non loin, elle avait aperçu Caroline et Alan se battre contre les premiers morts.
Mais si elle parvint avec un succès étonnant à éclater la tempe du premier rôdeur qui lui fit face, non sans se féliciter des leçons de Blake, elle n'avait pu s'empêcher d'avoir la désagréable sensation que le temps se figeait.ALAN. Elle avait hurlé le nom de son père de substitution, alors que Caroline essayait de le sortir de ce massacre et qu'il continuait à se battre comme un dément. Il était condamné, et pourtant, elle ne pouvait pas l'accepter.C'est pas possible...
A son tour, elle avait rejoint le duo, assénant un nouveau coup à un rôdeur bien trop près d'eux.Alan... Alan, s'il te plaît. Viens. Son ton était suppliant, alors que les larmes brûlait déjà ses yeux. Même le carnage alentour était devenu un bruit secondaire, qu'importait que son hurlement de désespoir ait été entendu de tous les autres survivants.Ecoute Caroline, viens... On va trouver une solution.
Même elle n'y croyait pas. Mais ce n'était pas possible que lui, reste ici. Qu'il devienne comme eux. Ce n'était pas possible. Pas ici, pas maintenant.
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Re: Animation Evergreen - Dead Ablaze
Dim 4 Juin 2017 - 21:31
Voir Plutarch ça avait été compliqué. J’étais vraiment tiraillé entre le fait de rester ou de partir. J’avais eu envie de me battre à ses côtés, mais je ne pouvais pas vraiment. Lorsqu’il répondit à l’écho de mes mots en sachant qu’il le savait, un petit sourire apparu avant de lui répondre simplement un mot.
- Toujours.
On était comme ça, c’était plus facile de lui dire que je le tuais que de lui dire que je tenais à lui et que le perdre était ma plus grande peur. J’avais déjà commencé à faire demi-tour sans avoir pris le temps de lui faire un câlin qu’il m’interpella me mettant son sac entre les mains. La pression que j’avais sur l’épaule diminua alors qu’il me parlait du pingouin. C’était débile, inutile, mais c’était tellement nous se lien stupide qui nous unissez. Je ne répondais pas, j’avais envie de me jeter sur lui pour l’enlacer, mais je ne pouvais pas me le permettre. Je lui fis une sorte de salut militaire lui faisant comprendre que j’avais bien compris ce qu’il me voulait, mais j’étais simplement incapable d’en faire plus maintenant. Parler était vraiment trop dure de toute façon. Je repris alors la route vers les voitures ou Elena était en train de criser.
- Désolé Elena, j’avais des trucs à régler. Je monde dans ma voiture et j’en bouge plus. Je serais prête à m’enfuir quand on aura une ouverture.
Oui, c’était la meilleure solution. J’avais entendu les cris, les hurlements et les interactions dans le coin, mais j’avais trop de responsabilités ici pour m’en aller. Victoria, les animaux, une partie de la famille d’Ethan, il fallait croire que malgré mes conneries, j’avais regagné la confiance de beaucoup de gens dans le groupe. Ce qui avait le plus de valeur pour moi en ce moment présent c’était sans doute le sac de Plutarch que j’avais soigneusement mis dans le coffre. Je me sentais stupide, mais je devais prendre sur moi. Je m’installais alors au volant de façon officielle.
- On attend une brèche pour partir. Il faut des gens dans les voitures et il faut croire que je suis mieux ici. Comme la dit Elena, ça ne sert à rien de tous cavaler dehors.
J’avais signer quelques mots à Victoria histoire de la tenir au courant, mais j’avais évidement omis de parler d’Alan, j’avais entendu les gens prononcer son nom, j’espérais dans le fond qu’il allait bien, j’espérais que tout ce que je n’avais pas vu aller bien. J’avais peur, mais je devais rester fière alors je fixais devant moi, prête à démarrer la voiture quand j’aurais mon feu vert.
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Re: Animation Evergreen - Dead Ablaze
Dim 4 Juin 2017 - 21:39
« Putain ! » Cracha-t-il lorsque sa sœur lui désigna Garrett du doigt qui s'engouffrait dans la maison des McLeod.
Sur le coup, il crut bien que ses yeux allaient finir par terre tant il était choqué par cette connerie monumentale. Garrett était un bon ami, en tout cas un collègue qu'Arthur avait formé avec lui. Depuis le début, les trois faisaient un tout, et là où Connor avait pris des distances avec l'aspect militaire d'Arthur, incapable de se plier lui-même à ces règles, Garrett, lui était resté proche de l'homme. Au pas de course, il traversa l'allée et se rendit devant la porte où il avait vu disparaître le pompier. La chaleur lui brûlait déjà le visage, il avait une trouille monstre de ce qui pouvait arriver mais...
Relevant le T-shirt qu'il portait au niveau de son nez, il toussa un moment avant d'y rentrer à son tour. De dehors, il ne voyait rien du tout de ce qu'il se passait à l'intérieur. Les flammes, la fumée, la chaleur, déformaient absolument tout dans son champ de vision. Mais très vite, la silhouette de Garrett s'imposa à lui, il n'avait pas pu évoluer si vite. Connor pouvait sentir ses yeux bruler. Des morceaux de cendre encore vives virevoltaient dans la pièce. C'était l'enfer, et ils ne pouvaient pas rester là. Plus grand et plus imposant que son cadet, le sportif passa son bras autour de la taille de Garrett.
«C'est trop tard ! » Articula-t-il péniblement, sentant sa gorge se chauffer d'un seul coup.
Il tira violemment en arrière pour faire sortir Garrett. L'effet de surprise était avec lui, et alors que le jeune homme prenait conscience de ce qu'il se passait, commençant à se débattre, Connor fit ce qu'il put pour le soulever légèrement du sol et le traîna dehors. A peine arrivèrent-ils devant la porte que l'air semblait bien plus respirable. Il transpirait à grosse goutte, tout en se sentant sec. Tenant Garrett d'un bras, sa batte de l'autre, il balança le pompier dehors le plus brutalement qu'il le put, pour se dégager lui aussi de ce brasier.
Toussant, Connor crut qu'il allait recracher ses poumons. Il se sentait à bout de souffle, alors qu'il n'avait pas respirer grand chose. Il avait envie de chialer. Bordel... Il en voulait tellement à Garrett de l'avoir obligé à faire ça... De devoir retirer à Arthur, Isabel, leur fils, Elyse la chance que quelqu'un les retrouve. Mais ça faisait déjà tellement longtemps que le feu brûlait. Tellement longtemps que les cris s'étaient arrêtés. Peut-être que ça ne se comptait qu'en minutes, peut-être ouais. Mais c'était trop tard pour eux, et Connor avait envie de hurler devant cette évidence.
«C'est trop tard... » Répéta-t-il d'une voix enrouée, se redressant pour prévenir d'un retour de force de la part de Garrett. Quitte à se crâmer le dos, il était prêt à retenir le pompier de toutes ses forces pour ne pas qu'il se sacrifie bêtement. Ses yeux étaient embués de larmes, mais il les retenait pour l'instant parce que y'avait encore tellement à faire... « Il faut sauver ceux qu'on peut encore... » Souffla-t-il à son égal d'une voix éteinte.
Il avait l'impression qu'on lui arrachait le cœur : Derrière lui, c'était les corps d'une famille entière qui se consumait. Le corps d'amis, qu'il avait appris à connaître et à aimer. Et qu'il ne reverrait plus jamais.
Sur le coup, il crut bien que ses yeux allaient finir par terre tant il était choqué par cette connerie monumentale. Garrett était un bon ami, en tout cas un collègue qu'Arthur avait formé avec lui. Depuis le début, les trois faisaient un tout, et là où Connor avait pris des distances avec l'aspect militaire d'Arthur, incapable de se plier lui-même à ces règles, Garrett, lui était resté proche de l'homme. Au pas de course, il traversa l'allée et se rendit devant la porte où il avait vu disparaître le pompier. La chaleur lui brûlait déjà le visage, il avait une trouille monstre de ce qui pouvait arriver mais...
Relevant le T-shirt qu'il portait au niveau de son nez, il toussa un moment avant d'y rentrer à son tour. De dehors, il ne voyait rien du tout de ce qu'il se passait à l'intérieur. Les flammes, la fumée, la chaleur, déformaient absolument tout dans son champ de vision. Mais très vite, la silhouette de Garrett s'imposa à lui, il n'avait pas pu évoluer si vite. Connor pouvait sentir ses yeux bruler. Des morceaux de cendre encore vives virevoltaient dans la pièce. C'était l'enfer, et ils ne pouvaient pas rester là. Plus grand et plus imposant que son cadet, le sportif passa son bras autour de la taille de Garrett.
«
Il tira violemment en arrière pour faire sortir Garrett. L'effet de surprise était avec lui, et alors que le jeune homme prenait conscience de ce qu'il se passait, commençant à se débattre, Connor fit ce qu'il put pour le soulever légèrement du sol et le traîna dehors. A peine arrivèrent-ils devant la porte que l'air semblait bien plus respirable. Il transpirait à grosse goutte, tout en se sentant sec. Tenant Garrett d'un bras, sa batte de l'autre, il balança le pompier dehors le plus brutalement qu'il le put, pour se dégager lui aussi de ce brasier.
Toussant, Connor crut qu'il allait recracher ses poumons. Il se sentait à bout de souffle, alors qu'il n'avait pas respirer grand chose. Il avait envie de chialer. Bordel... Il en voulait tellement à Garrett de l'avoir obligé à faire ça... De devoir retirer à Arthur, Isabel, leur fils, Elyse la chance que quelqu'un les retrouve. Mais ça faisait déjà tellement longtemps que le feu brûlait. Tellement longtemps que les cris s'étaient arrêtés. Peut-être que ça ne se comptait qu'en minutes, peut-être ouais. Mais c'était trop tard pour eux, et Connor avait envie de hurler devant cette évidence.
«
Il avait l'impression qu'on lui arrachait le cœur : Derrière lui, c'était les corps d'une famille entière qui se consumait. Le corps d'amis, qu'il avait appris à connaître et à aimer. Et qu'il ne reverrait plus jamais.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
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Re: Animation Evergreen - Dead Ablaze
Dim 4 Juin 2017 - 23:34
Une fois à l’extérieur de la maison, Brooke constate que ce qui se déroule ne fera que s’empiré. Celle-ci avance avec sa famille lorsqu’elle sent la main de son mari venir la tiré pour rejoindre Tam un peu plus loin. Une fois à la hauteur de son amie, Brooke confie Nolan à sa belle-mère. Peut-être que Ludwig, Plutarch et Kassandra ne sont pas très loin. Tam accepte que le reste de la petite famille Walker reste auprès d’elle dans la voiture. « Merci Tam. » Dit Brooke avant d’aider sa belle-mère à faire monter tout le petit monde dans la voiture. Une fois que celle-ci est installé dans la voiture, Brooke lui confie le petit dernier.
Une fois que tout le monde est à l’abri dans la voiture, Brooke écoute ce que son mari lui dit. La brune hoche la tête avant de regarder un peu ce qu’il se passe autour d’eux. Tout le monde est assez dispersé mais, il va falloir réussir à réunir tout le monde. Surtout que les rôdeurs gagnent peu à peu du terrain. Elle se passe la main dans les cheveux avant de lui répondre :
« Ok. Allons-y, ne perdons pas de temps. »
Le couple commence à avancer lorsqu’une voix féminine résonne dans les oreilles de Brooke. Celle-ci s’arrête, Elena arrive à leur hauteur en attrapant le bras d’Ethan. En effet il vaut surement mieux de s’occuper des voitures pour préparer le départ du groupe de cette endroit qui commence à devenir infernal. Les flemmes continuent à gagner du terrain et les rôdeurs aussi.
« Elena a raison. Il faut qu’on reste près des véhicules et que l’on trouve d’autre conducteur. Ou alors, je peux en conduire une, si c’est nécessaire. » Dit Brooke à son mari. Celle-ci se tourne vers Elena et lui dit tout simplement : « On arrive. »
Elle a aussi envie d’aller aider les autres mais, pour le moment, le plus important et de préparer leur sortit de cet endroit rapidement. Donc s’éloigné n’est pas forcément une excellente idée. Bien entendue, il faudrait mettre la main sur Ludwig et Plutarch. Brooke jette un coup d’œil dans la direction de la voiture de Tam, qu’elle voit revenir avec un sac. Son regard cherche un peu plus loin et apperçois alors Plutarch un peu plus loin en plein combat avec les rôdeurs.
« Plutarch est là-haut. » Dit-elle en pointant l’homme en plein combat avec des rodeurs en compagnie de Caroline du doigt.
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Re: Animation Evergreen - Dead Ablaze
Lun 5 Juin 2017 - 0:02
Sans rien ni personne pour empêcher l'avancée des flammes, l'armurerie est finalement atteinte. Vous entendez l'explosion, vous ressentez le souffle qui ne fait que propager davantage les flammes aux maisons avoisinantes. S'il y avait encore des vivants dans la maison avant l'explosion, l'espoir de les retrouver vient de disparaître en fumée.
Cette rue sera bientôt une véritable fournaise, vous devez rapidement prendre la fuite.
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Re: Animation Evergreen - Dead Ablaze
Lun 5 Juin 2017 - 0:28
Il y avait trop d'agitation. Trop de bruits. Trop d'informations d'un seul coup. Épaulé par Skyler, il était plus simple pour Ludwig de rester ancré dans la réalité. Mais la puissance de ce qu'il se passait était tel qu'il en avait le souffle coupé et le cœur compressé. Il ne savait guère où donner de la tête.
Il se retrouva peut-être malgré lui au portail du quartier, dans le petit groupe censé distraire les infectés. Marteau dans une main, tournevis dans l'autre, il trépignait, le Gulbrandsen. Non, il ne trépignait pas : la peur l'empêchait de rester sur place.
Le portail fut ouvert.
Le chaos commença alors réellement. Effrayé, le libraire n'en perdit pourtant pas ses réflexes. Il avait reculé de quelques bons pas afin de couvrir les arrières de ses amis. Malheureusement, il ne se montra pas assez compétent. Il ne vit pas tout de suite. À vrai dire, il ne vit rien du tout, en premier lieu. Son regard glissa d'abord sur la silhouette d'Alan, avant de s'y figer pour de vrai. Et le temps sembla se suspendre pour de bon.
Il n'entendit pas Tam crier son prénom. Ni Quinn hurler celui d'Alan. Si un rôdeur s'était tenu proche de lui, probablement qu'il n'aurait même pas fait attention à lui. Il ne voyait que son ami regarder sa main d'un air quelque peu hébété, et la plaie béante au niveau de sa nuque.
- ALAN !
Comme au ralenti, il s'approcha de lui, désireux de l'emmener loin de ce cauchemar. Tandis que déjà, les larmes grimpaient à ses yeux, il arracha le dernier souffle de vie d'un infecté qui se tenait-là, avec une férocité qu'on ne lui connaissait guère. Le visage tordu par la douleur, par la colère, par la chaleur et l'effort, il finit par rejoindre son ami. Il lui attrapa le bras et le tira en arrière sans réfléchir, aveuglé par toutes ces émotions. C'était trop tard, il le savait. Mais il refusait d'y croire. Jamais. Alan ne pouvait pas lui faire ça, pas lui.
Il croisa le regard de son aîné. Tout s'agitait autour d'eux. Déglutissant avec peine, il secoua la tête et finit par ouvrir la bouche.
- Je …
Sa phrase fut happer par cette explosion qui annonçait la seconde partie de leur cauchemar. Surpris, Ludwig eut le réflexe de couvrir sa tête de ses bras en se penchant en avant. La puissance avait été telle que le sol en avait tremblé et qu'il crut pendant un instant qu'il allait être propulsé dans les airs.
Déstabilisé, il redressa finalement les yeux : au moins cela avait un temps soit peu retardé les infectés, moins habiles sur leurs jambes que les autres.
Son attention revint malgré tout sur Alan. Il lui tenait toujours le bras. Ses doigts étaient crispés sur ses vêtements. Le lâcher, c'était accepter.
- Viens, Alan, il … il faut y aller ! Tu dois partir, Alan, s'il te plaît ! Allons … allons-y ! Partons …
Un hoquet le fit se taire un instant.
- Pardon, souffla-t-il enfin, fataliste.
Il se retrouva peut-être malgré lui au portail du quartier, dans le petit groupe censé distraire les infectés. Marteau dans une main, tournevis dans l'autre, il trépignait, le Gulbrandsen. Non, il ne trépignait pas : la peur l'empêchait de rester sur place.
Le portail fut ouvert.
Le chaos commença alors réellement. Effrayé, le libraire n'en perdit pourtant pas ses réflexes. Il avait reculé de quelques bons pas afin de couvrir les arrières de ses amis. Malheureusement, il ne se montra pas assez compétent. Il ne vit pas tout de suite. À vrai dire, il ne vit rien du tout, en premier lieu. Son regard glissa d'abord sur la silhouette d'Alan, avant de s'y figer pour de vrai. Et le temps sembla se suspendre pour de bon.
Il n'entendit pas Tam crier son prénom. Ni Quinn hurler celui d'Alan. Si un rôdeur s'était tenu proche de lui, probablement qu'il n'aurait même pas fait attention à lui. Il ne voyait que son ami regarder sa main d'un air quelque peu hébété, et la plaie béante au niveau de sa nuque.
- ALAN !
Comme au ralenti, il s'approcha de lui, désireux de l'emmener loin de ce cauchemar. Tandis que déjà, les larmes grimpaient à ses yeux, il arracha le dernier souffle de vie d'un infecté qui se tenait-là, avec une férocité qu'on ne lui connaissait guère. Le visage tordu par la douleur, par la colère, par la chaleur et l'effort, il finit par rejoindre son ami. Il lui attrapa le bras et le tira en arrière sans réfléchir, aveuglé par toutes ces émotions. C'était trop tard, il le savait. Mais il refusait d'y croire. Jamais. Alan ne pouvait pas lui faire ça, pas lui.
Il croisa le regard de son aîné. Tout s'agitait autour d'eux. Déglutissant avec peine, il secoua la tête et finit par ouvrir la bouche.
- Je …
Sa phrase fut happer par cette explosion qui annonçait la seconde partie de leur cauchemar. Surpris, Ludwig eut le réflexe de couvrir sa tête de ses bras en se penchant en avant. La puissance avait été telle que le sol en avait tremblé et qu'il crut pendant un instant qu'il allait être propulsé dans les airs.
Déstabilisé, il redressa finalement les yeux : au moins cela avait un temps soit peu retardé les infectés, moins habiles sur leurs jambes que les autres.
Son attention revint malgré tout sur Alan. Il lui tenait toujours le bras. Ses doigts étaient crispés sur ses vêtements. Le lâcher, c'était accepter.
- Viens, Alan, il … il faut y aller ! Tu dois partir, Alan, s'il te plaît ! Allons … allons-y ! Partons …
Un hoquet le fit se taire un instant.
- Pardon, souffla-t-il enfin, fataliste.
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Re: Animation Evergreen - Dead Ablaze
Lun 5 Juin 2017 - 0:40
Caroline continua à faire des ravages avec son couteau tout en se décalant sur le côté pour protéger Alan des morts affamés. Mais c’est sans compter sur un autre rodeur sui se jeta sur elle pour la faire basculer en arrière. La trentenaire se débattit en maintenant les épaules de son agresseur pour ne pas qu’il atteigne sa nuque. Elle arriva à libérer son bras droit et lui planta son couteau en plein milieu du front, le sang dégoulinant sur le visage de la jeune blonde atteignant presque la commissure de ses lèvres. Elle le bascula sur le côté avec un rictus de dégoût se nettoyant le visage d’un revers de la main.
Elle entendit des cris au loin et le prénom d’Alan. Caroline vit alors Quinn courir jusqu’à eux. Alan se battait encore. Hélas, il ne pourra se défendre éternellement… Quinn avait les larmes aux yeux ce qui fit basculer le cœur de la vétérinaire. « Quinn laisse … » mais la jeune fille était têtue. Alan s’affaiblissait il ne fallait pas qu’ils restent là. Ludwig courrait également jusqu’au groupe pour prendre Alan sous sa coupe. Alors Caroline prit les épaules de Quinn pour l’entrainer un peu à l’écart du massacre et de la horde « Je suis désolée Quinn, il n’y a pas de solution ». Cette phrase était un vrai choc et pourtant ce fut la réalité. Alan était condamné et lui-même le savait.
C’était un vrai carnage. Les flammes de l’enfer gagnaient les maisons voisines et bientôt le camp n’était qu’un épais nuage de fumée. Le feu était violent et les cris s’élevaient encore dans cet amas de désespoir, les rodeurs eux, continuaient leur ascension. Certaines équipes se dispersaient et quelques rodeurs avaient pris feu. Quinn était inconsolable, Caroline cherchait son frère du regard mais c’était impossible avec tout ce bordel.
Et puis soudain, c’était l’explosion. Ils s’accroupirent. Les oreilles de Caroline bourdonnaient. La réalité la frappa de plein fouet. Il y avait des morts c’était certain. Ludwig essaya de se faire entendre d’Alan mais ce dernier voulait sûrement rester debout jusqu’à la fin …
Elle entendit des cris au loin et le prénom d’Alan. Caroline vit alors Quinn courir jusqu’à eux. Alan se battait encore. Hélas, il ne pourra se défendre éternellement… Quinn avait les larmes aux yeux ce qui fit basculer le cœur de la vétérinaire. « Quinn laisse … » mais la jeune fille était têtue. Alan s’affaiblissait il ne fallait pas qu’ils restent là. Ludwig courrait également jusqu’au groupe pour prendre Alan sous sa coupe. Alors Caroline prit les épaules de Quinn pour l’entrainer un peu à l’écart du massacre et de la horde « Je suis désolée Quinn, il n’y a pas de solution ». Cette phrase était un vrai choc et pourtant ce fut la réalité. Alan était condamné et lui-même le savait.
C’était un vrai carnage. Les flammes de l’enfer gagnaient les maisons voisines et bientôt le camp n’était qu’un épais nuage de fumée. Le feu était violent et les cris s’élevaient encore dans cet amas de désespoir, les rodeurs eux, continuaient leur ascension. Certaines équipes se dispersaient et quelques rodeurs avaient pris feu. Quinn était inconsolable, Caroline cherchait son frère du regard mais c’était impossible avec tout ce bordel.
Et puis soudain, c’était l’explosion. Ils s’accroupirent. Les oreilles de Caroline bourdonnaient. La réalité la frappa de plein fouet. Il y avait des morts c’était certain. Ludwig essaya de se faire entendre d’Alan mais ce dernier voulait sûrement rester debout jusqu’à la fin …
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